Burkina Faso : le gouvernement souhaite le départ de l’ambassadeur de France

D’après plusieurs médias internationaux tels Jeune Afrique ou Le Monde, les autorités burkinabés auraient demandé dans une note à la France de rappeler Luc Hallade, son ambassadeur en poste dans le pays. Mais pour l’heure, le gouvernement de transition n’a pas officiellement communiqué dessus et selon des médias l’ambassade de France se refuse également à tout commentaires. Le diplomate Luc Hallade, est l’ambassadeur de la France au Burkina Faso depuis le 08 juillet 2019. Il y a quelques semaines, il avait été reçu en audience par le 1er Ministre burkinabè Apollinaire KYELEM. Le représentant français avait déclaré à l’issue de l’entretien ne pas vouloir rentrer chez lui rapidement. début de juillet 2022, Luc Hallade avait indiqué dans une correspondance aux députés français que la crise sécuritaire au Burkina est « en réalité, une guerre civile ; une partie de la population se rebelle contre l’État et cherche à le renverser. » Quelques jours après, lors de la commémoration de la fête nationale française à Ouagadougou, le diplomate s’en est encore pris à certains internautes qu’il a qualifiés « d’idiots utiles » qui accusent sans preuves son pays engagé dans la lutte contre le terrorisme au Sahel. Suite à ces propos tenus, certains citoyens avaient demandé son
expulsion.

Israël : Netanyahou à la peine

Alors que l’espoir était revenu au sein des 38 000 migrants menacés d’expulsion, le Premier ministre israélien a opéré une totale volte-face : mort l’accord pour leur naturalisation ou leur déploiement dans d’autres pays. La politique a eu raison d’une décision humanitaire.

Stupeur et déception. A quelques jours de l’expiration de l’ultimatum fixé pour démarrer l’expulsion des migrants africains présents sur son territoire, Benyamin Netanyahou, le Premier ministre d’Israël, annonçait le 2 avril, l’abandon de son projet controversé. Un accord trouvé avec le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) permettait de régler leur sort. Netanyahou, qui considérait les migrants comme une«menace» bien plus grande pour l’État hébreu que les djihadistes, leur laissait un choix: accepter un billet d’avion vers «un pays tiers» (plus précisément le Rwanda ou l’Ouganda, via un arrangement financier officieux) ou se retrouver incarcéré pour une durée illimitée en Israël. Le tollé provoqué par cette initiative avait profondément divisé l’opinion publique israélienne mais aussi le monde politique. Et c’est bien la pression politique qui a fait rétropédaler le Premier ministre.

« Girouette apeurée » Cinq heures après l’annonce du plan avec le HCR, ce dernier est parti en fumée. La coalition d’ultra-droite du Premier ministre n’a en effet pas voulu entendre parler de cet accord avec l’ONU. Accusé de créer « un paradis pour les infiltrés » (désignation officielle des migrants) et d’avoir « capitulé », Netanyahou n’a eu d’autre choix que de faire marche arrière, se couvrant par la même occasion de discrédit face à ses partenaires internationaux. Ces derniers d’ailleurs, dont l’Allemagne et l’Italie, citées par Netanyahou comme prêtes à ouvrir leurs portes aux réfugiés, avaient démenti l’information.

A l’intérieur de ses frontières, il ne fait donc pas beau temps pour le Premier ministre, acculé par son opposition et inquiété par la justice, qui enquête sur des soupçons de corruption. A l’extérieur non plus la situation n’est pas reluisante. Les Palestiniens ont entamé le 30 mars, la « Marche du retour », grande manifestation déployée en cinq points de la zone frontalière avec Israël. L’armée en a tué dix-huit et blessé par balles des centaines d’autres. Des « exactions » condamnées par la communauté internationale, qui dénonce un usage excessif de la force. Une force que le pouvoir israélien, renforcé ces derniers mois par son allié américain, a bien l’intention de continuer à utiliser. Et pas comme « une girouette apeurée », comme l’a moqué le leader centriste Yaïr Lapid.

 

Kémi SEBA expulsé du sol sénégalais

Jugé pour avoir publiquement brûlé un billet de francs CFA, l’activiste Kémi Séba a fait l’objet d’une mesure d’expulsion du sol sénégalais ce 05 septembre.

