Violations de l’Accord au Mali : L’ONU envisage des sanctions

Suite aux violations répétées de cessez-le feu mettant en cause la mise en œuvre de l’accord pour la paix et…

Suite aux violations répétées de cessez-le feu mettant en cause la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali, le gouvernement a sollicité du Conseil de Sécurité le 09 août 2017 l’adoption d’un régime de sanctions.

C’est ce mardi 05 septembre que le Conseil de Sécurité de l’ONU devrait se prononcer sur ce régime de sanctions proposé par le gouvernement malien et soutenu par la France. Un régime de sanctions plutôt dissuasif, destiné à amener les signataires de l’accord de paix signé en 2015, à respecter leurs engagements.   Entre avancées et recul, l’accord pour la paix et la réconciliation signé entre le gouvernement et les groupes armés peine à être mis en œuvre.

En cause notamment des affrontements entre groupes armés dont ceux intervenus en juillet 2017 à Kidal entre la CMA et la Plateforme. Deux groupes armés qui ont convenu d’une trêve de 2 semaines signée le 23 août 2017.

Le régime de sanctions proposé devrait identifier des personnes et des groupes responsables d’entraver le processus de paix en cours et porter sur des interdictions de voyage ou encore des gels d’avoir. Les infractions visées vont des violations de cessez-le feu, aux attaques contre les forces armées maliennes ou les casques bleus ou les violations des droits de l’Homme ainsi que les entraves à la mise en œuvre de l’accord.  

Cette résolution qui sera soumise au vote ce 05 septembre risque cependant de se heurter à l’opposition de l’Ethiopie qui assure la présidence tournante de Conseil de Sécurité et de la Russie qui l’estime inopportune.