Côte d’Ivoire: le taux de réponse de l’enquête de la Balance des paiements passe de 85,4% à 89,9%

L’enquête de collecte des données pour la balance des paiements 2018 a été lancée, jeudi, à Abidjan par le Directeur général du Trésor et de la comptabilité publique, Jacques Konan Assahoré en présence du Directeur national de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), Chalouho Coulibaly et de plusieurs acteurs concernés par cette opération qui durera sur tout le mois de juin, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Cette enquête qui devrait faire intervenir l’ensemble des acteurs  directs ou indirects dans les relations financières entre la Côte d’Ivoire et l’extérieur, permettra d’évaluer l’insertion de l’économie dans son environnement extérieur, d’identifier l’apparition des déséquilibres et de comprendre comment ces déséquilibres sont financés par le reste du monde.

« Dans un contexte économique et financier mondial en perpétuelle mutation, la parfaite maîtrise des flux financiers et des échanges commerciaux devient un avantage comparatif… L’importance de la Balance des paiements, outil récapitulatif exhaustif et cohérent des atouts et des faiblesses de l’économie nationale dans ses relations avec le reste du monde, trouve ainsi toute sa justification », a estimé Jacques Konan Assahoré, par ailleurs, président du Comité Balance des paiements dans un discours d’ouverture.

Selon lui, l’information statistique joue un rôle important dans le suivi et l’analyse de la situation socioéconomique d’un pays. C’est pourquoi, il s’est satisfait de la prestation des membres du Comité Balance des paiements ces dernières années qui a permis de produire des « données fiables et à temps» de la Balance des paiements du pays.

 « Après un taux de réponse record de 85,4% en 2017, le taux de l’enquête s’est amélioré pour atteindre 89,9% en 2018. En plus de ces bonnes performances, les balances des paiements ont pu être adoptées avant la fin du mois d’octobre des années 2017 et 2018», s’est félicité M. Assahoré, indiquant que pour l’année 2019 et pour la Balance des paiements 2018, « nous avons fixé le délai d’adoption au plus tard à fin septembre tout en visant l’objectif de porter le taux de réponse à  plus de 90%».

Il a conclu en soulignant que cette journée permettra d’informer les acteurs des relations financières de la Côte d’Ivoire sur l’importance de l’enquête de la Balance des paiements et sur la nécessité de leur « contribution qualitative ».

 La Balance des paiements est un état statistique qui retrace sous forme comptable, l’ensemble des flux d’actifs réels, financiers et monétaires entre les résidents d’une économie et les non-résidents au cours d’une période donnée.

L’enquête implique les autorités institutionnelles, administratives et monétaires, les intermédiaires financiers, les organisations professionnelles et les acteurs du secteur privé ainsi que les partenaires au développement, les représentants des organisations internationales et des ONG internationales.

Baisse de la production de ciment au Sénégal

La production de ciment au Sénégal, au terme du mois de mars 2019, a baissé de 65.000 tonnes comparée à la même période de l’année 2018, selon des données établies par les cimenteries et dont APA a eu copie jeudi.Le cumul de cette production s’est élevé à 590.700 tonnes durant la période sous revue contre 655.700 tonnes en mars 2018, soit un repli de 9,91% en valeur relative.

Cette évolution est entrainée principalement par les ventes à l’exportation qui se sont contractées de 28,44% à 140.100 tonnes contre 195.800 tonnes en mars 2018. Quant aux ventes locales, elles ont enregistré une légère progression de 0,10% à 458.800 tonnes contre 458.300 tonnes en mars 2018.

En glissement mensuel, la production de ciment connait également une hausse de 5,57%, passant à 559.500 tonnes en février 2019 à 590.700 tonnes un mois plus tard

Wari s’associe à WhatsApp pour offrir ses services

Wari, agrégateur de solutions digitales et polyvalentes basé à Dakar, a décidé de s’associer à la plateforme WhatsApp Business afin de permettre au grand public d’avoir accès à ses services financiers partout dans le monde sur whatsApp, ont annoncé mercredi les dirigeants de cette structure.

Cette décision est motivée par le fait que plus d’un milliard de personnes dans plus de 180 pays utilisent WhatsApp pour rester en contact avec leurs amis et leur famille, à tout moment et partout dans le monde.

Selon les responsables de Wari,  sur WhatsApp, les utilisateurs pourront facilement avoir accès aux services Wari
fréquemment utilisés et initier des opérations financières qui incluent l’ouverture d’un compte Wari, le rechargement de compte Wari, le crédit téléphonique, l’envoi et la réception d’argent, le paiement de factures et les abonnements TV
 
Ils estiment en outre que l’introduction de My Wari sur WhatsApp offre aux utilisateurs la possibilité de faire tous types de  transactions, de communiquer et d’effectuer facilement toutes leurs opérations, en même temps.

Ce service Wari sur WhatsApp est actuellement disponible en français, anglais, espagnol, italien et portugais. Le service sera bientôt accessible en russe et arabe. Cela permettra à Wari de répondre aux besoins d’une clientèle plus large dans le but accroître sa présence  sur différents continents et dans différentes langues.

« Nous travaillons depuis plusieurs mois à la globalisation de notre plateforme par le biais d’acquisitions stratégiques et de partenariats sur tous les continents » a déclaré M.  Kabirou Mbodj, Président directeur général de Wari. 

Par ailleurs, il ambitionne de poursuivre le développement des services de Wari et des canaux de distribution, « dans le but de créer un standard pour interconnecter les personnes dans tous les pays et de faire de l’inclusion financière une réalité, construisant ainsi le monde de demain ».

Lancement à Abidjan du projet CEWA de la Fondation African Women initiatives

Le projet «CÊWA» destiné aux femmes à faible revenu, principalement celles qui sont dans le commerce de détails a été lancé, mercredi à Abidjan, à l’initiative de la Fondation African Women initiatives (AWI) qui œuvre pour l’autonomisation économique de la femme, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.La première cohorte de femmes «CÊWA» qui signifie «Jeune dame dynamique et  entreprenante» en langue Mahouka (Nord-Ouest ivoirien) est forte de vingt-cinq femmes. Elles ont bénéficié de financement selon leur capacité d’écoulement des produits sur les marchés.

Le choix du secteur du commerce de détails est motivé notamment par sa propension à favoriser l’écoulement des produits de la chaîne de valeur agricole sur le marché domestique, a expliqué la présidente de la Fondation AWI, Mariam Fadiga Fofana.

« Votre responsabilité, en tant que première cohorte, est très grande car il est indéniable que le succès et la pérennisation de l’initiative dépend de votre engagement  constant », a-t-elle lancé à cette première vague de femmes bénéficiaires du projet.

Poursuivant, Mariam Fadiga Fofana, a exhorté les bénéficiaires à une véritable appropriation du programme et assuré que la Fondation ne ménagera aucun effort pour apporter le soutien nécessaire à leur épanouissement dans le cadre de ce projet commun.

En Côte d’Ivoire, les femmes sont présentes dans tous les secteurs productifs de l’économie du pays y compris la chaîne de valeur agricole où elles représentent environ 40 % des emplois du secteur et assurent 60 à 80% de la production alimentaire.

