Côte d’Ivoire : hausse du prix du litre de l’essence de 40 Fcfa

Pour la période du 1er au 28 février 2023, seulement le prix du litre d’essence super sans plomb a connu un réajustement. Les coûts des autres produits pétroliers et gaziers sont quant à eux restés inchangés.L’essence super sans plomb qui était cédé, en janvier 2023, à 775 Fcfa le litre, est passé à 815 Fcfa le litre pour le mois de février 2023, soit une augmentation de 40 Fcfa. Le prix du gasoil, beaucoup utilisé dans le secteur du transport, reste à 655 Fcfa le litre.

Le prix du litre d’essence a connu une hausse en octobre 2022, passant de 735 Fcfa à 775 Fcfa, soit une augmentation de 40 Fcfa. Le litre du gasoil avait également été porté à la hausse de 40 Fcfa, passant de 615 Fcfa à 655 Fcfa.

Resté stable jusqu’en juillet, le coût du pétrole lampant a subi un relèvement en octobre, passant de 645 Fcfa le litre à 685 Fcfa, soit un accroissement de 40 Fcfa. Le prix du pétrole lampant garde depuis lors la même tendance, selon les données de la direction générale des hydrocarbures.

Les prix du gaz butane ont été maintenus. La bouteille de 6 Kg est fixée à 2.000 Fcfa et celle de 12,5 Kg à 5.200 Fcfa. La bouteille de 15 Kg est cédée à 6.965 Fcfa, celle de 17,5 Kg à 8.125 Fcfa, la bouteille de 25 Kg à 11.610 Fcfa et la bouteille de 28 Kg à 13.000 Fcfa.

Les prix des produits pétroliers en Côte d’Ivoire sont ajustés chaque mois conformément aux dispositions du mécanisme automatique de fixation des prix des hydrocarbures. Et ce, selon les cours sur le marché international.

Côte d’Ivoire : le Conseil du café-cacao s’installe à Abou Dhabi

La licence commerciale qui autorise l’ouverture de l’office émirati du Conseil du café-cacao a été octroyée, à l’issue d’une signature d’accord de siège aux Émirats Arabes Unis.M. Brahima Yves Koné, le directeur général du Conseil du café-cacao, organe de régulation de la filière, a paraphé ce 16 janvier 2023, aux Émirats Arabes Unis, l’accord de siège de la représentation permanente du Conseil du café-cacao dans la capitale, Abou Dhabi.  

Il s’est vu remettre des mains du Président du Conseil d’Administration de l’Abu Dhabi Global Market (ADGM), M. Ahmed Jasmi Al Zaabi, la licence commerciale qui officialise l’ouverture de l’office émirati du Conseil du café-cacao.

Cette séance a enregistré la présence de la cheffe de la diplomatie ivoirienne, Mme Kandia Kamissoko Camara, du ministre-secrétaire général de la présidence, M. Abdourahmane Cissé et du ministre des Mines, du Pétrole et de l’énergie, M. Mamadou Sangafowa Coulibaly.

La Côte d’Ivoire est le premier producteur de fèves de cacao avec 2,2 millions de tonnes par an, soit 45% de l’offre mondiale. Cette matière première génère 40% de recettes d’exportation et compte pour 15 % du PIB national.

A partir des Émirats Arabes Unis, l’Etat de Côte d’Ivoire compte toucher la péninsule d’Arabie et le golfe Persique, voire l’Asie, le plus grand continent et le plus peuplé. D’importants marchés pour écouler ses productions de café et de cacao.

Sénégal : le lac Rose, un patrimoine en péril

Mondialement connue, cette nappe d’eau hyper salée, située à une trentaine de kilomètres de Dakar, a perdu son attrait au grand dam des milliers d’hommes et de femmes qu’elle fait vivre.Papis Kébé, au pas de charge, expérimente des loisirs autour du lac Rose. Quad, jet ski, balade en pirogue, à cheval…, ce Français d’origine malienne âgé de 30 ans a eu sa dose de sensations fortes. « Il est presque 15 heures », lui chuchote une dame portant un débardeur et un cuissard sombres qui moulent ses courbes généreuses.

Loin du froid glacial, Papis est lui aussi en mode été : lunettes de soleil, chemise courtes manches, short et baskets blanches. « Je suis au Sénégal pour la première fois de ma vie. Je suis là depuis dix jours. Je découvre le lac, mais il n’est malheureusement pas rose », regrette-il dans un accent parisien et avec une voix rauque.

En marchant sur la berge boueuse par endroits, où des oiseaux d’espèces différentes se sont posés, on remarque que des nuances de vert et de bleu ont supplanté le rose écarlate originel. Le lac Retba, son appellation officielle, n’est rose que de nom. Il fait peine à voir en cette fin du mois de janvier.

« La coloration est liée à des algues vivant dans le lac et qui ont un pigment rosâtre. Cependant, il faut du vent pour que ces organismes capables de s’adapter à des milieux extrêmes puissent se déplacer et du soleil pour qu’ils reflètent les rayons afin que l’eau soit rose », souligne Dr Cheikh Ibrahima Youm, enseignant-chercheur en Sédimentologie au département de Géologie de la Faculté des Sciences et Techniques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.

Seule une barque pavoisée navigue dans cette étendue couvrant maintenant une superficie d’environ 3 km² « à cause des effets globaux du changement climatique » contre « 16 km² au XVe siècle », rappelle M. Youm. À l’aide d’un bâton, touchant le fond, un batelier propulse à force de bras une embarcation ayant à son bord trois autres individus. Mais pas l’ombre d’un saunier en activité. Encore moins de monticules de sel blanchissant sous le soleil. L’extraction est au point mort.

Car le niveau du lac est passé de 3 à 6 mètres durant le dernier hivernage. Une large brèche a laissé ruisseler une quantité impressionnante d’eaux pluviales des localités environnantes comme Keur Massar, Kounoune, Bambilor et Sangalkam.

Écosystème bouleversé

Le lac Rose est alors sorti de son lit pour notamment submerger des cabanes et emporter du sel entreposé le long de la rive. « L’eau est trop profonde pour qu’on puisse y récolter du sel.
Les acteurs de la filière sont tous au chômage », fait savoir Maguette Ndiour, le président des exploitants de sel du lac Rose.

Avec la crue, « le lac n’est plus saturé. La solution est diluée. La concentration de sel devient trop basse (80 à 350 grammes par litre, en temps normal). Le sel ne se dépose plus. Il se dissout même. Dès lors, il vaut mieux laisser la nature faire son œuvre plutôt que d’essayer d’intervenir. La chaleur de la saison sèche entraînera une évaporation du sel.
D’ici le mois d’avril, les conditions peuvent changer pour permettre au lac de retrouver ses caractéristiques initiales », indique le sédimentologue.

En attendant, le village artisanal comptant près de 70 boutiques de souvenirs reçoit peu de clients. « Les eaux ont détruit de nombreuses marchandises. Des artisans n’ont toujours pas rouvert leurs commerces. Certains l’ont fait après avoir effectué des travaux de remblai coûteux. Le lac n’est pas rose et le sel n’y est plus exploité. Il ne présente plus un grand intérêt pour les touristes occidentaux de plus en plus rares », déclare Mor Guèye, le président des artisans du lac Rose.

