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Signature de l’Accord de Paix : IBK redonne de la fierté à son peuple

De l'avis de nombreux maliens, IBK a prouvé de nouveau sa carrure de chef d'Etat souverain. Alors que des affrontements…

De l’avis de nombreux maliens, IBK a prouvé de nouveau sa carrure de chef d’Etat souverain. Alors que des affrontements et pillages autour de Ménaka entre le Gatia et les rebelles de la CMA, ont émaillé la journée du 15 Mai, au moment o๠toute la communauté internationale assistait à  la signature de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation, les FAMas, une fois de plus défendaient leurs positions. Saisissant l’occasion, Ibrahim Boubacar Keita, conscient de l’appui de la communauté internationale dans le processus de Paix, a assené quelques vérités. Hervé Ladsous, Secrétaire général Adjoint aux opérations de maintien de la paix de la MINUSM en a pris pour son grade sur la question du Cessez-le-feu. Rappelant l’insupportable situation dans laquelle s’est longtemps trouvé l’arme malienne sans accès possible à  Kidal, le président malien aidé par la réalité du terrain et le regain de forme des Famas a parlé avec le C’œur. « Le peuple malien et le Mali méritent plus d’égard et de respect. Nous ne sommes pas des gueux !. Jamais le peuple malien n’avait manqué à  ses engagements ni commis une entorse dans les relations internationales. Nous sommes un pays tolérant mais pas lâche, le Mali ne demande que son dû, ni plus ni moins ». Réponse de la Minusma Des propos accueillis avec joie et fierté dans l’opinion publique malienne qui y voit un élan de souveraineté. Dès le lendemain, Hervé Ladsous et Mongi Hamdi, chef de la Minusma ont organisé une conférence de presse: « C’’est grâce à  la Minusma que les organisations des élections ont été possibles. Le retour des préfets, et l’aboutissement du processus à  la signature de l’accord de paix aussi », a rappelé Ladsous, regrettant l’accusation d’impartialité du Mali envers la Minusma. « Le dialogue doit continuer avec les groupes qui ne sont pas ici aujourd’hui ; la possibilité qu’ils signent l’accord de paix à  une date ultérieure doit rester ouverte ; et le fait que seules certaines des parties signent l’accord de paix aujourd’hui ne peut en aucun cas servir de prétexte à  la reprise d’opérations militaire contre les non-signataires », a conclu Ladsous.