Les vignettes pour les mobylettes et les voitures seront obligatoires dès ce premier avril. Et comme chaque année, la grande majorité d’entre eux ont attendu les derniers jours pour se mettre en règle. Car, à  compter de ce 1er Avril, le tarif sera majoré. Ce que ne veulent absolument pas connaà®tre les milliers de motocyclistes et d’automobilistes bamakois qui avaient « oublié cette affaire de vignette ». A la mairie du District, on a passé des heures difficiles depuis quelques jours, à  cause de l’affluence. Aguissa Zouledeà¯ne Maà¯ga y est receveur percepteur. Il déplore bien entendu le fait que malgré les rappels, les usagers aient tous attendu l’approche de l’échéance pour se manifester. « Nous avons communiqué par les médias, notamment la presse écrite, la radio. Il y a aussi eu des sketches qui sont passés à  l’ORTM pour informer et sensibiliser la population pour qu’elle comprenne que C’’est un devoir civique ». Et ce, depuis le début du mois de janvier. La vignette, pourtant, tout le monde connait. Glissée dans le portefeuille ou scellée dans la plastification de la carte d’identité pour les motos, collée au pare-brise pour les voitures, elle est délivrée au paiement de la taxe au niveau de la Mairie de son lieu de résidence. Chaque usager dispose des trois premiers mois de l’année pour se mettre à  jour. Le tarif normal varie de 1500 Fcfa pour les petites cylindrées et les vélos 1500, à  3000F pour les petites motos, 6000F pour les motos Djakarta C’’est à  6000, à  12 000F pour les grosses cylindrées (au-delà  de 125 cm3 ). A compter de ce mercredi 1er Avril, ces tarifs seront doublés. Selon M. Maà¯ga, il existe entre 300 et 500 000 motos en circulation dans Bamako. Leurs propriétaires ont donc jusqu’à  minuit ce mardi pour payer leur vignette à  la Mairie du District ainsi qu’aux services de perception des communes 4 et 6. Et pas ailleurs, car il existe des larrons qui proposent des documents qui ne sont pas officiels et donc pas reconnus par les autorités du District.