UNESCO : Comment sauvegarder les Architectures en terre africaines

Le cas de l'Afrique et au centre de cette réunion internationale organisée dans le cadre du Programme pour l'architecture de…

Le cas de l’Afrique et au centre de cette réunion internationale organisée dans le cadre du Programme pour l’architecture de terre (WHEAP) du Centre du patrimoine mondial de l’Unesco. Ceci en étroite collaboration avec le Centre international pour l’architecture de terre. Cet événement international réuni, un panel international d’experts en conservation de l’architecture de terre, des gestionnaires de sites, des chercheurs et des institutions spécialisées, dans le but de partager les connaissances et expériences acquises dans le domaine. Les études de cas des villes inscrites sur la liste du Patrimoine mondial, les études de cas de sites archéologiques, les études de cas de paysages culturels, l’architecture de terre dans des situations de conflit armé et de post-conflit, l’architecture de terre et des catastrophes naturelles, ainsi que l’architecture de terre contemporaine sont des sujets principaux du colloque. Sa tenue a été rendue possible grâce au généreux soutien financier du gouvernement italien et à  la contribution de l’ENSAG/Labex AEetCC. Une exposition photographique sur les architectures de terre des sites du patrimoine mondial sera présentée au Siège de l‘UNESCO, à  Paris, pendant le colloque. l’ Afrique est présente, avec de nombreux sites concernés, tels que Ksar d’Aà¯t-Ben-Haddou du Maroc; Djenné, les Falaises de Biandagara et Tombouctou du Mali; les Ruines de Loropéni du Burkina Faso; Sukur du Nigeria; la Vieille ville de Ghadamès en Libye; la vallée du M’Zab en Algérie; des Palais royaux d’Abomey au Bénin etc. L’architecture de terre, qui abrite près d’un tiers de la population mondiale, joue un rôle essentiel dans la définition de l’identité des communautés locales.Elle est non seulement durable du point de vue des techniques artistiques et des techniques de construction, mais elle a aussi la capacité intrinsèque de contribuer à  l’économie, à  l’écologie et aux valeurs culturelles communes.