Les partis de Gbagbo et Bédié annoncent un meeting conjoint samedi à Abidjan

Le parti démocratique de Côte d’Ivoire ( PDCI, ex-allié au pouvoir) présidé par Henri Konan Bédié et la branche radicale du Front populaire ivoirien ( FPI, opposition) dirigée par Laurent Gbagbo, ont annoncé mardi à Abidjan la tenue d’un meeting conjoint des deux partis prévu samedi prochain dans la zone sud de la capitale économique ivoirienne.« Le meeting conjoint d’Abidjan sud prévu le  samedi 14 septembre prochain est une occasion solennelle d’un nouveau départ que nous voulons prendre ensemble pour sauver la Côte d’Ivoire du chaos dans lequel les gouvernants actuels veulent l’enfermer », a dit dans une conférence de presse conjointe M. Koné Boubacar au nom des directions du « FPI de Gbagbo », son parti,  et du PDCI représenté par Brahima Kamagaté, l’un de ses secrétaires exécutifs. 

Selon M. Koné, ce meeting conjoint FPI-PDCI est l’aboutissement de la volonté des ex-présidents ivoiriens Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié qui ont lancé un appel à la réconciliation des ivoiriens depuis leur rencontre historique à Bruxelles le 29 juillet dernier. 

« C’est dans la mise en oeuvre de cet appel conjoint de Bruxelles des deux personnalités que ces partis ont entrepris de mener des actions conjointes sur le terrain», a-t-il expliqué, soulignant l’urgence de la réconciliation nationale en Côte d’Ivoire. 

De son côté, Brahima Kamagaté, le vice-président du parti de Bédié chargé de la jeunesse a expliqué  que le lieu exact du meeting conjoint de ces deux formations politiques phares de l’opposition ivoirienne, sera connu mercredi. 

« Nous avions souhaité tenir ce meeting au stade Robert Champroux de Marcory. Mais le ministre des sports qui nous a reçu ce matin, a indiqué que ce stade est fermé pour des travaux depuis un mois. Le ministre et ses services sont  à pieds d’oeuvre pour nous trouver un autre site », a fait savoir M. Kamagaté assurant que « quoi qu’il en soit, ce meeting aura lieu à Abidjan sud ». 

 Répondant à la question d’un journaliste sur les rapports de son parti avec Pascal Affi N’Guessan, le président statutaire du FPI, M. Kamagaté a affirmé que « pour le PDCI, le président du FPI s’appelle Laurent Gbagbo et pour nous la question d’Affi N’Guessan est derrière nous».

 Quant à l’appartenance de Guillaume Soro, l’ancien président du parlement ivoirien à la Coalition pour la démocratie, la réconciliation et la paix ( CDRP, plateforme de l’opposition mise en place par M. Bédié), l’émissaire du PDCI a soutenu que ce dernier y fait partie car tous les partis se reconnaissant en lui sont membres. 

Depuis sa rupture avec le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), la coalition au pouvoir, M. Bédié s’est rapproché du FPI de Laurent Gbagbo après une rencontre avec ce dernier fin  juillet dernier à Bruxelles en Belgique.

 Les deux hommes qui  ont décidé de mener des actions conjointes ont appelé à la mise en place d’une plateforme non idéologique regroupant plusieurs organisations politiques de l’opposition. A terme, selon leurs partis respectifs, ce rapprochement entre MM. Bédié et Gbagbo  pourrait aboutir à une alliance contre le RHDP d’Alassane Ouattara pour la présidentielle ivoirienne de 2020.

Football: la Côte d’Ivoire bat la Tunisie en match amical international (2-1)

La sélection ivoirienne de football a battu mardi soir ( 2-1) son homologue de la Tunisie au terme d’un match amical international disputé au stade Robert-Diochon en France.Les deux réalisations ivoiriennes ont été respectivement inscrites par Roger Assalé ( 47è minute) et Seko Fofana ( 75è minute). Quant à l’unique but tunisien, il a été l’oeuvre de Naïm Sliti à la 89è minute. 

