Economie, environnement et sport au menu des quotidiens marocains

Le secteur automobile, la propreté des plages au Maroc et l’ouverture de la CAN-2019 sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+Aujourd’hui le Maroc+ revient sur le secteur automobile au Maroc. L’entrée en service de l’usine de Peugeot propulsera le Maroc dans le classement des plateformes mondiales de l’industrie automobile, mais la partie est loin d’être gagnée pour autant, écrit le journal.

D’abord parce que le Maroc n’a pas encore atteint la taille critique qui commence à partir d’un million de voitures montées par an et dont le Maroc s’en approche à grands pas. Pour cela, il faudra qu’un troisième, un quatrième, voire un cinquième constructeur viennent s’installer au Maroc.

En plus des traditionnels et désormais acquis, encouragements à l’investissement, avantages et autres incitations fiscales, les géants de l’industrie mondiale recherchent aussi les compétences, des employés et des cadres bien formés et qualifiés, mais sur ce volet également le Maroc a encore beaucoup à faire, fait-il remarquer.

Tout cela sachant que de l’autre côté, le gouvernement n’a toujours pas rendu sa copie sur deux sujets au cœur même de la démarche, à savoir la formation professionnelle et la nouvelle architecture des Centres régionaux d’investissement, constate-t-il.

+L’Opinion+ s’intéresse à la propreté des plages marocaines. Le quotidien estime que le Maroc peut se targuer de rivaliser avec des nations plus développées en ce qui concerne la propreté des plages, précisant que cette année 21 plages marocaines ont reçu le très convoité label international « Pavillon bleu », un label d’excellence présent dans environ 4.000 plages réparties sur une cinquantaine de pays à travers le monde.

Ces plages respectent les différents critères requis, comme le fait de disposer de toilettes et douches pour les baigneurs constamment nettoyées et accessibles aux personnes à besoins spécifiques, d’être sensibilisées au développement durable et de disposer d’un centre de premiers soins, d’une équipe de sauvetage et de la facilité d’accès pour les visiteurs ou pour d’éventuelles interventions des services de l’ordre, constate-t-il.

+Ahdath Al Maghribia+ rapporte que ce vendredi est le top départ pour un mois de compétition. La 32e édition de la CAN commence en Égypte dans un contexte très tendu, même si la ferveur footballistique est à son comble.

Avant le match d’ouverture, une cérémonie d’inauguration dont la durée sera de 15 minutes connaitra la diffusion du clip officiel de la compétition avec une chanson entonnée en arabe, français et anglais.

Selon le quotidien, les autorités ont exhorté les supporters à se déplacer en masse pour assister à cette cérémonie et promettent un spectacle jamais vu dans l’histoire des stades en Égypte, pour redorer le blason du président Abdel Fattah al-Sissi dont la popularité a été sérieusement ébranlée après la mort subite de l’ancien président Mohammed Morsi.

Economie, social et justice au menu des quotidiens marocains

La situation économique, l’inauguration de l’usine de PSA à Kénitra, le secteur de l’habitat et les revendications salariales des magistrats sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui le Maroc+ revient sur la situation économique. S’appuyant sur le dernier conseil d’administration de la Banque Centrale, le journal  affirme que le taux d’inflation est en baisse, soulignant la nécessité de maintenir ce taux plus bas ou même se rapprocher encore du taux zéro pour garantir la stabilité des prix des marchandises sur le marché.

En ce qui concerne le chômage, l’économie nationale continue de créer de l’emploi pour les jeunes dans différentes régions grâce à des mesures volontaristes de l’Etat pour encourager l’investissement et améliorer le classement de Doing Business.

Le déficit budgétaire, lui, ne sera pas aussi catastrophique. Les mesures prises par le gouvernement devraient garantir un taux important pour les prochains mois et années, mais il va falloir rester cependant vigilant concernant les équilibres financiers au cours des prochains exercices budgétaires, explique-t-il.

+L’Economiste+ rapporte que le constructeur automobile français PSA inaugure aujourd’hui son pôle de production flambant neuf de Kénitra. L’usine PSA a nécessité un investissement global de 557 millions d’euros. Le premier véhicule sortira du montage avec un taux d’intégration de 60%.

Pour cette première année, PSA Maroc programme la production de 20.000 véhicules et autant de moteurs. Ensuite, le site développera une capacité de 90.000 par an avant de monter en régime pour passer à 200.000 voitures dans quelques années. Sur les effectifs, l’usine tourne au démarrage avec un millier de salariés. D’ici la fin d’année, les ressources monteront à 1.600 postes (répartis entre opérateurs, ouvriers spécialisés, ingénieurs, cadres moyens et supérieurs).

+Al Bayane+ aborde le secteur de l’habitat. La publication affirme que de gros déficits persistent encore entre les différentes offres mises sur le marché et les demandes pressantes des populations, en particulier les plus démunies, quoique ces dernières années, il ait été question, entre autres, de préparer de nouvelles zones à urbaniser pour multiplier et diversifier l’offre, sans se focaliser uniquement sur le réaménagement des unités de bidonvilles.

Il importe de concilier entre l’offre et la demande, de plus en plus insistante et de la difficulté d’accès aux crédits bancaires qui relèvent d’un système souvent drastique, d’autant plus que ces entraves ont tendance à inciter au recours à l’habitat anarchique ou à la cohabitation dans les médinas et les tissus à risques, suggère-t-il.

Et pour redresser cette situation actuelle et relever le défi de l’habitat social, il semble impératif d’adopter une stratégie intégrée d’intervention pour la lutte contre l’habitat insalubre, de prôner le renforcement et la diversification de l’habitat social, par le biais de réformes d’accompagnement, ajoute-t-il.

+Al Massae+ écrit que le malaise social qui ronge plusieurs professions aurait atteint le corps de la magistrature. C’est du moins ce que laisse entendre le dernier communiqué du club des magistrats du Maroc qui a convoqué, le 29 juin, une session extraordinaire de son conseil national en vue de valider l’agenda de ses protestations contre ce qu’il a qualifié d’incompréhension du gouvernement et de laisser-aller vis-à-vis de ses revendications.

Selon le quotidien, le club des magistrats entend mettre au point un ensemble de formes de protestation, suivant un planning bien déterminé selon les priorités. A ce propos, le club des magistrats du Maroc impute au gouvernement la responsabilité de l’état de fait qui résulterait de l’assemblée générale du 29 juin. Ce niveau atteint dans le bras de fer entre les deux parties, précise le quotidien qui cite une source du club des magistrats, serait provoqué par l’attitude du gouvernement, qui a fermé les portes du dialogue, ignorant les revendications légitimes de cette catégorie professionnelle.

Pour désamorcer cette crise, les magistrats proposent au gouvernement d’activer le principe de la révision régulière des salaires, en mettant en place une commission mixte composée des représentants du conseil supérieur du pouvoir judiciaire, du ministère de la Justice et du ministère des Finances. Cette commission, qui sera présidée par un vétéran de la justice, tiendra régulièrement ses réunions, suivra les plaidoiries des associations professionnelles des magistrats et examinera la situation du pouvoir d’achat et les conditions salariales des magistrats.

