SociétéÉducation, Société




Université : le cru 2012-2013 sera-t-il meilleur que le précédent ?

Au sortir d'une année universaitaire 2011-2012 bouclée dans de meilleures conditions, les acteurs de l'enseignement supérieur souhaitent faire mieux pour…

Au sortir d’une année universaitaire 2011-2012 bouclée dans de meilleures conditions, les acteurs de l’enseignement supérieur souhaitent faire mieux pour l’année qui s’annonce. Tous les acteurs concernés se sont réunis jeudi au Centre international de conférence de Bamako à  la demande du ministère de tutelle pour préparer au mieux l’avenir. Professeurs, parents d’élèves et autorités s’accordent à  dire que l’année s’annonce sous de bonnes auspices, même si des défis demeurent. Il manque plus de 50 000 places en cités universitaires Pour le ministre de l’Enseignement supérieur, Harouna Kanté, les principaux défis à  relever sont la gestion des flux, le manque d’infrastructures, la faiblesse de la capacité d’enseignement et l’insuffisance de ressources humaines qualifiées. Seuls 43 600 places en cités universitaires sont disponibles pour 95 000 étudiants, soit trois étudiants par place. La fin des travaux de la cité universitaire de Kabala, prévue pour dans trois mois et d’un coût de 35 milliards de FCFA, apportera 4 500 places supplémentaires. Le gouvernement envisage la réalisation de deux nouveaux campus. Ségou accueillera la première université hors de la capitale. Directeur de l’enseignement catholique, Gabriel Berthé estime qu’il faut aussi aller vers l’augmentation du ratio d’encadrement, qui est d’un professeur pour 85 étudiants. La norme recommande un professeur pour 35 étudiants. « Mon département œuvrera davantage pour l’adéquation des capacités d’accueil et l’amélioration de la gouvernance », a rassuré le ministre Kanté. l’université de Bamako a été scindée le 30 juillet 2011 en quatre grandes facultés. l’université de Ségou, qui devrait ouvrir ses portes à  la rentrée prochaine, portera à  cinq le nombre des facultés. Gageons que la qualité des études et celle des infrastructures sauront justifier le budget croissant (50 milliards pour l’année 2011-2012) alloué à  l’enseignement supérieur au Mali.