Une délégation de la junte malienne a rencontré le président burkinabè à Ouagadougou

Alors que les combats ont atteint la ville de Gao au nord du Mali, les initiatives diplomatiques se poursuivent. Une…

Alors que les combats ont atteint la ville de Gao au nord du Mali, les initiatives diplomatiques se poursuivent. Une délégation de la junte qui a pris le pouvoir à  Bamako a rencontré ce samedi 31 mars à  Ouagadougou le président burkinabè, Blaise Compaoré, nommé médiateur dans la crise malienne par la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao). Le dialogue n’est pas rompu avec la Cédéao. Sur le principe, la junte se dit d’accord pour un retour à  l’ordre constitutionnel au Mali, reste à  en déterminer les modalités. Les discussions vont donc continuer avec Djibril Bassolé, le ministre des Affaires étrangères burkinabè. « C’’est précisément ces modalités que nous continuerons de discuter à  Bamako ce soir, dit-il, afin de trouver la solution qui apaise le climat social, qui fédère les Maliens et qui nous permette finalement d’adopter des institutions stables ». De son côté, le colonel Moussa Sinko Coulibaly – à  la tête de la délégation de militaires – assure que des institutions stables seront mises sur pied « dès que possible ». « Le comité, confie-t-il, n’a aucune intention de rester au pouvoir ou de confisquer le pouvoir. Nous allons partir dès que la crise institutionnelle sera résolue. Si cela se fait en une semaine, le comité va disparaà®tre, si cela se fait en 24 heures, le comité va disparaà®tre. Donc, pas d’inquiétudes de ce côté. Nous ne sommes pas là  pour confisquer le pouvoir ». Quant au chef de la junte, le capitaine Sanogo, il a une nouvelle fois promis que ni lui, ni aucun des membres de la junte, ne participeraient à  de futures élections. RFI