Santé, économie et sport au menu des quotidiens marocains

Le secteur de la santé, les financements accordés par la BAD au Maroc et la participation de la sélection nationale du football à la CAN 2019 sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+L’Economiste+ revient sur le secteur de la santé. En lieu et place de ce qui devrait être un vrai débat sur les urgences, l’unique spectacle qu’offre aujourd’hui ce secteur, c’est celui de grèves estudiantines sur fond de « rivalités idéologiques », et « soupçons de manipulations ».

Un spectacle où le poids des mots et la portée du raisonnement peuvent passer pour des « positions dogmatiques d’un autre âge », relève-t-il.

En médecine, comme pour d’autres disciplines, la crise de l’enseignement est un sujet publico-public. Elle ne peut être traitée qu’en soignant ses tares originelles et non en faisant du privé la victime expiatoire, estime-t-il, notant qu’en dépit des critiques formulées à son égard, le privé « n’est qu’un révélateur des dysfonctionnements du public » et que « dès lors, il viendrait seulement accélérer un processus de restructuration interne inévitable pour lui permettre, idéalement, après émulation, d’abandonner ses archaïsmes ».

+Rissalat Al Oumma+ indique que le Maroc est le premier bénéficiaire des interventions de la Banque africaine de développement (BAD) en Afrique du Nord en 2018, avec 878 millions de dollars. Environ 58% des approbations pour l’Afrique du Nord ont appuyé 10 opérations au Maroc.

Dans son dernier rapport, le groupe de la BAD révèle que parmi les plus importants projets financés au Royaume figure le Programme axé sur les résultats pour l’amélioration de l’accès à l’emploi au Maroc. Ce programme a été financé à hauteur de 96,6 millions de dollars par la BAD.

+Aujourd’hui le Maroc+ revient sur la performance attendue de la sélection nationale du football à la CAN 2019. Le public marocain n’acceptera pas moins que le trophée, note la publication.

Il est vrai que la sélection nationale fait partie du « groupe de la mort » dans cette compétition continentale, avec des équipes expérimentées et pleines de prodiges, mais le Maroc a également ses qualités et ses atouts pour « renverser la vapeur » et « pourquoi pas créer la grande surprise comme le ferait un outsider », fait-il remarquer, appelant à réserver les quelques jours qui restent à la « décompression » pour « baisser la tension » et « faire le vide autour du groupe », car, explique-t-il, « la pression que peuvent subir les joueurs peut être contre-productive ».

Enseignement, économie et santé au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

L’enseignement scolaire privé, la conduite du parlementaire et les répercussions de la mondialisation sur le Maroc, l’ouverture de la 27ème session de l’Assemblée régionale Afrique relevant de l’APF, l’utilisation des alcootests et les dons de sangs sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains.+La Vie Eco+ aborde les enjeux de la privatisation de l’enseignement au Maroc. Pour l’hebdomadaire, l’enseignement privé évite, certes, à l’Etat d’investir dans la formation, mais le problème c’est qu’il introduit des inégalités: celui qui a les moyens peut avoir accès à une formation de haut niveau, alors que celui qui n’en a pas n’a de choix que de se contenter de ce que peut bien lui offrir aujourd’hui l’école publique.

De ce fait, nous ne pouvons vivre sereinement cette «privatisation » de l’enseignement que dans un seul cas : lorsqu’on aura en face un enseignement public de qualité, explique-t-il, appelant l’Etat à investir en dehors de toute idéologie.

+Finances News Hebdo+ revient sur le comportement du parlementaire. L’affaire du parlementaire, soupçonné de fraude à l’examen régional du baccalauréat, « repose le débat sur le devoir d’exemplarité dont doivent faire part nos élus » et « renforce le clou de la suspicion qui les entoure », souligne le journal.

Aujourd’hui, force est de reconnaître que les citoyens ont posé un bien piètre regard sur les parlementaires. « Si tous ne sont pas logés à la même enseigne, les actes posés par certains d’entre eux tendent à décrédibiliser toute l’institution parlementaire », estime-t-il.

+Challenge+ tente d’élucider ce que peut gagner le Maroc de la mondialisation. La publication constate que la libre circulation des personnes est de plus en plus restreinte dans un sens, d’autant plus qu’il s’avère aujourd’hui plus difficile que jamais pour les Marocains de se rendre à l’étranger.

Pour la circulation des capitaux, la situation est inversée. L’Office des changes fait état d’un repli des flux net des Investissements directs étrangers (IDE) à fin avril 2019, alors que le flux net des Investissements directs des Marocains à l’Etranger a affiché une croissance, relève-t-il.

+Libération+ rapporte que le Parlement marocain abrite depuis hier et aujourd’hui samedi les travaux de la 27ème session de l’Assemblée régionale Afrique relevant de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF). Au cours de cette session, les participants doivent débattre de sujets portant essentiellement à « L’intégration régionale en Afrique » et « Le système parlementaire en Afrique : les nouveaux défis ».

De même qu’ils présenteront un rapport sur le programme numérique de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie. Cette session sera également l’occasion d’examiner la situation politique et sécuritaire en Afrique francophone, notamment dans la région du Sahel, explique le quotidien.

+L’Opinion+ fait savoir que l’utilisation des nouveaux alcootests est effective sur les routes du Royaume depuis la fin du mois de ramadan. Avoir un taux d’alcoolémie élevé risque de coûter cher aux imprudents.

Depuis la fin du mois sacré, les agents de la police routière sont équipés de deux alcootests permettant de contrôler le taux d’alcool des conducteurs et prévenir ainsi les risques d’accident de la circulation. Une peine d’emprisonnement allant d’un mois à un an, est la condamnation prévue à l’encontre de toute personne contrôlée en état d’ébriété au volant.

+Al Bayane+ se fait l’écho d’une déclaration du Directeur du Centre national de transfusion sanguine et d’hématologie (CNTSH), Mohamed Benajiba qui a affirmé que le Maroc est en passe de battre son record national pour atteindre un taux de donneurs de sang de 1% par rapport à la population générale, soit le taux minimum recommandé par l’OMS pour répondre aux besoins nécessaires en produits sanguins.

Dans cet esprit, tous les centres de transfusion ont été appelés à se mobiliser avec comme mot d’ordre « Tous pour 1% », en ayant recours à tous les moyens à leur disposition et en proposant chacun son programme de collecte et de promotion de dons de sang.

Economie, enseignement et politique au menu des quotidiens marocains

Le secteur de la pêche et le mouvement de protestation des étudiants de médecine, la Caisse de Compensation et les relations Maroc-Tunisie sont les principaux sujets traités par les quotidiens parus ce jeudi.+Aujourd’hui le Maroc+ revient sur la performance du secteur de la pêche. Pour la publication, le Maroc est décidément devenu un pays modèle dans la lutte contre la pêche illicite, notant que les efforts consentis par le ministère de la pêche et le secteur entier commencent à porter leurs fruits au point de susciter la reconnaissance de la communauté internationale.

Tous les indicateurs sont au vert et le secteur devient même au fil des années une véritable locomotive économique ayant un impact important sur les rentrées de devises au pays et sur le taux de chômage en particulier dans certaines régions du pays, constate-t-il, expliquant ces performances par le professionnalisme des responsables du secteur et du ministère de tutelle qui ne cesse de prendre les bonnes mesures.

