Pour informer l’opinion nationale et internationale, le programme national de lutte contre la tuberculose a organisé un point de presse à  l’organisation mondiale de la santé (OMS) Mali. Lors de ce point de presse, il a été révélé que l’Afrique enregistre 22% des nouveaux cas chaque année. Cette année, le thème retenu est  » Innovation » et le slogan, « En route contre la tuberculose ». Innover pour accélérer la lutte Il s’agit d’accélérer les efforts visant à  accroà®tre la participation des communautés et à  intensifier la recherche pour améliorer et rendre plus exactes les méthodes de diagnostic, et pour garantir l’accès au traitement, et notamment au traitement des formes pharmacorésistantes. A cette fin ,l’OMS et les partenaires appuient la recherche sur la mise au point de nouveaux médicaments en vue d’accélérer le dépistage des cas et d’abréger la durée du traitement, a dit Cheick O Coulibaly, représentant de la représentante résidente de l’OMS au Mali : « Je voudrais saisir la présente occasion pour lancer un appel aux autorités nationales afin qu’elles mobilisent des ressources additionnelles auprès du secteur public, du secteur privé et d’autres partenaires en vue d’appuyer la lutte contre la tuberculose. l’établissement de partenariats animaux halte à  la tuberculose pourrait faciliter une mobilisation ». Maladie meurtrière chez les personnes séropositives Selon le message du Directeur Régional de l’OMS pour l’Afrique, la tuberculose demeure une maladie transmissible qui constitue un problème majeur de santé publique dans la région africaine. Bien qu’elle n’abrite qu’environ 12 % de la population mondiale, l’Afrique supporte une charge disproportionnée de cette maladie avec 22 % des nouveaux cas de tuberculose enregistrés chaque année selon le Directeur de l’OMS. « La région Africaine affiche le taux le plus élevé de notification de la tuberculose pour 100 000 habitants. Dans la région, environ 47% seulement du nombre estimé de nouveaux cas de tuberculose au sein de la population sont effectivement dépistés, et 79% seulement de ces cas achèvent le traitement. En 2008, seuls 12 pays de la région ont atteint la cible d’un taux de dépistage d’au moins 70% des nouveaux cas estimés de tuberculose, recommandée au niveau international, et 13 pays ont atteint la cible d’un taux d’achèvement du traitement de 85 % recommandé au niveau international. En moyenne, 35% de toutes les personnes souffrant de tuberculose dans la région sont en même temps infectées par le VIH. Cette double infection fait de la tuberculose la maladie la plus meurtrière chez les adultes vivant avec le VIH. Il précise que la tuberculose est la cause de près de 40% de tous les décès d’adultes infectés par le VIH selon les estimations. Des résultats encourageants au Mali De 2004 à  2008, l’évolution du traitement est 80 % selon le programme national de lutte contre la tuberculose. Le taux de décès est passé de 12 % en 2004 à  10 % en 2008. Parmi les régions du MALI C’’est Gao et Kidal qui enregistrent les nombreux cas détectés. Kidal vient en tête avec 74% , Gao, 52%, Bamako 51%, Tombouctou 47%, Mopti 32%,Koulikoro 23 %, Ségou 22%, Sikasso 21% et Kayes 17%. Selon Dr Nafo qui présentait les résultats du Mali à  travers une projection de film expliquerait que Kidal et Gao seraient des petites régions d’o๠expliquent les grands nombres de cas détectés. Ces résultats ont été possibles grâce à  la bonne organisation du programme. « Nous avons donnée aux personnes atteintes de tuberculose et aux communautés la capacité d’agir tout en organisant les campagnes de plaidoyer, la Formation des animateurs de radio de proximité, le Soutien aux comités antituberculeux, et l’information éducation et communication (IEC) dans les radios de proximité.