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Sommet de l’UA: Yayi Boni prend la présidence

C'’est donc finalement le Bénin qui a eu la faveur des chefs d'Etat et de Gouvernement de l'Union Africaine réunis…

C’’est donc finalement le Bénin qui a eu la faveur des chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine réunis pour le premier sommet de l’année 2012 à  Addis Abeba, la capitale éthiopienne. Ses pairs d’Afrique de l`Ouest, dont le tour est venu d`assurer la présidence de l`organisation panafricaine, ont, au cours d`un huis clos samedi à  Addis Abeba, porté leur choix sur Thomas Yayi Boni pour diriger l’organisation panafricaine en quête de légitimité et d’influence dans un continent en profonde mutation. Etaient également en lice pour la succession de l’équato-guinéen Théodoro Obiang Nguema, le Nigéria et le Tchad. Après avoir remercié ses pairs pour cette élection, le chef de l’Etat béninois s’est engagé à  travailler à  maintenir la paix et la cohésion sur le continent. Consolider les acquis Le nouveau président de l’UA a déclaré vouloir maintenir le continent dans la dynamique dans laquelle il se trouve lancé depuis quelques années. Son discours reprenait ainsi les termes de Jean Ping, président sortant de la Commission de l’Union Africaine qui a dressé le bilan de son mandat de quatre ans. M. Ping qui est candidat à  sa propre succession a soutenu que grâce aux efforts et à  l`engagement de la commission, l`Afrique était résolument engagée sur la voie du développement et de la prospérité avec l’objectif majeur de la stabilité politique et économique des 54 pays membres. « La commission, malgré les contraintes auxquelles elle a fait face, n’a pas ménagé sa peine. Par-dessus tout, elle s`est employée à  promouvoir l`unité de l`Afrique », a-t-il déclaré en demandant aux dirigeants présents de porter eux-mêmes leur appréciation sur le chemin parcouru. Il a ajouté que le plus grand défi du continent était celui de l’unité. Car, «dans l`unité, le succès est plus qu`une probabilité et dans la division l`échec est une certitude». « La présente session ordinaire de la conférence de l`Union se tient au terme d`une année exceptionnelle a bien des égards. Elle a été une année d`épreuves, marquée par de nombreuses crises tant politiques qu`humanitaires. Mais, elle doit aussi être perçue comme une année qui a ouvert des opportunités. Celle d’un renforcement de la démocratie sur le continent dans le prolongement des soulèvements populaires en Afrique du Nord, celle d’une stabilisation de l’Afrique de l’Ouest avec le dénouement de la crise post-électorale en Côte d’Ivoire, celle de la confirmation du renouveau politique et économique du continent», s’est-il réjoui. Il a appelé les dirigeants africains à  renforcer les efforts à  stabiliser le continent. «Agissons ensemble pour mettre le milliard d’Africaines et d’Africains que nous sommes à  l’ abri de la peur et du besoin », a-t-il conclu. Stimuler le commerce sur le continent La rencontre a pour thème « Stimuler le commerce inter-africain». Elle servira de cadre à  l’adoption par les dirigeants africains du Programme pour le développement des infrastructures en Afrique (PIPA), lancé à  Kampala en juillet 2010 dont la Commission vient de finaliser la formulation. Le PIDA a pour objectif de favoriser le développement de projets d’infrastructures régionales et continentales dans les technologies de transport, énergie, information et télécommunications, ainsi que de l’eau transfrontalière en vue d’accélérer l’intégration physique de l’Afrique, de stimuler le commerce intra-africain, et renforcer la compétitivité de l’Afrique dans l’économie mondiale économie. Le programme est une initiative à  long terme. Il définit à  court terme des objectifs à  atteindre d’ici 2020, à  moyen terme des objectifs à  atteindre d’ici 2030, et à  long terme, ceux d’ici 2040. La conférence des chefs d’Etat et de gouvernement se tient dans les locaux du siège flambant neuf. l’infrastructure a été offerte par la Chine. Invité d`honneur du sommet, le président de la Conférence consultative du peuple chinois, Jia Qinglin, a pris la parole pour saluer les efforts de l’Afrique à  s’ouvrir sur le monde.La rencontre connaà®tre aujourd’hui, avec un moment crucial avec l’élection du président de la Commission de l’UA o๠deux candidats sont en lice, à  savoir : le président sortant, Jean Ping et l’ancienne ministre des Affaires étrangères de l’Afrique du Sud, Nkosazana Dlanimi-Zuma.