Ce rôle majeur de la femme est contrarié par de nombreux freins caractéristiques des situations d’informalité. Il s’agit entre autres de la non-immatriculation aux registres nationaux des entreprises, du faible accès au financement, du déficit en matière de sécurité sociale, de la faiblesse des compétences managériales et de l’accès au marché.

Bruno Koné explique en France les potentialités ivoiriennes en matière d’urbanisme

Le ministre de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme, Bruno Nabagné Koné prend part à la 2è édition des Journées économiques de la Côte d’Ivoire à Bordeaux (France) dénommées Ivoir-Bordeaux 2019, où il a expliqué les potentialités du pays dans les domaines du foncier, du logement et de l’urbanisme, rapporte une note d’information, transmise, mercredi à APA.Selon Bruno Koné « la part importante du Foncier et de l’Habitat dans l’attractivité économique d’un pays n’est plus à démontrer. C’est la raison pour laquelle le gouvernement, avec l’appui des partenaires techniques et financiers, s’emploie à créer les conditions d’un écosystème attrayant en matière de foncier, de logement et d’urbanisme ».  

A la tribune de ces rencontres annuelles de l’Association des Ivoiriens de Gironde, le ministre Bruno Nabagné Koné a fait savoir que de nombreuses réformes sont entreprises afin de « moderniser et de redynamiser le secteur et d’offrir aux potentiels investisseurs et acheteurs immobiliers en Côte d’Ivoire, toutes les garanties nécessaires pour la réalisation de leurs projets ». 

Ouvertes mardi, ces journées qui visent à promouvoir l’image de la Côte d’Ivoire et d’œuvrer à son rayonnement aux plans économique, touristique et culturel, et qui s’achèveront vendredi, sont  « un cadre de rencontres et de partenariats d’affaires entre des acteurs institutionnels et des professionnels Français et Ivoiriens, autour de questions liées aux investissements et à la promotion économique de façon générale », indique-t-on. 

De ce fait, l’association AKWABA sert de pont entre tous les acteurs économiques et potentiels investisseurs (ivoiriens, français et/ou amis de la Côte d’Ivoire), en France et leurs homologues résidant en Côte d’Ivoire, grâce à des projets de développement et de coopération internationale, des actions sociales, culturelles et humanitaires.

Côte d’Ivoire: lancement d’une étude de positionnement stratégique des filières ananas et mangue

L’étude de positionnent stratégique des filières ananas et mangue de la Côte d’Ivoire a été lancée, mercredi à Abidjan, au cours d’un atelier par le Projet d’appui au renforcement de la compétitivité du secteur industriel (PARCSI) qui vise à rendre les industries du pays plus compétitives, permettant ainsi de diversifier les sources de croissance de l’économie ivoirienne, a constaté APA sur place dans la capitale économique du pays.La Côte d’Ivoire est le premier exportateur de fruite en Afrique de l’Ouest depuis plusieurs années. Le volume de ses exportations représente plus de 50% des exportations de fruits et légumes dans la région.

Dans son discours de lancement, le Directeur général de l’industrie de Côte d’Ivoire, Frédéric N’da Mougo Koménan a rappelé les enjeux de cette étude sur la filière fruit et légume. 

Cette étude, a-t-il expliqué, permettra à la Côte d’Ivoire de disposer d’éléments pertinents, lui permettant d’élaborer sa stratégie de développement et de la transformation des fruits et légumes.

L’objectif est de « nous proposer des axes de développement de cette filière importante qui recèle d’innombrable opportunités d’investissements », mais « malheureusement très peu exploitée », a poursuivi M. Koménan, déplorant qu’on «ne transforme en Côte d’Ivoire que moins de 2% des fruits et légumes ».

 A ce propos, il a fait remarquer que les fruits pourrissent dans les champs, faute de moyens de conservation, de stockage et de transformation. « La politique industrielle du gouvernement est connue. Il s’agit de faire en sorte que le secteur industriel joue un rôle plus important dans le PIB (Produit intérieur brut). Aujourd’hui cette contribution dans le PIB est de l’ordre de 25 à 30% », a encore ajouté Frédéric N’da Mougo Koménan.

 « Il est question aujourd’hui de faire en sorte que cette filière fruit et légume où nous avons beaucoup de potentiel puisse jouer sa participation dans le développement industriel de notre pays », a conclu le directeur général de l’industrie de Côte d’Ivoire. 

Cette étude confiée à la Société française de réalisation, d’études et de conseil (SEFRECO) « consistera à dénicher nos potentialités de transformation de mangue et d’ananas », a renchéri pour sa part Adrien Faé, le Coordonnateur du PARCSI. L’étude conduite par Jean Jacques Sgaravizzi démarre en juin et les résultats sont attendus d’ici fin août 2019 si le chronogramme est respecté.

 « Si la BAD a décidé d’accompagner l’Etat de Côte d’Ivoire c’est que le potentiel est important. Nous avons comme vous le savez, toute la partie centre et nord du pays qui produit la mangue. Malheureusement, cette mangue est très peu transformée », a-t-il expliqué.

Selon M. Faé, « les paysans ont d’abord du mal à produire une mangue de qualité, et aussi ils ont du mal à conserver cette mangue ». « C’est le même cas pour l’ananas », a-t-il poursuivi, rappelant que «vous savez dans les années 70 jusqu’à 80, notre pays abritait en son sein pas mal d’unités de transformation de l’ananas. Nous exportons même l’ananas transformé ».

« Malheureusement à ce jour, toutes ces unités ont disparu. Nous n’avons aujourd’hui que deux unités de transformation de l’ananas. Il faut voir comment inciter les producteurs locaux, nos investisseurs locaux et étrangers à pouvoir investir dans la transformation de ces deux matières premières », a conclu M. Faé.

Par ailleurs, les études en cours permettront de ressortir les besoins en investissement dans la filière fruit et légume. La Côte d’Ivoire produit annuellement 160 000 tonnes de mangue et 50 000 tonnes d’ananas.

Placé sous la tutelle du ministère du Commerce, de l’industrie et de la promotion des Petites et moyennes entreprises PME, le Projet d’appui au renforcement de la compétitivité du secteur industriel (PARCSI) s’inscrit comme une composante essentielle du Programme national de restructuration et de mise à niveau des entreprises (PNRMN).

Il est financé par un don de 13 millions d’euros (8,23 milliards FCFA) alloué par le Fonds africain de développement du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) assorti d’une contrepartie du gouvernement ivoirien d’environ 2 millions d’euros (1,22 milliards FCFA).

Ce  projet finance la mise à niveau des entreprises industrielles à travers la prise en charge des actions immatérielles (diagnostic global et stratégique,  démarche qualité, assistante technique, formations, études etc.).

Il accompagne également l’industrialisation de la filière fruits et légume (ananas et mangues) par la formation et l’organisation des acteurs, la réalisation d’études stratégiques ainsi que par la promotion de l’investissement.

Le PARCSI contribue au renforcement de l’infrastructure de la qualité par l’acquisition d’équipement, des formations, des ateliers de sensibilisation et la promotion de la marque ivoirienne de conformité aux normes (NI).