Vendredi dernier, les Eléphants de Côte d’Ivoire s’étaient inclinés ( 1-2) dans un autre match amical international face aux écureuils du Bénin.

Cacao: ouverture à Abidjan de la 100è session du Conseil international de l’ICCO

La 100è session du Conseil international de l’Organisation mondiale du cacao (ICCO), s’est ouverte mardi à Abidjan sur fond d’un prix rémunérateur aux producteurs, en présence des Etats-membres, des négociants, des importateurs et des industriels du secteur.« Sur les quelque 100 milliards de dollars US (59.412 milliards Fcfa) que représente l’industrie du cacao, seulement 6 milliards (3.566 milliards Fcfa) soit 6% maximum reviennent aux pays producteurs », a dit le vice-président ivoirien Kablan Duncan, qui a procédé à l’ouverture des travaux. 

Selon le vice-président ivoirien, Kablan Duncan, l’ICCO fait face à quatre défis majeurs, notamment le changement climatique, la valorisation et la transformation du cacao, la volatilité des cours du cacao (survenus en 2016) et la consommation des produits à base de cacao. 

Concernant le changement climatique, dira-t-il, les effets dévastateurs nécessitent une synergie d’action des pays producteurs qui devraient repenser leur stratégie de production du cacao et réorienter leurs politiques agricoles. 

Dans cet élan, la Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao avec près de 2 millions de tonnes, a mis sur pied l’Initiative cacao-forêt qui est une mise en œuvre concrète de l’agriculture zéro déforestation, ainsi que la feuille de route cacao, ami de la forêt du Conseil café-cacao.

Aly Touré, représentant permanent de la Côte d’Ivoire auprès des organisations internationales des produits de base, et porte-parole des pays producteurs, a martelé que la part de 5 à 6% revenant aux pays producteurs sur les 100 milliards de dollars que génère l’industrie du cacao est un « scandale ». 

« Au niveau de l’ICCO, avec le plan stratégique quinquennal que nous allons adopter au cours de cette session, d’une part, et d’autre part, grâce à l’accord historique entre la Côte d’Ivoire et le Ghana, cette donnée doit changer et elle changera », a-t-il lancé. 

La Côte d’Ivoire et le Ghana qui cumulent plus de 60% du marché mondial de cacao, avec une production d’environ 3 millions de tonnes, ont signé à Abidjan un accord d’harmonisation de leur politique de commercialisation, destiné à améliorer le prix d’achat de la fève aux paysans.

Ces deux pays ont institué un Différentiel de revenu décent (DRD) de 400 dollars US la tonne pour tout contrat de vente de cacao obtenu auprès d’eux pour la campagne 2020-2021 avec pour objectif d’atteindre un prix plancher de 2600 dollars US (1,5 million Fcfa) la tonne.

Quant à la consommation, une solution à explorer au niveau des pays producteurs, enregistre un taux faible. En Afrique, il est estimé à 4%, en outre le marché du chocolat reste assez marginal avec une consommation par habitant estimée à environ 500g/an contre 4 à 12 Kg dans les pays Occidentaux.

La Côte d’Ivoire mise sur la transformation de ses fèves. Leader mondial dans la transformation primaire devant les Pays-Bas, le pays a enregistré une capacité installée de broyage de 746.000 tonnes à fin 2018, a fait savoir M. Duncan. 

Pour le président du Conseil international de l’ICCO, Philippe Fontayne, le premier défi majeur du secteur est « celui de la répartition équitable de la valeur ajoutée, du producteur au consommateur, de nos champs à nos supermarchés, une juste répartition des revenus, mais aussi des charges ».

Il s’est dit « toujours étonné de voir que la part du revenu est inversement proportionnel au nombre de personnes impliquées dans ce processus », avec d’un côté la chaîne industrielle et de l’autre côté des millions de petits producteurs.  

