Vers la création d’une fondation franco-africaine pour la croissance

Dans la déclaration finale, il est question de mettre « l'accent sur l'intérêt de créer une Fondation franco-africaine pour la…

Dans la déclaration finale, il est question de mettre « l’accent sur l’intérêt de créer une Fondation franco-africaine pour la croissance, rassemblant intérêts publics et privés, français et africains». Depuis une dizaine d’années, la France a perdu la moitié de ses parts de marché en Afrique (qui connaà®t une croissance annuelle moyenne de 5%) au profit des pays émergents comme la Chine. Les chefs d’Etat et de Gouvernement ont affirmé leur détermination à  promouvoir des échanges commerciaux dynamiques et équilibrés entre l’Afrique et la France en poursuivant l’objectif d’un doublement du volume d’échanges croisés en cinq ans. Ils ont affirmé leur volonté de moderniser la relation économique entre l’Afrique et la France pour réaliser le processus d’intégration proclamé par l’Union africaine et les objectifs du NEPAD pour dynamiser les échanges économiques. Pour ce qui concerne les Accords de Partenariat Economique (APE), la France se dit favorable à  la conclusion du processus de négociations régionales avec des conditions de calendrier et de contenu plus favorables pour les pays africains. La France s’engage aussi via l’Agence française de développement(AFD) à  promouvoir un développement durable du continent, sur les plans économique, social et environnemental, etc. Le chef de l’Etat français, François Hollande a rappelé que son pays consacrerait 20 milliards d’euros de prêts et dons sur cinq ans au développement de l’Afrique.