Une fête des talents africains: 1xBet résume les résultats des CAF Awards 2023

La performance du Maroc à la Coupe du monde 2022 au Qatar a été un succès historique pour le football africain.

 

Utilise le code promo CAFJOURNAL et reçois des bonus de bienvenue lors de ton inscription.

Le 11 décembre à Marrakech, au Maroc, s’est déroulée une cérémonie de remise des prix pour honorer les meilleurs footballeurs africains. Le bookmaker fiable 1xBet parle des tenants de prix octroyés pour leurs réalisations exceptionnelles cette année.

Joueur de l’année

Les prix individuels du Joueur de l’année au football masculin et féminin ont été décernés à des représentants du Nigéria. Victor Osimhen a remporté le titre de champion d’Italie avec Naples, devenant le meilleur buteur de la Serie A, et a également atteint les quarts de finale de la Ligue des champions, ce qui lui a permis de battre Achraf Hakimi et Mohamed Salah. Il s’agit de la première récompense de ce type pour l’attaquant, tandis qu’Asisat Oshoala a été sacrée joueuse de l’année pour la sixième fois, un record. L’attaquante de 29 ans a remporté la Ligue des champions, le championnat d’Espagne et la Coupe d’Espagne avec le FC Barcelone.

Équipe nationale de l’année, Entraîneur de l’année et Gardien de l’année

La performance du Maroc à la Coupe du monde 2022 au Qatar a été un succès historique pour le football africain. Les « Lions de l’Atlas » ont atteint les demi-finales et sont devenus, comme on pouvait s’y attendre, la meilleure équipe nationale masculine de l’année, le sélectionneur Walid Regragui ayant été sacré l’Entraîneur de l’année. Cette percée du Maroc n’aurait pas été possible sans Yassine Bounou, qui n’a encaissé qu’un seul but lors des cinq premiers matches et a empêché l’Espagne de marquer lors de la séance de tirs au but. Gardien de but de l’année, incontestablement.

Parmi les sélections féminines, l’équipe nationale nigériane a été reconnue la meilleure. Les Super Falcons ont atteint les 1/8èmes de finale de la Coupe du monde, où elles se sont inclinées face à l’Angleterre, future finaliste. Il convient de noter que la gardienne Chiamaka Nnadozie a fait de son mieux pour assurer la victoire de son équipe, du coup le prix de la Gardienne de l’année était une récompense bien méritée pour son jeu plein de confiance. Desiree Ellis est devenu l’Entraîneur de l’année, car la sélection sud-africaine a atteint sous son houlette les huitièmes de finale de la Coupe du monde pour la première fois de son histoire.

Club de l’année

Le club égyptien d’Al Ahli a fait un sacré bout de chemin vers sa victoire en LDC de la CAF et s’est vu décerner le titre du Club de l’année pour la première fois en dix ans. Les Mamelodi Sundowns d’Afrique du Sud ont remporté le trophée de la LDC de la CAF sans encaisser un seul but.

Jeune joueur de l’année

Les meilleurs joueurs africains ont impressionné par leurs performances dans le monde entier et de nouvelles stars pourraient bientôt accéder à l’Olympe du football : le Sénégalais Lamine Camara (Metz) et le Marocain Nesryne El Chad (Lille) ont empoché le prix du Jeune joueur de l’année, ce qui met en exergue leur grand potentiel.

Joueur Interclubs de l’année

Des statuettes commémoratives des CAF Awards ont également été remises aux meilleurs joueurs des ligues locales. Fatima Tagnaout, de l’AS FAR, a impressionné par son niveau d’excellence sur la scène nationale et dans la LDC féminine de la CAF, devenant ainsi la première Marocaine à soulever ce prix. Chez les hommes, c’est l’ailier d’Al Ahly Percy Tau avec dix apparitions dans la LDC de la CAF l’an dernier, qui a été récompensé.

Suis les performances des meilleurs talents du continent et encourage-les avec le bookmaker fiable 1xBet !

 

TOP 5 des meilleurs footballeurs africains à la Coupe du monde 2022

1xBet revient sur les footballeurs dont les grandes performances dans les stades du Qatar ont procuré des émotions inoubliables à tout le continent.

 

Wahbi Khazri (Tunisie)

L’argent ne joue pas au football – peut-être même le célèbre investisseur Warren Buffett ne contestera-t-il pas cette affirmation. Cependant, nous avons été très heureux de voir comment Wahbi Khazri, le joueur de l’équipe nationale tunisienne et du Montpellier français (valeur de transfert – 3 millions d’euros selon Transfermarkt) reçoit le ballon, évite le contact avec Youssuf Fofana (25 millions d’euros), bat Rafael Varane (40 millions d’euros) et frappe Steve Mandand (1,5 million d’euros) au but un quart de seconde avant qu’Axel Disasi (encore 25 millions d’euros) ne s’écrase sur sa jambe. L’équipe marocaine n’a pas marqué d’autres buts pendant cette Coupe du monde, mais ce ballon a assuré sa victoire sur les champions du monde en titre !

C’est étonnant, mais ce footballeur intelligent, voyant parfaitement le terrain et doté d’une bonne technique des deux pieds pourrait venir au Qatar dans l’équipe nationale française. Il est né à Ajaccio, a commencé à jouer dans l’académie de football de ce club, et a passé presque toute sa carrière en France. En 2011, il a été appelé pour la première fois dans l’équipe des jeunes des Bleus, mais les perspectives de Khazri en équipe nationale française semblaient vagues et deux ans plus tard, il a joué son premier match avec l’équipe nationale de Tunisie.

Au Qatar, Wahbi Khazri n’est entré dans le onze de départ de son équipe que lors du dernier match de la phase de groupe contre la France (alors qu’on lui avait confié le brassard de capitaine), n’a marqué qu’un seul but et a annoncé après le match la fin de sa carrière en équipe nationale. Eh bien, tireur, vous n’aurez pas de meilleur coup.

Le compte-rendu du match Tunisie – France peut être consulté ici :

https://www.youtube.com/watch?v=CtYUqIrrm88

Kalidou Koulibaly (Sénégal)

Il a été assez difficile de déterminer le meilleur joueur de l’équipe du Sénégal. Dans le match contre les Pays-Bas, nous avons préféré les actions des milieux défensifs – jusqu’à ce que le gardien Edouard Mendy fasse une erreur à la 84ème minute, l’adversaire n’a pas eu de tirs au but. Le Qatar était l’équipe la plus faible du Mundial, et dans le match des 1/8 de finale contre l’Angleterre, le Sénégal n’a eu aucune chance. Le match le plus important pour les Lions de la Teranga était donc contre l’Equateur et le défenseur central Kalidou Koulibaly est devenu le personnage principal de ce spectacle.

Dans ce match, le Sénégal a pris l’avantage après un penalty. Cependant, à la 67e minute, il s’est passé quelque chose dont Coulibaly n’a guère envie de parler à ses petits-enfants : après un corner, il n’a pas réussi à gagner la lutte contre Felix Torres pour la balle du dessus et Torres a lâché la balle à Caicedo qui n’avait plus qu’à ne pas la rater à bout de bras.

Imaginez : vous êtes un énorme (195 cm, 89 kg) défenseur central avec beaucoup d’expérience au plus haut niveau, vous avez un contrat avec Chelsea et un brassard de capitaine, et vous vous faites sauter dessus par un gars du club mexicain Santos Laguna, qui est 8 cm en dessous de vous.