Kémi SEBA est arrivé ce jeudi 07 septembre 2017 en France, et a déclaré dès son arrivée : « Jamais noyé, juste en apnée ».

L’activiste franco-béninois Stélio Gilles Robert Capo CHICHI, alias Kémi SEBA a été expulsé, le mercredi 06 septembre 2017 vers la France, « pour des actions préjudiciables à l’ordre public », selon les autorités sénégalaises.

Kémi SEBA, président de l’ONG Urgences Panafricanistes, avait été arrêté le 25 août 2107 et placé sous mandat de dépôt à la prison de Rebeuss, à Dakar pour avoir brûlé un billet de francs CFA, le 19 août, lors d’une manifestation contre la françafrique. Suite à une plainte de la Banque centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest (BCEAO), institut d’émission du franc CFA, Il a été poursuivi par la justice sénégalaise pour des faits de destruction volontaire et publique « de moyens de paiement ».

Il avait été relaxé avec son compagnon de lutte poursuivi pour complicité, à l’issue de son procès.

« Son expulsion a été prononcée pour devenir immédiatement exécutoire le 05 septembre 2017 », selon le communiqué de presse du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique.

 

 

La journaliste Sadio Kanté-Morel expulsée du Congo

« J’ai été menottée, jetée en cellule. Quelques heures plus tard, on m’a embarquée pour l’aéroport, direction Bamako », je suis arrivée vers 9h du matin ». Ainsi témoigne notre consœur Sadio Kanté-Morel, qui n’en revient pas encore de la décision du gouvernement congolais de l’expulser manu-militari, pour des motifs qu’elle juge « fallacieux ». « Sadio Kanté, de nationalité malienne, née à  Brazzaville en 1968 […] a été expulsée du territoire congolais pour défaut de titre de séjour », affirmait hier mardi la Direction générale de la police nationale congolaise dans un communiqué. S’ajoute à  ces griefs, »troubles à  l’ordre public et consommation de drogue ». Des accusations que la principale concernée récuse sans ciller. Jointe au téléphone par Journaldumali.com, Madame Kanté-Morel affirme bel et bien détenir la nationalité congolaise et donc « avoir besoin d’aucun titre de séjour pour vivre « dans le pays o๠[je suis] née ». « C’est accuser mon père de faux et usage de faux, puisque c’est le document de nationalité qu’il m’a remis qui m’a servi toute ma vie durant. Quand aux autres reproches, je ne sais même pas quoi répondre à  ces mensonges » a-t-elle déclaré. « Je reviendrai chez moi » Les principales organisations de défense de la liberté de la presse ont pointé un doigt accusateur sur le gouvernement congolais qui chercherait à  museler la journaliste et en général la presse du pays. Sadio Kanté-Morel est en effet très critique face à  la gestion du pouvoir au Congo et a de nombreuses fois pris position. Sa dernière sortie date d’il y a quelques semaines après l’agression du journaliste congolais Elie Smith, attaqué de nuit à  son domicile de Brazzaville par des hommes armés, qui ont violé sa soeur. « Ils veulent me régler mon compte parce que je dérange » a conclu la journaliste qui affirme qu’elle ne se laissera pas faire et qu’elle retournera bientôt au Congo: « c’est chez moi, je n’ai pas besoin de visa. Sadio Kanté-Morel est correspondante de plusieurs médias internationaux au Congo.

