La capitale politique du Cameroun abrite ce lundi, 16 février, une «session extraordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement du Conseil de paix et de Sécurité de l’Afrique Centrale consacrée à  la lutte contre le groupe terroriste Boko Haram». Le programme prévoit en matinée une cérémonie solennelle d’ouverture qui sera ponctuée par les allocutions des représentants de l’Union africaine et de l’Organisation des Nations Unies (ONU). Le chef de l’Etat camerounais prendra également la parole avant le discours d’ouverture des travaux qui sera prononcé par le président de la République du Tchad, Idriss Déby Itno, président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC). Y sont représentés des délégations officielles des 10 Etats membre de la CEEAC (Cameroun, Gabon, Guinée Equatoriale, Congo, RCA, RDC, Angola, Burundi, Sao Tomé, Tchad) ; ainsi que des organisations internationales et régionales :ONU, UA, CEEAC. La session extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement du Copax fait suite à  une session spéciale de la commission de défense et de sécurité de la CEEAC tenue jeudi et vendredi dernier dans la capitale camerounaise, sur «la stratégie sous-régionale pour lutter contre le groupe Boko Haram». La CEEAC envisage les moyens de soutenir le front militaire contre Boko Haram déjà  marqué par l’engagement du Cameroun et du Tchad. Le pays que dirige Idriss Déby Itno a engagé ses troupes (près de 2500 hommes) pour soutenir le Cameroun et le Nigéria. Le plan d’aide en projection de la CEEAC est distinct de l’initiative de création d’une force multinationale mixte de 8.700 hommes annoncée pour la même cause par la Commission du Bassin du lac Tchad (CBLT). Le sommet de Yaoundé sera clôturé ce lundi par un Communiqué final et une Déclaration des Chefs d’Etat et de Gouvernement du Copax sur la lutte contre Boko Haram.