Le Cameroun lance une émission d’obligations du Trésor de 100 milliards FCFA

L’Etat camerounais a procédé, mercredi, à une émission d’obligations du Trésor assimilables (OTA) de l’ordre de 100 milliards FCFA sur le marché de la Banque des États de l’Afrique centrale, selon un communiqué parvenu le même jour à APA.Cette opération, qui semble bouleverser le chronogramme préalablement annoncé par le gouvernement et qui prévoyait une levée totale de fonds de 150 milliards FCFA réparties en trois opérations d’égale valeur, pour le compte du 2ème trimestre de l’année en cours, se déroulera auprès de 16 spécialistes en valeurs du Trésor du pays émetteur, du Congo, du Gabon, de la Guinée Équatoriale, de la République centrafricaine et du Tchad.

Pour une maturité de 3 ans et un taux d’intérêt à 4%, les fonds mobilisés à travers cette émission serviront prioritairement au financement de projets inscrits dans la Loi de finances 2019, ainsi que certaines autres opérations dont les décomptes sont en instance au Trésor.

Il convient de noter que la Loi de finances 2019 fixe l’enveloppe budgétaire de l’État camerounais en recettes et dépenses à 4850,5 milliards FCFA, dont 260 milliards de ressources prévisionnelles destinées au financement des projets d’investissements, à collecter à travers le recours aux émissions de titres publics.

Depuis 2010, année de son émission obligataire inaugurale sur son marché financier domestique, le pays a, selon les données du ministère des Finances, mobilisé un montant de 2616,31milliards FCFA à travers ses diverses interventions sur le marché des capitaux.

Il a ainsi levé un total de 1370,96 milliards FCFA sur le marché monétaire de la BEAC dont 1322,28 milliards FCFA de bons du Trésor assimilables (BTA) et 48,68 milliards FCFA d’OTA.

Sur les marchés financiers national et international, il a collecté respectivement 795 milliards FCFA mobilisés par emprunt obligataire, et 450,35 milliards FCFA à travers une émission d’Eurobond.

Le fruit de ces levées de fonds a été consacré, en grande partie, pour 44,29% au secteur de l’eau et de l’énergie, 28,29% aux infrastructures routières et ouvrages d’art, et 13,46% à la construction et la réhabilitation des infrastructures sportives.

Grâce à la dynamique favorable de l’activité économique nationale non pétrolière, qui devrait se poursuivre, le Cameroun prévoit une croissance du produit intérieur brut (PIB) réel non pétrolier à 5% en 2019, et à 5,4% en moyenne entre 2020 et 2021, contre 4,2% en 2018 et 3,5% un an auparavant.

BGFIBank Gabon réalise un bénéfice net 87,5% en 2018

BGFIBank Gabon, la principale filiale du groupe BGFIBank, a enregistré un bénéfice en net de 87,5% en 2018, annonce l’institution bancaire dans un communiqué rendant compte de son conseil d’administration tenu le 17 mai dernier.Selon le communiqué, BGFIBank Gabon a poursuivi sa croissance en 2018 avec des performances qui lui ont permis de consolider sa solidité financière et son positionnement sur ses principaux marchés.

Il en résulte au terme de cette assemblée générale que BGFIBank Gabon a réalisé un total bilan 1 109 130 356 295 de FCFA, en augmentation de 2%, des crédits à la clientèle 719 123 379 631 de FCFA en augmentation de 7%, des dépôts de la clientèle 914 188 960 322 de FCFA en augmentation de 5,6%, des capitaux propres 100 023 121 399 de FCFA et un bénéfice net de l’exercice 15 233 980 690 de FCFA en augmentation de 87,5% par rapport à l’exercice 2017.

L’assemblée générale a décidé de la distribution d’un dividende brut par action 1 900 de FCFA, représentant un montant global 10 242 894 300 de FCFA.

Par ailleurs, l’assemblée générale a décidé de nommer Mme Ludwine Oyeni Amoni en qualité d’administrateur exécutif et M. Côme Tienta en qualité d’administrateur indépendant pour une durée de 6 ans.

Cameroun : suspension du prélèvement de la TVA sur l’assurance-vie (officiel)

Le ministre camerounais en charge des Finances (Minfi), Louis Paul Motaze, a invité par écrit le directeur général des Impôts (DGI), Modeste Mopa Fatoing, à surseoir à l’exécution des mesures de redressement fiscal engagées contre les sociétés d’assurance-vie, une branche dans laquelle une taxe sur la valeur ajoutée (TVA) de 19,25% est appliquée depuis début 2019.Dans cette correspondance, parvenue à APA, le membre du gouvernement, au terme d’une concertation avec les opérateurs du secteur protestataires, estime qu’«une application inappropriée de la Loi fiscale pourrait avoir des conséquences irréversibles induisant la question de la survie des sociétés d’assurance-vie concernées».

Le Minfi demande a ainsi au DGI d’attendre l’aboutissement de la concertation avant toute nouvelle action relative à l’application de la TVA querellée.

Selon la Loi de finances en vigueur, le prélèvement de ladite taxe, en même temps que celle sur l’assurance maladie, soumise au même taux de prélèvement et dont les compagnies étaient jusqu’ici exonérées, est entrée en application depuis le 1er janvier 2019.

À en croire plusieurs spécialistes locaux, la fiscalisation de l’assurance-vie et maladie, si elle est maintenue, pourrait conduire à des résiliations massives de contrats pouvant fragiliser les compagnies, en même temps qu’elle pousse les souscripteurs vers les comptes d’épargne bancaire, qui rémunèrent plutôt les dépôts. 

Selon l’Association des sociétés d’assurance du Cameroun (Asac), le chiffre d’affaires de ce marché a culminé à 205 milliards FCFA en 2018, contre 161 milliards FCFA en 2013 alors que le montant global des placements des compagnies était de 370,8 milliards FCFA l’année dernière représentant 2,1% du produit intérieur brut (PIB).

 

 

Coton: 22 milliards FCFA d’accompagnement de l’Etat ivoirien aux producteurs en 2019-2020

Le gouvernement ivoirien a entériné, mercredi, le prix d’achat aux producteurs de coton graine de premier choix au titre de la campagne 2019-2020, fixé à 300 FCFA/kg contre 265 FCFA/kg durant la précédente campagne, a annoncé le ministre de la Communication et des Médias, Sidi Tiémoko Touré, Porte-parole du gouvernement, à l’issue du Conseil des ministres présidé par le Chef de l’Etat, Alassane Ouattara.Le ministre Sidi Tiémoko Touré a précisé que « les 300 FCFA /kg incluent une subvention de 44 FCFA/ kg consentie par le gouvernement  et le chef de l’Etat afin d’accompagner les différents parents paysans dans leurs efforts au quotidien ».

Ces 44F/ kg, a-t-il expliqué, représentent « la somme de 22 milliards FCFA » d’accompagnement accordé aux parents producteurs.

La production de coton graine de la Côte d’Ivoire, 3è producteur africain, a atteint 458. 000 tonnes  soit une hausse de 11% au cours de la campagne 2018-2019, représentant 7% des recettes d’exportation du pays et contribuant à hauteur de 1,7% au Produit intérieur brut (PIB).