Le constat est tout aussi amer pour Mor Fall. Ce gérant d’un restaurant proposant des plats locaux a vu son chiffre d’affaires se réduire comme peau de chagrin. « Je sors d’une réunion où il était question de notre avenir. Les habitants de cinq villages traditionnels sur le pourtour du lac, Niangue wolof, Niangue peulh, Wayembam, Dène et Benoba, sont anxieux. L’heure est grave. Il faut agir au plus vite », résume cet homme trapu et à la barbe touffue.

Issaga Diallo n’avait jamais vécu pareille situation. Gagnant sa vie au lac Rose depuis 1990, ce vieux de 63 ans s’occupe en rafistolant un canot abîmé avec des outils de menuiserie. « Dans le passé, il y avait du sel en abondance et tout le temps. Il fallait en moyenne deux heures pour remplir de sel une barque. Par jour, je pouvais faire cette opération deux fois. Ces dernières années, on ne peut pas en dire autant. Ce sera pire avec la montée des eaux », se désole ce forçat du sel qui, pour la circonstance, a troqué sa tenue de travail contre un bonnet noir et blanc, un pull-over gris, un pantalon kaki beige et des sandales bleues.

Grâce aux petites mains, une partie de la production a été sauvée in extremis. Un jour de septembre, malgré la chaleur d’étuve, un gamin racle avec une pelle le sel pour remplir des sacs de 25 kilogrammes. Mamadou Dieng, sans protection particulière, pulvérise un liquide sur le sel pour qu’il soit iodé. « Les intrants que l’on utilise proviennent de l’Inde », avance-t-il.

Au même moment, des hommes et surtout des femmes portent des bassines pour remonter le sel non encore conditionné. « Ce travail me rapporte entre 2000 et 7000 F CFA par jour. Nous percevons 50 F CFA pour chaque bassine. On multiplie les allers-retours jusqu’à ce que l’on ressente de la fatigue. C’est un boulot harassant. Mais je n’ai pas le choix. J’ai de petits enfants à nourrir et la vie est devenue chère au Sénégal. Quand j’arrive à obtenir assez d’argent pour
assurer la dépense quotidienne, je peux m’octroyer un ou deux jours de repos afin de régénérer mon corps éprouvé », détaille stoïquement Sawratou Barry.

Une source de vie

La population active du lac Rose peut être estimée à 3000 personnes. « Rien que pour le sel,  40 à 50.000 tonnes sont récoltées par an par des Sénégalais, Béninois, Guinéens, Maliens, Burkinabè, Togolais… Le prix de la tonne est compris entre 20 et 30.000 F CFA en fonction de l’offre et de la demande », précise M. Ndiour.

David Mendy, 19 ans, a quitté il y a un an la Guinée Bissau pour tenter l’aventure. « Je m’en sors plutôt bien en remplissant des sacs de sel et en chargeant des camions », dit-il dans un wolof, la principale langue au Sénégal, approximatif.

Sur un périmètre accidenté et délimité avec des moyens rudimentaires, un jeune de bonne humeur puise de l’eau douce d’un puits pour arroser le sol plein de coquillages. « C’est mon père qui m’a remis ce lopin de terre pour que j’y cultive
du persil. J’ai commencé l’année écoulée. Faute d’expérience dans le domaine, les premiers semis n’ont pas donné grand-chose. Mais ça va beaucoup mieux », raconte Cheikh Dia, un des nombreux maraîchers du lac Rose. Ici, les petites exploitations comme la sienne se comptent par dizaines. « Le maraîchage constitue une menace pour le lac. Les gens utilisent beaucoup de pesticides qui sont parfois drainés vers le lac par les eaux pluviales. Cela engendre une pollution chimique », déplore Dr Cheikh Ibrahima Youm.

En allant vers la mer, autrefois reliée au lac, des dunes modelées par le vent donnent l’impression d’être dans le désert. C’est là que l’on trouve des dromadaires. Abdoulaye Sow, la trentaine révolue, en possède six. Il faut débourser 15.000 F CFA pour une balade de 60 minutes, 8000 F CFA pour 30 minutes et 5000 F CFA pour 15 minutes. Pour le tournage d’un clip, une heure est facturée à 50.000 F CFA, 30 minutes à 30.000 F CFA et 15 minutes à 25.000 F CFA.

« J’ai pris le relais de mon père à l’âge adulte. Ces temps-ci, le business tourne au ralenti. C’est très difficile d’avoir 60.000 F CFA après une journée de travail. Auparavant, je pouvais amasser 100 à 150.000 F CFA par jour », affirme-t-il à l’instant où un quad roule à vive allure sur la piste en latérite qui serpente le sable fin. Une voie empruntée par les conducteurs de quadricycles tout-terrain monoplace ou biplace et de voitures de randonnée.

« C’était super. J’ai fait 45 minutes en quad. Ça m’a permis de voir le lac sous toutes ses coutures et de prendre des photos. La balade était géniale », se réjouit une demoiselle énergique. Mamadou Dieng, qui il y a 23 ans a mis toutes ses économies dans ce business, assure que sans le tourisme local, il ne s’en sortirait pas. « J’ai quatre quads. Le prix de la location varie entre 15 et 25.000 F CFA. Un moniteur accompagne le client sur le parcours. En réalité, on ne se frotte les mains que lors des grandes vacances et à l’occasion des fêtes », ajoute-t-il.

Cette tendance baissière, Dieynaba Thiaw, marchande ambulante d’objets d’arts, la vit péniblement. « Nous tirons le diable par la queue. Le coronavirus nous avait beaucoup affectés. Puisque le lac n’est plus ce qu’il était, c’est encore compliqué. Je rends quand même grâce à Dieu dans la mesure où j’arrive à avoir un peu d’argent pour aider mon mari dans la gestion de la famille », relate-t-elle dans un abri au confort spartiate. L’ambiance est bon enfant. On discute, on se chambre et on rigole.

La plupart des guides touristiques y ont leurs habitudes. Le doyen Amadou Wone, en retrait, narre en anglais l’histoire du lac Rose devant un groupe de Blancs attentifs. Avant de remonter dans leur minibus, certains d’entre eux prennent un bain flottant dans les eaux salées. Une scène, banale à une époque, qui n’est plus si fréquente. « Le tourisme international se meurt au lac Rose. Nous sommes parfois là de 8 à 19 heures pour rien », admet Boubou Gaye ayant placé tous ses espoirs dans ce métier « après deux échecs au baccalauréat » en 2012 et 2013.

La menace du béton

À environ une heure de route de Dakar, la zone a pendant longtemps été la dernière étape du rallye Paris-Dakar et plus récemment d’Eco Race. Le contraste avec la capitale prise d’une frénésie est saisissant. Les alentours du lac présentent, à bien des égards, un visage rustique : herbes sauvages, cultures florissantes, ânes et bœufs en divagation ou en pâturage. Bref, la nature en met plein la vue. Un cadre bucolique, propice au farniente, qui attise les convoitises.