Le calvaire des Maliens en Guinée équatoriale

Dimanche 14 octobre. Terminal 2 de l’aéroport international de Casablanca, au Maroc. Une vingtaine de Maliens sont en transit. Ils rentrent au Mali après avoir été arrêtés et emprisonnés pendant plus de quatre mois en Guinée équatoriale. Ils sont déçus de quitter un pays synonyme de réussite, mais soulagés de quitter des centres de détentions inhumains pour retrouver leur pays, quelque soient les nouvelles difficultés qu’ils vont y trouver. La xénophobie au sommet de l’Etat A bord du vol Royal Air Maroc AT 523 à  destination de Bamako, Abdoulaye Traoré raconte. « En Guinée équatoriale y a trois grandes institutions : le président de la République, sa femme et son fils. Quand l’un d’entre-eux est de mauvaise humeur, il vient à  la télé et lance des propos xénophobes. Ils demandent aux forces de l’ordre de contrôler tous les étrangers. Elles se lancent alors dans une opération partiale en les arrêtant tous, qu’ils aient des papiers ou pas.» Un partenaire de malheur d’Abdoulaye Traoré assure qu’ils étaient 170 détenus dans un petit logement sans électricité ni aération, et qu’ils étaient mal nourris. Des Camerounais, des Nigérians, des Maliens, des Béninois et d’autres africains. Tous arrêtés et pour certains refoulés sans pouvoir récupérer leurs biens. Des conditions de détention épouvantables Quand l’un d’entre-eux s’évanouissait, épuisé, les gardiens ne bougeaient pas. Il fallait donc traà®ner le malheureux vers un petit trou d’aération o๠il pouvait mieux respirer et reprendre ses esprits. Ceux qui pouvaient réunir assez d’argent pour se payer l’avion du retour pouvaient rentrer. Les autres étaient condamnés à  vivre dans ses conditions, voire à  y mourir. Malgré leur calvaire, les passagers du vol rendent hommage à  l’actuel ambassadeur du Mali en Guinée équatoriale, le Général Cissé. Il aurait selon eux négocié pour que les Maliens puissent avoir accès à  leurs cartes de séjour. Au-delà  de cet acte salutaire, il s’est beaucoup impliqué dans la résolution des problèmes rencontrés par ses compatriotes. Contrairement à  certains de ses conseillers qui font des malheurs des Maliens un « business » fructueux. Arrivés à  Bamako vers 2h00 du matin, la vingtaine de Maliens ont été accueillis à  la descente de l’avion par l’ambassadeur du Mali à  Malabo. Ils ne pleuraient pas de joie. Ils n’ont absolument rien pour rentrer dans leurs familles. Le général Cissé nous a confié en bas de la passerelle qu’ils ont été refoulés pour des raisons de papiers.

« Les maliens sont chez eux en Lybie », dixit l’ambassadeur lybien

l’ambassadeur de la grande Jamahiriya Arabo-lybienne au Mali s’est exprimé sur le sujet lors d‘une cérémonie de distinction que la communauté musulmane travers l’association « Isla- Uma , le soufisme et les amis de la Lybie » ont décerné le samedi 05 février au guide en reconnaissance de son combat pour la promotion de l’Islam et la culture arabo musulmane, mais aussi pour ses effort à  notre pays. Cette rencontre s’est déroulée en présence du président de l’association Usla Uma, Imam El Hadji Drissa Diarra et le président des amis de la Lybie. C’’était le mercredi 09 février dernier à  l’ambassade de la Lybie au Mali. Abordant tous les sujets, du tourisme à  la culture en passant par la fraternité historique, le Dr Ali M. R. Al Magouri pense que le lien entre les deux pays est un exemple à  renforcer tous les jours. Pour le diplomate cette relation est fondée sur un partenariat de complémentarité ou gagnant –gagnant. Une même vision religieuse, historique et culturelle Les deux pays ont des valeurs communes séculaires. « C’’est l’islam qui est le fondement de la fraternité lybio-malienne et qui renforce le lien culturel entre nos deux pays. Chose qui nous a permis de lutter contre la colonisation et le sous-développement » a déclaré l’ambassadeur. Puis il a révélé que 20 000 maliens qui se trouvent en terre lybienne y vivent en de très bonnes conditions. «Les maliens sont perçus en Libye les hommes de confiance et des gens sérieux. Ils ont des statuts particuliers et favorables. Les expulsions concernent ceux qui ne sont pas en situation régulière» explique-t-il. Les expulsions de maliens sont décriées à  chaque fois qu’elles ont lieu à  cause du mauvais traitement qui leur est réservé. Les journalistes n’ont pas manqué d’interpeller le diplomate qui répond que dans aucune société, on ne saurait tolérer des gens en situation irrégulière et qui peuvent être une menace pour la sécurité du pays. « Tous ceux qui sont expulsés de la Lybie pour le Mali sont des immigrés sans papiers , certains d’entre eux ne sont d’ailleurs visiblement pas maliens mais disposent les papiers administratifs maliens » déplore le diplomate. Au niveau de l’ambassade, les demandeurs de visa à  l’immigration en Lybie sont nombreux. Chaque vol de la compagnie Afriqiyah en direction de la Lybie, au moins un malien se trouve au bord de l’appareil révèle le diplomate. Ceci pour expliquer aux journalistes que malgré ce qu’on peut croire, les maliens continuent se rendre en Lybie dans les conditions normales. Le Dr Ali M. R. Al Magouri demande l’accompagnement de la presse afin de bien entretenir les relations entre son pays et la Mali avant d’exhorter les pays africains de s’unir comme les autres pays latino-américains et asiatiques afin de réaliser les objectifs du millénaire. Notez pour finir que l’association « l’Isla Uma », le soufisme, et les amis de la Lybie ont offert un cadeau composé d’un stylo en or, un coran, deux boubous et des diplômes de reconnaissance au guide lybien pour ses immenses bienfaits à  l’endroit des maliens: les bourses d’études, la construction des mosquées et autres. Une Fatiha a mis fin à  la rencontre.