Plus de 3,5 millions de personnes vivent directement ou indirectement de la culture de l’or blanc dans les régions du Centre et du Nord de la Côte d’Ivoire.

Cameroun : 413 milliards de FCFA reversés au trésor public par la SNH

La Société nationale des hydrocarbures (SNH) a reversé une somme de 413,325 milliards de FCFA dans les caisses de l’Etat en 2018, au titre des ventes du gaz et de pétrole, a indiqué ce mercredi une note de l’entreprise publique.Des recettes en hausse de 64 milliards de FCFA par rapport à l’année 2017 où cette entreprise publique avait reversé 349,084 milliards de FCFA au trésor public.

Une augmentation des recettes qui s’explique entre autres, par une légère augmentation du cours du baril de pétrole sur le marché mondial, mais aussi par l’entrée en production de nouveaux champs pétrolifères ainsi que des investissements accrus pour la production du Gaz naturel liquéfié (GNL).

Se présentant comme « un moteur de développement » pour le Cameroun, « l’expertise commerciale de la SNH permet de vendre les bruts camerounais avec de faibles écarts par rapport aux cours mondiaux ».

A titre  d’illustration, le baril de pétrole de Brent se négocie sur le marché international à 71,31 dollars, le baril du brut camerounais est vendu à 71,32 dollars renseigne l’entreprise.

C’est ainsi que  la baisse des cours des produits pétroliers a provoqué une forte baisse du chiffre d’affaires de la SNH, passant  de 1 261 milliards de FCFA en 2014 à 813 milliards de FCFA en 2018.

La Société nationale des hydrocarbures a pour missions de promouvoir et valoriser le domaine minier national et également habilitée à accomplir avec le ministère des Finances, toutes les opérations financières.

 

Hausse des exportations d’or du Sénégal

Les exportations d’or brut du Sénégal, au terme du mois de mars 2019, ont connu une augmentation de 15,149 milliards de FCFA (environ 25,753 millions de dollars) comparée à la même période de l’année 2018, selon les données établies par les sociétés aurifères.Ces exportations se sont établies à 39,770 milliards de FCFA contre 24,621 milliards de FCFA en mars 2018, soit une progression de 61,5% en valeur relative (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar). Au niveau de la production d’or, la tendance haussière s’est poursuivie avec une réalisation s’élevant à 631,10 kg contre 422,40 kg en mars 2018 (plus 49,40%).

En variation mensuelle, cette tendance haussière s’est poursuivie. Entre février 2019 et mars 2019, les exportations d’or brut sont passées de 36,550 milliards de FCFA à 39,770 milliards de FCFA (plus 8,8%).

En revanche, une baisse de 64,5kg en variation mensuelle, est relevée au niveau de la production qui passent de 695,6 kg en février 2019 à 631,10 kg un mois plus tard.

Le Cameroun cherche 10 milliards de FCFA sur le marché de la BEAC

L’Etat du Cameroun est reparti ce mercredi sur le marché dans la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) en vue de mobiliser 10 milliards de FCFA des Obligations du trésor assimilables (OTA) a appris APA du ministère des Finances.D’une maturité de trois ans, les souscriptions se feront auprès des banques et établissements financiers de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) agréés comme Spécialistes en valeurs du trésor (SVT).

 Pour cette émission de titres, dix-sept SVT en activité dans les six pays de la zone CEMAC prennent part  à l’opération.

 Les fonds levés seront affectés à la réalisation des projets de développement, dans les secteurs aussi variés que le développement urbain, l’eau et l’énergie, les infrastructures sportives, les projets inscrits sur le plan d’urgence triennal 2017-2019, les travaux publics…

 Pour ce deuxième trimestre, le Cameroun entend lever 200 milliards de FCFA dont 150 milliards de FCFA pour les OTA et 50 milliards de FCFA pour les Bons du trésor assimilables (BTA).

 Selon la Loi de finances 2019, le Cameroun projette de lever un montant total de 260 milliards FCFA.

Côte d’Ivoire: relance des activités de SAF Cacao après son rachat par la SACC

Les activités de SAF Cacao, une structure opérant dans le secteur du cacao en Côte d’Ivoire, notamment basée à San-Pedro, dans le Sud-ouest du pays, connaissent une relance après le rachat des actifs de l’entreprise par la Société agricole de café cacao (SACC).Attribuée à la SACC à la suite d’une ordonnance judiciaire « depuis à peu près quatre mois », les activités de SAF Cacao sont « en train d’être reprises», a dit à APA le secrétaire d’Etat auprès du ministre du Commerce, de l’industrie et de la promotion des PME, chargé de la Promotion des PME, Félix Anoblé.    

SAF Cacao avait fait l’objet d’une liquidation pour le remboursement de sa dette. Ses entrepôts ont été repris par la SACC, entreprise présidée par Nicolas Djibo, le maire de Bouaké (centre ivoirien), tandis que sa structure Choco Ivoire a été reprise par l’Etat de Côte d’Ivoire à travers le Conseil café-cacao. 

Selon une source proche du Cabinet chargé de la liquidation, l’usine Choco Ivoire, a été cédée au Conseil café-cacao dans le cadre d’une « compensation » de la dette de l’organe de régulation de la filière qui envisage de donner un autre nom à cette unité de transformation.   

« Si SAF Cacao reste fermée, c’est le cacao ivoirien qui va avoir de véritables problèmes et la ville de San-Pedro qui aura de sérieux problèmes dans son fonctionnement (puisqu’elle représentait) au moins 30% du cacao vendu localement », a affirmé M. Anoblé, également maire de cette cité balnéaire.

SAF Cacao accusait une créance d’environ 160 milliards de Fcfa. L’entreprise devait « environ 80 milliards de Fcfa à l’Etat de Côte d’Ivoire au niveau du DUS (Droit unique de sortie), etc », un manque à gagner que le gouvernement a récupéré à travers l’usine Choco Ivoire. 

La Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial de cacao avec près de 2 millions de tonnes. La majeure partie  des fèves est exportée à partir du port de San-Pedro, le second du pays et le premier port exportateur mondial de cacao.

Port de San-Pedro : les recettes douanières et fiscales passent de 300 milliards FCFA à 500 milliards FCFA (DG)

La contribution des résultats opérationnels du Port Autonome de San Pedro aux recettes douanières et fiscales s’élève à « plus de 500 milliards FCFA contre 300 milliards FCFA en 2010 », selon le Directeur général, Marcel Hilaire Lamizana.Au Port de San-Pedro, la communauté portuaire a compris que c’est en mutualisant les capacités, les intelligences que malgré sa taille modeste, ce port peut relever les défis de son développement.  De près de 1,200 million de tonnes en 2010, le port enregistre en fin 2018, un trafic global stabilisé à 4,5 millions de tonnes.

Les résultats opérationnels de l’activité portuaire à San-Pedro, selon M. Lamizana, sont en hausse constante avec « une contribution aux recettes douanières et fiscales de plus de 500 milliards FCFA contre 300 milliards FCFA en 2010, un trafic global de marchandises multiplié par 4 par rapport à son niveau de 2010 ».