Conséquence, en bordure du lac Rose, il y a des chantiers çà et là. Et des hôtels, des maisons vastes, pied dans l’eau, pour les plus nantis. Pour mettre fin aux constructions en dur anarchiques, des agents assermentés de la Direction de la surveillance et du contrôle de l’occupation du sol (Dscos) sont aux aguets. Leurs inscriptions en rouge « Arrêt Dscos », en guise de sommation, sont lisibles sur des murs de clôture de parcelles.

« La pression démographique et le poids des activités humaines perturbent le fonctionnement naturel de l’espace littoral du lac Retba qui ne possède pas une capacité de charge suffisante pour s’ajuster à la demande », ont signalé six chercheurs dans une étude intitulée « Le géosite du lac Rose (NE Dakar, Sénégal) : enjeux de la préservation d’un géopatrimoine exceptionnel menacé de disparition ».

Après Diamniadio, le gouvernement a créé le Pôle urbain du lac Rose. Quatre arrondissements sur une superficie de 400 à 500 hectares devraient accueillir entre 60 et 75.000 habitants à terme. « Ça peut être une très mauvaise décision. On va augmenter la pression foncière sur le lac », estime l’enseignant-chercheur en Sédimentologie. Parmi les objectifs spécifiques poursuivis par le projet, il y a « la préservation, la valorisation du lac Rose et la promotion d’une urbanisation durable de la zone », promet la Délégation Générale à la Promotion des Pôles urbains de Diamniadio et du Lac Rose (DGPU).

Fin novembre 2022, en Conseil des ministres, « le chef de l’État Macky Sall a demandé au ministre en charge de l’Environnement d’envisager un Comité Régional de Développement spécial (consacré à la sauvegarde de l’écosystème du lac Rose) en présence des ministres concernés, des acteurs économiques, des autorités territoriales et des chefs de villages polarisés ». Il faut aussi impliquer dans la réflexion, conseille Dr Cheikh Ibrahima Youm, « les géologues, hydrogéologues, sédimentologues, environnementalistes… ».

Pour l’heure, le lac Rose, dont le Sénégal a soumis la candidature au patrimoine mondial de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco, sigle en anglais) en 2005, est un joyau qui ne brille plus. Le scénario catastrophe est à craindre.

« Les dunes séparent le lac de la mer. Quand l’eau quitte l’océan, elle s’y infiltre pour finir dans le lac. Sans ce processus, il n’y aura plus de salinité dans le lac. Mais les filaos qui fixent les dunes sont en train d’être éliminés. Ce qui fait que le vent va transporter le sable vers les points les plus bas où il y a le lac. Si tel est le cas, il n’y aura plus d’espace disponible pour le sel et l’eau. Le lac disparaîtra tout simplement. Pire, si on ne fait pas attention, la mer étant à 6 mètres au-dessus du lac aura tendance à regagner le continent pour occuper l’emplacement actuel du lac », avertit l’universitaire.

L’Arabie saoudite offre aux voyageurs internationaux l’opportunité de s’arrêter pour faire la Omra

Le Royaume d’Arabie saoudite a conçu un nouveau visa de transit, permettant aux voyageurs internationaux via Saudi Arabian Airlines et flynas de s’arrêter dans le Royaume pour une durée allant jusqu’à 96 heures, lorsqu’ils ajoutent une escale dans l’un des aéroports du Royaume, avant d’atteindre leur destination finale.Les voyageurs internationaux peuvent avoir un visa de transit automatiquement et gratuitement, jusqu’à 90 jours avant le voyage, facilement à travers les plateformes électroniques dédiées à la réservation des vols sur Saudi Airlines et Flynas, pour profiter des destinations touristiques du Royaume, de la diversité naturelle et climatique, et les monuments historiques et patrimoniaux, mais aussi pour découvrir la culture de la générosité et de l’hospitalité très bien connue au sein de la société saoudienne authentique.

Cette étape vient confirmer la détermination du Royaume d’Arabie Saoudite et ses efforts pour consolider sa position sur la carte mondiale du tourisme, attirer les touristes des différents marchés mondiaux et faciliter les démarches pour faire la Omra (petit pèlerinage).

A cette occasion, le ministre saoudien du Tourisme et président du conseil d’administration de l’Autorité saoudienne du tourisme, Ahmed Aqeel Al-Khateeb, a déclaré que le lancement du nouveau visa de transit est « une preuve supplémentaire de l’engagement du Royaume à développer et stimuler la croissance du secteur du tourisme, ce qui contribue à la consolidation de la position du Royaume en tant que destination pionnière du tourisme mondiale, et à la réalisation des objectifs du secteur conformément à la Vision 2030 du Royaume ».

Il a ajouté que ce visa « permet aux voyageurs en transit d’effectuer la Omra, de tenir des réunions d’affaires, de rendre visite à des amis et de profiter de destinations touristiques uniques ».

De son côté, Le PDG et membre du conseil d’administration de l’Autorité saoudienne du tourisme, Fahd Hamid Al-Din, a indiqué que  le lancement de ce visa s’inscrit dans le cadre d’une coopération et d’une intégration étroites entre le gouvernement et le secteur privé, et la mise en service des technologies de pointe pour assurer une expérience riche, agréable, fluide et sûre pour ceux qui souhaitent effectuer la Omra et pour les visiteurs des destinations touristiques et des événements organisés à travers le Royaume, ce qui renforce la réalisation des objectifs du secteur en attirant plus de 100 millions de visites annuelles d’ici 2030.

Selon lui, cette décision renforce également nos efforts pour attirer les voyageurs internationaux et cibler de nouveaux segments de marchés internationaux, et continuer à fournir des facilités à ceux qui veulent visiter La Mecque et à Médine.

Le Maroc et le Bénin satisfaits de l’élargissement de la coopération militaire à d’autres domaines

Le Général de Corps d’Armée, Inspecteur Général des FAR et Commandant la Zone Sud, Belkhir El Farouk a reçu, mardi à Rabat, le Général de Brigade Fructueux Gbaguidi, Chef d’Etat-Major Général des Forces armées béninoises.Les discussions entre les deux responsables, qui se sont déroulées en présence des Chefs de Bureaux concernés de l’EMG des FAR, ont porté sur la coopération bilatérale entre les Forces Armées Royales et les Forces Armées Béninoises, indique un communiqué de l’Etat-Major Général des FAR.

A cette occasion, l’Inspecteur Général des FAR et le Chef d’Etat-Major Général des Forces Armées Béninoises se sont félicités des liens d’amitié, de solidarité agissante et de confiance mutuelle qui lient le Royaume du Maroc et la République du Bénin.

Initiée depuis les années 80, la coopération militaire entre les deux armées est axée principalement sur la formation du personnel militaire béninois au sein des écoles et centres d’instruction des FAR, aussi bien pour les formations initiale et continue que pour l’enseignement militaire supérieur.

Dans ce registre, les deux responsables ont exprimé leur satisfaction quant à l’élargissement de la coopération militaire à d’autres domaines et réitéré leur volonté de continuer à œuvrer pour promouvoir davantage cette coopération bilatérale.

Guinée : Vers la libération de Kassory Fofana et Cie ?

