Une nouvelle fondation au Mali

La fondation Père Jean-Pierre Delpech a vu le jour, à  l'été 2013, grâce à  la volonté de son neveu Pierre…

La fondation Père Jean-Pierre Delpech a vu le jour, à  l’été 2013, grâce à  la volonté de son neveu Pierre Dangas, sous l’égide de la fondation Caritas France. Jean-Pierre Delpech est né à  Casteljaloux, en 1930, o๠sa famille tenait une célèbre quincaillerie, rue de Veyries, et o๠vit encore sa sœur Anne-Marie Dangas. Ordonné prêtre à  Carthage, le père Jean-Pierre Delpech a consacré sa vie et son apostolat aux plus démunis, durant quarante ans au Mali, dont vingt-cinq ans à  Gao. L’éducation des enfants a toujours été une de ses préoccupations premières. Difficultés pour bon nombre d’élèves d’accéder à  l’école, souvent contraints de mettre fin à  leur cursus scolaire en raison de la pauvreté des parents, l’insuffisance de main-d’œuvre pour les travaux agricoles, mariage précoce des petites filles… Un constat flagrant, si on y ajoute les distances souvent longues, parfois de 6 à  7 km pour que les enfants puissent accéder à  l’école, le père a lutté toute sa vie là -bas. Un projet initié au Mali Décédé, en 2008, et enterré à  Kolongotomo, son souvenir existe toujours au Mali. Pour preuve, ce projet initié par la paroisse de Kolongotomo, l’Association des parents d’élèves, en accord avec Mgr Augustin Traoré, de construire un Foyer-cantine Père Jean-Pierre Delpech, accolé à  l’école, permettant aux jeunes de poursuivre leurs études dans un cadre approprié d’hébergement et de restauration. Cet édifice va résoudre non seulement la pénurie alimentaire, mais également le suivi scolaire des jeunes tout au long de leur cycle en primaire. Des conditions idéales qui vont garantir sécurité, équilibre alimentaire et éducation. Ce projet s’inscrit dans la continuité de l’engagement du père Delpech au Mali, o๠sa mémoire demeure intacte. Une fondation créée sous l’égide de Caritas France et pour qui la famille Delpech a répondu présente très vite. Pierre Dangas, son neveu, a fait des recherches durant une année afin, d’une part, de mobiliser famille et amis en France et, d’autre part, sur la faisabilité du projet.