 « Les 5 millions de cacaoculteurs et leurs pays ne reçoivent qu’ une part minime, voire infirme, destinée autour de 6% de la valeur globale du marché », a fait observer M. Philippe Fontayne, président du Conseil de Malgache, ajoutant que l’ICCO s’interroge sur ce défi afin de faire bouger les lignes. 

Au cours de cette session, l’organisation devra faire le bilan des sessions antérieures et définir de nouvelles perspectives basées sur la durabilité de la production et de la transformation du cacao, notamment au niveau des pays producteurs.

Elle devrait voir également l’élection du président et du vice-président du Conseil, l’approbation de la composition de la commission consultative sur l’économie cacaoyère mondiale. Cette session qui est la 5è depuis la délocalisation de l’ICCO à Abidjan, va réfléchir sur la durabilité de la filière. 

Le ministre ivoirien du Commerce et de l’industrie, Souleymane Diarrassouba s’est félicité de ce que la problématique de cette session ait pour cœur de débat un prix rémunérateur et décent aux producteurs et le changement climatique, des situations qui impactent négativement l’économie des pays producteurs.    

Tourisme: la Côte d’Ivoire candidate au Conseil exécutif de l’OMT pour la période 2019-2023

La Côte d’Ivoire présentera sa candidature pour occuper l’un des 17 sièges au sein du Conseil exécutif de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) pour la période 2019-2023 lors de la 23è Assemblée générale de cette organisation prévue du 10 au 13 septembre prochain à St-Petersburg en Russie, a-t-on appris lundi de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.Selon une note d’information de ce département ministériel transmise à APA, la Côte d’Ivoire postule également pour abriter le 27 septembre 2021, les festivités officielles de la Journée mondiale du tourisme.

«Du 10 au 13 septembre 2019, le ministre ivoirien du tourisme et des loisirs participe à la grand’messe biennale du tourisme planétaire où la Côte d’Ivoire est candidate au Conseil exécutif et escompte abriter la Journée mondiale officielle en 2021», rapporte la note, soulignant que « tels sont les enjeux de la participation du ministre Siandou Fofana»  à cette 23è Assemblée générale de St-Petersburg.

« La Côte d’Ivoire qui est candidate au Conseil, sera, en ce qui concerne la région Afrique qui a droit à six sièges,  en lice avec neuf autres pays du continent dont trois pour un renouvellement. Mais force est de reconnaître que la Côte d’Ivoire présente des états de service à fort avantage comparatif, eu égard à son vécu au sein de l’instance mondiale, en plus de ses performances », conclut la note.

La Côte d’Ivoire, rappelle-t-on, a occupé la vice-présidence de la Commission régionale de l’OMT pour l’Afrique pour la période 2015-2017 et a été membre du Conseil exécutif de l’OMT sur trois mandats (1980-1983; 1996-1999; 2000-2003). L’Organisation mondiale du tourisme (OMT)  regroupe 154 pays membres et des  observateurs.

Rentrée scolaire pour plus de 5 millions d’élèves en Côte d’Ivoire

Plus de cinq millions d’élèves ont officiellement repris, lundi, le chemin de l’école sur l’ensemble du territoire national pour l’année scolaire 2019-2020, a constaté APA sur place.Dans la capitale économique ivoirienne, cette rentrée a timidement débuté avec la plupart des salles de classe restées fermées dans plusieurs établissements d’Abidjan.

A Abobo, un quartier populaire au Nord d’Abidjan, plusieurs écoles préscolaire, primaire et secondaire sont restées désertes là où les cours devraient débuter à 07h30 (heure locale et GMT) selon le calendrier scolaire établit par les autorités éducatives ivoiriennes.

 Au collège Saint Joseph, un établissement de renommée d’Abobo, jusqu’à 08h (heure locale et GMT), les salles de classe étaient presque toutes fermées. Quelques élèves ou des parents d’élèves y étaient plutôt pour effectuer les inscriptions au titre de cette année académique.