+L’Economiste+ revient sur les protestations des étudiants des facultés de médecine. Commentant l’action de ces étudiants, par nature financés par l’Etat, qui protestent contre le concours commun avec les étudiants du privé, en évoquant une «concurrence déloyale», le journal qualifie cette attitude d’un « autodénigrement plus une sorte de trahison envers tous les camarades ».

A travers ce mouvement des étudiants, les citoyens ont découvert trois choses. D’une part, les étudiants eux-mêmes ne font pas confiance à leur propre formation, sinon pourquoi voudraient-ils des concours séparés? D’autre part, nul ne s’est inquiété de la qualité de l’enseignement, alors que les gens confient leurs corps, leurs enfants à ces hommes et ces femmes. Et enfin, peut-être le pire de tout: Pourquoi ces jeunes gens et jeunes filles déclinent-ils des arguments qui les disqualifient? se demande-t-il.

+Le Matin+ rapporte que le gouvernement éponge une grosse part des impayés de la Caisse de compensation. Le paiement de la subvention relative aux produits gaziers et sucriers a atteint 8,95 milliards de DH à fin mai.

La facture du gaz butane constitue l’essentiel avec 7 milliards de DH payés, contre 1,95 milliard pour la subvention du sucre. Rien qu’en mai dernier, l’État a réglé 3 milliards de DH de sommes dues aux sociétés de gaz butane et de sucre.

Avec cet important effort de paiement, les arriérés de la Caisse de compensation se sont réduits à 1,5 milliard de DH. Les créances dues aux sociétés de gaz butane ont baissé à 1,13 milliard alors que pour le sucre, la facture non encore payée aux opérateurs se situe à 384 millions, précise le quotidien.

+Al Bayane+ souligne que les moyens de renforcer la coopération entre le Maroc et la Tunisie dans différents domaines ont été au centre d’un entretien, à Genève, entre le Chef du gouvernement, Saâd Dine El Otmani et son homologue tunisien, Youssef Chahed.

Cette entrevue, tenue en marge de la 108ème Conférence internationale du Travail, a été l’occasion d’examiner les relations bilatérales et les moyens de les renforcer davantage, a précisé El Otmani, qui s’est réjoui de la dynamique de ces relations et des visites mutuelles.

Il a mis l’accent dans ce sens sur l’importance pour les deux pays d’œuvrer pour hisser encore plus haut leurs relations bilatérales, notamment sur les plans économique, de l’investissement, de la coopération entre les hommes d’affaires des deux pays.

Langue, politique et économie au menu des quotidiens marocains

Les enjeux de l’adoption du projet de loi organique relatif à la langue amazighe, la gauche marocaine, le lancement des Organismes placement collectif immobilier (OPCI) et l’enquête sur les grosses fortunes du commerce de vêtements utilisés sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Aujourd’hui le Maroc+ aborde l’adoption par la Chambre de la loi organique sur la langue amazighe. Après de longues années d’attente, le texte doit atterrir à la Chambre des conseillers, mais il n’est plus question que de quelque temps pour l’entrée en vigueur de la nouvelle loi, relève le journal.

Le « blocage » qui a perduré pendant des années autour de cette loi était dû aux divergences entre les groupes parlementaires concernant certaines dispositions, remarque-t-il, faisant savoir que de nombreux documents officiels seront dès l’entrée en vigueur de la loi organique imprimés en amazigh.

+Al Bayane+ revient sur la gauche marocaine. Pour le journal, celle-ci a du mal à se remettre en position de combat pour agir et apporter des solutions comme elle l’a fait par le passé.

Les causes sont de trois ordres : d’abord, la gauche a pâti de sa participation au gouvernement et montre des signes de fatigue visibles, d’autant plus qu’elle n’a pas pu concilier entre les impératifs de la gestion des affaires publiques et les exigences de sa proximité des citoyens.

Ensuite elle a négligé la réflexion sur les questions stratégiques que connait le monde. Elle est restée, dans l’ensemble attachée aux « dogmes » et aux « stéréotypes de son âge d’or ».

La troisième raison de ce recul de la gauche tient à sa « désunion », à l’ « hémorragie » dont elle a fait l’objet et à l’ « état de déchirement interne » qu’elle connait même à l’heure actuelle, constate la publication.

Selon lui, la gauche marocaine est appelée à actualiser son « bagage» idéologique à la lumière de l’évolution du monde, pour le rendre attractif vis-à-vis de la jeunesse et « ne doit pas tergiverser en matière de fonctionnement démocratique interne », car, explique-t-il, « on ne peut pas exiger de l’autre plus de démocratie si on ne l’est pas à notre niveau ».

+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que les prérequis et les conditions pour garantir l’essor des Organismes de placement collectif immobilier (OPCI) sont tous réunis. Ainsi, les études menées par les opérateurs de la place estiment le potentiel des OPCI à environ 200 milliards dirhams, uniquement au titre du segment «marché des bureaux».

Le retail (centres commerciaux, mall), l’hôtellerie et les résidences touristiques, les entrepôts et poles industriels, offrent également des opportunités non moins importantes.

Le Maroc est aujourd’hui le 38ème pays à mettre en place un régime pour les véhicules d’investissement immobilier, le 3ème en Afrique et le 1er de la région. L’introduction de ce nouvel instrument dans notre pays s’inscrit dans le cadre des actions entreprises par les pouvoirs publics en vue de mobiliser l’épargne longue et l’orienter vers le financement de l’investissement, estime le quotidien.

+Assabah+ le commerce de vêtements utilisés ou, comme on les appelle, « vêtements du bal », rapporte gros. Et certains en ont fait une véritable source d’enrichissement servant parfois à financer d’autres activités illicites, voire dangereuses. C’est pourquoi les services de sécurité mènent actuellement une vaste enquête sur les « fortunes » des hommes d’affaires opérant dans ce commerce, surtout après que des échanges avec des services de sécurité étrangers ont montré l’implication de certains d’entre eux dans le financement d’organisations extrémistes, rapporte le quotidien.

Selon la publication, le dossier d’un des hommes d’affaires opérant entre Nador et le préside occupé de Melilla pousse les enquêteurs à accélérer leurs investigations pour les étendre à plusieurs autres hommes d’affaires opérant dans ce secteur.

Le journal explique que l’homme en question avait d’ailleurs déjà fait l’objet d’une condamnation en Espagne pour son appartenance à une organisation considérée comme extrémiste, dont il assurait le financement via ses activités dans le commerce de vêtements utilisés. Il avait bénéficié d’une libération sous caution avant de totalement disparaître des radars.

En tout cas, selon les sources du quotidien, au moins sept hommes d’affaires seraient suspectés, certains d’entre eux ayant des liens avérés avec des réseaux de contrebande de vêtements opérant entre l’Espagne et l’Afrique du Nord.

Diversité de sujets au menu des quotidiens

Les quotidiens marocains parus ce mercredi traitent de nombre de sujets notamment les relations Maroc-Côte d’Ivoire, la situation de la campagne agricole actuelle, la population maghrébine, et le phénomène de l’obésité au Maroc.+Le Matin+ relève que les relations entre le Maroc et la Côté d’Ivoire connaissent un dynamisme sans précédent, à la faveur de six visites royales et de deux déplacements présidentiels depuis 2013.