Heureusement pour tout le monde, Kalidou s’est réhabilité en trois minutes seulement, en marquant le but décisif sur un coup franc. Ce ballon s’est avéré être le vainqueur et a permis au Sénégal de se qualifier pour le groupe, tandis que la FIFA a reconnu Koulibaly comme « Homme du match ».

Il faut ajouter que Kalidou est entré dans le match avec un brassard de capitaine inhabituel : en mémoire de Papa Bouba Diop, le numéro 19 y était affiché. Diop a aidé le Sénégal à atteindre les quarts de finale de la Coupe du monde 2002 et est décédé exactement deux ans avant le match contre l’Équateur. Les Sénégalais ont également porté sur le terrain une bannière avec un portrait de Diop et l’inscription « Le vrai lion ne meurt jamais ».

Le compte rendu du match Équateur – Sénégal peut être consulté ici :

https://www.youtube.com/watch?v=Wj3NBjXB3AE

Vincent Aboubakar (Cameroun)

Sans aucune réserve, cet Abubakar a été le meilleur joueur du Cameroun dans cette Coupe du Monde et a mérité le droit de rester au Qatar pour une plus longue période. Lors de son premier match contre la Suisse, le joueur de Saudi Al-Nasr a remplacé Erik Choupo-Moting à la 74ème minute et n’a pas eu le temps d’influencer le résultat du match. Lors du match suivant, Vincent est sorti sur le terrain comme un pompier – immédiatement après que la Serbie ait pris une avance de 3-1. En conséquence, le Cameroun a effectué une magnifique remontée : Abubakar a marqué l’un des plus beaux buts de ce championnat (avez-vous oublié cet incroyable scoop ?) et a donné une passe décisive à Choupo-Moting. Enfin, la cerise sur le gâteau est le match contre le Brésil, qui était considéré à juste titre comme l’un des principaux prétendants au titre. Les Brésiliens ont deux victoires en deux matches, un état d’esprit formidable, et commencent à briser méthodiquement le mur des Lions indomptables. Cependant, ils n’ont pas eu de chance – soit à cause de l’absence de plusieurs leaders offensifs sur le terrain, soit à cause du jeu brillant du gardien de but Davis Epassi. Mais Abubakar a eu de la chance : à la 92e minute du match, son excellent élan dans la surface de réparation de l’adversaire s’est terminé par une tête fraîche après un centre de Mbekeli ! Est-il utile de mentionner qu’Abubakar est venu à ce match avec le brassard de capitaine ?

En célébrant le but marqué, Abubakar a enlevé son maillot. L’arbitre n’a pas voulu le punir, mais les règles sont les règles : Vincent a reçu un deuxième carton jaune et est allé se détendre en serrant la main de l’arbitre. Pour la première fois de notre vie, nous avons vu comment un joueur expulsé quitte le terrain avec un sourire joyeux – Abubakar a compris qu’il quittait le terrain en héros qui a fait tout son possible pour que son équipe gagne.

Le compte-rendu du match Cameroun – Brésil peut être consulté ici : https://www.youtube.com/watch?v=rFgLU123HTE

Mohammed Kudus (Ghana)

Le cas où les rêves deviennent réalité – les recruteurs du club danois Nordsjælland ont remarqué ce gars à l’académie de football ghanéenne avec le nom accrocheur Right to Dream en 2018. Kudus a fait ses débuts dans l’équipe senior du club quelques semaines avant son 18e anniversaire, et deux ans plus tard, l’Ajax Amsterdam a acheté son contrat pour 9 millions d’euros – à l’époque, c’était un montant record payé pour un adolescent ghanéen.

L’Ajax est connu pour sa capacité à développer de jeunes joueurs et à les revendre à des clubs de haut niveau avec de gros bénéfices. Nous pensons que dans le cas de Kudus, ils ne se sont pas trompés – au Qatar, cet ailier gaucher rapide et technique a donné une passe décisive dans le match contre le Portugal, a marqué un double dans le match contre la Corée, et a obtenu un penalty dans la lutte contre l’Uruguay (peut-être les entraîneurs de l’équipe nationale du Ghana doivent-ils organiser un séminaire spécial « Comment marquer des penalties contre les gardiens de but uruguayens lors des Coupes du monde »). En tout cas, Kudus a laissé une grande impression et nous sommes convaincus qu’il a un grand avenir devant lui. À propos, il s’agit du plus jeune joueur de notre liste – il n’a que 22 ans.

Le compte-rendu du match Corée – Ghana peut être consulté ici : https://www.youtube.com/watch?v=pb4nQnRaQx8

Bono (Maroc)

On dit des gardiens de but comme Yassine Bounou (également connu sous le nom de Bono) qu’ils doivent « rater leurs propres buts ». Bono est né au Canada, est retourné au Maroc alors qu’il était enfant, a fait ses preuves dans le Wydad local, a attiré l’attention de l’Atlético Madrid, a signé un contrat en 2012, et n’a eu aucune chance de jouer ne serait-ce qu’un seul match de l’équipe première en match officiel. Bono a passé les cinq années suivantes en prêt, ravissant les fans de la deuxième division espagnole avec ses succès, et seulement cinq ans plus tard, il a joué son premier match en Primera – à l’époque, il jouait à Gérone. La saison suivante, Gérone s’envole vers la Segunda, mais pour le gardien marocain, cette tragédie marque le début de son ascension vers les sommets du football – il est loué par Séville.

Lors de sa première saison à Ramon Sanchez Pizjuan, Bono est devenu le principal gardien de l’équipe et a remporté la Ligue Europa. Après cela, Séville a racheté son contrat et ne l’a pas regretté : en Primera, l’équipe a terminé à la quatrième place pendant trois années consécutives – c’est la zone de la Ligue des champions. De plus, lors de la saison 2021/2022, Bono remporte le Trofeo Ricardo Zamora – un prix récompensant le meilleur gardien de but du championnat espagnol (depuis 10 ans, Jan Oblak, Thibaut Courtois ou Claudio Bravo ont reçu cette récompense).

L’équipe marocaine est arrivée à la Coupe du monde au Qatar avec d’excellents défenseurs – Achraf Hakimi du PSG, Nussair Mazraoui du Bayern, Nayef Aguerd de West Ham et Romain Saiss de Wolverhampton n’ont plus besoin d’être présentés. Le jeu défensif bien organisé et bien pensé des Lions de l’Atlas a permis à Bono de ne pas trop se dépenser – si tant est que cette thèse s’applique aux matches de la Coupe du monde. 1 arrêt dans le match contre la Croatie, 3 contre la Belgique, zéro contre le Canada, 1 contre l’Espagne et 3 dans la bataille contre le Portugal – vous devez admettre que ces statistiques ne sont pas très impressionnantes (si vous ne vous souvenez pas que la Belgique occupe la deuxième place dans le classement FIFA des équipes nationales, l’Espagne – la septième, et le Portugal – la neuvième). Mais un grand gardien ne peut pas toujours rester dans le dos de ses défenseurs et doit de temps en temps montrer ce qu’il a dans le ventre. Et lors du match contre l’Espagne, Bono l’a montré au monde entier, en réalisant trois arrêts lors de la séance de tirs au but et en répétant l’exploit du célèbre gardien ukrainien Alexander Shovkovsky lors de la Coupe du monde 2006. En conséquence, son équipe est devenue la quatrième équipe nationale africaine à atteindre les quarts de finale de la Coupe du monde – avant le Maroc, seuls le Cameroun en 1990, le Sénégal en 2002 et le Ghana en 2010 y étaient parvenus.