Des caciques de l’ancien regime sont poursuivis pour détournement présumé de deniers publics.En détention depuis le 6 avril 2022, l’ancien premier Ibrahima Kassory Fofana, Mohamed Oyé Guinée et Lounceny Nabé, gouverneur de la banque centrale de la République de Guinée vont devoir encore patienter un mois pour savoir s’ils sont éligibles à une liberté provisoire. 

Accusés de « détournement de deniers publics, blanchiment de capitaux, corruption d’argent publics et enrichissement illicite », ces anciens dignitaires du régime d’Alpha Condé attendaient une décision de La Cour Suprême qui rééaxaminait, ce mardi 31 janvier 2023, la liberté qui leur a été accordée par la chambre de contrôle de la CRIEF (Cour de répression des infractions économiques et financières).

Après avoir écouté les différentes parties, le juge de la chambre pénale de la Cour Suprême a décidé de mettre cette affaire en délibéré pour le 28 février 2023.

Les militaires qui ont déposé Alpha Condé en septembre 2021, ont lancé la traque des biens presumés mal acquis. 

Afrique : vers la création d’un environnement propice aux véhicules électriques

Le Fonds pour l’énergie durable pour l’Afrique (Sefa, sigle anglais) va accorder une subvention d’assistance technique d’un million de dollars à la Facilité de mobilité verte pour le continent noir (GMFA, sigle anglais).L’Afrique ne contribue que très peu au réchauffement climatique. Et le continent noir compte faire davantage pour préserver l’environnement en promouvant des moyens de transports plus écologiques. Le Fonds pour l’énergie durable pour l’Afrique (SEFA) du Groupe de la Banque africaine de développement va ainsi accorder une subvention d’assistance technique d’un million de dollars à la Facilité de mobilité verte pour l’Afrique (GMFA).

La subvention SEFA soutiendra la création d’un environnement propice aux véhicules électriques (VE), la conception de modèles commerciaux et de lignes directrices pour les secteurs public et privé. Il permettra aussi le développement d’un pipeline bancable de projets de mobilité électrique, la coordination régionale et la connaissance.

GMFA fournit une assistance technique et des capitaux d’investissement pour accélérer et développer les investissements du secteur privé dans des solutions de transport durables dans sept pays : Kenya, Maroc, Nigeria, Rwanda, Sénégal, Sierra Leone et Afrique du Sud.

« Nous pensons que GMFA aura un impact considérable sur le marché africain en accélérant le passage à la mobilité verte, en réduisant plus de 2 175 000 tonnes d’équivalent dioxyde de carbone d’émissions de gaz à effet de serre et en facilitant la création de 19 000 emplois à temps plein », », a déclaré Nnenna Nwabufo, directrice générale du Bureau régional de développement et de prestation de services en Afrique de l’Est de la Bad.

« La demande future de solutions de mobilité et de possession de véhicules devrait augmenter avec l’urbanisation rapide, la croissance démographique et le développement économique. Nous sommes ravis de recevoir ce soutien de la Bad. Nous considérons cela comme un vote de confiance dans nos efforts pour passer aux solutions de mobilité électronique et faire avancer la transition du Rwanda vers une économie à faibles émissions de carbone », a soutenu Clare Akamanzi, directrice générale du Rwanda Development Board.

Burkina : le Premier ministre à Bamako

Me Apollinaire Kyélem de Tambèla doit rencontrer le président de la Transition malienne, Assimi Goita.Le Chef du gouvernement Burkinabè est attendu, ce mardi 31 janvier 2023, à Bamako, ont rapporté des sources concordantes.

Il doit y effectue une visite officielle de travail et d’amitié de 48 heures, ont précisé nos sources.

Elles ont indiqué qu’il devrait rencontrer son homologue malien Choguel Maïga ainsi que le président de la Transition, le colonel Assimi Goita.

C’est sa première visite officielle dans le pays après s’y être rendu en catimini en décembre dernier pour continuer en Russie, tout aussi secrètement.

Il s’agit de la 3e visite d’officiels burkinabè au bord du Joliba, après les visites du président de la Transition, Ibrahim Traoré et du président de l’Assemblée législative de transition, Dr Ousmane Bougma.

Depuis l’arrivée du capitaine Traoré au pouvoir en septembre 2022, Ouagadougou s’est rapproché de Bamako qui joue les intermédiaires avec Moscou.

Les deux pays ont récemment affiché leur volonté de lutter contre le terrorisme. En mi-janvier 2023, le Mali avait aidé le Burkina dans la recherche d’une soixante de femmes enlevées, le 11 janvier, par des jihadistes présumés à Arbinda puis retrouvées après une semaine de captivité, à Tougouri, par l’armée burkinabè.

Bonne gouvernance : le Sénégal dans le top 10 de l’Indice Mo Ibrahim

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent sur une diversité de sujets dominés par le classement du Sénégal dans l’indice annuel de la Fondation Mo Ibrahim, un instrument qui mesure les performances de la gouvernance en Afrique.Le Soleil note que « le Sénégal est dans le top 10 » du nouveau rapport de l’Indice Mo Ibrahim de la gouvernance en Afrique. Cet outil mis en place par la Fondation Mo Ibrahim, du nom du riche homme d’affaires anglo-soudanais, mesure chaque année les performances de gouvernance dans 54 pays africains au point de vue de la sécurité et l’État de droit, des droits de l’homme, des opportunités économiques durables et du développement humain. Dans ce cadre, le quotidien national constate que « le score de gouvernance globale du Sénégal s’est amélioré ces dix dernières années ».

Le Quotidien, affichant une image du président Macky Sall tout sourire à la Une, retient le « Mo d’un classement » où le Sénégal, « neuvième en Afrique », se retrouve « dans le peloton de tête (…) avec un score de 62,4/100 ». Ce résultat est « jugé satisfaisant au cours de ces dix dernières années (période comprise entre 2012 et 2021). Mais au cours des cinq dernières années, c’est-à-dire de 2017 à 2021, ces progrès ont ralenti », souligne le journal.

L’Observateur liste « les bonnes notes et points noirs du Sénégal » dans ce classement. « Les données utilisées par Mo Ibrahim n’ont rien à voir avec la réalité des pratiques », fait remarquer Elimane Kane, président de Legs Africa, une organisation de la société civile sénégalaise.

Walf Quotidien ouvre ses colonnes à Majid Diaraffe Ndaw, économiste et spécialiste en organisation et en planification, qui porte un « regard extérieur » sur « le Sénégal que nous voulons par l’industrialisation ». « Le devoir nous impose de nous remettre tous en cause, de nous lever pour scruter, trouver les moyens pour enfin placer notre pays dans la voie du développement, échapper à jamais à la tyrannie de la dépendance et satisfaire les besoins et aspirations de notre peuple », a-t-il préconisé.

Bés Bi délivre pour sa part le « message » de l’Archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye, « sur la situation nationale ». « Ce qui s’est passé à l’Assemblée (nationale) était vraiment lamentable. Il faut un retour à l’orthodoxie », a recommandé le religieux qui « annonce avoir invité le pape François au Sénégal ». L’installation du bureau de la quatorzième législature a été très mouvementée avec des accrochages notés entre députés. Le marathon budgetaire a été également marqué par des incidents entre députés de la majorité et de l’opposition. Une parlementaire du groupe « Benno Bokk Yaakaar » (ensemble pour un même espoir, en wolof) a été agressée par deux de ses collègues de l’opposition appartenant à la coalition « Yewwi Askanwi » (libérer le peuple) qui ont été ensuite arrêtés et condamnés à six mois de prison pour coups et blessures volontaires.