C’est ainsi qu’une panoplie de conventions de partenariats ont été signées débouchant sur le lancement de pas moins de 120 projets dans des secteurs aussi variés que l’éducation, transport, finances, industrie, pêche maritime et agriculture

Pour faire le point sur l’état d’avancement des accords conclus et des projets y afférents une séance de travail s’est tenue lundi dernier à Abidjan. Elle a été coprésidée par le ministre délégué chargé de la coopération africaine, Mohcine Jazouli, et le secrétaire général du ministère ivoirien des Affaires étrangères, Daouda Diabaté, fait savoir la publication.

+L’Opinion+ s’intéresse à l’actuelle campagne agricole. Contrairement aux prévisions avancées lors du lancement de l’actuelle campagne agricole, ou retenues en tant qu’hypothèse de départ, lors de la confection de la loi de Finances pour l’année en cours, la saison céréalière 2018/2019 sera décevante. Et ce, à plus d’un titre, explique la publication

En termes de production, la récolte se situerait, au meilleur des scenarii, à environ 60 millions de quintaux. Soit une baisse de 40,5% par rapport à la campagne précédente et de 26,3% comparativement à la moyenne des cinq dernières années.

Partant de la superficie emblavée située à 4,7 millions d’hectares, le rendement céréalier moyen, en retrait de 43% par rapport à la campagne 2017/2018, se limiterait à seulement 13 quintaux par hectare. D’aucuns n’ignorent que l’effet conjugué de la chute de ses deux indicateurs serait très lourd en conséquences pour ce qui est de l’état de la trésorerie des agriculteurs et des opportunités de travail dans le monde rural, fait observer le journal.

+Al Alam+ précise que l’effectif de la population maghrébine a doublé, passant de 49,8 millions à 99,9 millions d’habitants e ntre 1980 et 2018, soit une augmentation annuelle de 1,3 million d’habitants. Ce sont les conclusions d’une étude du statisticien-démographe Mohamed Fassi-Fihri, reprise par le HCP.

Ainsi, le Maghreb a participé d’environ 1,6% du poids démographique dans le monde et de 6% du poids de la population africaine, et ce, durant la même période. Cette étude met en exergue les effets de la transition démographique au Maghreb avec son corollaire la tendance à la baisse des effectifs de la population en âge de scolarisation et l’augmentation de la population en âge actif induisant une aubaine démographique.

+Aujourd’hui le Maroc+ se fait l’écho de la dernière enquête épidémiologique de prévalence des facteurs de risque des maladies non transmissibles du ministère de la santé réalisée en collaboration avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

Selon cette enquête, l’obésité touche 20% de la population. Elle a été détectée chez 29% des femmes, soit pratiquement trois fois plus que les hommes (11%).

Sur la période 2000- 2017, ce taux est ainsi passé de 13,2 à 20%, ce qui représente une hausse de près de 7%. Cette augmentation a été plus marquée chez le sexe féminin où le taux d’obésité est passé de 19,10 % en 2000 à 29% en 2017, ce qui représente une hausse de 10% en 7 ans.

Enseignement et économie au menu des quotidiens marocains

La réforme de l’enseignement scolaire, la situation des étudiants handicapés et bilan mi-mandat du gouvernement sont les principaux sujets traités par les éditorialistes des quotidiens de ce mardi.+Aujourd’hui le Maroc+ indique qu’à compter de la prochaine rentrée, des changements importants seront introduits au niveau de l’apprentissage de certaines matières, dont les langues, pour certains niveaux du primaire, espérant « qu’il n’y aura pas, cette fois-ci, de retour en arrière et que les petits écoliers sur qui expérience pilote sera entamée lors de la prochaine rentrée ne finiront pas dans le lot des cobayes sacrifiés ».

Et tant que la loi-cadre sur l’enseignement ne sera pas actée et votée, le risque d’un retour en arrière est toujours fortement présent. Dans les années passées, des tentatives de réformes et autres plans d’actions ont été initiés, mais faute de cadre légal verrouillé, la plupart restaient au stade d’expérimentation sans lendemain sans évaluation et surtout sans continuité dans le temps souvent pour des raisons politiques d’ordre partisan, constate-t-il.

+L’Economiste+ relève qu’à peine 1,8% des personnes en situation de handicap atteignent l’enseignement supérieur. Actuellement, ils sont moins d’un millier dans les universités, selon le ministère de l’Enseignement supérieur.

Le chiffre est, cependant, approximatif, car ils ne sont pas identifiés à leur inscription. Pas de service d’accueil dédié, des amphis et des classes pas toujours accessibles, galère dans les transports en commun. lls sont souvent livrés à eux-mêmes, déplore la publication.

+L’Opinion+ indique que le bilan de mi-mandat du gouvernement n’a pas évoqué la politique budgétaire qui est pourtant au cœur du débat. La raison ? La dette publique globale a atteint 82,6% du PIB en 2018, et la dette extérieure s’est établie à plus de 330 milliards de dirhams, soit 31% du PIB de 2017, se rapprochant ainsi de la capacité de remboursement du Maroc en devises étrangères, et donc de ses réserves de change, révèle le quotidien.

Dans le cas du Maroc, avec une dette publique globale de 82,6% en 2018, L’État est à la quête de sources de financement du déficit budgétaire qui, lui, s’accentue à 3,9% en 2018, contre 3,4% en 2017, précise-t-il.

Développement, économie et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets notamment le nouveau modèle de développement, la révision des composantes du prix du pétrole, le secteur des assurances et les préparatifs du WAC pour la finale de la Ligue des Champions d’Afrique.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que la réflexion autour du nouveau modèle de développement économique et social se poursuit. Ce grand chantier ouvert depuis octobre 2017 porte sur une approche participative permettant de définir les contours de l’avenir économique et social du Royaume.

Si les différents opérateurs et partis se sont penchés au lendemain de l’appel royal à élaborer et à partager leurs propres visions du nouveau modèle, le citoyen a également son mot à dire du fait qu’il est le premier maillon de la chaîne à être concerné par cette nouvelle configuration qui ne fera qu’accroître la visibilité de l’économie marocaine aux niveaux national et international et garantir la cohésion sociale à l’échelle territoriale.

Dans une démarche de proximité, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) donne la parole aux citoyens pour émettre leurs avis sur le sujet et définir les orientations et contenus, fait savoir la publication.

+Al Massae+ rapporte que le gouvernement a entamé d’intenses concertations en coulisses pour se préparer à une probable flambée des prix du pétrole sur les marchés mondiaux. Le débat, qui était concentré sur le seul plafonnement des marges bénéficiaires des sociétés pétrolières, s’oriente maintenant vers la révision des composantes des prix des carburants.

Le gouvernement estime que c’est la meilleure manière pour que le plafonnement ait un impact sur le prix final payé par le consommateur dans les stations-service.

Le chef du gouvernement a entrepris des concertations avec plusieurs décideurs sur les mesures à prendre à même de circoncire les prix des carburants. Un changement de cap qui survient après qu’il est devenu quasi-certain que les sociétés pétrolières ne signeraient pas d’accord avec le gouvernement sur le plafonnement de leurs marges bénéficiaires, souligne le journal.

