IdéesÉditos, Idées




Siya bonga Durban !

C'est parti pour la COP 17 à  Durban. Ou conférence des parties. A la sortie de l'aéroport King Shaka International,…

C’est parti pour la COP 17 à  Durban. Ou conférence des parties. A la sortie de l’aéroport King Shaka International, la province du Kwazulu Natal se déploie dans toute sa splendeur verdoyante. Des collines majestueuses o๠la pierre n’est plus visible. Oui Durban est une ville verte, une ville propre, un choix idéal pour abriter la COP 17, qui durant deux semaines, va réunir les parties pour trouver un accord sur le climat du monde. Certes, il y a ceux qui ne veulent toujours pas ratifier le protocole de Kyoto,et r2duire leurs emissions de gaz a effets de serre, ceux qui veulent des mesures de poids et, il y a les activistes, sorte d’alternégotiateurs, groupés devant le centre international de conférence ICC de Durban. A eux, ils refont le monde et la COP devient  » Conference of the people ». Jacob Zuma l’a souhaité. Un monde plus vert à  l’image de ces collines verdoyantes qui décorent le chemin, alors que nous nous engageons vers Scotburg, la bourgade o๠nous sommes logés à  quelques milles de la ville. Incroyablement verte, cette province du Natal, celle découverte par cet explorateur européen, qui la surnomma ainsi. Terre du Natal, terre de Shaka Zulu, guerrier intrépide qui entraà®nait ses troupes sur ces monts o๠le Carbone s’évapore tant la nature est généreuse. Alors, comment préserver cette nature ? Qu’allons nous laisser à  nos enfants pour demain ? Car au delà  des négotiations de Durban, des discussions, des workshops o๠des Side Events, organisés par les pays présents à  Durban, interrogeons-nous sur notre rôle intime face à  cet environnement que nous dégradons chaque jour par nos besoins pressants, urgents et que sais-je encore… Tous ces sachets plastiques que nous jetons dans les rues de Bamako, ces canettes vides jetées à  même le goudron, cette eau que nous gaspillons à  outrance, ces pollutions que nous provoquons, ces arbres que nous refusons de planter, alors que leur oxygène nous remplit les poumons d’espoir. Grace Green, elle a un projet. Elle n’ira pas à  Durban, mais elle fera planter des arbres à  toux ceux qui le voudront tout autour de Johannesburg, en mémoire d’Oliver Tambo.. A Durban, les enjeux sont infinis. Bien qu’à  plus qu’à  Copenhague et à  Cancun o๠aucun accord patent, clair, décisif, aucun consensus réel n’a été trouvé entre les Parties, les puissants de monde. Or l’urgence est là , nous ne pouvons plus l’ignorer, les glaciers fondent, les températures augmentent, il n’y a plus de saison mais des multitudes de micro climats, des changements climatiques évidents et dégradants. Au Mali, l’enjeu est de trouver des solutions d’adaptation aux effets néfastes du changement climatique, face à  l’ensablement, à  l’avancée du désert, les défis de l’assainissement, autant de problématiques que notre pays exposera aux partenaires, lors de son Side Event du 6 décembre à  Durban. En attendant, Siya bonga Durban ! Bienvenue à  Durban pour un monde plus vert…