« Je suis là pour l’inscription de mon fils. Je devais l’inscrire plus tôt. Mais comprenez que la rentrée des classes est toujours éprouvante pour nous les parents qui avons surtout plusieurs enfants», a justifié à APA M. Boka, un parent d’élève.

Selon Mademoiselle Ouattara, une élève de cet établissement en classe de seconde, la reprise des classes « n’a jamais été effective » le premier de la rentrée scolaire.

Au Groupe scolaire Sainte-Jeanne, un autre établissement scolaire situé au Plateau-Dokui dans le Nord d’Abidjan, c’est le même décor. La plupart des élèves ou parents d’élèves présents dans l’enceinte de l’établissement y sont pour les inscriptions.

 Ici,  les élèves du collège débuteront effectivement les cours le 16 septembre prochain et ceux de la maternelle le 23 septembre prochain, a dit à APA, un encadreur de cette école.

Comme ces deux établissements,  plusieurs écoles de la capitale économique ivoirienne n’ont véritablement pas débuté les cours en ce premier jour de la rentrée scolaire 2019-2020.

Par contre, à Koumassi dans le sud de la capitale économique ivoirienne, dans des établissements primaires publics comme l’EPP BAD et l’EPP Municipalité 2, élèves et enseignants ont effectivement repris le chemin de l’école et sont présents dans les salles de classe.

Selon la Direction des stratégies, de la planification et des statistiques du ministère ivoirien de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, en 2018, la Côte d’Ivoire comptait 180 176 élèves au préscolaire, 3 900 222 élèves au primaire et 1 923 763 élèves au secondaire général.

Taekwondo: la Côte d’Ivoire rafle 2 médailles d’or à l’Open de Beyrouth 2019

Les taewonkoïstes ivoiriens ont remporté deux médailles d’or et deux médailles de bronze à « L’Open de Beyrouth 2019» au Liban, une compétition de taekwondo organisée par la World Taekwondo, a appris dimanche auprès du ministère ivoirien des sports et loisirs. Les deux médailles d’or ont été raflées par les athlètes Koumba Ibo dans la catégorie des – 62kg chez les dames et Dosso Check Oumar Farouk dans la catégorie des + de 87 kg chez les hommes. Quant aux deux médailles de bronze, elles ont été remportées par Kobenan Aaron ( -68 Kg, homme) et Seri Christ Cédric ( -63 kg, homme).

Un parti de l’opposition ivoirienne appelle à « rouvrir le dialogue politique »

Inquiète du processus électoral devant aboutir à la présidentielle d’octobre 2020 en Côte d’Ivoire, la présidente de l’Union républicaine pour la démocratie (URD, opposition), Danièle Boni-Claverie, a appelé à « rouvrir le dialogue politique », dans un point de presse jeudi à APA.Selon Mme Boni-Claverie « il est l’heure de repenser la Côte d’Ivoire  (et) le seul gage de paix et de stabilité auquel peut se raccrocher la Côte d’Ivoire en ces temps est de rouvrir le dialogue politique et que toutes les forces vives de cette nation y participent ».

Un fort soupçon se fait ressentir sur le processus électoral au niveau de l’opposition regroupée au sein de la plate-forme dénommée la Coalition pour la démocratie, la réconciliation  (CDRP), notamment conduite par le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir). 

« Vu les informations en notre possession, le processus électoral en cours serait déjà sous la menace de graves irrégularités. Dans les coulisses de la République, il semblerait qu’une manipulation d’une grande ampleur se prépare », s’est-elle inquiétée. 

De ce fait, l’URD voudrait « tirer la sonnette  d’alarme pour dire que nous considérons inenvisageable la tenue d’élection en 2020 si les conditions d’un scrutin apaisé ne sont pas réunies », fait remarquer sa présidente.