Tout le monde pensait qu’après le match de quart de finale contre le Portugal, les aventures du

Maroc au Qatar seraient terminées. Cependant, en première mi-temps, l’avant-centre Yousef En-Nassiri a réussi à sauter par-dessus le gardien de but portugais et à ouvrir le score. C’est alors que Bono a de nouveau démontré ses qualités – excellente réaction, jeu confiant sur les sorties, et calme (les gardiens nerveux ne peuvent plaire qu’à des psychologues qui ont besoin d’argent) faisant du Maroc la première équipe africaine à entrer dans les quatre meilleures équipes nationales de la planète. À propos, le jeu de Bono a également été remarqué par les experts de la FIFA : les matches contre l’Espagne et le Portugal ont valu au gardien marocain deux prix d’homme du match.

Peut-être les experts qui contribuent à déterminer le meilleur joueur de football en Afrique sont-ils également prêts à donner la bonne réponse.

Un aperçu de la séance de tirs au but Maroc-Espagne peut être consulté ici : https://www.youtube.com/watch?v=8pALyPUHyWw

Le compte-rendu du match Maroc – Espagne peut être consulté ici :

https://www.youtube.com/watch?v=M766FGsv5do

La société de paris 1xBet s’est soigneusement préparée pour la Coupe du monde et offre une large ligne et des cotes élevées pour le match final, le meilleur buteur du championnat, et même le résultat de la séance de tirs au but. Profitez de tout cela dans une application pratique où vous pouvez regarder les retransmissions vidéo des matchs les plus importants. Pour plus d’informations sur nos lignes et nos cotes, cliquez ici :1xBet.

Coupe du monde : le Maroc écrit l’histoire

Le Maroc est entré dans l’histoire en devenant la première équipe africaine à se qualifier pour une demi-finale de coupe du monde après sa victoire 1-0 face au Portugal de Cristiano Ronaldo. 

Face au Portugal, meilleure attaque ex-æquo du Mondial qatari avec l’Angleterre (12 buts), les Marocains se sont révélés solides, efficaces et pragmatiques pour s’imposer (1-0) . Avec 1 seul but encaissé depuis le début de la compétition, le Maroc est la meilleure défense du tournoi et a su contenir les assauts des coéquipiers de Cristiano Ronaldo en larmes à la fin du match pour ce qui est surement son dernier Mondial.  Après la Belgique et l’Espagne, les Lions de l’Atlas s’offrent le scalp d’une nouvelle grande nation. Pour les équipes africaines, la quatrième tentative aura été la bonne. Lors des trois précédentes, les sélections africaines n’étaient pas allées plus loin que les quarts de finale. En 1990, le Cameroun a perdu 3-2 face à l’Angleterre. En 2002, la génération dorée du Sénégal, emmenée par El Hadj Diouf, le regretté Bouba Diop ou encore l’actuel sélectionneur Aliou Cissé, s’est inclinée en prolongation face à la Turquie suite à un but en or. Cruel. Encore plus cruel sûrement, en 2010, lors du premier Mondial disputé sur le continent, en Afrique du Sud, le Ghanéen Gyan Asamoah avait l’opportunité d’envoyer son équipe pour la 1ère  fois en demi-finale et ainsi vaincre le signe indien, mais le tir de l’attaquant a heurté la barre sur un penalty, dernière action d’une rencontre à rebondissements. Avant le changement de format pour la coupe du monde lors de l’édition de 2026 qui verra les équipes participantes passer de 32 à 48, avec 9 places directes pour l’Afrique au lieu de 5, le Maroc entre donc dans l’histoire en devenant la première sélection africaine à se qualifier pour les demi-finales d’une coupe du monde.

Coupe du monde : un grand favori et plusieurs outsiders

La grande messe du football mondial débute ce dimanche 20 novembre au Qatar. 32 sélections vont se disputer le Graal et tenter de succéder à la France, vainqueur en 2018 de la compétition. À trois jours du début du tournoi, quels sont les favoris et les outsiders et quelles sont les chances des sélections africaines ?

Tous les quatre ans, c’est le même marronnier. Le Brésil, favori pour la victoire finale au Mondial. La Seleçeao, qui en a déjà remporté cinq, lorgne le sixième. Pour cette Coupe du monde au Qatar, la première dans un pays arabe, les Brésiliens s’avancent avec des certitudes. Emmenés par des joueurs en forme comme Neymar, Vinicius Jr ou Gabriel Jesus, la sélection entraînée par Tite est sur une série de 24 victoires sur ses 29 derniers matchs. En plus d’une ligne d’attaque très impressionnante, le Brésil peut compter sur une solide assise défensive, avec Casemiro en premier rideau, devant un axe central composé de Marquinhos du PSG et de Thiago Silva, le capitaine. Et, dans les buts, Alisson, le gardien de Liverpool. Le Brésil, qui se trouve dans le groupe G, jouera son premier match face à la Serbie le 24 novembre prochain. À part ce pays, il est difficile aujourd’hui de dégager avec certaines certitudes d’autres favoris de la compétition.

Des doutes et une dynamique positive

La France aurait pu être un favori naturel si les blessures de Paul Pogba et de N’Golo Kanté ne l’amputaient en milieu de terrain d’atouts déterminants lors de la conquête du titre en 2018. Aurélien Tchouameni et Adrien Rabiot devront jouer ce rôle loin du niveau des deux susmentionnés. Des interrogations subsistent également en défense, où, finalement, Presnel Kimpembe a déclaré forfait pour le Mondial et Raphael Varane revient à peine de blessure. Un dragon vacillant donc, mais dont la tête, qui fait toujours peur, peut mordre. La France sera aussi surtout privé de Karim Benzema, l’actuel meilleur joueur de la planète, auréolé d’un Ballon d’Or en octobre dernier. Kylian Mbappé et ses coéquipiers sont dans le groupe D de la compétition, avec la Tunisie, le Danemark et l’Australie, contre laquelle ils joueront leur premier match le mardi 22 novembre.

Si l’on s’en tient à la dynamique actuelle, l’Argentine a aussi un coup à jouer. Emmenés par un Lionel Messi (35 ans) ambitieux, pour lequel ce sera certainement la dernière Coupe du monde. Les Argentins veulent offrir une glorieuse sortie à leur star, qui a enfin pu vaincre son signe indien en sélection en remportant la Copa America en 2021. L’Albiceleste reste sur une série de 35 matchs sans défaite. Elle n’a plus connu ce goût amer depuis 2019. Autour de Messi gravitent de nombreux talents, tels Lautaro Martinez ou encore Angel Di Maria.