Dérive sécuritaire dans l’Hexagone, quel avenir pour les Français d’origine… Africaine ?

Il semble qu’en France, il y ait deux sortes de Français, ceux d’origine Africaine comme les concernés se plaisent eux-mêmes à  se définir, et les français de souche, ceux qui ne viennent pas d’une ascendance africaine ou maghrébine. Gare à  la première catégorie, de vouloir se considérer au même titre que la deuxième, car Nicolas Sarkozy, le tout puissant chef de l’état français, et hongrois d’origine, né d’un père apatride, se plaira à  vous remettre à  votre place et à  coup de matraques. l’incident qui vient de se produire en France à  La Courneuve est significatif sur la place des Noirs en France. * comme le chantait Charles Trenet. Une belle chanson au demeurant, mais la déception est immense pour ceux qui aiment la France, qui n’y sont pas nés mais l’aiment quand même et voient leurs frères molestés de la sorte. «Â On abà®me davantage l’image de la France », s’exclame Ivana une citoyenne française d’origine yougoslave… Dérive sécuritaire Dérive sécuritaire, risque d’être déchu de votre nationalité, si en plus vous faà®tes de la délinquance, alors avis à  vous les immigrés africains, maghrébins, turques, qui avez été parqués dans des cités dortoirs, qui avez été confinés en marge de la société parce que malgré la diversité, malgré la France Black, blanc, beur, vous restez des ETRANGERS. Votre précieux sésame est menacé et surtout, évitez de vous trouver sur le chemin des forces de l’ordre. Elles apparaissent aujourd’hui comme une catégorie d’êtres humains supérieurs à  la moyenne des cités de banlieue… En 2007, Nicolas Sarkozy s’était plus ou moins fait élire sur le terreau de l’insécurité, après un avoir un ministre de l’Intérieur, aux méthodes musclées, aux discours presque xénophobes, répondant aux inquiétudes d’une frange de la population française, qui en avait marre des «Â racailles». Alors Nicolas le hongrois avait promis de les nettoyer «Â au Karcher »Â… Manipulation politico-médiatique Manipulation de l’opinion, indignation à  son comble, détourner l’attention des français sur le scandalo politico-médiatique de l’affaire Woerth, certains estiment que plus personne n’est dupe sur les dérives sécuritaires du président Sarkozy. A quoi bon opposer une résistance aux forces de l’ordre lorsqu’on a aucune chance d’être traité comme un être humain. Même le front national de Lepen trouve ça inefficace. La force, la politique spectacle pour émouvoir et servir le lit de la manipulation médiatique. Sarkozy a t-il réussi son coup ? En Septembre, les lois sur l’immigration et la sécurité seront à  nouveau discutése à  l’Assemblée Nationale. Quel sera le rôle et la parole de ces leaders d’opinion qu’on dit issus de la Diversité en France… Et pourquoi nos chefs d’états Africains ne s’émeuvent jamais de ce genre de rixes, alors qu’ils préfèrent déguster du champagne frais dans les couloirs dorés de l’Elysée un 14 Juillet… Une date déjà  oubliée dans les mémoires collectives…