L’une des questions qui fâche l’opposition ivoirienne est la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI), institution en charge d’organiser les élections, dont le projet de loi a été voté par le Parlement et promulgué, dans un contexte de controverse.

Mme Boni Claverie a dénoncé le fait que le « dialogue politique ne prospère plus et le passage en force du gouvernement » à propos de la réforme de la CEI qui se heurte au refus de l’opposition de désigner des représentants au sein de cette commission qu’elle récuse.

« Nous ne pouvons-nous payer le luxe d’un autre drame humain … au-delà de la lutte pour la conquête ou la conservation du pouvoir» après la crise postélectorale de 2010-2011 qui a fait plus de 3.000 morts à travers le pays, car les stigmates en sont encore vives pour la mémoire collective, a-t-elle lancé.

Pour l’URD, à l’instar des autres partis de l’opposition, la somme de 5 000 Fcfa en vue d’acquérir la Carte nationale d’identité (CNI) est une « exclusion par l’argent des populations rurales dans l’état de dénuement dans lequel elles se trouvent ».

A 13 mois de l’élection présidentielle, les états-majors des partis et des coalitions politiques sont en branle. A cette étape, « modifier les conditions d’éligibilité et que celui qui décide de ces amendements puisse se positionner comme un futur candidat, il y a un conflit d’intérêt », a-t-elle poursuivi.

Une récente rencontre de Pascal Affi N’Guessan, le président statutaire du Front populaire ivoirien (FPI, le parti fondé par Laurent Gbagbo) avec le ministre d’Etat, chargé de la Défense, Hamed Bakayoko, a soulevé un vent de colère au sein de la plateforme de l’opposition, conduite par le Pdci.

Cela a d’ailleurs amené le Pdci, dans une note à réagir déplorant que M. Affi ait « contre toute attente et sans crier gare pris part aux discussions avec le gouvernement », même s’il est libre de gérer son parti, tout en insinuant qu’il devait signaler cette démarche.

Dans une déclaration à la presse locale, la présidente de l’Union républicaine pour la démocratie (URD, opposition), Danièle Boni-Claverie, a laissé entendre que cette rencontre de M. Affi avec le gouvernement « n’engage que sa formation politique et non l’ensemble de l’opposition ».

Le FPI connaît des dissensions internes. Alors que des militants sont proches de M. Affi, président statutaire de la formation, d’autres reconnaissent M. Laurent Gbagbo comme le président. Mis en liberté conditionnelle, M. Gbagbo réside actuellement à Bruxelles.

Les actes des acteurs politiques en général présentent des divergences de point de vue. L’opposition qui réfute la nouvelle Commission électorale et demande la reprise du projet de loi sur la réforme de la CEI, a envoyé des signaux : le FPI dirigé par M. Affi refuse d’y siéger ainsi que le Pdci de l’ex-président Henri Konan Bédié. 

Football: la Côte d’Ivoire s’incline en amical face au Bénin (1-2)

L’équipe nationale ivoirienne de football s’est inclinée vendredi soir ( 1-2) face à son homologue du Bénin au terme d’un match amical international disputé au stade Michel-d’Ornano de Caen ( France).Après une première période de jeu relativement équilibrée entre les deux sélections qui n’a pas enregistré de buts, les Eléphants de Côte d’Ivoire retrouvent le chemin des filets à la seconde mi-temps sur un but inscrit à la 81è mn par Roger Assalé. 

La réplique des écureuils du Bénin ne se fera pas attendre. Le milieu de terrain  béninois, Rodrigue Kossi rétablit en effet la parité ( 1-1) à la 82è mn. Les béninois gagnent en confiance après cette réalisation et corsent l’addition sur un penalty inscrit à la 87è mn par Stéphane Sessègnon. 

C’est finalement ce score de ( 2-1) en faveur des Béninois qui sanctionne cette rencontre. Mardi, les pachydermes ivoiriens seront à nouveau face à la Tunisie en amical au stade de Rouen ( France).

