Sida: Chute à 24,2% du taux de prévalence chez les professionnelles du sexe

Le rapport indique que l'enquête s'est déroulée dans 7 sites à  savoir les communes urbaines de Kayes, Sikasso, Ségou, Mopti…

Le rapport indique que l’enquête s’est déroulée dans 7 sites à  savoir les communes urbaines de Kayes, Sikasso, Ségou, Mopti , Gao, Koutiala et le district de Bamako . Dans ces sites quatre groupes ont été ciblés. Il s’agit des routiers, des coxeurs, des professionnelles du sexe, des vendeuses ambulantes et aide familiales. Selon le rapport, l’étude prévoyait 4502 participants. En réalité, 4408 personnes ont été interviwées parmi les quelles 4277 ont effectivement répondu soit un taux de réponse de 97% . Parmi les cinq groupes à  risque, la taille d’échantillon prévue a été atteinte pour les vendeuses ambulantes, les aides familiales et les routiers. Au-delà  des autres comportement que le rapport a largement détaillés tels que les nombres des rapports sexuels des ces groupes, le niveau de scolarité, les revenus financiers etc., C’’est de le taux de prévalence du VIH des professionnels de sexe qui reste alarmant malgré sa chute. Le rapport final nous indique la prévalence du VIH est plus élevée chez les professionnelles de sexe(PS) avec 24,2% . La prévalence la plus faible est retrouvée chez les aides familiales, 0,9%. Pour les routiers, les vendeuses ambulantes et les coxeurs, ils sont respectivement de 2,7%, 3,5% et 3,7%. Dans le cadre de cette étude, il faut rappeler que seules les professionnels du sexe enregistrées étaient inclus dans l’enquête. “ Les données ne prennent en compte aucune information au sujet des PS clandestines. Près de trois quarts(74 ,4%) des PS dans cette enquête n’ont jamais été mariées malgré leur âgé moyen élévé de 26,2ans. Plus précisément 240 PS n’ont jamais été mariées, 81, 3% étaient soit veuves, soit séparées ou divorcées au moment de l’étude. Parmi ces PS plus de la moitié des PS provenaient de l’extérieur du Mali dont 32 ,9% du Nigeria. Le fait que les nigérianes ne parlent ni les langues locales du Mali ni la langue officielle, pourrait expliquer les difficultés qu’elles ont à  faire face aux barrières supplémentaires à  l’accès des services de prévention et de traitement du VIH” peut-on lire dans le raport. Qui affirme également qu’il “est fort appréciable que 97,9 % des professionnelles de sexes ont déclaré que le préservatif pouvait prévenir du VIH ( …). La plupart des professionnelles de sexes, 74 ,5% n’ont jamais été testées pour le VIH . Ceci est probablement plus élèves pour les PS enregistrées que les clandestines. La prévalence du VIH est passée de 35, 3% en 2006 à  24,2% 2009, soit une baisse significative”. Mais il faut reconnaitre les professionnelles du sexe (PS) demeurent toujours un groupe à  haut risque avec une prévalence la plus élevée par rapport à  population générale(1,3% selon l’EDS 2006) , notamment à  Sikasso (36, 7%) et Bamako(25 ,6%).