En football, Stades indique que l’équipe nationale locale du Sénégal, qui affronte mardi soir (19h GMT) Madagascar, en demi-finale du Championnat d’Afrique des nations (Chan), une compétition réservée aux joueurs évoluant dans leur pays et organisée cette année en Algérie, est « à une marche de l’histoire ». Pour Walf Quotidien, les Lions doivent livrer encore « 90 minutes pour se rapprocher du graal » là où Sud Quotidien indique qu’ils feront « face au défi des Baréas », surnom des joueurs malgaches. Le Soleil affirme de son côté que « les Lions sont à 90 minutes d’une finale historique » au Chan.

Le sélectionneur sénégalais Pape Thiaw « s’attend à un match difficile » même si son défenseur Mamadou Sané estime qu’ils ont « les armes pour passer » devant les Baréas.  Toutefois, « nous voulons aller jusqu’au bout », avertit dans Stades le coach malgache Romuald Rakotondrabe.

Zimbabwe : le président biélorusse en visite d’Etat de trois jours

Le président biélorusse Alexandre Loukachenko s’est rendu lundi au Zimbabwe pour une visite d’État de trois jours visant à renforcer les relations bilatérales entre Harare et Minsk.C’est son premier séjour en Afrique-subsaharienne. A la tête d’une délégation de haut niveau, composée de responsables gouvernementaux et de représentants du monde des affaires, le président de la Biélorussie, Alexandre Loukachenko effectue une visite de 72 heures au Zimbabwé.

Le dirigeant biélorusse devrait discuter de questions bilatérales et mondiales avec le président Emmerson Mnangagwa.

La visite devrait déboucher sur la signature de divers accords bilatéraux et l’annonce de programmes définis dans le domaine de l’agriculture.

Lundi en début de journée, le ministre zimbabwéen des Affaires étrangères, Frederick Shava, a rencontré son homologue biélorusse, Sergei Aleinik, pour discuter de la visite d’Alexandre Loukachenko et de questions d’intérêt mutuel entre les deux pays.

Une attention particulière a été accordée à un certain nombre de sujets d’intérêt commun, notamment les perspectives de développement de la coopération industrielle entre la Biélorussie et le Zimbabwe, la mise en œuvre de projets conjoints et le renforcement de l’interaction entre les deux pays dans divers secteurs de l’économie.

Depuis 2019, la Biélorussie aide le Zimbabwe à moderniser et à mécaniser son secteur agricole.

La visite de Loukachenko fait suite à une visite similaire de Mnangagwa en Biélorussie en 2019.

Economie et politique au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi abordent de nombreux sujets notamment le marché de l’automobile, la réunion de Haut niveau Maroc-Espagne, prévue les 1er et 2 février et la flambée des prix des matières premières.+Le Matin+ relève que le marché automobile marocain évolue vers plus de maturité avec des réflexes d’achat qui continuent de changer au fil des années. Parmi les changements, la forte demande des voitures d’occasion depuis le début de la pandémie de la Covid-19. Pour cette année 2023, près de la moitié des sondés comptent changer de voiture ce premier trimestre, en optant pour une voiture d’occasion.

+L’Economiste+ souligne que les opérateurs touristiques peuvent soupirer un ouf de soulagement. La loi de finances 2023 a clarifié le traitement fiscal des pourboires. En effet, le fisc fera désormais le distinguo entre deux catégories de pourboires selon leur canal de perception. Quand ils sont collectés avec l’intervention de l’employeur et qu’ils transitent par ses comptes, ils sont soumis à l’impôt sur le revenu par voie de retenue à la source en même temps que le salaire dont ils représentent un complément de rémunération. Mais lorsqu’ils sont remis directement aux bénéficiaires, ils sont exonérés d’impôt. Cette disposition a au moins l’avantage de cerner le périmètre des pourboires imposables.

+L’Opinion+ écrit que à quelques jours de la tenue de la très attendue Réunion de Haut Niveau (RHN) entre le Maroc et l’Espagne, on en sait un peu plus sur les accords en perspective. En prélude de cette rencontre se tiendra un Forum économique entre les patronats des deux pays, où il sera question d’explorer les potentialités d’investissement et de réfléchir sur les opportunités à saisir à la lumière de la reconfiguration des chaînes de valeur mondiales. 

Un intérêt particulier sera accordé au secteur des énergies, étant le plus grand défi de la conjoncture actuelle, néanmoins, des accords d’envergure sont prévus en matière de migration, de tourisme, de culture, d’emploi… et la liste est loin d’être exhaustive, fait savoir la publication.

+Al Bayane+ fait observer que les opérateurs et commerçants des viandes bovines et ovines tirent, à leur tour, la sonnette d’alarme pour venir en aide à une activité sérieusement touchée par la flambée des prix des matières premières et par les effets de la forte sécheresse qui secoue le pays depuis des années déjà. 

La suspension des droits d’importations est jugée insuffisante, voire insignifiante pour encourager l’importation des bovins sans limite de poids imposée. Le gouvernement est vivement sollicité pour accepter une totale exonération de la TVA fixée à 20%. A défaut, le consommateur subira lourdement les conséquences d’une inflation affligeante. La crainte est réelle sur un secteur d’activité qui annonce une situation des plus critiques, estime le journal.

Procès du 28 septembre : le colonel Blaise Goumou se disculpe et accuse Toumba Diakité

En Guinée, le procès du massacre du 28 septembre 2009 se poursuit sur fond de révélations et accusations entre dirigeants de l’ancienne junte militaire, le Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD).Après sa premiere comparution le mercredi 25 janvier, le colonel Blaise Goumou était encore à la barre ce lundi 30 janvier, dans le cadre du procès du 28 septembre 2009. Dans sa déposition l’officier de la gendarmerie guinéenne a nié, une nouvelle fois, avoir pris part au massacre des 157 personnes et au viol d’une dizaine de femmes.

Au moment des faits, Blaise Goumou était membre des Services Spéciaux, une unité chargée des renseignements et des enquêtes sur les narcotrafiquants et le grand banditisme, dirigée à l’époque par un de ses co-accusés, le capitaine Moussa Tiegboro Camara.

L’officier de la gendarmerie a reconnu sa présence au stade du 28 septembre le jour des faits, mais rejette la faute sur Aboubacar Sidiki Diakité dit Toumba et ses hommes. « J’ai vu Toumba et ses hommes tirer et entrer au stade », a insisté l’accusé qui s’est lavé à grande eau.

La partie civile a essayé de démontrer l’implication de l’officier dans la commission des massacres du 28 septembre.

Selon l’un de ses avocats, Me Amadou DS Bah, les hommes qui étaient sous la responsabilité de Tiegboro ont perpétré cette tuerie au même titre que les bérets rouges et les milices de « Kaléya », des recrues considérées à l’époque comme les bras armés de Moussa Dadis Camara pour se maintenir au pouvoir.