La Côte d’Ivoire soutiendra Akinwumi Adesina pour un 2è mandat à la tête de la BAD

La Côte d’Ivoire soutiendra la candidature du Nigérian Akinwumi Adesina pour un deuxième mandat à la tête de la Banque africaine de développement (BAD), a appris APA vendredi de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.L’ex-ministre ivoirien de l’économie et des finances, Adama Koné a été nouvellement nommé ministre  auprès du président de la République chargé des Affaires économiques et financières « en vue de représenter la Côte d’Ivoire en tant qu’administrateur à la Banque africaine de développement ( BAD) pour soutenir le Nigeria dans la quête du renouvellement du mandat du président Akinwumi Adesina».

L’information a été donnée jeudi à Abidjan par le président ivoirien Alassane Ouattara qui s’exprimait dans un discours au  palais présidentiel d’Abidjan lors du premier Conseil des ministres de son nouveau gouvernement. Selon le président ivoirien, «Adesina fait un excellent travail».

Adama Koné remplacera Moussa Dosso, nommé mercredi ministre des ressources animales et halieutique dans le nouveau gouvernement ivoirien. Il sera l’Administrateur de la Côte d’Ivoire, de la Guinée et de la Guinée Equatoriale.    

M. Adesina avait annoncé le 14 juin dernier à Malabo lors de la clôture des travaux des 54èmes Assemblées annuelles du Groupe de la BAD, sa candidature à sa propre succession pour un second mandat à la tête de cette institution panafricaine de développement.

Il avait été élu le 28 mai 2015 à la tête de la BAD. La prochaine élection aura lieu lors des 55è Assemblées annuelles du Groupe de la BAD prévues en 2020 en Côte d’Ivoire, le siège de la Banque.

Lancement à Abidjan de la fiche d’évaluation du climat des Affaires de la CEDEAO

Une fiche d’évaluation de l’environnement des Affaires de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), a été lancée vendredi à Abidjan, à l’issue d’un atelier technique, dans les locaux de la Banque mondiale (BM).Après l’ouverture des travaux, faite par le ministre ivoirien auprès du Premier ministre, chargé de la promotion de l’Investissement privé, Emmanuel Esmel Essis, les participants ont mené des réflexions sur la mise en œuvre de la fiche d’évaluation du climat des Affaires de la CEDEAO.

Cet atelier, selon Olivier Buyoya, représentant régional de la Société financière internationale (SFI), entité de la Banque mondiale en charge de la promotion du développement du secteur privé, vise l’amélioration du climat des Affaires dans la Zone CEDEAO.

« Il s’agit aujourd’hui de faire le point sur un certain nombre d’indicateurs de réformes qui ont été sélectionnées au cours d’un atelier tenu à Lagos en vue d’accentuer les efforts qui sont en cours » au niveau de chaque pays membre de l’organisation, a-t-il souligné.

M. Buyoya a salué les efforts de l’Etat ivoirien dans l’amélioration du cadre juridique et institutionnel en matière d’investissement, lesquels se sont traduits par un gain de 17 places dans le classement Doing Business 2019 plaçant la Côte d’Ivoire parmi les 10 pays les plus réformateurs au monde.  

Lors d’une table ronde en juin 2017 à Lagos, les représentants des secteurs public et privé ivoirien ont été conviés, en qualité de pays pilote, à soumettre une liste de réformes dans le cadre de la fiche d’évaluation de l’environnement des Affaires de la CEDEAO. 

La Côte d’Ivoire ambitionne de devenir un pays émergent avec un secteur privé fort. Ainsi, le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, selon M. Esmel Essis «a tracé les sillons et demandé que nous puissions figurer parmi les meilleures économies au monde en matière d’environnement des Affaires».

Il a souligné l’engagement de la Côte d’Ivoire, au sommet de l’Etat, en matière de l’environnement des Affaires et « l’importance particulière que M. Ouattara accorde à la mise en place d’un climat des Affaires les plus compétitifs en Afrique et dans le monde ».