Expulsion brutale d’immigrés Africains en France : une vidéo circule sur le net

La vidéo qui a été diffusée par le site français Médiapart et la chaà®ne de télévision américaine CNN, et provoque l’indignation et l’horreur parmi la population immigrée de France et d’ailleurs. On le sait parmi ces femmes d’origine africaine et malienne pour certaines, la sanction a été lourde. En effet des policiers ont le 21 juillet dernier, délogé des familles qui avaient installé des tentes après avoir été expulsés d’un logement de la Courneuve, dénommé cité des 4000 la barre Balzac et promis à  la destruction, en banlieue parisienne. Les scènes de cris et de pleurs sont indignes, tant la brutalité qui ressort de la vidéo choque, des femmes traà®nées à  terre, des bébés molestées, l’humiliation d’une autre enceinte et victime d’un malaise et brutalisée à  même le bitume. Dans un communiqué diffusé à  la mi-journée, la préfecture de Seine-Saint-Denis se défend de toute brutalité face aux accusations de Droit au Logement (DAL), dont une militante a réalisé la vidéo, rapporte le site de L’express. Et la police française de se défendre de l’opération qu’elle estime « faite selon les règles d’usage dans ce type de circonstances ». Par ailleurs, à  l’Elysée, on ne se choque outre mesure de la chose, qu’on impute à  des « résistances physiques » rencontrées, souligne par ailleurs la préfecture. La vidéo est ici diffusée et chacun jugera

Expulsions de Maliens de Libye : une amitié libye-Mali biaisée

Rappelons les faits, le lundi dernier 149 de nos compatriotes ont été expulsés de la Libye dans des conditions inhumaines. Pourchassés comme des gibiers, bâillonnés et expulsés manu militari ces maliens ont été largués à  l’aéroport international de Bamako Senou comme des vulgaires personnes après des années dans les geôles libyennes. Celle-ci rajoute à  la liste de vagues d’expulsion 2008 et 2009. Des statistiques effroyables Selon les statistiques, en 2008, plus de 420 Maliens ont été expulsés du sol libyen. Parmi eux beaucoup ont été traumatisés par la violence de la répression et la nature du régime carcéral (privation de nourriture et d’assistance médicale pour les malades et les blessés). Ils continueront malheureusement de garder pour le reste de leur vie les séquelles physiques et psychologiques de ces violences. Certains en sont morts et dans des conditions qui offensent la dignité et la sensibilité humaines. C’’est le cas, entre autres, de Modibo Keita (de la région de Kayes) et d’Abdoulaye Sangaré (de Sikasso) morts en 2008 alors qu’ils étaient emprisonnés avec 53 autres Maliens dans la prison de Barack en plein désert libyen. La plupart de ces compatriotes indignement expulsés par Mouammar Khadafi, travaillent depuis des années sur le sol libyen et n’étaient pas des sans-papiers. Pour l’année 2009, ils sont au nombre de 153 Maliens expulsés en septembre après avoir passé plusieurs mois en détention dans les prisons libyennes. Ils ont été soumis, au vu et su de l’opinion, aux traitements les plus humiliants et dégradants avant d’être spoliés de leurs biens. Plusieurs de nos compatriotes sont décédés au cours de leur détention dans ce pays qui aime s’illustrer dans les arènes internationales comme le ferment de l’unité et de l’intégration africaines. Pourtant cette expulsion perdure depuis le régime d’Alpha Oumar Konaré jusqu’à  ATT. Le Mali sous perfusion de prétro-dollards libyens Le non respect du droit de l’homme n’est pas un phénomène nouveau en Libye, ces expulsions ne feront pas une exception. Le plus révoltant, notre pays charme l’opinion internationale en matière de respect du droit de l’homme et ne pipe mot pour montrer son indignation envers ces expulsions. Les raisons du laxisme des autorités maliennes tiennent peut être aux investissements important du Guide au Mali. « Ce que Kadhafi fait au Mali, C’’est qu’il a voulu » regrette un ancien expulsé de 2008 quand nous l’avions approché pour une interview. Pourtant il est difficile de le contredire car le Mali est sous la perfusion des pétrodollards libyens. La preuve est que le guide Libyen vient au Mali quant il veut et sort quant il veut. Des entreprises appartenant au régime Khadafi s’installent au Mali à  tour de bras, au même moment la Libye,ne veut pas de Maliens sur son sol. N’est ce pas une honte pour le pays de Soundiata et de Tieba.

