Université de Ségou : L’amphithéâtre de 500 places effectif dans 7 mois

C'’est dans une liesse populaire que Modibo Sidibé, le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, de l'alphabétisation…

C’’est dans une liesse populaire que Modibo Sidibé, le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, de l’alphabétisation et celui de l’emploi ont été accueillis chaleureusement par population de Ségou, la cité des Balanzans. Un amphithéâtre de 500 places Cet l’amphithéâtre de 500 places sera bâti sur une superficie de 7 hectares. Il est composé de 4 classes réservées pour la préparation des enseignants. La réalisation de ce joyau architectural est assurée par le CADAU en association avec Beijing Construction pour une durée de 7 mois. La fin du calvaire des étudiants de Ségou Comme à  l’accoutumée, le maire de Ségou Modibo Traoré a souhaité la bienvenue avant d’expriméer sa joie pour le choix porté sur sa région. « La construction de cette université à  Ségou sera la fin du calvaire des étudiants originaires de Ségou ». Le maire a apprécié la présentation du projet par le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, et le Premier ministre au nom du Chef de l’Etat, a réaffirmé la volonté des autorités à  faire plus pour le secteur de l’éducation, notamment les efforts budgétaires. Le maire n’a pas oublié dans son intervention de faire allusion au Forum National sur l’Education et toutes les mesures prises dans le sens de la mise en œuvre des recommandations. Et d’ajouter que l’hospitalité ne fera pas défaut à  l’équipe de la future université à  Ségou. Potentialités agricoles Mme Siby Ginette Bellegarde, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, a expliqué que C’’est compte tenu des énormes potentialités agro-industrielles de la région que le gouvernement a décidé de la création de l’université de Ségou, et s’attend à  ce qu’elle apporte une solution à  la trop forte concentration d’étudiants à  Bamako. Aussi, devrait–elle permettre d’accompagner avantageusement le processus de décentralisation en cours en contribuant à  fixer les compétences tout en stimulant une activité intellectuelle et économique. l’université de Ségou est conçue pour tenir compte non seulement des orientations du Forum National sur l’Education, mais aussi des aspirations profondes des populations et des autorités administratives et politiques de Ségou. Ancrée dans le système Licence Master Doctorat (LMD), l’université comprend toutes les filières pouvant aboutir au doctorat à  savoir la faculté d’agronomie et de Médecine Animale, la faculté du Génie et des Sciences (FAGES), la faculté des sciences de la santé (FASS), la faculté des Sciences sociales. Sans oublier les filières courtes et professionnalisantes, avec délivrance de licences professionnelles par l’institut universitaire de formation professionnelle (IUFP). « Il s’agira d’une université du 21ème siècle, novatrice grâce aux Technologies de l’information et de la Communication (TIC), et qui formera des femmes et des hommes nouveaux capables d’assurer le développement du pays ». « Laissons l’école se poursuivre, et continuons à  travailler ensemble » Selon Modibo Sidibe, la pose de la première pierre du premier édifice de l’université de Ségou, est le symbole de l’engagement du Gouvernement à  conduire le chantier des réformes avec détermination, en cultivant le partenariat fécond et constructif avec les partenaires de l’école. En ce qui concerne le retard de l’application de la recommandation du forum sur l’éducation, le chef du Gouvernement estime que ces retards sont indépendants de la volonté du Gouvernement qui a plusieurs partenaires. Mais ils ne devraient pas justifier la cessation de travail constatée chez certains acteurs qui s’étaient engagés à  atteindre les objectifs de 2010. Modibo Sidibe persiste et signe : « Les objectifs sont tout à  fait réalisables en 2010 à  condition qu’on se mette au travail pour rattraper le temps perdu. Je ne crois pas que ce soit dans la défiance que l’on pourra résoudre le problème, mais plutôt par le dialogue. Laissons l’école se poursuivre, et continuons à  travailler ensemble pour qu’à  la fin 2010, les préoccupations soient satisfaites de tous les côtés. Le Gouvernement respectera tous ses engagements relatifs à  la reforme de notre système d’enseignement supérieur », a-t-il réitéré.