De nombreux outsiders

Les sélections aux grandes ambitions sont nombreuses. L’Allemagne en tête, d’habitude très solide et régulière lors des grandes compétitions, mais qui s’est ratée sur les deux dernières. Élimination dès le premier tour de la Coupe du monde 2018 et dès les huitièmes de finale du dernier Euro, en 2021. La sélection allemande a depuis changé, avec d’abord un nouvel entraîneur après le long règne de 15 ans de Joachim Low. Son successeur, Hans Flick, a décidé de rajeunir la sélection. C’est la même idée qui a animé l’entraîneur de l’Espagne, Luis Enrique, qui a laissé sur le banc Sergio Ramos, Thiago Alcantara ou encore David De Gea. Les deux sélections, qui sont dans le même groupe, s’affronteront le 27 novembre prochain. Le Portugal de Cristiano Ronaldo, qui pourrait aussi disputer son dernier Mondial, a peu de certitudes pour ce tournoi, malgré un effectif riche et de grande qualité. Car les performances frappées du sceau de l’inconstance des Portugais font que de forts doutes subsistent. Des doutes partagés par la sélection anglaise. Demi-finaliste de la Coupe du monde en 2018 et finaliste de l’Euro en 2021, l’Angleterre a réussi à aller plus haut mais ne gagne toujours pas. Du moins plus depuis 1966 et sa seule et unique Coupe du monde remportée. D’anciennes gloires anglaises ne voient pas leur sélection obtenir d’aussi bons résultats que lors des deux dernières grandes compétitions. L’Uruguay, première sélection de l’histoire à avoir gagné le Mondial, s’avance sans grand bruit mais avec un mélange de vétérans (Suarez, Cavani, Godin) et de jeunes loups (Nunez, Bentacur, Valverde) qui donnent un équilibre à cette sélection, demi-finaliste en 2010 et difficile à manœuvrer. La Belgique, avec sa génération dorée, fait aussi partie des outsiders.

L’Afrique en queue de peloton ?

À chaque Coupe du monde, les chances des sélections africaines sont évaluées très bas. 2022 n’y échappe pas. Pourtant, le Sénégal, avec des joueurs évoluant au plus haut niveau européen faisait office d’équipe à prendre au sérieux. Mais la blessure de Sadio Mané a fait réévaluer le pronostic initial. Le Cameroun, sélection solide qui a mis la barre haut pour ce Mondial, devra déjà s’extirper d’un groupe compliqué, avec le Brésil, la Serbie et la Suisse, pour espérer mieux. Le Ghana, le Maroc et la Tunisie sont les trois autres représentants africains. Rappelons que les équipes du continent n’ont jamais pu dépasser le stade des quarts de finale.

Canal+ : de nombreux cadeaux à ses abonnés pour ses 30 ans

30 ans de présence en Afrique, CANAL+ veut célébrer cet événement en cette fin d’année en offrant à ses abonnés de nombreux cadeaux. L’annonce a été faite ce mercredi 16 novembre 2022 au cours d’une conférence de presse animée par les responsables de CANAL+ Mali. 

Arrivé en 1992 sur le continent, CANAL+ fête ses 30 ans en Afrique. Ce mercredi 16 novembre 2022, l’entreprise a dévoilé devant la presse les nouvelles offres pour ses abonnés et le public malien. Notamment le prix du décodeur à 5000 FCFA avec les équipements pour l’installation offerte. Pour les réabonnements, 15 jours durant, la formule tout Canal, la plus prestigieuse du bouquet sera accessible aux abonnés selon Seydi Tall, directeur des ventes de Canal+Mali. En cette fin d’année, une tombola sera organisée à partir du 21 novembre jusqu’au 31 décembre prochain. Plusieurs motos sont à gagner et deux voitures seront en jeu. Le réabonnement donne droit à une inscription automatique à la Tombola selon les responsables. Bien que les chaines CANAL+Sport ne disposent pas des droits de retransmission des matchs de la coupe du monde Qatar 2022 qui se tiendra du 20 novembre au 18 décembre prochains, les abonnés CANAL+ pourront profiter pleinement de la compétition. Le Directeur général de Canal+Mali Idrissa Diallo a annoncé que l’ORTM disponible sur les bouquets va diffuser 28 matchs. Les 64 rencontres seront diffusées par des chaines anglaises que Canal va rendre accessible à ses abonnés le temps de la compétition. Aussi, les meilleurs experts de CANAL+ seront au rendez-vous à chaque journée de compétition pour débriefer toutes les affiches dans l’émission Les grandes bouches.

Coupe du monde : Sadio Mané pourrait être forfait

Sorti sur blessure hier avec le Bayern Munich contre le Werder Brême (6-1) après 20 minutes de jeu, Sadio Mané ne ne sera pas présent à la Coupe du monde 2022 avec le Sénégal. Alors que les premières nouvelles étaient rassurantes, le journal L’Equipe a dévoilé le forfait de l’ancien Messin. Touché au tendon, il va manquer plusieurs semaines de compétition alors que la coupe du monde débute ce 20 novembre et l’entrée en lice du Sénégal est prévue pour le 21 novembre face aux Pays-Bas. Le sélectionneur du Sénégal Aliou Cissé doit annoncer sa liste de joueurs qui iront au Qatar vendredi. Il sera donc privé de sa star de 30 ans, 2e du dernier Ballon d’Or et vainqueur de la CAN en janvier avec les Lions de la Teranga.

Basket féminin : le Mali veut être à la Coupe du monde

Le Mali débute ce jeudi le tournoi de qualification pour la prochaine Coupe du monde féminine de basket. Dans un groupe très relevé, les Aigles Dames devront ne pas terminer en dernière position pour aller en Australie.

La route vers la Coupe du monde féminine en Australie passe par Belgrade pour les Aigles Dames du Mali, Vice-championnes d’Afrique 2021. Cette position permet au Mali de prendre part au tournoi de qualification, qui regroupe 16 sélections, dont les Etats-Unis et l’Australie, déjà qualifiés, respectivement vainqueurs du tournoi olympique de Tokyo 2020 et pays hôte. Les équipes sont réparties sur trois pays pour disputer cette dernière phase de qualification, à Washington, aux États-Unis, Osaka, au Japon, et enfin Belgrade, en Serbie. Le Mali, qui a manqué les deux dernières éditions de la Coupe du monde, se trouve dans le groupe B, en compagnie de la Chine, Vice-championne d’Asie, de la France, Vice-championne d’Europe et des D-Tigers nigérianes, Championnes d’Afrique, pour un duel continental. Malheur aux dernières. Les trois meilleures seront qualifiées pour le Mondial. Le Mali débute ce jeudi, face à la France, avant d’affronter la Chine le lendemain et enfin le Nigeria le dimanche 13 février. Portée par des joueuses pour la plupart formées aux États-Unis, la sélection nigériane avait battu le Mali en finale du dernier Afrobasket; disputé au Cameroun, 59 – 70. Les Aigles Dames auront une revanche à prendre face à une adversaire devenu ces dernières années sa bête noire.

Sika Koné : la nouvelle arme 

Afin de faire bonne figure dans ce groupe très relevé, le Mali s’appuiera sur la jeunesse et le talent de Sika Koné. Elle est l’une des plus grandes espoirs du basket malien et en train de confirmer les grandes espérances placées en elle. Déterminante dans le parcours des Aigles jusqu’en finale au Cameroun, l’ailière, forte de son 1m90, est consciente du défi. « Toutes les équipes qui participent à ce tournoi sont de grandes équipes, et cela inclut le Mali (…). Quand le coup de sifflet retentit, tout peut arriver dans les rencontres », affirme-t-elle. Le Mali devra toutefois se passer de l’intérieure Mariam Coulibaly, officiellement blessée à l’épaule, mais pourra compter sur les retours de Meiya Tirera et de Touty Gandega, qui ont fortement manqué à l’équipe en 2021.

Les grands évènements sportifs à retenir pour 2022

L’ année 2022 sera marquée par de nombreux événements sportifs, dont deux grands qui vont particulièrement attirer l’attention : la Coupe d’Afrique des Nations et la Coupe du monde de football. Voici les cinq compétitions majeures.

