Visite de Laurent Fabius: l’épineuse question de Kidal

Après avoir rencontré les responsables en charge de l'organisation des élections et les autorités maliennes, Laurent Fabius qui était en…

Après avoir rencontré les responsables en charge de l’organisation des élections et les autorités maliennes, Laurent Fabius qui était en visite, ce 28 mai, au Mali, s’est dit confiant. Pour lui, le premier tour de la présidentielle le 28 juillet prochain, « sur le plan technique, C’’est tenable. « . Il a tenu a salué le « travail remarquable [qui]a été fait ». « Il ne peut y avoir deux armées dans un même pays » La visite du ministre français des affaires étrangères intervient quelques heures après l’adoption par le Conseil des ministres du Mali d’un projet de loi confirmant la date du 28 juillet pour le premier tour de l’élection présidentielle. Et selon Laurent Fabius, ce scrutin devra se dérouler « partout au Mali ». « Pour la France, il est évident qu’il ne peut y avoir deux armées dans un même pays. Les dispositions seront prises pour qu’à  Kidal, on puisse voter comme partout ailleurs », a déclaré le chef de la diplomatie française. Des négociations sont en effet en cours à  Ouagadougou pour trouver un accord pour la tenue du scrutin dans la région de Kidal (nord-est), contrôlée par la rébellion touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) qui refuse la présence de l’armée et de l’administration. Laurent Fabius est arrivé à  Bamako en provenance de Niamey au Niger. Il y a déclaré souhaiter une « action commune » avec la Libye et ses voisins contre les « groupes terroristes », après des attentats au Niger attribués à  des djihadistes venus du sud du territoire libyen. « Il semble qu’il faille porter un effort particulier, ce qui est souhaité d’ailleurs par la Libye, sur le sud de la Libye », a-t-il déclaré. Il a indiqué avoir discuté avec le président nigérien Mahamadou Issoufou « d’initiatives qui pourraient être prises par les pays limitrophes en liaison » avec Tripoli, car « il peut y avoir » en Libye « un certain nombre de menées de groupes terroristes ». « C’est aussi la volonté du Premier ministre libyen […], nous allons voir comment nous pouvons encourager une action commune avec les Libyens », a-t-il conclu.