«  Sur la même période, le taux de conteneurisation a connu un accroissement se situant à 86%. Le trafic d’origine destination à forte valeur ajoutée est en remarquable progression, de 3% entre 2016 et 2017, cette hausse s’est appréciée à 6% sur la période 2017 à 2018 », a-t-il précisé, jeudi, lors de la visite des installations portuaires par le ministre des Transports Amadou Koné.

A l’horizon 2035, le Port de San-Pedro entend être un port moderne aux standards internationaux grâce à son nouveau schéma directeur dont les projets portent sur le déplacement et l’extension du terminal à conteneurs comprenant deux postes à quai pouvant accueillir, simultanément, deux navires d’une capacité de 14.000 EVP (Equivalent Vingt Pieds) avec 30 ha de terre-pleins d’une capacité de 1.000.000 EVP l’an.

Au nombre des défis, figurent, également,  la construction et l’exploitation d’un terminal industriel polyvalent de deux quais de 300 mètres chacun avec 14 ha destinés au trafic de minerais (fer, manganèse, clinker, nickel…).

Il est prévu, aussi, l’aménagement et l’exploitation d’un terminal polyvalent commercial dans l’enceinte portuaire actuel  sous douane pour le «traitement de marchandises conventionnelles, de trafic routier, d’exportation d’huile de palme et d’importations de céréales », a souligné M. Lamizana.

Enfin, l’aménagement d’une zone économique de 150 ha viabilisée dans le domaine portuaire comprenant la mise en œuvre de voiries et réseaux divers ainsi que le bitumage d’une voie de 4km reliant le terminal à conteneurs à la zone viabilisée, constitue un pan du projet d’extension du Port autonome de San-Pedro.

Commerce et sécurité au menu des discussions Kenya-UE

Le président Uhuru Kenyatta a rencontré mardi à Nairobi une délégation de haut niveau de l’Union européenne (UE) conduite par Mme Federica Mogherini, la Vice-présidente de la Commission européenne, qui fait également fonction de Haute représentant de l’UE pour la politique étrangère.Les entretiens entre le Président et Mme Mogherini ont porté sur les relations commerciales et le rôle du Kenya dans la sécurité régionale.

Mme Mogherini a assuré au président Kenyatta de la détermination de l’UE à continuer de soutenir les activités en faveur de la paix et de la sécurité dans la Corne de l’Afrique et dans toute la région de l’Afrique orientale et centrale.

Elle a félicité le Kenya pour son rôle dans la recherche de la paix et de la sécurité, et son leadership dans la conduite du processus d’intégration régionale.

Auparavant, Mme Mogherini a inauguré la nouvelle ambassade de l’Union européenne à Nairobi, la deuxième plus grande au monde, ce qui témoigne de l’importance croissante de Nairobi pour l’Union.

La Chef de la diplomatie européenne a également rencontré Monica Juma, La Secrétaire du Cabinet kenyan aux Affaires étrangères, dans le cadre de discussions axées sur la coopération entre le Kenya et l’UE en matière de paix et de sécurité régionales, d’économie bleue, de commerce et de multilatéralisme.

Mogherini, actuellement en visite dans la Corne de l’Afrique, achèvera sa visite à Djibouti. Elle y rencontrera le président Ismaïl Omar Guelleh, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Mahmoud Ali Yousouf, ainsi que le Secrétaire exécutif de l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), Mahboub Maalim.

Elle a entamé sa visite lundi à Mogadiscio en Somalie, où elle a rencontré le Premier ministre Hassan Ali Khayre.

L’UE œuvre activement au renforcement de son partenariat avec la région qui partage de nombreux intérêts communs avec l’union, allant de la lutte contre le changement climatique à la stimulation des investissements, en passant par une meilleure gestion de la migration et la création d’opportunités pour les jeunes.

L’Ethiopie créé une autorité de régulation du pétrole

Le Parlement éthiopien a approuvé, mardi, une loi sur la création d’un organisme de réglementation de l’approvisionnement et de la distribution du pétrole et des produits pétroliers.Le pétrole est un produit stratégique qui constitue la principale source d’énergie essentielle au développement et à la prospérité du pays.

L’Ethiopie dépense plus de 2,8 milliards de dollars par an pour importer du carburant, soit 3,8 millions de tonnes pour la seule année dernière.

La nouvelle autorité aura pour objectif de veiller à ce que le pétrole et les produits pétroliers destinés aux utilisateurs finaux soient conformes aux normes et spécifications nationales, à la fiabilité de leur approvisionnement et à la distribution de leur accessibilité au public, ainsi qu’à la conformité de leur utilisation avec l’usage auquel ils sont destinés.

Elle devra coordonner et soutenir également les acteurs impliqués dans les activités d’approvisionnement et de distribution de pétrole et de produits pétroliers, de manière à leur permettre de s’acquitter de leurs obligations légales et contractuelles avec un sens des responsabilités et de reddition de comptes, tout en mettant en place un système de contrôle destiné à cette fin.

Par ailleurs, elle déterminera en nature et en quantité, le pétrole et les produits pétroliers à conserver en réserve, et apportera le soutien nécessaire à une administration efficace et efficiente des réserves de pétrole et à la construction de dépôts de stockage de pétrole, en collaboration avec les organismes appropriés.

Un industriel libano-sénégalais interpellé à Conakry pour gestion « clandestine »

Le Secrétariat général des services spéciaux, de la lutte contre la drogue et le crime organisé et l’Office de répression des délits économiques et financiers ont interpellé, mardi à Conakry, le Libano-sénégalais Zoher Didy, propriétaire de SOFAL-Guinée, une usine qui fabrique des produits alimentaires, cosmétiques et détergents, pour gestion d’une unité industrielle « clandestine ».Selon le colonel Moussa Tiègboro, Secrétaire général à la Présidence, chargé des services spéciaux, de la lutte contre la drogue et le crime organisé, le Libano-sénégalais est poursuivi pour délit économique et crime organisé.

« Cette entreprise reste fermée toute la journée pendant que les gens travaillent à l’intérieur. C’est même un four crématoire. Ils travaillent pour enrichir illicitement un monsieur. Il faut être un chasseur de singe pour découvrir l’enseigne de cette société », a fustigé M. Tiègboro.

Face à la presse, le présumé coupable a nié les faits qui lui sont reprochés.  « J’ai entendu les services spéciaux parler d’une exactitude totalement fausse uniquement dans le but de faire leur publicité. Je dis et je répète qu’il n’y a pas un seul produit contrefait dans mon entreprise », s’est défendu Zoher Didy.

Plaidoyer pour un accès universel aux équipements solaires dans l’espace Cedeao

Amadou Tiémogo, Coordonnateur technique du Projet régional d’électrification hors réseau (ROGEP, sigle anglais) a plaidé, mardi à Dakar, pour un accès universel aux équipements solaires pour les populations rurales de l’espace Cedeao.« Les Etats membres de la Cedeao doivent travailler à faire une réalité l’accès universel des populations rurales aux équipements solaires. Cela peut aider ces populations à sortir de la pauvreté en développant plusieurs activités génératrices de revenus », a expliqué M. Tiémogo.

Il s’adressait  à la presse en marge d’une rencontre régionale sur la promotion des énergies renouvelables, organisée par l’ECREE en collaboration avec la coopération allemande.

