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Sommet CEDEAO : encore et toujours le Mali

La réunion a à  son ordre du jour les questions d'intérêt majeur pour la sous-région et l'adoption des mesures en…

La réunion a à  son ordre du jour les questions d’intérêt majeur pour la sous-région et l’adoption des mesures en vue de la bonne marche de l’organisation communautaire. Et bien entendu, les dossiers du Mali, avec l’offensive militaire contre les combattants islamistes qui se poursuit et de la Guinée Bissau. Mali et Guinée Bissau, deux crises qui n’en finissent pas Le Mali sera donc à  nouveau au C’œur des discussions à  Yamoussokro. Les chefs d’Etat et de gouvernement plancheront sur un mémorandum qui sera présenté par le président de la Commission de la Cédéao, Kadré Désiré Ouédraogo. Le président burkinabè, Blaise Compaoré, médiateur dans la crise malienne, fera également un exposé sur le Mali à  la lumière du rapport de la session extraordinaire du Conseil de médiation et de sécurité (CMS) de la Cédéao tenue le 25 février dernier à  Abidjan. La Guinée-Bissau, autre Etat membre de la communauté, confronté à  une crise interne, fera aussi l’objet de beaucoup d’attentions des chefs d’Etat avec un mémorandum du président de la Commission de la Cédéao, un exposé du président du groupe de contact régional et un rapport de la réunion du Conseil de médiation et de sécurité. Deuxième mandat pour Alassane Ouattara ? Concernant la vie de l’organisation, les chefs d’Etat et de gouvernement se pencheront sur le rapport de la 69ème session ordinaire du Conseil des ministres, tenue le 2 décembre 2012 à  Abidjan. Cette session avait pris d’importantes décisions parmi lesquelles l’augmentation du nombre des commissaires de la Commission passant de neuf à  douze. Ce conseil a aussi décidé de laisser aux chefs d’Etat et de gouvernement le soin de déterminer la nature et le contenu des départements à  créer. «Le principe de cet élargissement est une opportunité visant à  faire de notre instrument d’intégration un outil opérationnel au service de nos populations pour la concrétisation de notre idéal commun de faire de la Cédéao une organisation des peuples, en un mot une entité plus proche des réalités quotidiennes de nos populations», avait expliqué le ministre ivoirien de l’Intégration africaine, Ally Coulibaly. La cérémonie d’ouverture de la 42ème session de la Cédéao prévoit une allocution du président Alassane Ouattara de Côte d’Ivoire, président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement. Elu par acclamation en février dernier à  la présidence de la CEDEAO, Alassane Ouattara brigue un second mandat. Il a toutes les chances d’être reconduit par ses pairs ouest-africains. s’exprimeront également le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour l’Afrique de l’ouest et la présidente de la Commission de l’Union africaine. Prend également part à  ce sommet, le Royaume du Maroc, représenté par son premier ministre.