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Le secteur des TIC au Mali est en pleine évolution, et les entreprises maliennes commencent à prendre conscience de l'utilité…

Le secteur des TIC au Mali est en pleine évolution, et les entreprises maliennes commencent à prendre conscience de l’utilité de recruter des ressources humaines correctement formées à ces métiers, pour faciliter booster leur compétitivité. Côté formation, l’offre se développe pour répondre à la demande.

Pour des milliers d’étudiants férus de technologie, les Nouvelles technologies offrent de réelles possibilités et permettent aux jeunes entrepreneurs de se créer un meilleur avenir. De plus en plus d’établissements proposent des formations dans ces filières qui ont le vent en poupe : électronique, maintenance informatique, programmation, ingénierie informatique, télécommunication, infrastructure web, cloud computing… Autant de cursus accessibles aux professionnels, aux étudiants et demandeurs d’emploi, dans des formats courts et intensifs comme longs et diplômants. Dans ces formations de pointe, le recrutement commence au niveau CAP, via un concours ou une évaluation des acquis. Les formations qui délivrent des certifications sur les logiciels ad’hoc sont à privilégier, car elles maximisent les chances de se faire embaucher. « Nous donnons la possibilité à nos étudiants de passer des certifications sur Cisco ou Windows, par exemple, identiques aux certifications internationales. Nos étudiants qui sortent certifiés trouvent facilement du travail dans 60 à 70 % des cas », explique Donke Issa Traoré, directeur technique de l’Institut supérieur de technologies appliquées, leader sur le marché. Les formations les plus demandées par les Maliens concernent en majorité l’électronique, la maintenance informatique, l’ingénierie système et réseau, les télécommunications, le développement et la programmation. « Le retard au niveau des TIC au Mali peut être comblé par la formation, par la volonté de s’y mettre et s’il y a une convergence par rapport à ces nouvelles technologies », affirme Issa Traoré. Aujourd’hui encore, nombre d’entreprises maliennes utilisent toujours des archives papiers. La fonction publique notamment n’est pas encore passée à la dématérialisation et au numérique. « La génération d’aujourd’hui, celle que nous formons et celle qui vient, est en train de prendre conscience de ça. Ils proposeront à l’avenir des solutions qui pourront, dans la société comme dans le monde de l’entreprise, faciliter pas mal de choses », conclut Issa Traoré.