Poursuivant, le coordonnateur du ROGEP qui couvre les 15 pays de la Cedeao et la Mauritanie, la RCA, le Tchad et le Cameroun, a souligné que pour l’accès aux équipements solaires soit universel, il faut s’appuyer sur la technologie des petits systèmes solaires qui coûtent moins cher.

« C’est dans ce sens que le ROGEP a été mis en place pour accroître l’accès à l’électricité en Afrique de l’ouest et dans la région du Sahel à travers le déploiement de systèmes solaires autonomes (lampes solaires, systèmes solaires domestiques, pompes à eau solaires, moulins solaires, machines à coudre solaires, etc.) », a-t-il expliqué.

Dans ses deux composantes, le ROGEP doté d’un budget initial de 225 millions de dollars US, va aider dans le développement du marché des équipements solaires et dans l’accès aux financements.

Le Botswana invité à financer son programme d’industrialisation

La Banque du Botswana a invité le gouvernement de s’adresser aux institutions financières internationales pour financer le déploiement de sa stratégie industrielle, a appris APA mardi.La Banque, dans son rapport annuel publié mardi a estimé que les institutions financières multilatérales, notamment la Banque mondiale et la Banque africaine de développement (BAD), ainsi que les accords bilatéraux, restent des options viables pour le financement de projets et d’infrastructures.

Le rapport a noté en outre qu’il existe diverses options de financements émanant d’institutions financières internationales, notamment des conseils sur la manière de mobiliser des fonds susceptibles de répondre aux divers besoins des industries locales.

« Ainsi, compte tenu d’un environnement politique et macro-économique favorable et d’une gouvernance forte, le Botswana pourrait bénéficier d’un tel financement », note le rapport.

Il a expliqué que le pays pourrait également bénéficier de fonds d’institutions financières privées et d’initiatives tel que le « G20 Compact With Africa » qui vise à promouvoir l’investissement privé en Afrique en mettant l’accent sur la conception des politiques et les structures de gouvernance, pour l’exécution.

La banque centrale a déclaré que la stratégie du Botswana en matière d’industrialisation présente un potentiel avec d’énormes perspectives de création rapide d’emplois et de revenus.

Sénégal : Baisse de 41 milliards FCFA des importations de biens en mars

Les importations de biens du Sénégal au terme du mois de mars 2019 ont connu une baisse de 40,8 milliards FCFA (environ 69,360 millions de dollars), selon les données de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).Ces importations sont passées de 350,90 milliards de FCFA au mois de février 2019 à 310,10 milliards de FCFA un mois plus tard, soit un repli de 11,6% en valeur relative. « Cette situation est attribuable aux produits pétroliers (moins 38 milliards), aux produits alimentaires (moins 14,8 milliards) et aux véhicules, matériels de transport et de pièces détachées automobiles (moins 5,9 milliards) », explique la DPEE. 

Cette structure ajoute que la baisse des importations de produits alimentaires est en liaison avec le froment et méteil (moins 8,3 milliards), le riz (moins 7,3 milliards) et le maïs (moins 1,4 milliard). 

En revanche, les importations de machines, appareils et moteurs et d’huiles et graisses animales et végétales se sont respectivement consolidées de 15 milliards de FCFA et 2,7 milliards de FCFA, en rythme mensuel. 

Sur une base annuelle, les importations de biens ont augmenté de 9,7 milliards de FCFA au mois de mars 2019, portées par les machines, appareils et moteurs (plus 18 milliards), les produits pétroliers (4,1 milliards) et les véhicules, matériels de transport et de pièces détachées automobiles (plus 2,9 milliards). 

Quant au renforcement des importations de produits pétroliers, il est imputable à leur composante raffinée (plus 4,1 milliards), les achats d’huiles brutes de pétrole ayant baissé de 24 millions de FCFA. Par ailleurs, les importations de produits alimentaires ont reculé de 10,7 milliards sur la période, en rapport, principalement, avec le maïs (moins 4,7 milliards), le froment et méteil (moins 3 milliards) et le riz (moins 3 milliards). 

 

 

Cameroun : BGFIBank augmente de 87.5% son bénéfice net

La BGFIBank, dans un communiqué parvenu ce mardi à APA, annonce avoir réalisé un bénéfice net de 15, 2 milliards de FCFA de FCFA au terme de l’exercice 2018, soit une augmentation de 87,5% par rapport à l’exercice 2017.Ces chiffres ont été publiés après l’Assemblée générale des actionnaires de BGFIBank Gabon qui s’est tenue le vendredi le 17 mai 2019 au siège social de la banque, à Libreville sous la présidence de Henri Claude Oyima, président du Conseil d’administration, précise la note.

Au terme de cette Assemblée générale, il est ressorti que BGFIBank Gabon a réalisé un total de bilan de 1 109 130 356 295 FCFA, en augmentation de 2%, des crédits à la clientèle de 719 123 379 631 FCFA en augmentation de 7%, des dépôts de la clientèle de 914 188 960 322 FCFA en augmentation de 5,6%, des capitaux propres de 100 023 121 399 FCFA et un bénéfice net de l’exercice de 15 233 980 690 FCFA en augmentation de 87,5% par rapport à l’exercice 2017.

Partant de là, BGFIBank Gabon soutient avoir « poursuivi sa croissance en 2018 avec des performances qui lui ont permis de consolider sa solidité financière et son positionnement sur ses principaux marchés ».

L’Assemblée générale a décidé la distribution d’un dividende brut par action de 1 900 FCFA représentant un montant global de 10 242 894 300 FCFA.

Après avoir procédé à la nomination des administrateurs, l’Assemblée générale a enregistré la décision de la Commission bancaire d’Afrique centrale (COBAC) portant autorisation préalable pour l’augmentation du capital social de la banque.

Cameroun : 334 entreprises exclues de la soumission à la commande publique (officiel)

Le ministre camerounais en charge des Marchés publics (Minmap), Ibrahim Talba Malla, a publié mardi une liste de 334 entreprises et prestataires interdits de soumissionner à la commande publique pour une durée de 2 ans. Selon le gouvernement, ces derniers sont coupables d’avoir abandonné les marchés qui leur étaient attribués au cours des exercices allant de 2014 à 2017.

Pendant la période de suspension, ces sociétés ne pourront ni faire acte de candidature, ni co-traiter encore moins sous-traiter, sauf dérogation spéciale, tout ou partie des prestations objet de la commande publique.

En début février dernier, le Minmap avait accordé un délai de 21 jours calendaires auxdits opérateurs, majoritairement des petites et moyennes entreprises (PME) locales exerçant dans la construction, la réhabilitation, la fourniture de matériels, l’équipement ou encore la réalisation de forages.

La décision visait à procéder à la reprise des prestations dont l’effectivité devait être attestée par un ordre de service dûment signé par le maître d’ouvrage ou le maître d’ouvrage délégué.

En avril 2016, 122 sociétés défaillantes avaient été résiliées, avec toutes les conséquences réglementaires du point de vue de l’exclusion de la commande publique pour une durée de 2 ans, dans le cadre du processus d’assainissement des marchés publics.