+Le Matin+ rapporte que les primes émises par le secteur des assurances ont dépassé la barre symbolique des 40 milliards de DH à 41,345 milliards DH (1 euro = 10,7 DH) en 2018.

Néanmoins, le rythme de croissance a ralenti à 6,1%, après trois années d’évolution à deux chiffres, impacté par une nette décélération de l’assurance Vie et Capitalisation. Le marché reste, par ailleurs, dominé par le Top 3 : Wafa Assurance, RMA et Saham Assurance, relève le quotidien.

Au registre sportif, +Al Akhbar+ fait savoir que les joueurs du Wydad de Casablanca vont reprendre l’entraînement ce lundi. Une décision qui a été prise suite à une réunion qui s’est tenue entre le président Said Naciri et le coach de l’équipe. Les deux veulent que les joueurs restent éloignés de la pression qu’ils subissent à quelques jours d’une finale, sachant qu’ils ont eu beaucoup de difficultés à gagner des matchs ces dernières semaines.

Le technicien tunisien s’est organisé pour emmener ses poulains en stage fermé à partir de ce mardi. Faouzi Benzarti veut aussi que les entraînements des prochains jours soient fermés et refuse que la presse ou les supporters viennent assister. Les joueurs ont été priés de réduire le temps qu’ils passent sur les réseaux sociaux et ne doivent pas interagir avec le public.

Selon une source interne citée par le quotidien, le technicien tunisien souhaite aider les joueurs qui ont eu un passage à vide ces dernières semaines à reprendre leur confiance en soi. Il s’agit plus particulièrement du gardien de but Mohamed Réda Tagnaouti et du défenseur Achraf Dari. Pour encourager ses troupes, le président a invité l’ensemble des joueurs et du staff pour un ftour cette semaine.

Par ailleurs, le public des rouges se mobilise pour redonner confiance aux joueurs, mais aussi pour que le pays en entier soit derrière le Wydad pour cette deuxième finale en trois ans.

Fiscalité et fête de travail s’imposent à la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi consacrent de larges commentaires à la question du Sahara, aux 3èmes assises fiscales et à la Fête du Premier mai.+Le Matin+ rapport que le Conseil de sécurité de l’ONU a voté mardi pour un renouvellement de la mission Minurso au Sahara pour six mois supplémentaires.

La résolution, rédigée par les Etats-Unis, a été approuvée par 13 voix. Deux pays se sont abstenus, à savoir: la Russie et l’Afrique du Sud.

Le Conseil de sécurité « décide de proroger le mandat de la Minurso jusqu’au 31 octobre 2019 », lit-on dans le texte de la résolution 2468 présenté par les Etats-Unis, et adopté mardi à une large majorité.

L’instance exécutive de l’ONU a également consacré la prééminence de l’initiative d’autonomie, présentée par le Royaume le 11 avril 2007, en se félicitant des efforts « sérieux et crédibles faits par le Maroc pour aller de l’avant dans le processus visant un règlement » du conflit du Sahara, relève le quotidien.

+Al Bayane+ affirme que les troisièmes assises nationales de la fiscalité, prévues les 3 et 4 mai, constituent un rendez-vous de taille pour jeter les fondements d’une véritable réforme fiscale, notant que ces assises diffèrent fondamentalement des deux précédentes réunies en 2009 et 2013.

La fiscalité n’est pas une affaire de technique et de technocrates, mais une problématique éminemment politique dans la mesure où elle met en jeu des intérêts divergents et procède par conséquent de choix de classe, constate l’auteur de l’article.

En instaurant un taux donné et pas un autre, on fait, qu’on le veuille ou non, des choix politiques. Et à partir du moment où ce choix est tranché, la technique peut intervenir pour le concrétiser et lui donner un sens pratique, explique-t-il.

+Rissalat Al Oumma+ revient sur la fête du Premier mai. La célébration par les travailleurs marocains de cette Journée internationale des travailleurs est marquée cette année par davantage d’inertie, de lenteur, d’hésitation et d’attentisme au niveau des politiques publiques mises en places par le gouvernement, relève le journal.

Les salariés marocains couvent un peu d’indignation et de désenchantement à cause de leur non association aux concertations sur l’élaboration de politiques publiques se rapportant à leur vie quotidienne et aux futures générations, relève-t-il.

Economie et sport s’imposent à la Une quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi consacrent de larges commentaires à l’environnement des affaires au Maroc, à la gestion des déchets ménagers à Casablanca et à la prime versée par la CAF aux équipes nationales qualifiées à la CAN-2019, sont les principaux sujets traités par les éditorialistes des quotidiens de ce jeudi.+L’Economiste+ revient sur le climat des affaires au Maroc. Pour les chefs d’entreprise et les investisseurs, le quotidien avec les administrations, les va-et-vient incessants pour solliciter les autorisations et les ravages de la concurrence du secteur informel, entre autres, constituent le seul Doing Business qui vaille, loin devant le rating du climat des affaires que publie la Banque mondiale chaque année à l’automne, relève l’éditorialiste.

Lorsque le gouvernement se félicite par exemple de « l’impact de la réforme du dispositif du livre V du code de commerce sur le Doing Business du Royaume », les banquiers lui répondent en écho qu’il faut placer les tribunaux de commerce en redressement judiciaire. Car le recouvrement des créances par le canal de la justice commercial est un véritable chemin de croix, constate-t-il.

De même, la création d’entreprises n’est pas du tout un problème. Ce qui l’est en revanche, c’est le début effectif d’activité suspendu à une batterie d’autorisations et d’inspections, déplore-t-il.

+Aujourd’hui le Maroc+ s’intéresse à la gestion des déchets ménagers à Casablanca. La publication affirme que Casablanca « croule depuis quelques jours sous les ordures ménagères », alors que les élus sombrent dans de « petites guéguerres souterraines, où se mélangent intérêts partisans et personnels ».

En attendant d’avoir des élus plus aptes et à la hauteur de leurs responsabilités, un système plus « dirigiste », mais assurant aux Casablancais les standards minimums en matière de services de base et de cadre de vie ne serait-il pas finalement une meilleure option pour la ville? suggère-t-il.

+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que la Confédération africaine de football (CAF) vient d’annoncer une bonne nouvelle pour les équipes nationales qualifiées pour la prochaine Coupe d’Afrique des nations (CAN 2019) en Égypte.

Une somme de 2,5 millions de dirhams leur a été versée pour financer leurs stages de préparation. À noter toutefois que cette somme sera déduite, par la suite, des primes à recevoir au terme de la compétition. Ces primes devraient osciller entre 4,5 millions de dollars pour le champion en titre et 475.000 dollars pour les équipes éliminées en phase de poule, informe le quotidien.

Cette sorte d’avance aux équipes participantes à la CAN a été décidée et agréée au Caire, par le Comité exécutif de la CAF en marge de du tirage au sort de la compétition continentale. L’objectif est d’aider les fédérations, notamment celles aux budgets réduits, à faire face aux dépenses préliminaires.