CAN 2021 / 9 janvier – 6 février 2022

Le coup d’envoi de ce marathon des sports sera donné au Cameroun, avec le début de la Coupe d’Afrique des Nations. Repoussée à 2022 pour cause de Covid-19, elle garde néanmoins la dénomination de CAN 2021. 24 équipes vont se disputer le précieux Graal, dont l’Algérie, tenante du titre et favorite du tournoi. Pour la première fois de l’histoire de la CAN, la VAR sera utilisée. 

Barrages Coupe du monde / mars 2022

Un mois seulement après la fin de la CAN, 10 équipes africaines, dont celle du Mali, seront sur le pont pour la dernière phase qualificative pour la Coupe du monde 2022. 10 équipes, dont 5 seront qualifiées pour la Coupe du monde au Qatar. Le tirage au sort de ces barrages, initialement prévu pour le 18 décembre, sera finalement effectué en janvier.  

Éliminatoires Coupe du monde de basket 2023 / Février –juin 2022

Après une première fenêtre de qualification bien négociée, l’équipe masculine du Mali participera en février et juin prochains à deux nouvelles compétitions pour espérer être parmi les cinq équipes du continent qui disputeront le Mondial en 2023. 

Coupe du monde féminine de basket / 22 septembre- 1 octobre 2022

Le Mali participe aux éliminatoires de cette Coupe du monde, qui regroupera 12 équipes. 2 sélections sont déjà qualifiées, les États-Unis, champions olympiques, et l’Australie, hôte du tournoi. Les Aigles Dames du Mali sont dans un groupe de qualification difficile avec la Chine, la France et les championnes d’Afrique nigérianes. 

Coupe du monde de football / 21 novembre – 18 décembre 2022

L’année se conclura en beauté avec la 22ème édition de la Coupe du monde de football. Décalée en hiver à cause des fortes chaleurs au Qatar en juin – juillet, cette édition marquera la fin d’une ère, celle des Coupes du monde à 32 équipes. Pour la suivante, en 2026, il y aura 48 équipes dont 9 places directes pour la zone Afrique. 

Coupe du monde U-19 : le Mali atteint les quarts de finale

L’équipe féminine U19 du Mali s’est qualifiée pour les quarts de finale de la coupe du monde de la catégorie après sa très large victoire ce mercredi face à la Corée du Sud (87-46). Emmenée par une grande Sika Koné en double-double avec 19 points et 13 rebonds, la sélection U19 n’a laissé aucune chance aux Coréennes. Le Mali qui a regagné la Hongrie en retard, ne pouvant disputer son premier match sur tapis vert (20-0) face à la République Tchèque s’est vite repris, battant le Japon et le Canada pour atteindre la phase finale. Les U-19 disputeront leur quart de finale ce vendredi face au vainqueur du match entre l’Egypte et la Russie.

FIBA : Les dates de la Coupe du monde connues

La FIBA a annoncé les dates de la Coupe du monde 2023. La compétition se déroulera du 25 août au 10 septembre. La Coupe du monde FIBA 2023 verra la phase de groupes se disputer en Indonésie, au Japon et aux Philippines, tandis que la phase finale aura lieu à Manille, capitale des Philippines. Ce sera la première fois de son histoire que ce tournoi se jouera dans plus d’un pays. Conformément au système implanté en 2017, le processus de qualification pour la Coupe du monde 2023 comptera six fenêtres qualificatives sur une période de 15 mois dans 4 régions (Afrique, Amériques, Asie / Océanie et Europe). Les éliminatoires se dérouleront de novembre 2021 à février 2023, avec 80 équipes nationales engagées aux 4 coins du monde pour décrocher une participation au tournoi mondial. La première fenêtre qualificative est prévue du 22 au 30 novembre 2021.

B.S.H.

Coupe du monde U-19 : Le Mali face à de sérieux adversaires

Le Mali a ouvert le bal de la Coupe du monde de basket U-19 ce samedi par une victoire 93-79 devant la Lettonie, vice-championne d’Europe. Les Aiglons essaieront de capitaliser ce succès demain contre la redoutable équipe du Canada, qui deux ans plus tôt, dans la même catégorie, avait surclassé le Mali 91 – 42. Champion du monde en titre, le Canada sera l’épouvantail du groupe. Le Mali clôturera sa phase de poules le 2 juillet en défiant l’Australie, championne d’Asie, championne du monde U-19 en 2003 et habituée du dernier carré de la compétition. Les Australiens miseront sur leur rigueur défensive pour essayer de bloquer le jeu offensif malien et freiner l’allant de talents tels Siriman Kanouté ou encore Oumar Ballo. La tâche sera ardue pour le Mali dans ce groupe, mais les Maliens ont des atouts à faire valoir, notamment ce duo offensif. Meilleur marqueur du mondial U-17 en Argentine, il y a un an, avec 172 points, Siriman Kanouté a été la même année élu MVP de l’Afrobasket U-18, remporté à domicile. Véritable chef d’orchestre, le fils de l’ancien international Séga Kanouté est un virtuose. « Il a pris des initiatives, fait jouer ses coéquipiers. Je ne peux que l’encourager. MVP, c’est une grande chose, mais il peut devenir beaucoup plus grand en gardant les pieds sur terre », témoignait son coach Alhadji Dicko après le sacre continental. En plus des têtes d’affiche, d’autres jeunes ont participé au mondial argentin. Ils seront épaulés dans leur quête pour passer l’étape par les jumeaux Dramé, autres révélations de l’Afrobasket au Mali, et Abdoul Karim Coulibaly.

Mieux que les aînés

Passer les phases de groupes rime avec gagner des matchs. Dans un entretien au site de FIBA, c’est le premier objectif affiché par Oumar Ballo, l’intérieur des Aiglons. Il affirme que la sélection a à cœur de faire mieux que ses aînées, qui n’avaient pas gagné le moindre match en 2017. « Chaque génération est différente. Nous allons accomplir ce que nos frères ne sont pas arrivés à faire ces dernières années.  Nous travaillons pour progresser et réussir. Nous savons ce que nous voulons et nous allons tout faire pour l’obtenir ». En 2017, en dépit de l’élimination précoce du Mali, Ballo avait été retenu dans le cinq majeur de la compétition.

Coupe du monde 2018: Ce qu’il faut retenir

Un mois de compétition durant, vous avez vibrer au rythme des matchs de la coupe du monde. Un mondial assez surprenant qui a vu l’élimination précoce d’équipes comme l’Allemagne, l’Espagne, l’Argentine, l’utilisation du VAR ou encore un Essam El Hadary éternel. Que retenir de ce mondial? Beaucoup, nous vous en compilons quelques unes.

Deuxième couronne française

La France a pour la deuxième fois de son histoire remportée la Coupe du monde. Après le sacre à domicile il y’a 20 ans, ce n’est plus une mais deux étoiles désormais qui seront brodées sur le maillot de l’Equipe de France. Solides à défauts d’être spectaculaires, les Bleus s’adjugent le graal suprême. Avec 14 buts inscrits pour six buts encaissés

A deux buts près

169 buts ont été marqués lors du Mondial russe, deux de moins que celui du Brésil en 2014 ou de la France en 1998. Harry Kane a fini meilleur buteur de la compétition avec six buts. Avec 16 buts, la Belgique est la meilleure attaque du tournoi.