La partie civile explique que le mode opératoire consistait à commettre ces crimes avec des armes blanches. « C’est pour cette raison que certains avaient des machettes, d’autres des couteaux et des baïonnettes. Plusieurs personnes ont été tuées par armes blanches pour camoufler les blessures et empêcher des examens d’éventuels examens balistiques », a ajouté la robe noire qui accuse Moussa Dadis Camara d’être « l’artisan principal des massacres ». « Il voulait se maintenir au pouvoir », charge-t-il l’ancien chef de la junte (2008-2009).

Pour les avocats du colonel Blaise Goumou, la partie civile n’a pas de preuves prouvant l’implication de leur client dans la commission de cette tuerie de masse.

« Aucune partie civile n’a dénoncé ni identifié Blaise Goumou en train de commettre une telle infraction à la loi pénale. Ils ont fouillé, ils n’ont rien vu.. », a déclaré Me Yaramocé Saoromo qui promet de livrer une version réelle des faits pour démontrer juridiquement la « non culpabilité de leur client, afin qu’il puisse bénéficier d’un acquittement ».

A la demande de l’accusé « fatigué », l’audience a été renvoyée au mardi 31 janvier 2023 pour la suite des débats.

Burkina : Au moins 30 personnes tuées dans plusieurs attaques

Les incidents ont eu lieu dans plusieurs localités du pays.Week-end sanglant au Burkina Faso. Des jihadistes présumés ont exécuté une vingtaine de passagers de bus de transport en commun, dans les régions du Centre-Est et des Cascades, a appris APA de sources concordantes.

Le premier incident s’est produit le samedi 28 janvier 2023. Selon nos sources, des hommes armés ont intercepté un car de transport entre Tenkodogo et Ouargaye (centre-est). Ils ont exécuté au moins 04 civils dont le chauffeur, les deux apprentis et un passager, libéré d’autres avant d’incendier le car.

Une scène similaire a eu lieu la soirée du dimanche 29 janvier 2023, dans l’ouest du pays, dans la région des Cascades.

Le gouvernement a confirmé ce « drame » et a évoqué un bilan de 15 civils exécutés. Dans leur communication, les autorités burkinabè ont indiqué que deux mini-cars en provenance de Banfora pour Mangodara, ont été interceptés dans le village de Linguekoro. Parmi 24 passagers, neuf ont été libérés.

Les corps sans vie des 15 autres passagers, uniquement des hommes, présentant des impacts de balles, ont été retrouvés le 30 janvier 2023 aux environs du village de Linguekoro, ajoute le gouverneur de la région des Cascades Colonel Jean Charles Somé, dans un communiqué qui précise que les deux véhicules ont été aussi brûlés.

Des sources sécuritaires ont attribué ce « massacre » aux militants du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al Qaida au Maghreb islamique (AQMI), l’analysant comme des « représailles » et de « messages » à l’endroit du gouvernement qui engage les supplétifs civils. « Ce n’est pas pour rien qu’ils ont épargné les femmes. Ils ont tué les hommes, parce que ce sont eux qui vont au front, qui constituent les VDP », a expliqué un officier.

A Falagountou, dans le nord, un affrontement a opposé les « unités combattantes » étatiques à des groupes jihadistes, dans l’après-midi du lundi 30 janvier 2023, lorsque des hommes armés ont attaqué le village.

« Le bilan provisoire enregistré fait état de 12 combattants tombés dont 02 VDP. Un civil a également perdu la vie. Au moins 05 gendarmes ont été blessés et une dizaine d’autres toujours recherchés », a indiqué l’armée burkinabè qui affirme avoir « empêchée un massacre des populations ». Dans la riposte, les forces de défense et de sécurité ont neutralité une quinzaine de jihadistes.

Depuis 2015, le pays est le théâtre d’attaques jihadistes qui ont coûté la vie à plusieurs milliers de personnes et entraine le déplacement de plus deux millions de personnes.

Recensement : la Guinée s’inspire de l’expérience de la Côte d’Ivoire

La ministre guinéenne du Plan et de la coopération internationale, Rose Pola Pricemou, a eu une séance de travail à Abidjan avec son homologue de la Côte d’Ivoire sur le processus de recensement de la population et de l’habitat (RGPH).La ministre ivoirienne du Plan et du développement, Nialé Kaba a reçu à son Cabinet Mme Rose Pola Pricemou, qui conduisait une délégation de la République de Guinée, ce lundi 30 janvier 2023.

Cette visite s’inscrit dans le cadre d’un partage d’expériences sur le processus de recensement de population et de l’habitat (RGPH). Mme Rose Pola Pricemou a

« Nous sommes venus nous abreuver de cette riche expérience liée au ministère du Plan, du recensement et connaître tout ce qui a prévalu à la réussite de ce processus, et aussi de s’assurer d’éviter les erreurs dans le cadre de ce recensement », a dit Mme Rose Pola Pricemou.  

Ensuite, « nous avons eu l’occasion d’échanger sur tout le processus, notamment le cadre institutionnel et organisationnel, la mobilisation des ressources, l’aspect social liée à la crédibilité de l’opération », a ajouté Mme Rose Pola Pricemou.

Elle a indiqué qu’à l’issue de ce voyage d’études, sa délégation veut « repartir avec l’expérience vécue » par la Côte d’Ivoire avec les outils utilisés, et s’assurer qu’ils sont sur la bonne voie, parce que c’est un processus qui a déjà commencé en Guinée depuis février 2022.

Poursuivant sur la question du renforcement du système statistique de la Guinée, elle a fait savoir que son pays envisage de former 150 statisticiens, en collaboration avec l’Ecole nationale de statistique et d’économie appliquée (Ensea) d’Abidjan.

Pour sa part, la ministre du Plan et du développement de la Côte d’Ivoire, s’est montrée satisfaite et fière de partager la récente expérience réussie du RGPH 2021 et également les connaissances en matière de formation statistique.

Se prononçant sur les défis et les étapes clés du processus du recensement, Mme Nialé Kaba a noté que « le recensement est un processus où toutes les phases représentent des défis. Déjà il faut élaborer le Projet de document (Prodoc) et s’assurer qu’il contient le moins d’erreurs possibles ».

A l’instar de la Côte d’Ivoire, la Guinée veut faire un recensement avec des moyens modernes de collectes, notamment à travers les tablettes. A ce niveau, l’on a des défis internes et d’autres défis externes tels que la qualité du réseau internet et la capacité de déverser.

Mme Nialé Kaba a relevé la mobilisation sociale et l’accompagnement de l’ensemble des acteurs sociaux, les populations, les guides religieux, les leaders communautaires, les responsables, tout en la conseillant qu’il faut entraîner tout le monde en expliquant les enjeux de cette opération.

Cette visite fait suite à une précédente, qui avait été conduite par le Directeur général de l’Institut national de la statistique de la Guinée, en août 2022, qui a permis de finaliser les outils et les documents techniques du recensement.

Pour la ministre guinéenne chargée de la Planification, le but de cette visite est de s’inspirer de l’expérience réussie de la Côte d’Ivoire notamment en matière de recensement, de formation statistique et coordination de l’aide publique au développement.

