La gestion du virus Ebola n’est pas seulement l’affaire des agents de la santé mais également des hommes de média. Plus d’une trentaine de journalistes ont pris à cette formation qui s’est déroulée à la direction nationale de la santé ce vendredi 14 novembre 2014. Cette formation a pour but d’informer les journalistes sur la manifestation symptomatique de cette maladie et la gestion des rumeurs. Trois présentations ont été faites. Il s’agit de la présentation sur les attentes des journalistes, la gestion d’Ebola, la communication sur le risque et la gestion des rumeurs. C’est cette dernière présentation qui a été largement débattue étant donné que beaucoup d’informations circulent. Selon le chargé de la communication de l’OMS, la gestion des rumeurs en cette période est une nécessité afin d’éviter toute panique et des informations erronées à la population. « Les journalistes ne doivent pas relayer la rumeur parce que ces rumeurs ont sérieusement rendu difficile la gestion d’àbola dans les pays affectés comme la Guinée Conakry, la Sierra Leone, le Liberia » a-t-il souligné. Selon lui, les attentes de population sont entre autres, la sécurité, les informations sur les nouveaux cas, etc. Pour le représentant du ministre de la santé de l’hygiène publique, les journalistes doivent informer le public que la maladie Ebola est une réalité au Mali. Quant au chargé de la communication de l’UNICEF, il a invité les hommes de média à « s’impliquer dans la gestion de cette maladie pour la circonscrire le plus vite possible ». Rappelons que la maladie à virus Ebola est très contagieuse et se manifeste, 2 à 21 jours après la contamination, par les signes suivants : la forte fièvre, la fatigue, la nausée et vomissements, les diarrhées, les maux de tête, le manque d’appétit, les douleurs musculaires, le saignement du nez, etc.