VAR

Le geste de l’arbitre dessinant un rectangle est maintenant devenu célèbre. Sur les 29 penaltys sifflés lors de cette édition (un record), huit l’ont été après recours au VAR. Quatre penaltys initialement sifflés ont également été refusé par la suite.

CSC

Le meilleur buteur du tournoi a été le… CSC. 12 buts contre son camp ont été marqués en Russie, soit le double du précédent record (6), établi en 1998. Mario Mandzukic est le premier joueur de l’histoire à inscrire un but contre son camp en finale.

Marathon Man

72,5 kilomètres, c’est la distance parcourue par Ivan Perisic sur les pelouses de Russie 2018. Xavi (80km) et Thomas Müller (84km) ont toutefois fait mieux, respectivement lors d’Afrique du Sud 2010 et de Brésil 2014.

Les Anglais à l’accent espagnol

Qu’il est bien loin l’époque du kick and rush. L’Angleterre a réussi 3336 passes, meilleur taux du tournoi. Ce n’est pas encore le tika-taka espagnol mais Gareth Southgate a déjà imprimé sa patte à cette équipe. Les Anglais ont atteint le dernier carré pour la première fois depuis 1990.

Éternel

Le gardien égyptien Essam El-Hadari est devenu le plus vieux joueur de l’Histoire de la Coupe du monde à disputer un match, face à l’Arabie Saoudite (avec un pénalty arrêté), à 45 ans et 161 jours.

Aller-retour express pour l’Afrique

Les cinq représentants africains ont tous été éliminés à l’issue de la phase de groupe. Une première depuis 1986. L’Égypte, privée de sa star Mohamed Salah pour son entrée en lice a quitté la compétition avec un zéro pointé. Trois défaites en autant de rencontres pour les Pharaons. Le Maroc, a proposé du jeu, mais cela n’a pas suffi face aux réalismes des Espagnols et des Portugais. Le Nigéria à une énième fois buter sur l’Argentine. La Tunisie s’est retrouvée dans un groupe compliqué, et le Sénégal qui avait fait forte impression pour sa première sortie a été victime du fair-play. Sorti à cause de deux cartons jaunes de plus que le Japon.

La malédiction du champion

Après la France (2002), l’Italie (2010) l’Espagne (2014), c’est au tour de l’Allemagne de gouter aux affres d’une élimination précoce. Dans un groupe à sa portée, la Manschaft a la surprise générale subi la loi du Mexique et de la Corée du Sud . Avec deux défaites en trois matchs, les champions du monde 2014 ont quitté la compétition par la plus petite des portes.  

Basket: Les champions d’Afrique au niveau mondial

Le 30 juin, le Mali fera son entrée en lice dans la Coupe du monde U-17 en Argentine. Champions d’Afrique, les jeunes Maliens seront ambitieux.

Première génération à avoir remporté une coupe continentale pour le Mali dans une catégorie masculine, les Aiglonnets s’attaquent à un nouveau défi : la Coupe du monde. Champion d’Afrique U-16 en 2017, le Mali portera les espoirs de l’Afrique. « Nous sommes le premier représentant du continent, mais nous y allons l’esprit léger. C’est l’Afrobasket qui compte pour le pays. Néanmoins nous serons ambitieux », assure Mamoutou Kane, sélectionneur du Mali. Ambitieux et réalistes, car les champions d’Afrique évolueront dans un groupe très relevé. Ils devront défier la Serbie, quatrième nation mondiale, la Chine, première nation asiatique, et enfin les États-Unis, quadruples champions du monde et pays de basket-ball par excellence. Une poule qui donne des sueurs froides. Mais c’est finalement un mal pour un bien, car aucune équipe ne sera éliminée à l’issue de cette phase. Le Mali pourra donc jauger sa capacité face aux meilleures équipes du monde sans craindre une sortie prématurée. Une aubaine.

Les champions en ossature Cette première phase déterminera les rencontres couperets des huitièmes de finales. Le classement sera donc important pour éviter un gros morceau au tour suivant. Si le Mali finit deuxième de son groupe, il affrontera le troisième du Groupe A, qui pourrait être Porto Rico ou la République Dominicaine, respectivement 15ème et 23ème mondiaux. Par contre, s’il termine en queue de poule, un gros morceau comme la Turquie, 6ème mondial, sera l’obstacle à surmonter. « Ce n’est pas la poule notre problème, mais le croisement. Il nous faudra faire de bons résultats pour éviter le premier du groupe A. Nous avons vu presque toutes les équipes et je suis persuadé que notre équipe peut faire de grandes choses » dit le sélectionneur.

Les 12 joueurs sacrés en 2017 ont tous été présélectionnés par le coach. Même si  Mamoutou Kane affirme que c’est d’abord le collectif qui sera la clé pour réaliser un bon parcours, il sait que toutes les sélections ont leurs ténors. Au Mali, ils se nomment Siriman Kanouté, MVP de l’Afrobasket 2017 et auteur d’un match à 50 points, un véritable joyau, et Oumar Ballo, meilleur rebondeur lors de la campagne victorieuse.

Coupe du monde: La Boîte à souvenirs

Qu’il s’agisse d’un geste de fair-play, d’un match d’anthologie ou d’un but de légende, en 20 éditions, la Coupe du monde a toujours offert des moments de fortes émotions. De la précocité, avec un Pelé champion du monde à 17 ans, des drames, avec les tragédies brésiliennes, du débat, avec le but « fantôme » de l’Angleterre, de la bravoure, avec Beckenbauer continuant à jouer bras en écharpe avec une épaule luxée, du génie, avec le One Maradona Show de 1986 ou encore les coups de boule (bons ou mauvais) de Zidane, nous avons tous une histoire de Coupe du monde à raconter. Parce que le football est universel et que sa passion franchit toutes les frontières, nous avons choisi de donner la parole à des Maliens d’horizons divers, connus ou pas, afin qu’ils partagent avec vous et avec nous leurs souvenirs de Coupe du monde de football.

Salif Keita Domingo : « Le Brésil de 1970 »

N’ayant jamais participé à une Coupe du monde, mon souvenir ne peut être que celui d’un supporteur. J’ai des bons comme des mauvais souvenirs, mais, si je ne devais en retenir qu’un seul, ce serait la victoire du Brésil à la Coupe du monde en 1970. C’était une très grande équipe, elle est même considérée comme l’une des meilleures de l’histoire. Elle était très équilibrée et complète, et de grands joueurs comme Pelé, Jairzinho, Rivelino la composaient. Elle jouait bien collectivement et les individualités faisaient la décision. J’étais encore joueur professionnel en 1970. Ce n‘était pas facile de concilier les matchs avec mon emploi du temps de l’époque, la compétition se disputant sur le continent américain, au Mexique. Les matchs se déroulaient à des heures tardives, vers 1 ou 2h du matin. Mais je me suis quand même débrouillé pour suivre tous les matchs du Brésil. Je ne dirai pas que je suis un vrai fan de la Seleçao, mais il est difficile de ne pas aimer cette équipe, pour tout ce qu’elle a apporté au football, les grands noms, la philosophie de jeu, les gestes de classe. J’ai eu la chance par la suite de jouer contre certains de ses joueurs. Une fois, avec Saint-Étienne, j’ai affronté le Santos de Pelé, et, une autre fois nous avons joué l’un contre l’autre, lors du jubilé de Franz Beckenbaueur. J’ai aussi joué contre Jairzinho .Ils étaient alors tous les deux, comme moi, en fin de carrière.