En juillet 2018, il a créé un secrétariat d’Etat chargé de la Promotion de l’investissement privé qui s’est mué le 4 septembre en un ministère. Le pays entend, de ce fait, attirer les investissements à la soutenabilité de sa croissance grâce au secteur privé pour faire face aux défis de développement.

Le pays s’est engagé depuis 2013 dans un vaste programme de réformes pour l’amélioration des Affaires avec une forte digitalisation des actes et services administratifs, en s’ouvrant à l’indice de compétitivité des économies le « World economic forum » et maintenant à cette initiative de la CEDEAO.

Pour la mise en œuvre de la fiche d’évaluation de l’environnement des Affaires de la CEDEAO, les pays devront entre autres mettre sur pied un Comité national à cet effet avec des représentants clés du secteur privé et faire évaluer les réformes par des experts.

Craig Giesze, juriste international auprès de la Banque mondiale a fait savoir que la fiche d’évaluation repose sur trois piliers : critères d’évaluation diagnostique élaborés sur la base des meilleures pratiques internationales, un processus consultatif et de suivi des réformes, puis l’apprentissage par les pairs.

Le projet, financé par l’Union européenne au profit de la CEDEAO vise à lever les contraintes et les barrières à l’investissement en Afrique de l’Ouest, notamment celles liées aux investisseurs étrangers, l’accès au marché et les processus administratifs lourds et non transparents.

L’atteinte de ces objectifs devrait permettre d’approfondir l’intégration des investissements, notamment les investissements intra régionaux et les Investissements directs étrangers (IDE) dans les marchés des investissements et des services en Afrique de l’Ouest.

Il a aussi pour objectif de renforcer l’intégration sous régionale à travers l’amélioration du cadre régional de politique d’investissement, particulièrement l’élimination des barrières à l’entrée des investissements dans chaque État membre.

Dans le cadre de l’amélioration de l’environnement sous régional des Affaires, le groupe de la Banque mondiale, financé par l’UE en collaboration avec la Commission de la CEDEAO, a mis en œuvre depuis 2015 ce projet au sein de l’espace communautaire qui compte près de 360 millions d’habitants.

Le cimentier LafargeHolcim Côte d’Ivoire réalise 2 ans de production sans accidents de travail

Le cimentier LafargeHolcim Côte d’Ivoire a réalisé deux années de production (2017 et 2018) sans accidents de travail avec arrêt, a annoncé jeudi l’entreprise dans un communiqué transmis à APA. « Nous sommes fiers d’avoir pu réaliser ces deux années sans accidents avec arrêt de travail. C’est le résultat d’une vigilance et d’une rigueur collective et du rappel constant  des règles de sécurité. Nous espérons développer ainsi notre maturité en matière de sécurité et de santé pour que cette performance ne soit plus un exploit, mais une réalité de tous les jours pour les 5, 10, 100 et plusieurs années », s’est satisfait le directeur général de LafargeHolcim Côte d’Ivoire Xavier Saint-Martin-Tillet. 

Selon le communiqué, l’entreprise a obtenu ce résultat en opérant un changement profond dans le management de la santé et de la sécurité au sein de ses effectifs propres et de ses sous-traitants. 

«Il s’agit notamment d’une rigueur dans l’application de gestes basiques de protection comme le port des équipements, la mise hors tension des machines avant tout travail, la limitation et le contrôle de vitesses des engins mobiles ou encore l’interdiction formelle de consommer des produits illicites », a par ailleurs, expliqué l’entreprise, soulignant que les contrevenants à ces règles sont exclus de ses effectifs.

Selon la Caisse nationale de prévoyance sociale ( CNPS),  en Côte d’Ivoire,  50% des accidents de travail concernent les industries manufacturières et les machines sont  la 3è cause de ces accidents. 

