Syndicat-Direction HGT : vers la fin du bras de fer ?

Depuis plusieurs semaines, les travailleurs de l'hôpital manifestent leur mécontentement. Meeting, sit-in, conférence de presse, tous les moyens ont été…

Depuis plusieurs semaines, les travailleurs de l’hôpital manifestent leur mécontentement. Meeting, sit-in, conférence de presse, tous les moyens ont été utilisés pour amener la Direction à  se pencher sur leurs revendications. Cela fait un an que le syndicat réclame le paiement des primes de garde, la régularisation de la situation de leurs parcelles de terrain à  Banancoroni, l’équipement du bloc technique de l’hôpital, la réparation du scanner en panne, la réparation de la radio conventionnelle et la dotation de la pharmacie en produits. Depuis le mois de mars, une nouvelle doléance s’y est ajoutée : le départ du directeur Abdoulaye Nene Coulibaly. Les usagers laissés pour compte Chaque mardi et jeudi depuis plus d’un mois maintenant, les travailleurs tiennent un sit-in de deux heures dans les locaux même du CHU, laissant les malades et leurs accompagnateurs à  leur impatience et surtout incompréhension. Cet usager est révolté : « en fréquentant l’hôpital Gabriel TOURE, on a l’impression que tout Bamako est malade. Considérant que cette structure est la vitrine des hôpitaux, il ne faut pas perdre une seconde pour consulter ou administrer un médicament à  un patient. l’hôpital est le dernier recours pour un patient et ses parents. Mais le syndicat invite les médecins à  baisser les bras, n’est ce pas la un crime ?» fulmine –t-il. C’’est donc surtout pour assurer un service minimum que les travailleurs ont décidé d’observer une trêve de deux semaines, selon le Dr. Loséni Bengaly, secrétaire général du syndicat. Cette décision a été annoncée lors de leur sit-in bihebdomadaire de ce jeudi 17 mai. Incompréhension ou mauvaise foi ? A la direction du CHU Gabriel Touré, Abdoulaye Nene Coulibaly affirme pourtant que les droits des travailleurs sont respectés à  plus de 70%. Il ajoute que le bras de fer actuel ne se justifie pas, d’autant plus que le pays se trouve dans une situation délicate. Le Dr Coulibaly affirme que toutes les dispositions ont été prises afin de donner satisfaction aux travailleurs de sa strcuture. En outre, pour parer au plus pressé en ce qui concerne la radio numérique tombée en panne, un appareil du Point-G est disponible et fonctionne correctement. s’agissant du scanner un don de la Fondation Orange et qui était tombée en panne, le DG a qu’il est en réparation en ce moment. Enfin, pour l’équipement du bloc technique composé de cinq salles d’opération, les trois blocs équipés sont opérationnels, assure-t-il. Le Syndicat national de la santé, de l’action sociale et la promotion féminine a pris les choses en main et entend s’impliquer pour arriver à  une solution consensuelle entre les deux parties. Il a deux semaines pour y arriver.