 

Fiscalité, tourisme et social au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi s’intéressent à nombre de sujets notamment la fiscalité, l’emploi dans le secteur industriel, le tourisme à Agadir et la protection sociale.+Le Matin+ constate que le système fiscal actuel a montré ses limites pour les professions libérales, commerçants et TPE. La plupart, soit 720.000, optent pour le régime forfaitaire, principalement la cotisation minimale, à croire que très peu d’entre eux se développent pour changer de régime. Sur cette population, 20% seulement paient l’impôt. Les différents experts qui ont pris part à la 2e Matinale de la fiscalité organisée par Groupe Le Matin le 5 avril ont plaidé pour une meilleure attractivité fiscale en faveur de cette cible. De l’avis de tous, celle-ci mérite une attention particulière lors des 3es Assises prévues en mai.

+L’Economiste+  relève que 80% des recettes de l’Impôt sur les Sociétés (IS) sont assurés par 0,98% d’entreprises, 70% de la TVA collectée et reversée par 0,66% de contributeurs et 73% de l’IR est acquitté par les salariés (privé et public). Comment dans ce cas ramener les contribuables à un peu plus de civisme ?

L’une des interrogations qui reviennent de plus en plus dans les discussions. Les assises fiscales vont s’y intéresser puisque l’une des principales orientations est l’élargissement de l’assiette fiscale afin de réduire la pression ainsi que la mise en place d’un impôt lié à la faculté contributive de chacun. La fiscalité souffre de distorsions, niches et exonérations évaluées à 28,5 milliards de DH, selon le nouveau référentiel cible du ministère des Finances (34,7 milliards dans l’ancien) amplifiées par la fraude et l’évasion fiscale : fausses factures, entreprises au déficit chronique des professionnels qui minimisent au maximum l’impôt déclaré, écrit la publication.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ se fait l’écho du rapport du Conseil économique, social et environnemental (CESE) qui a prôné la mise en place d’un nouveau système fiscal qui simplifie les procédures, libère le potentiel de croissance et contribue à l’équité et à la justice sociale.

Dans ce rapport portant sur « un système fiscal, pilier pour le Nouveau Modèle de Développement », qui constitue la contribution du Conseil aux Assises Nationales de la Fiscalité, prévues en mai 2019, le CESE appelle à la mise en place d’un pacte fiscal de confiance, parallèlement à la poursuite du chantier de la dématérialisation, qui instaure une relation rénovée avec le contribuable, limite les marges d’appréciation de l’administration et consacre la lisibilité, l’accessibilité et l’acceptabilité du système, ce qui aura pour effet d’élargir l’assiette fiscale.

Au registre agricole, +Al Bayane+ estime que la sécheresse pèse de tout son poids sur le quotidien des agriculteurs. La campagne agricole est qualifiée de compromise et de grandes parcelles sont aujourd’hui sinistrées.

Les prévisions météorologiques annoncent l’arrivée des pluies, après celles du weekend, au début de la semaine prochaine. Les précipitations du mois d’avril ne vont pas soulager la saison agricole ni les cultures déjà installées dans les zones Bour, estiment les agriculteurs.

Le Maroc n’a pas reçu d’importantes quantités de pluies ces derniers mois. La situation agricole actuelle est dite inquiétante. Mis à part les 9 périmètres irriguées où toutes les cultures sont sauvées et ne souffrent pas de stress hydrique, les zones Bour pâtissent des effets néfastes de plus de quatre mois de sécheresse, explique le journal.

+Aujourd’hui le Maroc+ aborde l’emploi dans le secteur de l’industrie. Certes, environ 400.000 nouveaux emplois ont été créés dans le secteur industriel depuis 2014 à ce jour, mais il faut faire en sorte que le volume de création ne soit pas « dilué » par la destruction des emplois, relève le quotidien.

Et ceci n’est assurément pas de la responsabilité du seul ministère de l’industrie, car si ce dernier assume ses responsabilités en faisant en sorte que les conditions soient favorables à l’investissement national et étranger, et donc à la création des emplois, la durabilité de ces emplois, elle, relève plus de tout un écosystème, un ensemble d’acteurs qui constituent le climat des affaires au Maroc, relève-t-il.

+Al Bayane+ revient sur le tourisme à Agadir. Les prémices de la destination touristique d’Agadir sur lesquels reposent les espoirs de l’économie régionale du Sous-Massa en termes de devises, seraient désormais en plein ressaisissement.

Toutefois, il n’en demeure pas moins évident que la relance, tant attendue, est en quête de maints coups de pouce du secteur sous toutes ses formes, estime l’auteur de l’article.

Reconsidérer les axes fondateurs du plan Azur, s’intégrer pleinement dans la vision 2030, parfaire le module de l’animation au-delà de la saisonnalité, relever de plus belle le taux d’arrivées et de nuitées « sont les leitmotiv du cheval de bataille, de la nouvelle dynamique mise en selle, du moins dans l’intention, en attendant l’acte tangible », précise-t-il.

Une destination en perte de vitesse depuis des lustres certes, mais n’est point sujette à une fatalité éternelle. Cette délicate étape de transition nécessite redéploiement et mobilisation de toutes les aptitudes en présence, suggère-t-il.

+Al Ahdath Al Maghribia+ relève que plus de la moitié des Marocains n’ont pas de couverture médicale et une grande partie ne peuvent pas accéder aux services de santé. Ainsi, d’après le Réseau marocain pour la défense du droit à la santé et à la vie, cité par la publication, seulement 9 millions de Marocains bénéficient aujourd’hui de l’Assurance maladie obligatoire. Cet effectif englobe la population des salariés et des titulaires de pensions des secteurs public et privé couverte par l’AMO.

Plus précisément, l’AMO-CNSS couvre 66,3% de l’effectif des bénéficiaires des deux régimes et 67,8% de celui des cotisants. Ces derniers ont d’ailleurs atteint le nombre 3,8 millions de personnes, rapport le quotidien.

Partant de ces chiffres, le Réseau s’est interrogé sur le degré d’implication du gouvernement dans le processus de généralisation de la couverture médicale obligatoire. Ces interrogations sont d’autant plus légitimes que le Maroc a instauré le régime de l’AMO, il y a 15 ans, et que le RAMED a été généralisé depuis six ans.

Administration, social et fisc au menu des quotidiens marocains

Le chantier de la digitalisation de l’administration publique, le fléau de la corruption et le renforcement du système de sécurité informatique du fisc constituent l’essentiel des sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui le Maroc+, qui revient sur les « bienfaits de la digitalisation des process », indique qu’en rendant possibles, voire obligatoires dans certains cas, les déclarations et le paiement des impôts, l’administration fiscale élimine une grande partie de ces zones d’ombre de notre bureaucratie qui constituent un terrain fertile pour la propagation de pratiques malsaines.

Les risques de corruption, racket, pots-de-vin sont inévitables dès qu’il s’agit de relations humaines de surcroit dans l’administration, explique le journal.

C’est bien pour cette raison que le e-gov et autres programmes de digitalisation ne sont seulement pas une affaire de simplification de procédures mais aussi et surtout d’instauration de la transparence, constate-t-il.

Pour sa part, Al Bayane aborde le fléau de la corruption, notant que si ce phénomène est « criard dans moult services de l’administration », dans l’enseignement supérieur, espace de diffusion des valeurs de la probité et arène de la sécrétion des idéaux de la citoyenneté, la consternation s’avère double.

Dans ce sens, ajoute la publication, l’égalité des chances, fondement de la formation, est bafouée par ce traitement entaché de tricherie ignoble et la notion du mérite et de l’excellence est piétinée sous l’effet de la magouille.