Marché central de Niaréla : Les « déguerpis » crient à l’injustice

Conflits de légitimité Les occupants du marché sont à  couteaux tirés avec leurs élus communaux. Depuis quelques jours, les populations de Niarela vivent sous haute tension. Et pour cause, leur marché central est en passe d’être vendu au détriment des occupants. Tout est parti de la reconstruction de ce marché, après les graves incendies de l’année dernière. Les autorités de la commune 2 ont profité de la circonstance pour exproprier les anciens occupants du marché de Niaréla. Une manœuvre d’escroquerie avec à  la clé des spéculations, a été enclenchée en direction des occupants initiaux du marché. En réponse aux mesures draconiennes de la mairie, les populations ont enclenché des procédures devant la justice. Car elles se voient dépossédées de leur propriété. Regroupées au sein d’un collectif, elles ont initié des séances de concertations auprès des gouverneurs, et multiplié des pourparlers, auprès des autorités du pays. Objectif : accorder aux premiers occupants des facilités pour se réinstaller, et prioriser la population de Niarela en cas de cession du marché. Rénovation A présent, sur le site, on aperçoit une partie du marché entrain d’être refaite sous une formule moderne. Selon nos sources, cette nouvelle infrastructure ne bénéficiera point aux anciens occupants. «Â Ses places ont déjà  été cédées à  des opérateurs économiques, autres que ceux qui y opéraient ». Emission d’un préavis ignoré par la Mairie Au delà  des occupants du marché, ce sont les populations elles mêmes de Niarela qui ont pris position contre la Mairie, en vue de l’empêcher de brader l’un de ses patrimoines les plus précieux. En effet, l’entrée en vigueur de cette importante décision n’a fait l’objet d’aucun préavis. Et pis, aucune mesure de dédommagement ne semble être envisagée par les initiateurs de la décision. Alors même, qu’en la matière, les dispositions du code domanial et foncier, sont formelles sur le principe de dédommagement. Cette décision de vente des marchés a débuté par Kalaban-coro. Le cas du marché de Niaréla fait suite au terrible épisode du marché central de Kalaban-coro. Il y a une semaine les populations de ce quartier ont frôlé le pire à  l’issue des vives altercations entre les habitants et les forces de l’ordre, plusieurs personnes ont été blessées. Ces différentes situations donnent raison à  un observateur qui annonçait que « quand les maires finiront de spéculer sur les patrimoines fonciers des communes, ils s’attaqueront aux réalisations déjà  faites ».

Expulsion des Maliens de Libye: un silence imposé par la générosité du guide libyen

Pourquoi Att n’a pas pu placer un mot ? les gros investissements que la Libye est entrain d’effectuer au Mali dans le domaine de l’agriculture, de l’hôtellerie, du commerce, de la banque, des administrations sans oublier, les pétrodollars empochés par le président et ses proches collaborateurs sont sans commentaire. Certains martèlant que le Mali est devenu une société du Mali S.A surtout avec la construction de la cité administrative malienne sur la berge du fleuve Niger par la Libye dénommée « Malibya ». C’’est pourquoi aux yeux de l’opinion publique, le silence du président est troublant, inacceptable, inadmissible. Tout comme son prédécesseur Alpha Oumar Konaré, qui a effectué 45 voyages sur la Libye, malgré que ce pays fut frappé par l’embarco aérien à  l’époque. Pour dire que les actes de bienveillance de ses chefs d’Etat n’empêchent pas Kadhafi d’exposer les maliens à  l’humiliation. C’’est pourquoi quand on n’écoute que son C’œur, on franchit vite le Rubicon pour conclure que ceci expliquerait le silence de l’autorité malienne qui est imposée par la générosité du guide de la révolution libyenne. Mais se serait aussi faire une mauvaise querelle à  ATT dont l’amour pour son pays et ses compatriotes ne saurait souffrir du moindre doute. Ce serait un mauvais procès que de croire qu’il est indifférent à  ce qui arrive à  certains de ses compatriotes. Entre nous, ATT ne peut qu’être embêté par cette situation Est ce que on doit en vouloir à  ATT ? Quelques interrogations pour s’en convaincre. Par exemple, est-ce que tous les Maliens qui se trouvent à  l’étranger connaissent les mêmes calvaires ? Assurément non ! Ceux qui nous arrivent dans ces conditions – de la Libye ou d’ailleurs – ont-ils toujours leurs  »papiers » en règle ? Respectent-ils toujours les lois et usages des pays hôtes ? Que prévoient les lois de ces pays en cas de non respect des conditions d’accès et de séjour ? Trouvons – sans complaisance – réponses à  ces questions. Les droits de l’homme fustigés par la Libye Sinon la curieuse coopération entre le Mali et la Libye, pourtant jugée  »exemplaire » par leurs dirigeants respectifs avec ces cas d’expulsions de nos compatriotes dans des conditions aussi inhumaines et dégradantes. Au grand mépris des Traités internationaux ainsi que la Charte Africaine des droits de l’homme, dont la Libye est signataire. A croire que les immigrés maliens sont devenus des indésirables au pays du frère guide Mouammar Kadhafi ! Incompréhensible de la part de celui qui est considéré depuis un certain temps comme le chantre de l’Unité africaine, allant jusqu’à  faire broder une carte de l’Afrique sur ses chemises !

