« Volontaires » de l’APEJ, vivier pour le développement

Démarré en 2005, le Programme de stage de qualification, prosaà¯quement connu sous le vocable « volontariat », a atteint sa…

Démarré en 2005, le Programme de stage de qualification, prosaà¯quement connu sous le vocable « volontariat », a atteint sa vitesse de croisière. La structure vient de lancer 6ème programme qui concernera 3 000 jeunes. En effet, ces 3 000 volontaires ont été sélectionnés sur un total de 22 864 inscrits. Selon la DG de l’APEJ, les autres dossiers ont été rejetés, à  cause des vices de formes et de fonds constatés. Les 3000 jeunes seront dispatchés dans des structures publiques et parapubliques. l’une des spécificités du présent programme a retenu 500 jeunes diplômés du nord. Si les bénéficiaires du programme n’ont jamais caché leur satisfactions vis-à -vis de l’initiative, force est de souligner qu’ils voudraient tous qu’il soit soutenu et renforcé. « Ce programme m’a permis d’acquérir beaucoup d’expériences professionnelles. J’ai beaucoup appris », se réjouit ce jeune diplômé en ingénierie qui avait souhaité renouveler son stage à  la Direction de la Géologie. « l’Etat doit songer à  rallonger le temps du stage qui s’avère insuffisant si l’on en croit nos précurseurs », propose Djeneba Sissoko, qui figure parmi les nouveaux élus. Bien, mais peut mieux faire l’initiative du volontariat a été instituée en 2005 par le Gouvernement malien. La plupart des jeunes pensent aujourd’hui que C’’est un acquis positif mais qui mérite d’être ajusté aux exigences de l’heure. Tout en rappelant que le partenariat entre sa structure et l’APEJ a permis la formation de milliers de jeunes, Mamadou Minkoro Traoré, opérateur économique, émet cependant des réserves. Il pense qu’il y a lieu de corriger certaines erreurs constatées le long du parcours : absentéisme, irrégularité des jeunes dans les lieux de stage et le manque de suivi des jeunes dans les structures d’accueil. « Nous devons donc inculquer aux jeunes les talents et les valeurs qui font la marque des travailleurs productifs et responsables », lance-t-il. Pour lui, les jeunes volontaires constituent un vivier important, à  même de relever des défis dans divers domaines agro-sylvo-pastoral, commercial, artisanal, socio-sanitaire… M. Traoré, chef de file des partenaires stratégiques de l’APEJ, préconise la mise en place d’une étude d’impact du Projet ainsi que l’affectation effective de ressources dédiées au suivi rapproché des stagiaires.