La visite se poursuivra par des rencontres de travail dans les structures techniques en charge du recensement notamment l’Institut national de la statistique, le Bureau technique permanent du Recensement (BTPR) et le Fonds des nations unies pour la population (Unfpa), ainsi que l’Ecole nationale de statistique et d’économie appliquée (Ensea).

Tunisie: Mini-remaniement ministériel

La présidence de la République tunisienne a annoncé, lundi soir, un mini-remaniement ministériel avec la nomination de deux nouveaux ministres.Le remaniement a touché le ministre de l’Education Fathi Slaousi qui a été remplacé par Mohamed Ali Boughdiri et le ministère de l’Agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche maritime, qui a été confié à Abdelmoneim Belati en remplacement de Mahmoud Ilyes Hamza, a précisé la même source dans un bref communiqué.

Il s’agit du deuxième changement du genre depuis la formation du gouvernement de Najla Bouden en octobre 2021.

Le 07 janvier dernier, la ministre tunisienne du commerce et du développement des exportations, Fadhila Rabhi Ben Hamza, a été démise de ses fonctions.

Ce remaniement ministériel intervient alors que le pays vient d’organiser le deuxième tour des législatives, marqué par un faible taux de participation (11,3%), selon le président de l’autorité électorale Isie, Farouk Bouasker.

Les experts ont expliqué la faible affluence par divers facteurs notamment le boycott du parti Ennahda, qui domine le Parlement durant la dernière décennie, et considère que ce scrutin est  l’aboutissement d’un « coup d’Etat » du président Kais Saïed.  

Côte d’Ivoire : élaboration d’un plan de développement local

Ce plan, conçu par le Programme de formation en gestion de la politique économique (GPE-Abidjan), sera restitué ce jeudi 2 février 2023, lors d’une séance, organisée en partenariat avec les collectivités territoriales.La direction du Programme « GPE-Abidjan » organise cette séance de restitution des travaux, dans le cadre de ses activités de renforcement des capacités humaines et d’appui à la transposition des nouvelles directives de l’Uemoa dans les pays de l’Union.

Ces travaux portent notamment sur « l’élaboration, l’exécution et le suivi d’un plan ou programme de développement local dénommé la Chaîne PPPBSE (Prospective, planification, programmation budgétisation et suivi-évaluation ».  

La séance de restitution, prévue au siège du GPE-Abidjan, se tient en partenariat avec le Programme pays de renforcement des capacités (PPRC), et le PRIME, une Initiative conjointe du gouvernement ivoirien et du PNUD, visant à accompagner la réforme de l’Etat.

La cérémonie de restitution est également organisée en collaboration avec l’Assemblée des régions et Districts de Côte d’Ivoire (ARDCI), le Sénat ivoirien et l’Union des villes et communes de Côte d’Ivoire (Uvicoci).  

A travers cet événement universitaire de portée pédagogique et scientifique, le Programme GPE-Abidjan, veut « éclairer l’opinion publique et spécifiquement les collectivités territoriales sur l’opportunité de bâtir une stratégie de développement inclusif » et durable.

Blé Goudé pas candidat aux prochaines joutes électorales

L’ex-leader des « Jeunes patriotes », condamné à 20 ans de prison, explique sa posture face aux joutes électorales à venir, lors d’une visite à Soko, un village dans la Région du Gontougo (Est).« Je ne suis candidat pour le moment à aucune élection », a dit M. Blé Goudé, le président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (Cojep). Les municipales et les régionales sont prévues en octobre-novembre 2023, ensuite les sénatoriales et la présidentielle en 2025.

M. Charles Blé Goudé attend de recouvrer son droit de vote, une étape indéniable. Mais, déjà, fait-il savoir « quand les doyens (le président Alassane Ouattara et ses prédécesseurs Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo) auront fini, moi je dis un jour, je serais président de la Côte d’Ivoire ».

Toutefois, pour le chef du Cojep, « quels que soient les programmes de gouvernement, si la Côte d’Ivoire est en feu et en sang, rien ne peut marcher ». Dans cette optique, il a déclaré s’être engagé à « recoudre ce qui a été déchiré », en allusion à la fracture sociale.

La Côte d’Ivoire a connu une grave crise postélectorale, de 2010 à 2011, qui a fait plus de 3.000 morts. Accusés de crimes contre l’humanité perpétrés lors du conflit, MM. Blé Goudé et Laurent Gbagbo ont été jugés par la Cour pénale internationale (CPI) et acquittés à l’issue du procès.

Depuis son retour au pays, le 26 novembre 2022, Charles Blé Goudé s’est engagé à parler de paix et de réconciliation. Une « décision personnelle » qu’il dit avoir prise et non avoir été envoyé par M. Ouattara ou les anciens chefs d’Etat Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo.

« Je me suis envoyé moi-même pour la Côte d’Ivoire (…) pour que les élections qui arrivent, il y ait zéro mort et zéro blessé », a-t-il poursuivi. Et ce, pour que désormais, « une élection en Côte d’Ivoire ne soit pas une déclaration de guerre ».

Son leitmotiv, aujourd’hui, « quand un pays sort de guerre, il a l’obligation de faire en sorte de rassembler ses enfants ». Ce rôle, Blé Goudé veut y prendre sa part en termes de contribution pour que les élections ne soient plus un sujet de discorde.

« Plus jamais on doit se battre pour des élections, plus jamais on doit se tuer pour les élections », a-t-il lancé à l’endroit des jeunes », faisant observer que « la politique est faite pour donner la vie, améliorer la vie » en apportant le développement.

Charles Blé Goudé séjourne depuis vendredi dans la Région du Gontougo, dans l’Est du pays. A Soko, le village d’une proche collaboratrice, il a rencontré la chefferie ainsi que les parents et demandé des « bénédictions » afin d’aller parler de paix aux Ivoiriens.

Le président de la COP28 appelle à lutter contre le réchauffement « sans ralentir » l’économie

La lutte contre le réchauffement de la planète ne doit pas se faire au détriment de la croissance économique, a déclaré lundi Sultan al-Jaber, président de la COP28 et patron de la compagnie pétrolière nationale des Emirats arabes unis. »Nous devons limiter la hausse mondiale des températures à 1,5 degré sans ralentir la croissance économique », a affirmé Sultan al-Jaber, qui est également ministre émirati de l’Industrie et envoyé spécial de son pays pour le climat.

« Nous devons rendre notre planète plus riche et plus saine en même temps », a-t-il estimé lors de la cérémonie d’inauguration de l’université Mohamed ben Zayed d’intelligence artificielle à Abou Dhabi.

Avant même sa tenue fin novembre 2023 à Dubaï, la COP28 suscite le scepticisme des militants écologistes.

Ils estiment en particulier que la nomination à la tête de la prochaine conférence de l’ONU sur le climat d’un patron issu de l’industrie pétrolière « menace la légitimité et l’efficacité de la COP28. »

Sultan al-Jaber est le PDG du géant pétrolier ADNOC (Abu Dhabi National Oil Company), mais il est aussi à la tête de Masdar, l’entreprise émiratie d’énergies renouvelables. Sa nomination a été saluée par l’envoyé américain pour le climat, John Kerry.