« Adopter des mesures volontaires à même de mettre un terme à ce fléau qui ne cesse de ronger la société, serait vivement sollicité, suggère-t-il.

Assabah+ rapporte que la police marocaine a arrêté l’auteur d’une attaque contre l’ambassade de France. L’individu était recherché par la justice française et Interpol.

Le quotidien affirme que le prévenu avait commis une attaque contre l’ambassade de France à Rabat, causant plusieurs dégâts matériels et provoquant un état d’alerte parmi les services sécuritaires français et marocains, qui ont fini par l’arrêter.

Et d’ajouter que le ministre conseiller (le chargé d’affaires de l’ambassade) et le responsable du détachement de sécurité de la représentation diplomatique ont été auditionnés dans le cadre de ce dossier.

Les sources du journal indiquent que le prévenu, marocain d’origine, est né en 1988 en France. Il a été condamné par les autorités judiciaires françaises à 16 ans de prison ferme pour vol, enlèvement, séquestration et viol.

Les mêmes sources précisent que le Parquet a prolongé de 3 jours la garde à vue du mis en cause. Ce dernier a affirmé devant les enquêteurs qu’il était ivre au moment où il s’est attaqué à des biens appartenant à l’ambassade. Après son audition par le Parquet, il a été placé en détention provisoire à la prison El-aarjat 1, à Salé, pour ébriété publique manifeste et dégradation de bien public.

+Aujourd’hui le Maroc+ fait savoir que le paiement de taxes en ligne via les services des impôts (SIMPL) gagne du terrain. Pour accompagner l’évolution fulgurante que connaît ce service et se prémunir contre les cyberattaques, l’administration fiscale procède actuellement au renforcement de son système de sécurité informatique, l’objectif étant de parer aussi bien aux éventuelles attaques informatiques qu’aux bugs qui pourraient survenir.

Ainsi, la Direction générale des impôts vient de lancer un appel d’offres pour un audit technique de sécurité. Il s’agira donc de vérifier les mesures de contrôle mises en place par le fisc, d’examiner la sécurité des données et d’évaluer la fiabilité des traitements. L’administration fiscale procédera également à l’évaluation du niveau de résistance des systèmes et des applications face à une attaque informatique et à la détection de bugs éventuels.

Le fisc compte donc mettre sur pied un plan d’action qui permettra de consolider les points forts et proposera des axes d’amélioration pour les points faibles de son système, rapporte la publication.

Jeunesse et justice au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment la signification et la portée de la commémorant de la fête de la jeunesse et l’arrestation d’un réseau spécialisé dans le faux et usage de faux.+Akhir Saa+ souligne ainsi que le 20 août 1953 nos ancêtres se sont révoltés pour recouvrer la dignité de la nation et mettre fin au protectorat, et le 21 août 2018, les jeunes générations font face à la responsabilité de l’édification du citoyen du 21ème siècle, en prenant en considération tous les grands défis d’ordre économique, politique et culturel qui caractérisent le monde qui l’entoure.

Les jeunes marocains sont au cœur des enjeux de la nation et représentent la clef principale dans la mise en place du projet sociétal escompté, basé sur la démocratie et la modernité, précise le quotidien.

Il assure, par ailleurs, que dans l’absence de statistiques crédibles sur la relation des jeunes par rapport à l’action politique, le phénomène du désintérêt des jeunes de la chose politique puise sa force d’un discours médiatique qui promeut une certaine image sur la politique et les partis.

Pour sa part, +Rissalat Al Oumma+ relève que depuis son instauration durant le règne de feu Mohammed V, la fête de la jeunesse a toujours été liée à des décisions et des manifestations politiques, sportives et sociales majeures, notant que cet événement qui commémore la naissance du Roi, est l’une des fêtes nationales célébrées chaque année par les Marocains, traduisant l’authenticité et l’enracinement de la civilisation et de la culture de la Oumma marocaine.

Cette manifestation est une occasion pour évoquer les réussites accumulées par les jeunes compétences dans des domaines tels que la culture, le sport ainsi que l’innovation et les nouvelles technologies, ajoute le journal.

L’occasion signifie également que la valorisation de ce capital humain doit être réalisée avec un sens élevé de responsabilité, afin qu’il puisse apporter sa valeur ajoutée comme une passerelle permettant d’accéder à un avenir plus prospère, écrit-il.

+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) a procédé à l’arrestation ce weekend, sur la base d’informations précises fournies par les services de la Direction générale de surveillance du territoire (DGST), de sept individus, membres présumés d’un réseau criminel spécialisé dans le faux et usage de faux, la fraude et l’escroquerie et l’intrusion dans les systèmes de traitement électronique des données.

Parmi les mis en cause, trois frères ont été appréhendés à Casablanca pour implication présumée dans une large opération de falsification de visas de complaisance (Moujamala) réservées à l’accomplissement du pèlerinage, et de commercialisation de billets d’avion achetés moyennant des données bancaires piratées.

La même publication fait savoir que la compagnie aérienne marocaine, Royal Air Maroc (RAM), réfute catégoriquement les allégations de traitement discriminatoire rapportées par un responsable libérien et relayées sans aucune vérification par certains supports de la presse électronique.

Dans une mise au point à propos du vol AT-567 reliant Casablanca à Monrovia le 10 août, la RAM souligne que ce vol a été annulé pour des raisons techniques et qu’une soixantaine de passagers qui devaient effectuer le vol de continuation vers la capitale du Liberia, ont été informés qu’ils allaient emprunter le vol du 11 août et qu’ils seront pris en charge par la compagnie conformément à la réglementation en vigueur.

+Akhir Saa+ rapporte que le Roi Mohammed VI a accordé sa grâce à 428 personnes condamnées par différents tribunaux du Royaume, dont certaines sont en détention et d’autres en liberté, ainsi qu’à 22 personnes parmi les condamnés dans des affaires d’extrémisme et de terrorisme.

Cette grâce intervient à  l’occasion de l’anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple célébrée le 20 août.

Social, économie et sport à la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi consacrent de larges commentaires au procès des accusés dans les événements d’Al Hoceima, l’indemnité pour perte d’emploi, les IDE et le démarrage du championnat marocain de football.+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que les détenus condamnés en première instance ont décidé de se pourvoir en appel, faisant fi des incitations à renoncer à ce droit que leur garantit la loi.

En effet, et à la suite de la visite effectuée mercredi dernier par les familles des détenus à ces derniers et après une réunion de concertation et de coordination, il a été décidé par la plupart d’entre eux de se pourvoir en appel. D’après le quotidien arabophone, la décision n’a pas été facile à prendre et le débat entre les familles et leurs enfants était franc, même s’il a connu des moments difficiles.

Se rangeant du côté des conseils de leurs familles, 48 détenus ont décidé de faire appel alors que 5 autres y ont renoncé. Le quotidien précise également que les détenus avaient dans un premier temps envisagé de ne pas faire appel, arguant d’un «prétendu manque de confiance» dans l’issue des étapes suivantes, rappelant que le Chef du gouvernement, Saâd-Eddine El Othmani ainsi que le ministre d’Etat chargé des droits de l’Homme, Mustapha Ramid et le président du Parquet général, Procureur général du Roi près la Cour de Cassation auxquels se sont jointes de nombreuses personnalités politiques, n’ont cessé d’expliquer aux détenus que la seule issue possible pour eux consiste à poursuivre les étapes suivantes de leur procès.

