Un gouvernement de mission pour Tatam Ly

Fin du suspense. La liste du nouveau gouvernement est connue depuis hier après-midi. Riche de 34 membres, l'équipe de Oumar…

Fin du suspense. La liste du nouveau gouvernement est connue depuis hier après-midi. Riche de 34 membres, l’équipe de Oumar Tamam Ly est un savant mélange d’anciens et nouveaux ministres. Ils sont 19 ministres à  étrenner l’étoffe ministérielle pendant, 7 de la Transition rempilent et 8 reviennent après avoir servi les deux premiers présidents de l’ère démocratique à  savoir Alpha Oumar Konaré et Amadou Toumani Touré. Si la nomination du nouveau premier ministre avait suscité un certain engouement chez les Maliens, cela est loin d’être le cas avec le nouveau gouvernement. l’architecture gouvernementale est, à  quelques exceptions près, loin du changement de tête auquel s’attentaient les compatriotes lassés de voir sans discontinuer certains visages dans la gestion des affaires publiques depuis deux décennies. l’argument selon lequel le nouvel attelage gouvernement est chargé d’évacuer les urgences du moment pour baliser le chemin pour la suite d’ci les élections législatives, convainc peu de personnes. Car, estime-t-on, il y a beaucoup d’hommes et de femmes de valeur inconnus jusque-là  qui pouvaient bien faire valoir leurs compétences. Et l’on ne peut pas avoir la prétention de faire du nouveau avec du vieux. Large ouverture Concernant les ministres rescapés de la Transition, si le maintien des ministres Moussa Sinko Coulibaly(Administration territoriale, de la Décentralisation et de Collectivités locales) et Tiéman Hubert Coulibaly( Domaines de l’Etat et des Affaires foncières) peut être apprécié pour les résultats engrangés par ces personnalités, l’on comprend difficilement qu’on ait fait les yeux doux à  d’autres qui n’ont manifestement rien réalisé de particulier sous la gouvernance transitoire. Contre toute attente, on a trouvé des moyens de se débarrasser des gens qui ont pourtant convaincu tout le Mali sur leur compétence et intégrité morale. Parmi ceux-ci, il convient de citer Malick Coulibaly et Tiéna Coulibaly, respectivement anciens ministres de la Justice, garde des Sceaux et ministre du de l’Economie, des Finances et du Budget ensuite ministre du commerce. A la décharge du nouveau pouvoir, les revenants ont, pour la plupart donné de bonnes impressions lors de leur passage dans le gouvernement et jouissent d’une compétence avérée dans la gestion. C’’est cas par exemple de l’actuelle titulaire du ministère de l’Economie et des Finances et ancienne ministre des domaines de l’Etat, des affaires foncières et de la Communication sous Alpha, Mme Bouaré Fily Sissoko qui continue de faires ses preuves dans l’institution internationale comme la Banque mondiale. Pa r contre le retour de Moustapha Dicko dans le gouvernant en qualité de ministre de l’Enseignement supérieur laisse perplexe plus d’un. Les deux passages qu’il a faits sous Alpha Oumar Konaré à  la tête de l’éducation n’ont produit que des résultats très peu convaincants. l’arrivée de jeunes ministres à  l’image du maire de la commune IV du district de Bamako Moussa Mara, à  l’Urbanisme et de la politique de la ville ainsi que Mahamane Baby à  l’emploi et à  la formation professionnelle est un signal fort. Tout comme la décision de dédier tout un ministère à  la à  la Réconciliation nationale et du développement et des Régions du Nord