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Subvention impayée : Les établissements secondaires privés menacent d’aller en grève

Une nouvelle crise en vue La subvention, accordée par l'Etat aux établissements secondaires privés au titre de l'année scolaire 2009-2010…

Une nouvelle crise en vue La subvention, accordée par l’Etat aux établissements secondaires privés au titre de l’année scolaire 2009-2010 demeure impayée. Conséquence, une crise profonde s’est installée au sein des promoteurs regroupés en association des écoles privées du Mali et l’Etat. Pour manifester leur mécontentement des membres de cette association ont tout simplement décidé de suspendre leur contrat avec l’Etat. Ils menacent de manifester leur mécontentement en fermant leurs établissements, car n’ayant plus de quoi faire aux dépenses liées au fonctionnement. Mais le véritable problème vient des rangs même des promoteurs d’établissements. Les difficultés de trésorerie auraient d’autre part poussé certains d’entre eux à  faire cavalier seul. Ainsi, en croire nos sources, certains n’ont pas hésité à  donner des dessous de tables à  des agents en charge des questions de subventions. Histoire d’être parmi les premiers à  toucher les leurs. Réunis en association, les promoteurs accusent leurs responsables d’être de mèche avec les autorités. Pour se désolidariser d’eux, une association parallèle aurait déjà  été mise en place. Elle aura pour but de défendre, contrairement à  l’actuelle association, les intérêts de l’école privée secondaire. La division semble aujourd’hui inévitable. Selon nos sources au sein de l’Association, des individus hauts placés seraient en train d’encourager cette division qui profiterait à  l’Etat qui n’aurait plus en face de lui un bloc homogène pur discuter. Un délai de 10 jours pour régler la situation Actuellement des membres du bureau y compris le président Remi Doumbia auraient pris le problème à  bras le corps. Il s’agit maintenant de trouver une solution pour éviter la dislocation de ladite association, toute nouvelle crise au sein de l’Ecole malienne, qui n’est déjà  pas dans ses beaux jours, serait une catastrophe. Ils ont ainsi été reçus la semaine dernière chez leur ministre de tutelle et celui du budget. Et en sont ressortis avec un peu d’espoir. Par la voix du ministre délégué du budget, l’Etat se serait engagé à  s’acquitter de cette subvention à  3,6milliars de FCFA. Les parties prenantes se sont fixé un délai de 10 jours pour régler la situation des arriérés. Par ailleurs dans le souci de donner d’amples d’informations aux membres de son association, le président et ses collaborateurs ont convoqué une assemblée générale qui s’est tenue le 6 janvier dernier dans l’annexe de l’école spéciale technique à  Badalabougou. Et l’absence d’un grand nombre de membres témoigne à  suffisance la division de l’association. Au cours de cette réunion, le président Remy Doumbia aurait manifesté sa volonté de céder sa place à  une autre personne. Mais l’Assemblée a exigé son maintien à  la tête de l’association et décider d’accepter le délai fixé par le ministre de budget. Si le ministre n’honore pas son engagement, la situation risque de dégénérer, ce qui n’est pas pour rassurer les acteurs de l’école. En particulier les parents d’élèves qui gardent en mémoire la grève illimitée de 2008 observée par de nombreux établissements secondaires privés, et pour les mêmes raisons.