Un an auparavant, 114 cas de chantiers abandonnés ont été recensés et 78 marchés résiliés au Cameroun, selon les données officielles.

Sénégal : forte hausse de la production des industries du papier et du carton

L’activité de production des industries du papier et du carton a fortement progressé de 23,3% au mois de mars 2019, a appris mardi APA auprès de l’agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).Par rapport au mois de février 2019 où elle s’établissait à 5,6%, on note un accroissement de 17,7 points de pourcentage. Selon l’ANSD, cet accroissement est essentiellement lié à celui de la fabrication de sacs en papier sur la période sous revue.

En référence à celle de mars 2018, la production des industries du papier et du carton s’est consolidée de 11,9%. Le cumul sur les trois premiers mois de 2019 s’est accru de 18,1% comparé à celui de la période correspondante de l’année précédente.

Projet Sublime Côte d’Ivoire: 480 milliards FCFA d’investissements touristiques prévus pour la zone de San-Pedro

Quelque 480 milliards de FCFA d’investissements touristiques sont prévus pour la zone de San-Pedro, dans le Sud-ouest ivoirien, a indiqué dimanche le ministre du Tourisme et des loisirs, Siandou Fofana, au terme d’une visite touristique dans le Sud-ouest du pays.Cette visite, qui s’est déroulée du 15 au 19 mai 2019, intervient dans le cadre de la Caravane Sublime Côte d’Ivoire, la stratégie nationale de développement du secteur du tourisme à échéance 2025, dont le financement global est estimé à 3 200 milliards de Fcfa.    

   Pour la zone San-Pedro, chef-lieu de préfecture, « c’est 480 milliards Fcfa d’investissements » qui sont prévus pour le développement du secteur du tourisme de la région, a fait savoir M. Siandou Fofana, face à la presse, dans cette cité balnéaire.

« Dans les 480 milliards Fcfa, il y a deux modules de financement », ceux essentiellement du ressort des infrastructures touristiques, des loisirs et hôtelières, tandis que le second module concerne les infrastructures d’accompagnement telles la réhabilitation des routes, a relevé M. Siandou Fofana.   

Pour la stratégie Sublime Côte d’Ivoire, ajoutera-t-il, c’est 1 500 kilomètres de routes « définies » pour la région du sud-ouest ivoirien. Des travaux d’infrastructures intégrés dans l’enveloppe des 480 milliards de Fcfa dont « les financements sont déjà acquis ».  

La Côte d’Ivoire qui ambitionne d’être un pays émergent en 2020, a élaboré un Programme national de développement  (PND 2016-2020) de 30 000 milliards Fcfa dont « une enveloppe de 3 557 milliards Fcfa » est destinée pour les travaux neufs et de renforcement des chaussées. 

« Sur le modèle de ces deux modules, il y a 1 500 milliards de Fcfa que l’Etat va engager pour faire la mise en œuvre de sa stratégie Sublime Côte d’Ivoire, le reste étant à rechercher auprès des investisseurs privés »,  a poursuivi le ministre ivoirien du Tourisme et des loisirs.  

Sept zones d’investissements ont été élaborées. Selon le ministre du Tourisme, les financements se feront au regard des priorités du gouvernement. San-Pedro est la première région visitée par cette caravane qui devrait s’étendre chaque mois dans une région touristique.    

 « Au terme de cette stratégie, en 2025, on devrait être à mesure d’être parmi les quatre pôles de croissance du pays, notamment le troisième pôle économique ivoirien »,  a dit M. Siandou Fofana, qui a souligné que le secteur enregistre « un peu plus de 6,5% » dans le PIB de la Côte d’Ivoire. 

San-Pedro abrite le deuxième port de la Côte d’Ivoire. Ce port est le premier exportateur mondial de cacao. L’Etat ivoirien veut mettre à niveau les infrastructures routières et hôtelières pour la Coupe d’Afrique des nations de football (CAN ) prévue en 2023 et qui se déroule en partie dans cette cité.

La Côte d’Ivoire, troisième destination du tourisme d’Affaires en Afrique après le Nigeria et le Maroc, envisage de devenir un hub touristique sur le continent et une destination de référence en Afrique de l’Ouest avec 5 millions de visiteurs à l’horizon 2025.

Cameroun : 17,38 milliards FCFA de l’IDA pour la dépense publique et la statistique

Le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, a signé un décret paru jeudi, habilitant le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire à signer, avec l’Association internationale pour le développement (IDA, groupe Banque mondiale), un accord de crédit d’un montant de 17,38 milliards FCFA destiné au financement du projet d’amélioration de la dépense publique et du système statistique du pays.Ledit projet, selon le gouvernement, vise l’harmonisation des systèmes de suivi-évaluation au niveau des projets à financement extérieur bénéficiant de l’appui de la Banque mondiale, d’une part, mais aussi l’informatisation/automatisation dudit système.

Le Cameroun, à travers ce financement, envisage aussi la mise en place d’un système informatique de suivi-évaluation des projets à financement extérieur avec une phase pilote uniquement limitée aux projets bénéficiant de l’appui de la Banque mondiale et de la Banque africaine de développement (BAD).

Selon un rapport d’évaluation publié en 2016 par cette dernière institution, justement, le cadre juridique du pays demeure incomplet en matière de gestion des finances publiques, en même temps qu’il est constaté une absence de stratégies sectorielles et de plans d’actions prioritaires, toutes choses qui ne facilitent pas le suivi et le contrôle de l’exécution budgétaire.

Le président de la Bad en visite de travail au Tchad

Le président de la Banque africaine de développement (Bad), Akinwumi Adesina, accompagné d’une forte délégation a entamé, jeudi à N’Djaména, une visite de travail de 48 heures au Tchad, a constaté APA.Akinwumi Adesina a été accueilli à l’aéroport international Hassan Djamous de N’Djaména par le ministre tchadien de l’Économie et de la Planification du développement, Issa Doubragne.

Dans sa première déclaration, le président de la Banque africaine de développement (Bad) a souligné qu’il est venu au Tchad pour deux raisons. La première, selon M. Adesina, c’est « pour dire merci au grand frère Idriss Déby pour le travail qu’il effectue dans son pays et dans la sous-région, surtout dans le domaine sécuritaire qui est très important pour le développement ».

A en croire Akinwumi Adesina, la seconde raison est qu’il doit « discuter avec le président Déby sur le financement du Tchad et l’engagement de la Bad dans la région dans les domaines des infrastructures, de l’agriculture et de l’énergie ».

Plusieurs rencontres entre le président de la Bad et le chef de l’Etat Idriss Déby sont prévues durant ce séjour.

Egypte : Inauguration du plus large pont suspendu au monde

Le président Egyptien Abdelfattah Al-Sissi a inauguré, mercredi, le plus large pont suspendu au monde, d’un empâtement de 64,8 mètres.Cette infrastructure en partie haubanée bat ainsi le record que détenait le pont sur le détroit de Bosphore, en Turquie, d’une largeur de 64,2 mètres.

Traversant le Nil sur 16,7 km, dans le centre de la capitale, le nouvel ouvrage fait partie d’une autoroute s’étendant de la mer Rouge à l’est jusqu’à la côte méditerranéenne du nord-ouest de l’Egypte.

