Soumaïla Cissé: « Le processus de réconciliation traîne …»

C'’était ce mercredi 21 janvier 2015 au siège du parti, lors de la présentation des vœux du bureau national de…

C’’était ce mercredi 21 janvier 2015 au siège du parti, lors de la présentation des vœux du bureau national de l’URD à  son président Soumaà¯la Cissé, une tradition qui est respectée dans la famille du parti de la poignée de mains. Après la présentation des vœux de Salikou Sanogo, premier vice-président du parti au nom du bureau national, le chef de file de l’opposition Soumaà¯la Cissé a saisi l’occasion pour se prononcer sur la mauvaise gouvernance, les pourparlers d’Alger. Selon lui, l’insécurité généralisée et grandissante continue d’affecter dangereusement la paix et la quiétude sociale. Poursuivant son intervention, il a déploré les attaques terroristes et djihadistes qui touchent, en plus du nord, le centre du pays. Le cercle de Ténenkou a été fortement secoué ces derniers jours plongeant du coup les populations dans une situation de panique et de désespoir. « Au même moment le processus de réconciliation traà®ne de manière incompréhensible, les négociations piétinent dangereusement à  Alger et tentent de déboucher sur des accords qui risquent de consacrer la partition du pays », a t-il déclaré. Il ajoute par ailleurs que « le pays est malade, malade de sa gouvernance », ce qui plonge notre économie dans une mauvaise posture. « Face à  cette situation catastrophique, notre parti a toujours tiré la sonnette d’alarme, parfois le plus fort possible, sans succès. l’URD continue et continuera à  soutenir toujours le Mali un et indivisible », a affirmé l’honorable Cissé. Auparavant, il a rappelé que les généreuses promesses faites pompeusement hier n’ont nullement été concrétisées. Bien que 2014, soit déclarée par le président de la République « année de Lutte contre la corruption », contre toute attente, la corruption et la concussion se sont propagées, le népotisme, le clientélisme et le favoritisme se sont accélérés ; la gabegie financière et le gaspillage des ressources sont devenus la règle, a souligné M. Cissé. Il estime que «la spirale des perversions et malversation en tous genres et en tous lieux a pris une allure cyclonique ».