Expulsion de Maliens : Alou Badra Macalou interpellé à l’ Assemblée Nationale

Cette plénière s’est déroulée dans la salle Modibo Keita de l’Assemblée Nationale sous la présidence de Dioncounda Traoré, Président de l’Assemblée Nationale ce jeudi. D’emblée, l’honorable député Oumar Mariko du groupe parlementaire PARENA-SADI a demandé au Ministre des Maliens de l’Extérieur des explications sur la politique malienne d’immigration, compte tenu des expulsions massives, et aussi des éclaircissements sur sa gestion concertée des flux migratoires, enfin l’information du public. Selon Mariko, depuis le début de l’année, il y a eu environ 45 expulsions par mois sur Air France, et 135 en août 2008 en charter. En janvier 2008, poursuit-il, 85 maliens ont été expulsés du Mozambique. Cent autres expulsés d’Espagne, enfin,420 maliens ont à  nouveau été expulsés de Libye en Novembre dernier . Le député a aussi indiqué « que pour que les ressortissants maliens puissent être expulsés, le consulat doit délivrer un laissez-passer aux autorités du pays qui font la demande d’expulsion. Ce laissez-passer est une reconnaissance de nationalité et permet qu’un citoyen soit reconduit». « Pourquoi remettez-vous des laissez-passer à  ceux qui sont dans les centres de rétention en France et qui ne veulent pas quitter ce pays, et vous tardez à  le faire pour ceux qui sont dans les prisons Libyennes ? Confirmez vous que les autorités françaises vous remettent 150 euro par laissez-passer délivré? Si tel est le cas, quelle est la justification de ce montant alors qu’aucun soutien n’est apporté aux expulsés ? Les modalités de délivrance de ces laissez-passer restent très opaques. Quelles autres procédures proposez- vous pour leur délivrance ? », a demancé Mariko. La réponse du ministre En réponse, le ministre Makalou s’est limité à  faire l’éloge de la politique du gouvernement en matière de gestion des flux migratoires. Pour lui, le ministère des maliens de l’extérieur a été créee par la volonté du président ATT. Sans apporter d’ éléments concrets au député Oumar Mariko, le ministre a été stoppé dans son intervention par le Président de l’assemblée, car son temps de parole étaitépuisé. Trois autres ministres interpellés Il s’agit du Ministre de l’Equipement et Transport Hamed Diane Semega, de l’Economie et des Finances, Sanoussi Touré tous deux interpellés par le député Tidinane Guindo de l’URD. Sa question était relative au Dédouanement des engins à  deux roues. Le député Guindo s’est plaint du comportement des agents des douanes pour le guichet unique dans sa localité. Le ministre Hamed Diané Semega a répondu au député Guindo par écrit. Enfin le ministre des Mines, Mamadou Igor Diarra en déplacement en France était concerné par la question portant sur l’énergie et l’éau et les aménagements des nouveaux quartiers de Bamako comme Niamakoro, Sénou, Yirimadjo, Sokorodji, Dianéguéla en commune VI. C’’est le député Kalifa Doumbia ,élu à  Bamako, qui devait interpeller le ministre Diarra sur cette question.