Après des négociations difficiles, la COP27 de novembre en Égypte avait abouti à un texte très disputé sur l’aide aux pays pauvres affectés par le changement climatique. Mais, elle n’est pas parvenue à faire progresser la réduction des émissions de gaz à effet de serre, pour maintenir l’objectif de limiter le réchauffement de la planète. Et la question d’une moindre utilisation des énergies fossiles a été à peine mentionnée dans les textes.

Les Emirats arabes unis, l’un des plus grands producteurs de pétrole au monde, affirment que le pétrole brut reste indispensable à l’économie mondiale et qu’il est nécessaire pour financer la transition énergétique.

La monarchie du Golfe débourse également des milliards de dollars pour développer suffisamment d’énergies renouvelables pour couvrir la moitié de ses besoins d’ici à 2050.

Simon Stiell, le secrétaire exécutif de l’ONU-Climat, a estimé toutefois que la tenue de la COP28 aux Emirats arabes unis sera l’occasion d’aborder les « questions difficiles » des énergies fossiles.

Pour rappel, l’Etat des Emirats Arabes Unis s’est lancé dans le financement et la mise en place d’un certain nombre de projets d’énergie propre en Afrique à travers la société Masdar, dont le conseil d’administration est présidé par Sultan Al-Jaber. Aussi, les EAU, en partenariat avec les Etats-Unis, ont annoncé un investissement de 100 milliards de dollars dans le domaine de l’énergie propre.

Tunisie: Taux record d’abstention, un grand désaveu populaire pour le processus éléctroral

Le taux de participation au second tour des élections législatives en Tunisie, organisé dimanche, est de 11,3%, a annoncé le président de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE), Farouk Bouaskar.Ce second tour des élections législatives tunisiennes a donné lieu à une participation très faible, semblable à celle enregistrée lors du premier tour de ce scrutin et qui a atteint 11,20%.

Près de 8 millions de Tunisiens étaient appelés aux urnes pour ce second tour de ces législatives anticipées, qui constituent la « dernière étape du processus de mesures exceptionnelles lancé par le président tunisien, Kais Saïed le 25 juillet 2021.

La proclamation des résultats préliminaires du deuxième tour aura lieu, au plus tard, le 1er février 2023. Poue sa part, l’Instance Supérieure Indépendante des élections annoncera les résultats définitifs des élections législatives après la fin des délais de recours, au plus tard, le 4 mars 2023.

A l’issue du premier tour, 23 candidats dont 3 femmes avaient été élus sur les 154 sièges que compte la future Assemblée des Représentants du Peuple (parlement).

Plusieurs formations politiques et organisations de la société civile avaient appelé à l’annulation du 2ème tour de ces législatives, dont sont exclus les partis politiques à la faveur d’un code électoral, introduisant le scrutin uninominal à deux tours.

Selon les observateurs, le futur parlement, dépourvu de toute compétence, à la faveur de la concentration de tous les pouvoirs par le président de la République, n’en sera qu’une simple boîte d’enregistrement et que les députés seront cantonnés dans un rôle de figuration.

En dépit des critiques acerbes à son encontre au sujet de sa perte d’indépendance, l’ISIE met l’accent sur rôle technique estimant qu’elle n’est pas influencée par les tiraillements politiques.

Plusieurs partis et organisations nationales, dont la puissante centrale syndicale, l’Union Générale Tunisienne du Travail, ont appelé à l’annulation du second tour des législatives, estimant que l’abstention record de près de 90%, est un grand désaveu populaire pour le processus démarré le 25 juillet 2021

Mali : Polémique autour du projet de Constitution

Le président de la Transition a pris un décret nommant les membres « de la Commission chargée de la finalisation du projet de Constitution ». Certains membres désignés ont décliné leur participation.Le 19 décembre dernier, le président le Colonel Assimi Goïta, président de la Transition au Mali avait rendu public un décret de création d’une commission chargée de la finalisation du projet de Constitution. Elle devrait avoir comme outil de travail l’avant-projet de Constitution remis au chef de l’Etat en octobre dernier par une commission mise en place à cet effet depuis juin dernier.

Dans ce décret, il était prévu de désigner 51 personnes dans la commission chargée de la finalisation du projet de Constitution. Toutefois, dans la liste publiée le 27 janvier, elles étaient plutôt 69 à avoir été nommée, soit 18 personnes de plus que le nombre prévu par le décret portant création de ladite commission.

Cette situation est qualifiée « incohérence » par des leaders politiques.

Président de la commission de rédaction de la Constitution, le professeur Fousseyni Samaké a été nommé coordinateur général de la nouvelle structure chargée de finaliser le projet qu’il a eu à piloter pendant plusieurs mois.

Le gouvernement est représenté dans cette commission par les ministres Alousséni Sanou des Finances, Ibrahim Ikassa Maïga de la Refondation de l’Etat, Fatoumata Sékou Dicko, ministre déléguée auprès de la primature, Mamoudou Kassogué, ministre de la Justice et le Colonel Abdoulaye Maïga, ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale. Parmi les cinq représentants du Conseil National de Transition ( CNT, parlement provisoire ), figurent Mamadou Diarassouba, Souleymane Dé, Abdoulmadjid Ag Mohamed Ahmed, Mohamed Ousmane Ag Mohamedoune.

Bien qu’ayant rejeté l’avant-projet de Constitution, le Cadre des Partis politiques pour le Retour à l’Ordre constitutionnel (opposition) fait son entrée dans cette nouvelle Commission avec deux représentants: l’ex ministre Amadou Koïta du parti Socialiste (PS-Yeleen Kura) et Amadou Aya secrétaire général adjoint du parti CODEM (Convergence pour le développement du Mali).

La nomination de ce dernier a suscité la réaction de son parti, qui, dans un communiqué, dit avoir « été surpris de voir le nom d’un de ses membres figurer sur le décret ». Ce parti, qui rejette toute idée de l’élaboration d’une nouvelle Constitution, estime que son secrétaire général adjoint a été plutôt désigné sur proposition du Cadre des partis politiques. Il exprime son désaccord sur le choix des membres et rejette d’emblée toutes les conclusions qui sortiront des travaux de la commission.

Par contre, un des leaders du Cadre, Laya Amadou Guindo considère pourtant l’intégration dans cette commission comme une opportunité de faire entendre leur position tout en plaidant pour une révision à minima de la Constitution de février 1992.

La Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) – ex-rébellion – qui a aussi vu l’un de ses cadres nommé dans cette commission, a tout simplement informé l’opinion « qu’elle ne prendra pas part à la Commission chargée de la finalisation du projet de Constitution ». Pourtant, elle a confirmé avoir proposé un nom bien avant sa décision de suspendre sa participation aux organes de mise en œuvre de l’Accord prise fin décembre 2022. Elle a ainsi réitéré « avec insistance sa demande de réunion en un lieu neutre avec la médiation internationale pour discuter de la viabilité de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger ».

Selon le décret du 27 janvier dernier, les membres de la commission « bénéficieront des avantages ». Pourtant, les dix membres représentants le gouvernement et le CNT qui y siègeront, perçoivent déjà des indemnités.  

Ce décret a été pris à moins de deux mois d’un vote populaire prévu le 19 mars prochain.

Le document soumis sera directement voté au cours dun référendum sans être examiné ou adopté par le CNT.