Station d’eau de Kabala : Bamako prépare la table ronde des bailleurs de fonds

Manque d'eau potable à  Bamako Depuis près d'une décennie, la capitale malienne est confrontée à  un problème d'approvisionnement en eau…

Manque d’eau potable à  Bamako Depuis près d’une décennie, la capitale malienne est confrontée à  un problème d’approvisionnement en eau potable. Le boom démographique persistant, ne permet pas à  la compagnie malienne d’eau et d’électricité de satisfaire tous les besoins en eau, la demande dépassant largement l’offre. Ce besoin d’eau se fait le plus sentir en période de chaleur. Une période allant de mars à  juin. Les quartiers les plus vulnérables sont Kalaban coro, Banconi, Niamakoro, Faladié o๠la coupure fréquente d’eau handicappe terriblement les populations. C’’est donc face à  ce besoin persistant, que le gouvernement du Mali s’est mis à  la recherche de fonds afin de réaliser la construction d’une station de pompage d’eau, notamment celle de Kabala. Ce financement recherché depuis 2002, est sur le point d’être acquis à  l’issue de la table ronde des bailleurs de fonds prévue les 29 et 30 de ce mois. Station de pompage d’eau Ainsi dans le souci de pallier à  ce manque d’eau, le gouvernement a procédé à  certaines réalisations. Entre 2006 et 2008, la production d’eau est passée à  8000 m3 par jour, grâce à  un financement du royaume des Pays-Bas et cela, en renouvellent l’équipement déjà  en place. A cela s’ajoute le raccordement de 5 forages situés dans la zone aéroportuaire de Sénou pour un débit de 4000 m3 par jour et la construction d’une batterie de quatre filtres à  la station de traitement de Bamako pour un débit adductif de 4000 m3 par jour. Rappelons également les réalisations des deux stations de pompage d’eau de Magnanbougou et Baco-Djicoroni avec leur extension pour un débit de 36000 m3/jour sur le financement national cette fois ci. Préparation de la table ronde des bailleurs de fonds Le ministère de l’énergie et de l’eau avait organisé en décembre 2009, une journée d’échange avec les potentiels bailleurs de fonds du projet de Kabala. Il était question de la réforme institutionnelle et de l’alimentation en eau potable de la capitale par le canal de Kabala. Pendant ladite rencontre, les partenaires techniques et financiers, après avoir assisté à  la projection des études sur l’impact du manque d’eau sur à  Bamako, ont exprimé leur profond engagement à  accompagner le gouvernement malien dans ce vaste domaine qu’ils estiment vraiment nécessaire. C’’est donc pour mieux faire comprendre aux bailleurs de fonds, l’utilité de cette station, que le ministère a jugé nécessaire la tenue de cette journée d’information. Le ministre délégué au budget, Mr Lassine Bouaré représentant son homologue de l’énergie, après un bref survol du projet, explique le projet de Kabala ne concerne que le district de Bamako. Il explique ce choix de Bamako par le fait que le besoin est réel et qu’il est important de commencer par la source avant d’aller loin. Il ajoute cependant que le reste du pays n’est pas aux oubliettes parce que des projets différents sont déjà  en place. « Pour l’instant, il ne s’agit que de Bamako. » Bientôt la table ronde Le ministre du budget indique que « l’objectif de cette table ronde, est de réunir le maximum de partenaires autour du dossier de la station de traitement d’eau du projet de Kabala, afin de faire le point des financements acquis ou annoncés ». Il s’agira au cours de cette rencontre de deux jours, de mieux expliquer la problématique de l’eau à  Bamako ; Définir un cadre institutionnel favorable au pilotage du projet et faire le point sur l’état d’avancement de la réforme institutionnelle pour une meilleure gouvernance des secteurs eau et électricité. Cette table ronde mettra fin, à  la recherche de fonds pour le projet et finalisera tous les fonds acquis des différents bailleurs pour commencer le plus tôt possible, les travaux de construction de la station de Kabala.