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Sidy Koné de l’Olympique Lyonnais : « Je suis apte à jouer du haut niveau « 

l'avenir de l'entrejeu des Gones repose sur ces épaules. Celui qu'on considère comme le « futur Mahamadou Diarra » a…

l’avenir de l’entrejeu des Gones repose sur ces épaules. Celui qu’on considère comme le « futur Mahamadou Diarra » a gouté aux joies de passer professionnel à  l’Olympique Lyonnais. Et la perspective de jouer la CAN 2012 avec l’équipe nationale des Aigles du Mali (avec laquelle il livrera un match amical le 10 novembre à  Paris face au Burkina Faso) enthousiaste le jeune international malien. Il nous parle de son début de saison, de son avenir avec l’OL mais aussi de la Can 2012. Sidy, tu viens de signer ton premier contrat professionnel avec l’Olympique lyonnais …. Je suis très heureux, C’’est une étape importante pour ma carrière. Dire qu’il ya un an et demi les dirigeants de l’Olympique lyonnais étaient allés me chercher au Mali…. Je remercie beaucoup tout ceux qui m’ont aidé pour arriver à  ce stade là  et je vais continuer à  progresser. C’’est un contrat de 3 ans, à  moi de l’honorer. l’OL est un grand club avec beaucoup d’ambitions et qui s’investit beaucoup sur les jeunes. Je suis fier de pouvoir continuer l’aventure. Quels ont été les facteurs déterminants pour ta signature ? Sidy Koné : C’’est le résultat du travail que J’ai abattu pour avoir la confiance des mes dirigeants et du staff technique. l’OL est un grand club et ce n’est pas évident pour un jeune de pourvoir assez rapidement tirer son épingle du jeu. Mais le coach m’a fait confiance depuis qu’il a prit l’équipe, il connait mes qualité. Le fait d’intégrer la sélection A des Aigles aussi a joué. Toutes ces raisons justifient ce qui m’arrive aujourd’hui et moi je suis apte à  jouer au haut niveau. Les dirigeants de l’OL n’ont pas tari d’éloges sur toi, en te comparant à  ton compatriote et ancien lyonnais Mahamadou Diarra «Djilla» … Sidy Koné : Il faut passer à  Lyon pour se rendre compte de l’image qu’il a laissée au club, du respect et du prestige dont il jouit ici. C’’est très flatteur et C’’est une pression supplémentaire qui me pousse à  me surpasser. La comparaison est normale car nous venons du même pays et nous jouons au même poste. Quel le bilan dresses-tu de ton début de saison ? Sidy Koné : Comme je vous ai dit tantôt, je jouis de la confiance de mon coach. Je me tiens toujours prêt afin de répondre présent à  chaque fois qu’il décide de me faire jouer. J’ai pu jouer plusieurs bouts de matches aussi bien en club qu’en sélection. Je suis ambitieux et je ferai tout pour répondre aux attentes. Tu as participé au dernier match des Aigles face au Libéria, la qualification n’était pas évidente…. Sidy Koné : Nous savions que le match allait être dur dans la mesure o๠nous étions à  l’extérieur. l’adversaire du jour n’avait rien à  perdre et tenait à  monter qu’il avait de la valeur face au Mali. Le terrain aussi n’était pas en bon état mais je pense que dans l’ensemble l’objectif a été atteint. Nous sommes qualifiés et maintenant cap sur la CAN 2012. Que penses-tu du groupe dont vous avez hérité après le tirage au sort de la CAN 2012? Sidy Koné : Nous connaissons bien le Ghana et la Guinée pour avoir joué contre eux il n’ya pas si longtemps et ce sont nos voisins proches…. La vraie inconnue C’’est le Botswana. Nous ne connaissons rien sur eux pour l’instant. Ceci étant, nous ne devons sous estimer aucune équipe. Nous devons jouer chaque match comme une finale pour assurer notre qualification pour les quarts de finale et gérer le reste par la suite. Lors des derniers Can, le Mali n’avait pas pu franchir les 1ers tours (Can 2008 et Can 2010). Que devraient faire les Aigles pour éviter le même scenario ? Sidy Koné : Bon globalement je ne connais pas les raisons des précédents échecs vu que je n’y étais pas. Ce qui est sur, nous sommes tombés sur de gros adversaires. Et la base de toute bonne performance, C’’est une bonne préparation et le staff technique est entrain de travailler là  dessus. La préparation commence par le match que nous allons livrer contre le Burkina à  Paris (10 novembre). Mais le gros du travail incombe aux joueurs : il faut qu’ils soient déterminés et suffisamment solidaires pour réussir un bon parcours et J’espère faire partir des 23 qui seront sélectionnés….