Vers la mise en place d’un dispositif de contrôle efficace

Cet atelier rentre dans le cadre de la volonté ferme du président de la République d'engager une lutte résolue contre…

Cet atelier rentre dans le cadre de la volonté ferme du président de la République d’engager une lutte résolue contre la corruption laquelle s’est traduite dans la déclaration de politique générale du Premier ministre. l’adoption de la loi sur l’enrichissement illicite et la délinquance financière ; la mise en place prochaine de l’Office National de Lutte contre la Corruption ; et le présent séminaire de réflexion sur la rationalisation des services contrôles en sont l’illustration. Pendant deux jours, les professionnels du contrôle, les utilisateurs des résultats de contrôle, les universitaires et les représentants de la société civile vont échanger et mettront à  la disposition des plus hautes autorités les informations pertinentes et détaillées leur permettant de bâtir un dispositif de contrôle efficient et efficace. Lors de son intervention, le Chef du gouvernement a invité les participants à  se pencher sur le fait que notre pays manque cruellement de structures d’audit pour l’évaluation de la qualité du système de contrôle interne. Ceci dans le but de généraliser l’audit interne pour une bonne gouvernance et une meilleure performance de nos services. C’’est en assurant les participants de l’engagement du Gouvernement à  maintenir et améliorer un dispositif de contrôle fiable et efficace, bâti sur un socle éthique, une organisation adaptée, des responsabilités bien définies et des compétences affirmées afin d’assurer l’efficacité de la gestion publique que le Premier ministre a déclaré ouverts les travaux de la présente rencontre qui se poursuivront demain mercredi au CICB. Le Mali compte 22 structures de contrôle dont 3 de contrôle externe et 19 de contrôle interne, et dont le caractère pléthorique et l’inefficacité ont été remises en cause. Surtout aujourd’hui avec l’aggravation du fléau de la corruption.