Moussa Mara : « L’équipe de France de 1998 à 2006 »

J’ai commencé à m’éveiller à la Coupe du monde en 1982, à l’âge de 7 ans, grâce à mon oncle, joueur de foot, qui suivait les matches. À cette époque, ils n’étaient pas retransmis à la télé, on les regardait en différé sur des cassettes vidéo, quelques semaines après la compétition. L’information n’était pas aussi instantanée qu’aujourd’hui.

Entre 1982 à 2014, j’ai particulièrement été intéressé par les prestations de l’équipe de France, surtout de 1998 à 2006. Cette génération qui a tout gagné et dont l’aventure s’est achevée par une séance de tirs aux buts perdue, et, surtout, par l’expulsion de Zidane suite à son coup de « boule » pendant les prolongations en finale. Cette équipe était véritablement « mondiale », avec des joueurs issus d’horizons, de cultures et de continents divers qui se retrouvaient sous le même maillot, avec succès. Ils ont fait preuve, ensemble, de talent, d’abnégation, de courage et d’enthousiasme, à l’exemple des buts de Thuram en demi-finale, pour venir à bout de grandes équipes en 1998 : Costa Rica, Italie, Croatie et le grand Brésil de Ronaldo, à ce moment-là le meilleur joueur du monde. Ils ont remporté la Coupe d’Europe en 2000 et, malgré la déception de 2002, ils ont mené ce qui me semble encore aujourd’hui la plus belle campagne de Coupe de monde d’une équipe française en 2006, en contredisant tous les pronostics et en se hissant en finale après avoir battu l’Espagne, considérée comme favorite, et surtout le Brésil. Zidane a éclaboussé ce Mondial de son talent, malgré ses 34 ans à l’époque. Son équipe a été, sinon la meilleure, celle qui en voulait le plus, où chacun se sacrifiait pour les autres. Un exemple à méditer encore aujourd’hui. Cette génération 1998 – 2006 a magnifié la diversité et la complémentarité. C’est le signe que l’humanité est colorée et variée et qu’unie elle peut faire des miracles !

Mylmo : « La blessure de Neymar et la défaite de Messi en 2014 »

Je ne joue pas au football, mais j’en suis un grand fan. Je suis même pressé que l’édition de cette année débute. Il y a deux équipes que j’aime bien : le Brésil et l’Argentin, notamment à cause de Messi et de Neymar. J’ai un triste souvenir de l’édition 2014. Tout d’abord, il y a eu la blessure au dos de Neymar (contre la Colombie), qui l’a privé du reste de la compétition. Sans lui, la Selecao a par la suite perdu sa demi-finale 7 à 1 contre l’Allemagne, la plus grande défaite de l’histoire du Brésil. Je me rappelle aussi de la déception de Messi après la finale perdue contre la même équipe d’Allemagne 1 à 0. C’était vraiment triste pour moi, parce que la seule chose qui manque au palmarès de Messi, c’est la Coupe du monde. Je tenais à ce qu’il la remporte, mais malheureusement il ne l’a pas eue. J’étais profondément déçu. On sait tous qu’au Mali les fans de Cristiano Ronaldo et ceux de Lionel Messi se renvoient souvent la balle concernant les différents trophées remportés par leurs idoles. De mon côté, je voulais que mon joueur préféré ait la Coupe du monde, qu’il l’ajouter à son armoire à trophées.

Madame Konaté Diaty N’diaye : « L’équipe de France 1998 »

Je supportais la France et j’ai vraiment suivi cette Coupe du monde de 1998. Avec les Viera, Deschamps, Zidane… et Thierry Henry, qui était mon idole, la France avait réellement une belle équipe. En finale à Paris, face au Brésil, j’ai eu un peu peur, parce que le Brésil est une équipe de renommée. Et, quand la France a finalement gagné 3 buts à 0, j’étais vraiment aux anges!  J’ai suivi le match en famille, où pratiquement tout le monde supportait la France. Donc, en dépit de la pression, on se soutenait mutuellement. Ce jour-là, j’ai même séché l’entraînement. J’avais 13 ans à l’époque et je jouais au football avec les Aigles Dames. Les horaires des entrainements avaient été réorganisés à l’occasion de la Coupe du monde. 

Fatoumata Sow : « Maradona et l’Argentine en 1986 »

Quand on me demande de parler de foot, je suis intarissable, car c’est ma grande passion. Cependant, la Coupe du Monde de 1986 est certainement celle qui restera gravée à jamais dans ma mémoire, pour plusieurs raisons. J’étais à Bordeaux et c’était la toute première fois que je suivais la compétition seule, et pas en famille, comme d’habitude !

Je me souviens encore de ma télé noir et blanc de 36 cm dans ma minuscule chambre de cité universitaire à Talence… J’ai regardé les 52 rencontres, du match d’ouverture entre l’Argentine et l’Italie, le 31 mai, à la grande finale entre l’Allemagne et l’Argentine, le 29 juin à Mexico. Le décalage horaire de 7 heures entre la France et le Mexique était un gros avantage, même si cela voulait dire moins de temps de sommeil pour moi.

Le choix de cette édition 1986 est justifié par le talent exceptionnel de Diego Armando Maradona, « El pibe de oro » (le gamin en or), probablement l’un des 3 meilleurs joueurs de tous les temps. Il était à son apogée et il nous a vraiment régalés, nous les amoureux du beau football offensif. Je me souviens de deux matchs que je dirai d’anthologie, Angleterre – Argentine en quarts de finale, où il a marqué deux buts exceptionnels, dont un de la main que seul l’arbitre n’a pas vu et qu’il a qualifié lui-même de « Main de Dieu ». Le second, probablement l’un des plus beaux de l’histoire de la Coupe du monde, a conclu une chevauchée de plus de 50 mètres, pendant laquelle il a dribblé au moins 6 joueurs anglais !

La finale de ce 13ème Mondial est elle aussi mémorable, à cause du suspense. Une équipe allemande très accrocheuse sera finalement battue par l’Albiceleste 3 buts à 2, le but de la victoire délivrant tout un peuple à la …84ème minute !!!

Thierno Hady Thiam : « La finale de la Coupe du monde 1966 » 

La Coupe du Monde 1966, plus précisément la finale, qui a opposé l’Angleterre à l’Allemagne. Il y a eu un but très litigieux accordé aux Anglais lors de cette finale (victoire 4 à 2 de l’Angleterre). Certes ils avaient de très bons joueurs à l’époque, comme Bobby Moore et Bobby Charlton, mais ce but les a bien aidés. Depuis, j’ai commencé à supporter l’Allemagne, parce que de nature je n’accepte pas l’injustice. Dans le temps, nous n’avions pas de téléviseurs. La Coupe du monde était projetée sur les écrans géants des cinémas. Nous suivions les matchs à l’OCINAM, dans la salle de cinéma de Ségou et au Vox à Bamako. Je devais avoir quatorze ans à l’époque. Mon enfance, je l’ai passée à Ségou. Mais je connaissais déjà de grands noms, tels Pelé ou Garrincha. J’aime le beau football et les bons footballeurs et je supporte les équipes pour leur beau football.

Cécifoot : Le Mali dans la cour des grands

Quelques jours avant la grand-messe du football en Russie, une Coupe du monde d’un autre type se tiendra en Espagne. 16 équipes de Cécifoot vont s’affronter pour décrocher le Graal.