+L’Economiste+ s’intéresse à l’indemnité pour perte d’emploi. La publication rapporte qu’une «évaluation de cette prestation est programmée au conseil d’administration de la CNSS qui se tiendra lundi 16 juillet». Il sera également question, selon la même source, de l’examen de l’étude d’impact du changement des conditions d’accès dont le gouvernement s’était engagé à faciliter l’accès sans promettre de financements supplémentaires.

Cette aide n’est pas une allocation chômage. Elle concerne ceux qui perdent de manière involontaire leur emploi et qui cherchent un nouveau travail. Elle est perçue pendant 6 mois maximum et son montant mensuel ne dépasse pas 70% du salaire de référence, soit le salaire moyen déclaré pendant les 36 derniers mois avant l’arrêt du travail.

Aujourd’hui, pour y accéder, deux conditions sont requises: «Cumuler 780 jours de déclarations pendant les 3 années précédant la date de perte d’emploi dont 260 jours durant les 12 derniers mois». Sauf que cela «écarte d’office une frange importante des assurés puisque la population déclarée à la CNSS compte beaucoup d’intermittents» sachant que «l’insuffisance du nombre de jours déclarés est à l’origine de la moitié des rejets enregistrés en 2017».

+Dernière Heure+ relève que le flux des Investissements directs étrangers (IDE) au Maroc a baissé de 31,8% à 9,08 milliards de dirhams (MMDH) durant les cinq premiers mois de 2018, contre 13,32 MMDH lors de la même période un an auparavant, soit une baisse de 31,8%.

Selon l’Office des changes, cité par le quotidien, ce résultat s’explique par la hausse des dépenses (+1,33 MMDH) conjuguée à une baisse des recettes à près de 13,99 MMDH, relève l’Office des Changes dans sa note sur les indicateurs mensuels des échanges extérieurs du mois de mai 2018.

Côté sport, +Al Massae+ indique que la Ligue marocaine de football professionnel (LNFP) a décidé que la reprise se fasse dès la troisième semaine du mois d’août, le 17 exactement.

La décision fixant au 17 août le coup d’envoi de la Botola a été prise lors de la réunion extraordinaire tenue cette semaine. Les membres de la LNFP ont aussi validé un changement majeur pour la coupe du Trône. Ainsi, il n’y aura plus de double confrontation, aller-retour, mais un match à élimination directe.

Une bonne nouvelle pour plusieurs observateurs, qui estimaient que le système des deux rencontres n’arrangeait nullement les affaires des clubs et principalement les petits. Ces décisions doivent encore être entérinées par la FRMF lors de sa prochaine réunion ce lundi.

Autre changement : le calendrier de la future édition de la Botola prendra en compte les différents matchs prévus pour les clubs marocains dans les compétitions continentales, à savoir la Ligue des Champions et la Coupe de la CAF. Les membres de la LNFP ont aussi promis d’adapter les rencontres de la Botola avec la Coupe arabe des clubs champions et des autres dates FIFA.

D’ailleurs, le quotidien explique dans ce sens qu’il reste encore 3 rendez-vous pour l’équipe nationale avant la fin de l’année. Il s’agit de la période entre le 3 et le 11 septembre, entre le 8 et le 16 octobre et enfin du 12 au 20 novembre. D’ailleurs, cette dernière date poserait problème, car la finale de la Coupe du Trône doit se jouer le 18 novembre. Une solution sera trouvée prochainement, selon le journal.

Politique, économie, société et sport meublent la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi se sont focalisés sur nombre de sujets notamment le message royal adressé au 30ème sommet de l’Union africaine, le remboursement des arriérés de TVA aux entreprises et le projet de loi organique relatif au conseil national des langues et de la culture marocaine.+L’Opinion+ écrit que le message adressé par le Roi Mohammed VI au 30ème sommet de l’Union africaine (UA), tenu à Addis-Abeba, « est la preuve de la constance d’une politique extérieure du Maroc au niveau de l’arène internationale».

Une politique dictée par son histoire séculaire, sa position géostratégique au carrefour des continents et qui favorise son ouverture et son rôle en tant que pôle de modération, de coexistence, de dialogue, de paix et de bon voisinage, souligne le quotidien.

+L’Economiste+ revient sur le remboursement des arriérés de TVA aux entreprises par les banques. Le journal indique que la solution actuelle du ministère des Finances « est d’emprunter l’argent que l’Etat n’a plus aux banques de la place afin de payer un petit tiers des arriérés de TVA », faisant remarquer que cette démarche « va soutenir le petit redémarrage que l’on voit depuis quelques mois ».

Mais cette solution « n’est pas gratuite: quelque 350 millions DH plus les faux frais », estime-t-il, notant que la somme « est d’autant plus énorme qu’elle ne concerne qu’une partie du problème des dettes publiques ».

+Aujourd’hui le Maroc+ aborde le projet de loi organique relatif au conseil national des langues et de la culture marocaine, actuellement en examen en commission au parlement. Le quotidien estime que compte tenu de son complexité, ce texte va prêter à discussion.

« Une des questions centrales sera d’abord de définir ce qu’on mettra ou non dans le périmètre de la culture marocaine. Deuxième question non moins compliquée: les langues », explique-t-il, espérant que les parlementaires n’aborderont pas ce genre de questions « avec le souci minimaliste de consensus », mais dans « une logique d’inclusion de tous » et « en laissant à côté les débats démagogiques creux ».

+Bayane Alyaoum+ commente la « taxe d’écran », prescrite par le gouvernement. Le journal estime que la mesure du gouvernement prévoyant de payer un droit de timbre sur les annonces publicitaires sur de nouveaux types d’écrans, autres que les écrans de cinéma et de télévision, « est une démarche inintelligible » et, outre le fait qu’elle a été adoptée sans consultation aucune avec les professionnels et les patrons d’entreprises, « dénote une mentalité qui caractérise la conduite des pouvoirs publics avec le secteur de la presse », mettant en garde contre les conséquences fâcheuses que pourrait provoquer cette mesure sur ce secteur.

Au registre sportif, +Al Akhbar+ écrit que l’organisation du CHAN au Maroc a été une réussite d’autant plus que le Royaume a été désigné à la dernière minute comme remplaçant du Kenya. Les organisateurs n’avaient, pour rappel, pas beaucoup de temps pour les préparatifs. Pour le quotidien, cette édition a été comme un petit test avant l’organisation de compétitions de plus grande envergure.

Pour la publication, le volet logistique a été l’un des points forts de cette édition. Les pelouses des stades ont connu une maintenance régulière durant la compétition pour les garder dans un bon état. D’ailleurs, les écrans à LED mis autour du terrain pour l’affichage de la publicité vont rester sur place après la fin du championnat.

Du côté de l’hébergement, l’ensemble des délégations ont été logées dans les meilleurs standards. Des stades d’entraînements ont été mobilisés pour les formations participantes à cette cinquième édition du CHAN. Le ministère de l’intérieur a, de son côté, contribué en sécurisant toutes les rencontres d’une façon exemplaire et aucun incident n’est à déplorer.