CAN U20 : bon début pour le Mali contre la Zambie

l’unique but a été inscrit par Alassane Diallo. Le match qui compte pour la 1ère journée du groupe B a eu lieu au stade Caroline Faye de M’Bour. Le Mali n’a pas eu la vie facile face à  la Zambie, mais a fini par confirmer son statut (1-0) lors de la première journée lundi à  M’Bour. Cette victoire, acquise sans Diadié Samassékou ni Hamidou Traoré laissés au repos pour une simple question de stratégie, lance bien les Aiglons dans un groupe dont ils sont, selon les observateurs les grands favoris. Les 4è de la dernière édition, qui voudront finir premiers de cette poule pour s’offrir une demi-finale plus confortable, enchaà®neront jeudi (16h30TU) contre l’Afrique du Sud, un adversaire qui ne devrait pas leur poser trop de problèmes. Le buteur des Aiglons, Alassane Diallo, a été élu homme du match. Pour le premier match de la soirée de cette poule, le Ghana avec un jeu qui n’a pas fonctionné à  souhait, s’est imposé (2-0) face à  l’Afrique du Sud diminué à  dix après l’expulsion de son défenseur, Aubrey Modiba à  la 48è minute. Ce dernier a vécu une folle soirée pour avoir inscrit avant son expulsion pour un second carton jaune, contre son camp pour le premier but encaissé par son équipe avant que Benjamin Tetteh ne double la mise à  la 45è minute. Le Ghana qui assure l’essentiel face à  l’Afrique du Sud, affrontera la Zambie jeudi au stade de M’Bour sous le coup de 19h30 TU.

Can Juniors : le Mali imbattable !

C’’est hier que s’est déroulée la deuxième journée de la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations (Can) juniors au niveau des équipes de la poule A. Les Aigles juniors du Mali affrontaient en deuxième heure leurs homologues de l’Egypte. Cette rencontre était très capitale pour les deux équipes après qu’elles aient toutes deux remporté leur première sortie. Une victoire ouvrait la voie des demi- finales du tournoi et une qualification également à  la coupe du monde junior. Cheick Fanta Mady Diallo (entraà®neur des Aigles juniors) et ses poulains ont abordé la confrontation pour relever ce double défi.  Dix minutes seulement après le coup d’envoi, le match va prendre un autre tournant. Il s’agit de l’expulsion de l’attaquant malien Kalifa Coulibaly par le référé central pour avoir commis une faute dangereuse sur un défenseur égyptien. Malgré ce renvoi, les nôtres ne baisseront pas les bras, ils sont restés fidèles à  leur système de départ : attaquer. l’illustration parfaite de cette ambition des juniors est le fait que Cheick Fanta Mady Diallo (coach) a fait sortir Adama Touré (milieu de terrain) pour faire entrer Ibrahim Diallo (attaquant) pour épauler Cheick Fantamady Diarra par devant. Une stratégie offensive qui posa des problèmes à  l’adversaire. La mi-temps est sifflée sur un score nul vierge. Au sortir des vestiaires, Cheick Diallo est ses joueurs optent toujours pour l’attaque. Comme pour dire que la meilleure façon de se défendre est d’attaquer. Les Egyptiens mal inspirés butent toujours devant une défense malienne hermétique et un Cheick Abdoul Kadri Sy (gardien) impeccable. Le deuxième tournant du match sera marqué par la percée du défenseur central malien dans le camp égyptien, Moussa Coulibaly sera fauché par l’axe central égyptien aux abords des dix huit mètres. Les équipes nationales maliennes ont toujours eu des difficultés à  bien exploiter les balles arrêtées (coups francs, corners). Mais cette fois ci, ils ont fait exception à Â cette règle qui taraude toujours les esprits des Maliens. Le capitaine des juniors, Amara Konaté, va battre le mur avant que le ballon ne se loge dans la lucarne gauche du gardien de but égyptien. Ce fut l’ouverture du score à  la 66è mn de la partie. Score qui restera inchangé jusqu’à  la fin. Notons qu’en troisième journée de cette poule, l’Afrique du Sud recevra l’Egypte qui a 3points aussi et le Mali jouera contre le Lesotho.

CAN U-17 : Le Burkina Faso sur le toit de l’Afrique

Pour la première fois, le Burkina Faso inscrit son nom au palmarès de cette compétition, après deux finales perdues. La tour de contrôle rwandaise, Faustin Usengimana l’avait prédit : « Cette finale ne sera pas comme le match d’ouverture. » Tout vrai. Elle ne l’a pas été. Le Rwanda a perdu 1-2. Le Burkina Faso lui a rendu la monnaie de sa pièce du match d’ouverture, oà¹, il avait perdu sur ce même score. Dans cette rencontre peu spectaculaire, tout s’est joué en seconde période. Et C’’est lui Faustin Usengimana, le premier à  offrir au Burkina la verge pour supplicier les Guêpes rwandaises. A la 56e minute, il manque un contrôle et l’attaquant des Etalons, Sana Zaniou se saisit de la balle pour clouer le portier rwandais. Stupéfaction des 25 000 spectateurs du Amahoro Stadium. Mais lorsqu’à  64e minute d’une sublime reprise de volée croisée, Mwesigye rétablit la parité, les Rwandais reprennent espoir. Le sacre final est possible. Réduits à  dix depuis l’expulsion à  la 59e minute du défenseur Kanazoé, les Burkinabè sont à  la peine d’autant plus que Bertrand Traoré et Fayçal Ouédraogo, leurs maà®tres à  jouer, sont complètement muselés. Enivrante euphorie et erreur fatale rwandaises. Cette égalisation n’était qu’un éclairci dans le ciel déjà  bien alourdit de Kigali. Et à  la 71e minute, boum ! Déclenchée par le pied gauche de Kaboré, la frappe terrible des 25 mètres, pleine lucarne, provoque la foudre qui s’abattit sur les Amavoubi et leurs 25.000 spectateurs du Amahoro National Stadium de Kigali. 2- 1 ! Amahoro est atterré, plongé dans un silence assourdissant. Malgré une domination outrageuse en fin de partie et quatre minutes de temps additionnels, les Rwandais ne se relèveront plus jamais de cette frappe nucléaire. Les Burkinabè tiennent leur chose et ne lâchent rien jusqu’au coup de sifflet final. Sans être la meilleure génération de cadets, la bande à  Rui Viera a réussi là  o๠leurs aà®nés ont échoué en 1999 et 2001. Ce soir le Burkina a franchi un pallier supplémentaire. Juste récompense des efforts de formation d’un pays, mais signe annonciateur d’une nation de foot en construction.