Tragédie du Maouloud : 200 000 francs pour indemniser les familles !

Ousmane Madani Haidara, le prêcheur, a annoncé lors d'un point de presse, tenu à  son domicile, que le gouvernement du…

Ousmane Madani Haidara, le prêcheur, a annoncé lors d’un point de presse, tenu à  son domicile, que le gouvernement du Mali, octroyait 200 000 francs par famille endeuillé lors des prêches du Maouloud 2011. La bousculade du Maouloud, rappelons le a fait 36 morts et une centaine de victimes selon les chiffres officiels au stade Modibo Keita. La somme dérisoire, ne saurait consoler la perte des familles, ni ramener les morts, mais cette expérience appelle à  la responsabilité des autorités, sur les mesures de sécurité à  prendre pour éviter ce genre de drames. Le président de la République, lui même, a rappelé que cette tragédie ne peut être imputable à  la seule fatalité, et doit appeler à  la responsabilité collective, lors de la cérémonie de recueillement à  la Grande Mosquée de Bamako. On apprend aussi que le Président de l’Assemblée Nationale, Dioncounda Traoré, accompagné d’une délégation et quelques maires, se seraient rendus au domicile du prêcheur Haidara, en signe de soutien et qu’il aurait remis une enveloppe financière. Si son montant n’est pas connu, à  qui va t-elle profiter ? Soit, les responsables poltiques ont fait leur devoir. Responsabilité partagée ? Malgré tout, la responsabilité doit être partagée.  » Il doit y avoir procédure judiciaire, on ne peut se contenter d’excuses, ni de modiques indemnisations », souligne Nouhoum Sangaré, un musulman de Bamako. Une enquête aurait cependant été diligentée, par les autorités. Ce dont se défend, Chérif Haidara,  » je ne suis pas au courant, mais les témoins sont là  pour témoigner ». D’autres sources, ont-elles affirmé, que la sécurité personnelle, du guide des Ancardines, était en cause, dans la bousculade… Mais celle-ci, d’une centaine d’éléments environ, semble avori été débordée par la bousculade. Et celle-ci peut aussi provenir d’un mouvement de panique, imputable à  la foule seule. Quoiqu’il en soit, les tragédies de ce genre, font toujours mal, dans la mesure o๠elles auraient pu être évitées, d’autant, que chaque année, les prêches du Maouloud se sont toujours bien déroulées. Entre fatalité et responsabilité, la ligne est mince. Certains choisiront la première voie pour se consoler, d’autres chercheront à  blamer. Il faut maintenant prier pour le salut des victimes parties pour une cause noble. Et avancer…