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Sud-Soudan: un accord de paix durable?

Les parties s'engagent, à  travers cet accord, à  « cesser immédiatement toute opération militaire », à  geler leurs positions et…

Les parties s’engagent, à  travers cet accord, à  « cesser immédiatement toute opération militaire », à  geler leurs positions et à  s’abstenir de tout acte susceptible de conduire à  une confrontation : déplacements de troupes, approvisionnement en munitions, etc. « Le cessez-le feu en lui-même est une très bonne nouvelle parce que la souffrance du peuple du Soudan du Sud est insupportable. Un demi-million de personnes déjà  déplacées, encore une centaine de milliers de réfugiés en Ouganda, au Kenya, en Ethiopie (…) la question est de savoir s’il sera mis en œuvre », a indiqué Antonio Guterres, Haut-Commissaire des Nations unies pour les réfugiés. « Espérons-le et nous allons aussi demander à  la communauté internationale de s’unir pour faire pression sur les deux parties afin que le cessez-le-feu soit mis en œuvre, qu’il ait lieu et que les populations soient en mesure de rentrer à  la maison et de reconstruire leur vie » a-t-il poursuivi. Des inquiétudes Cependant, le gouvernement sud-soudanais a fait part de ses doutes sur les facultés de l’opposition à  contrôler les milices qui se battent sur le terrain et sur sa capacité à  stopper les combats. Le deuxième accord est intitulé « Accord sur le statut des détenus ». Il ne s’agit qu’un compromis entre les parties pour « établir un processus de réconciliation nationale inclusif dans lequel les détenus et d’autres acteurs politiques, les organisations de la société civile, les chefs traditionnels et religieux auront un rôle significatif à  jouer ». De nouvelles tensions se font d’ailleurs sentir au Soudan de Sud depuis la signature de l’accord. Les rebelles ont affirmé avoir été attaqués vendredi par les forces gouvernementales, affirmation démentie par l’armée.