Ce samedi 6 mars 2010 au Zénith, à  la grande salle de concert de l’est parisien, les Victoires de la musique fêtaient leurs 25 ans. Surprise, l’album « La Différence » de Salif Keà¯ta, un chef d’œuvre en 8 titres a été primé lors de cette soiré mémorable. La différence, un album de 8 titres primé Lorsque des grandes stars de la musique malienne font des albums, il faut du temps pour que les populations donnent leur avis. Avec Salif Keà¯ta C’’est tout le contraire, à  peine l’album sorti, le 20 novembre 2009, ce fut un tube malien en tout cas. La Différence ne compte que 8 titres mais chacun y trouve son compte, les mélomanes, les jeunes branchés, les fans de morceaux dansants, d’acoustique tout comme les aà®nés pour les mélodies lancinantes. Pour l’enregistrement, Salif Keà¯ta a fait appel à  l’illustre Kanté Manfila à  la guitare. Dans la section percussion, il y a le talentueux Madou Koné dit prince, à  la calebasse, Djabalou (Bass) et Solo Doumbia. Harouna Samaké au Kamalen n’goni, Souleymane Kouyaté au Djéli Ngoni et à  la guitare solo, Djessou Mory, Koko Dembélé (guitare), Ballaké Sissoko à  la kora et Thiam au Sabar. l’album a été enregistré au Studio Wanda Record de Salif Keà¯ta. La différence, un album dédié aux albinos Le titre phare de l’album est « La Différence ». Dans cette chanson Salif parle de lui-même et des albinos d’une manière générale. . Le même refrain est repris en bamakan, mais Salif insiste sur la complémentarité entre Noirs et Blancs (albinos). Dans « Sankana » l’artiste évoque la protection de l’environnement et lance un appel aux autorités et aux populations : ,fredonne t-il. « A magni nkelen da » est une chanson en deux parties. Dans la première, Salif chante en bamanan et en Wolof. C’’est un morceau qui évoque la paix, l’amour et dédié au guide spirituel sénégalais Serigne Touba. Une composition musicale riche avec du sabar, du djembé, le n’goni et de la kora : [i » Je suis reconnaissant, je n’oublie jamais ceux m’ont fait du bien dans la vie » ], chante ainsi Salif… Dans le le morceau « Soundjata », le ton est donné avec la Kora de Ballaké Sissoko, du pur griotisme avec des louanges aux bienfaiteurs de l’artiste. D’après Salif, on ne doit pas oublier le passé : . Comme dans la plupart des albums de Salif Keà¯ta, un clin d’œil est fait au père. Illustré par une reprise du morceau « Papa » en acoustique et guitare sèche. La Différence est un album pur et qui confirme le talent de l’artiste, primé aux Victoires de la Musique. Bravo à  Salif !