Pour l’occasion, l’ouvrage d’art s’est même offert une inscription dans le Guinness Book des records. Ce monumental ouvrage d’art permet à l’axe urbain dénommé Rawd Al Faraj, long de 16,7 km, de se prolonger de l’autre côté de la capitale, après avoir quitté la Mer Rouge et pour relier la Méditerranéenne, au nord-ouest du pays.

Ce pont, et la route dont il est l’élément fondamental, offrent une bouffée d’oxygène à la capitale égyptienne, connue pour ses embouteillages monstres.

Grâce à ce projet, les autorités espèrent décongestionner la capitale, Le Caire, 2e ville la plus peuplée d’Afrique avec plus de 19,5 millions d’habitants.

Avec la construction d’une nouvelle capitale dans le désert, et le projet d’élargissement du canal de Suez, ce nouveau pont suspendu est l’un des mégaprojets menés par l’armée égyptienne au pouvoir depuis 2014.

La BHS cherche 20 milliards de FCFA sur le marché financier de l’UEMOA

La Banque de l’habitat du Sénégal (BHS) est à la recherche d’une enveloppe de 20 milliards de FCFA (environ 34 millions de dollars) à travers un emprunt obligataire par appel public à l’épargne émis sur le marché financier de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), a appris jeudi APA auprès de la Société de gestion et d’intermédiation (SGI) CGF Bourse basée à Dakar.Selon  cette SGI, membre du Consortium arrangeur et chef de file de l’opération, l’emprunt, de type Diaspora Bonds, dénommé « BHS 6,25% 2019-2024 » vise à renforcer les moyens financiers de la banque pour les demandes de financement de l’accès à la propriété de la clientèle, principalement dans les pôles urbains de Diamniadio et du Lac Rose.

Il convient de souligner qu’au terme du projet BHS 2015, la BHS s’est engagée sur un autre horizon dénommé BHS 2020 avec un plan d’orientation stratégique (POS) sur la période 2016-2020. Ce plan a été mis à jour afin d’intégrer les projets d’envergure majeure que représentent pour le Sénégal, les pôles urbains de Diamniadio et du Lac Rose. 

Le pôle de Diamniadio s’étend sur 1 946 hectares et comprendra 17 000 habitations à construire dans le cadre de la première phase de 700 hectares dénommée « Germe de ville ». Cet alignement du POS BHS 2020 entre en droite ligne avec la volonté des autorités publiques sénégalaises de promouvoir le secteur de l’habitat social.

L’emprunt, qui a démarré ce 16 mai, se poursuivra jusqu’au 17 juin 2019. L’émetteur précise tout de même que la période de souscription pourra être raccourcie, prolongée ou déplacée en cas de besoin après saisine du Conseil régional de l’épargne publique et des marchés financiers (CREPMF).

Les souscriptions sont ouvertes à tous les investisseurs, institutionnels et personnes physiques, résidents ou non dans l’espace UEMOA. Ainsi, 2 millions d’obligations seront émise avec une valeur nominale et un prix d’émission de 10.000 FCFA (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar).

L’émetteur s’est engagé à verser aux souscripteurs un intérêt annuel de 6,25%  sur une durée de 5 ans. Le remboursement du capital, sera graduel avec 2 ans de différé et les intérêts seront payés semestriellement.

Une demande de cotation des obligations sera introduite par les dirigeants de la BHS auprès de la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) dès la clôture de l’opération.

Camair-Co suspend ses vols régionaux (agences de voyage)

La Cameroon Airlines Corporation (Camair-Co) a, depuis bientôt deux semaines, arrêté de desservir les destinations d’Abidjan (Côte d’Ivoire), Bangui (Centrafrique), Cotonou (Bénin), Dakar (Sénégal), Lagos (Nigeria), Libreville (Gabon) et N’Djamena (Tchad), a constaté APA dans plusieurs agences de voyage de la capitale du pays, Yaoundé.Ici et là, les employées préposées à la réservation des vols, sans davantage d’explications, conseillent fortement au candidat au voyage d’opter pour une autre compagnie, le service informatique y dédié, à la compagnie aérienne nationale, étant présenté comme «hors service».

Cette situation se confirme sur le site internet de la Camair-Co où, à la rubrique «Réserver», ou «Faire une réservation de voyage», s’affiche le message «Service momentanément suspendu».

Les multiples tentatives de APA, en vue d’obtenir des détails sur ce manquement, sont restées vaines pendant quatre jours, toutes les responsables joints au téléphone se refusant à tout commentaire alors que semble poindre un véritable malaise économique et social.

Le 9 avril dernier en effet, les délégués du personnel et membres de trois syndicats des travailleurs du transport aérien, ont saisi par écrit le directeur général, Ernest Dikoum, pour réclamer le paiement des salaires de février et mars 2019, s’émouvant en outre de la «mauvaise spirale» dans laquelle l’entreprise est désormais embarquée, une situation ayant plongé les employés «dans un état de précarité multiforme et croissante».

Qualifiant la situation de «très critique», les signataires du document invoquent l’impact négatif de cette précarité sur le moral, en général, et sur le rendement en entreprise, en particulier.

Les mêmes sont revenus à la charge le 24 avril 2019 à travers un préavis de grève, dans lequel ils dénonçaient notamment l’«inertie des instances décisionnelles et managériales face à la décrépitude de la compagnie», l’«arrêt quasi total de l’exploitation de la compagnie en raison des AOC [Certificat d’opérateur aérien] des ¾ de sa flotte dus au manque de moyens financier ».

Les syndicats constataient également la «perte progressive de la clientèle de la compagnie due à une exploitation devenue incertaine», la «dégradation d’un service de bord, inadapté et au rabais, entraînant la colère des passagers et l’accroissement de la pénibilité du travail des navigants à bord», sans oublier la «quasi-inexistence du Cargo, gisement de recettes, abandonné à la concurrence».

En mi-février dernier, pourtant, la direction générale de la Camair-Co, affirmait que la compagnie avait transporté quelque 350.000 passagers en 2018, contre près de 300.000 un an plus tôt, les recettes annuelles étant quant à elles passées de 16 à plus de 26 milliards FCFA pendant la même période.

En termes de perspectives de relance, Ernest Dikoum annonçait le transfert des biens de l’ancêtre Camair et de l’État à compagnie, l’ouverture du capital à travers un appel de fonds aux entreprises publiques et privées ainsi que le traitement d’une dette abyssale, soit 35 milliards FCFA à fin juillet 2016, pour une flotte de 5 appareils aujourd’hui quasiment décimée.

Cette entrée en zone de turbulences intervient également à l’heure où le plan de restructuration, proposé en 2015 par le cabinet Boeing Consulting, semble avoir été abandonné alors que, validée par le chef de l’État, la stratégie, pour un accompagnement de 18 mois, prévoyait notamment le déblocage d’une enveloppe de 60 milliards FCFA ainsi que le renforcement de la flotte à 14 avions.

Entreprise ayant pour unique actionnaire l’État du Cameroun, la Camair-Co, née sous les cendres de la Camair, a démarré ses opérations le 28 mars 2011 et a à ce jour connu six directeurs généraux.