Vice-champion d’Afrique 2017, le Mali a composté son billet pour ce rendez-vous. Pour leur première participation, les Aigles sont logés dans le même groupe que le Brésil, tenant du titre, l’Angleterre et le Costa Rica et vont devoir produire un football de haute volée. Ce n’est pas pour effrayer une équipe en fulgurante ascension. Créée en 2013, elle s’affiche déjà comme un modèle.  En cinq ans, deux participations à la CAN (2015, 2017) pour une troisième et une deuxième places. « Le Brésil est quasiment invaincu et l’Angleterre fait partie des quatre meilleures nations mondiales. Le Costa Rica, nous ne connaissons pas trop bien, mais ce sera compliqué », prévient Samir Gassama, ancien entraineur de l’équipe de France, venu spécialement apporter son expertise. Des atouts, il y en a. Envie, rage de vaincre, technicité. Mais aussi… un serial buteur, le très prolifique Mamadou Thiam, 14 buts lors de la dernière CAN, qui fait preuve d’une précision clinique. Le capitaine de la sélection croit en lui et en ses coéquipiers et assure qu’ils n’auront aucun complexe. « Le Brésil a son équipe, nous avons la nôtre. Nous avons nos chances ». Les joueurs et le staff devraient vite être fixés,  puisque le Mali fera son entrée en lice face au Brésil, justement.

C’est quoi le Cécifoot ? Deux équipes de 5 joueurs s’affrontent durant 2 périodes de 20 minutes. Chacune compte 4 joueurs déficients visuels, 1 gardien de but voyan,t qui oriente la défense, 1 entraîneur superviseur sur la touche et 1 guide derrière le but adverse pour permettre de le localiser. Le ballon est équipé d’un grelot. Le terrain est bordé par une barrière gonflable ou en mousse pour la continuité du jeu. Un joueur commet une faute s’il réalise un acte pouvant nuire à l’intégrité physique d’un adversaire, défendre couché, tenir ou bousculer un joueur, toucher volontairement le ballon avec la main. Le ballon est rendu à l’équipe ayant subi la faute. En action vers le porteur de balle, le défenseur doit signaler sa venue en criant « Voy ». Il n’y a pas de hors-jeu.

Le Mali s’incline d’entrée

Pour son entrée en lice dans la campagne des éliminatoires de la Coupe du monde de basket 2019, le Mali s’est fait surprendre à domicile par le Rwanda (74-70).

Les éliminatoires débutent mal pour le Mali. Devant son public et face à l’équipe jugée la plus faible du groupe, les Maliens se sont pourtant inclinés. Le Mali avait bien entamé. Après trois minutes dans le premier quart où les deux équipes ont fait preuve de maladresse, Souarata Cissé allumait la première brindille du match, d’un shoot à trois points. Plus tranchant, le Mali portait ensuite son avance à 7-0, avant de faiblir. Le Rwanda en profitait pour refaire son retard, et même passer en tête avant la fin des premières dix minutes (14-12). Le second quart a été marqué par le réveil d’Ibrahim Djambo. Après un décevant zéro pointé, le meilleur marqueur malien lors de l’Afrobasket 2017, inscrivit trois paniers de l’extérieur pour mettre le Mali sur le droit chemin. Mais les Aigles, trop imprécis par la suite dilapidaient leur courte avance et finissaient la première période menés.  Au retour des vestiaires, dans le sillage d’un Drissa Ballo qui a terminé la rencontre en double-double (18 points, 14 rebonds) et d’un Djambo toujours ‘’on fire’’, les hommes du coach Remy Guitta prenaient l’avantage pour la première fois à l’issue d’un quart-temps (48-47). Dans un dernier quart intenable, les deux équipes se rendaient les coups. Mais les Rwandais,  mieux armés ce soir et profitant des moments ‘’clutch’’ de son meilleur joueur Kenny Gasana (16 points), tuait pratiquement tout suspense en menant de 5 points à moins d’une minute du match.  Mais n’abdiquant pas le Mali s’offre le temps de quelques secondes le droit de rêver. Et ce, notamment grâce à l’énorme performance de Djambo, meilleur marqueur du match (21 pts) parti dunker suite à lancer-franc manqué de son coéquipier. Une action qui a réveiller le public, et donnez de l’intérêt à cette fin de match. Le Mali a même eu l’occasion d’arracher les prolongations. Mais le tir de Papa Tandina, probablement pas encore dans le rythme (seulement quatre minutes de jeu) ne trouvait pas la mire. Le Mali avec un pourcentage de réussite très faible au shoot (38%) s’incline face au Rwanda. Il urge aux Maliens de vite se redresser pour aborder le match de demain face à l’Ouganda dans les meilleures dispositions.

Tirage Coupe du monde : fortunes diverses pour l’Afrique

Les anciennes stars du ballon rond, ont procédé, ce vendredi, au tirage au sort de la Coupe du monde 2018, qui se tiendra Russie. 

Alea jacta est ! Les 32 équipes engagées pour le mondial 2018, sont désormais fixées. Mis à part le Maroc et la Tunisie, les autres équipes africaines s’en sortent avec des groupes plutôt homogènes. 

Renard est servie

L’entraineur français du Maroc, Hervé Renard voulait se frotter à des gros, son souhait est exaucé. Qualifiés sans prendre de buts, lors des éliminatoires de la zone Afrique, les Lions de l’Atlas auront cette fois beaucoup de mal à garder leurs cages inviolées. Ils feront face à l’armada espagnole, au Portugal de Cristiano Ronaldo et aussi à l’Iran. Pas de quoi rassurer le peuple marocain, donc, pour qui il sera très difficile de s’extirper du groupe B.

L’Egypte avec le pays hôte

Les pharaons d’Égypte qui font leur grand retour sur la scène mondiale après 28 ans d’absence. Ils auront contre eux tout le peuple russe, dans le match qui les opposera à la Russie. Ils devront, en outre, pour finir dans les places qualificatives de ce groupe A, faire un bon résultat contre l’Arabie Saoudite et contenir les fines gâchettes de l’Uruguay, Luis Suarez et Edinson Cavani.

La Tunisie dans l’ombre européen

Les Aigles de Carthage auraient sûrement voulu plus clément. Mais le sort en a décidé autrement. L’Angleterre et la Belgique feront notamment office de très grands favoris dans le groupe G. Tunisiens et Panaméens pourraient être amenés à se partager les miettes de ce groupe.

La composition des poules est désormais connue. © Capture d’écran / Twitter

Possible pour le Nigeria

Les Nigérians vont retrouver une équipe qu’ils rencontrent souvent lors des phases finales de Coupe du monde : l’Argentine de Lionel Messi. Les Nigérians sûrs de leurs forces, évolueront dans un groupe pas si simple, avec les surprenants Islandais, et la très technique équipe de Croatie. La légende argentine Diego Maradona, a estimé à l’issue du tirage que ce serait un groupe assez « facile » pour les Argentins. « Le groupe de l’Argentine est assez accessible, avec ces équipes, et parce que l’Argentine doit s’améliorer : elle ne peut pas jouer aussi mal qu’elle le fait actuellement ».

Indécis

Le groupe du Sénégal parait à la fois homogène et indécis. Indécis, parce que les équipes qui la composent semblent avoir à peu près avoir le même niveau. La Pologne, la Colombie et le Japon accompagneront les Lions de la Teranga.