LafargeHolcim Côte d’Ivoire, filiale du groupe LafargeHolcim, leader mondial des matériaux de construction, est le producteur du ciment Bélier. Avec plus de 200 points de vente, LafargeHolcim assure la distribution du ciment Bélier et de 400 autres références produits à travers son réseau de franchises Binastore.

La Côte d’Ivoire projette une autosuffisance en riz « d’ici à 2025 »

Le ministre ivoirien en charge de la promotion de la Riziculture, Gaoussou Touré, qui fait son retour dans le gouvernement, assure faire en sorte que la Côte d’Ivoire soit autosuffisante en riz d’ici à 2025, en marge du Conseil des ministres.« Nous allons nous atteler et nous promettons au président de la République de faire tout ce qui est de notre possible pour que d’ici à 2025 la Côte d’Ivoire soit autosuffisante et qu’à l’horizon 2030 la Côte d’Ivoire compte parmi les importateurs de riz au niveau mondial», a dit à la presse Gaoussou Touré.

La Côte d’Ivoire, dira-t-il, fait d’importantes importations et « c’est plus de 300 milliards Fcfa chaque année que le pays dépense alors que nous avons tout pour qu’effectivement la Côte d’Ivoire n’importe pas un kilo de riz ».  

Le riz est un aliment de base en Côte d’Ivoire. A travers le pays, cette denrée est cultivée sur les plateaux et dans les bas-fonds. Pour amplifier la production, le gouvernement a créé l’Agence pour le Développement de la Filière Riz dénommée (ADERIZ).

Avec l’Office national de développement de la riziculture (ONDR), en charge des questions rizicoles en Côte d’Ivoire, créé le 1er août 2012, la Côte d’Ivoire a enregistré une production de riz blanchi de 550 000 tonnes en 2011 contre 1,220 million en 2013 et 1,4 million de tonnes en 2016. 

A travers la Stratégie nationale de développement de la filière riz (2012-2020), la Côte d’Ivoire vise une production de près de 2 millions de tonnes de riz en 2020 afin d’atteindre l’autosuffisance. Dans ce contexte, l’Etat ivoirien a créé plusieurs usines de riz dans certaines régions favorables à cette culture.

L’ADERIZ devrait alors contribuer au renforcement des capacités de l’interprofession rizicole, à la promotion de la mécanisation de la filière ainsi qu’au développement de la recherche et l’investissement privé.

Interrogé également en marge du Conseil des ministres, à la présidence ivoirienne, Kobenan Adjoumani, le nouveau ministre de l’Agriculture et du développement rural, assure pour sa part jouer sa partition pour une agriculture forte en Côte d’Ivoire, pourvoyeuse de richesses et d’emplois. 

« Des instructions fermes nous ont été données (par le chef de l’Etat) et c’est un gouvernement de mission, nous devront travailler à consolider les acquis au niveau gouvernemental et faire en sorte que le quotidien des Ivoiriens soit vraiment pris en compte », a-t-il ajouté.

M. Adjoumani, précédemment ministre des Ressources animales et halieutiques, est reconduit dans le gouvernement avec un nouveau portefeuille, celui du ministère de l’Agriculture et du développement rural. Quant à M. Gaoussou Touré, ancien ministre des Transports, lui, marque son retour.

Le ministère de la promotion de la Riziculture est un nouveau portefeuille. Jusque-là, la filière riz était sous le contrôle du ministère de l’Agriculture. En créant ce ministère, le gouvernement ivoirien fait de l’autosuffisance en riz une priorité indéniable. 

Début d’une opération de démantèlement des « Gnambros» à Abidjan, 290 personnes interpellées

Une opération de démantèlement des syndicalistes du secteur des transports qui mènent des activités illicites appelés « Gnambros» dans le jargon ivoirien, a débuté jeudi à Yopougon dans l’Ouest d’Abidjan avec l’interpellation de 290 personnes, a annoncé Vincent Toh Bi Irié, le préfet d’Abidjan.« Ce jeudi 05 septembre 2019, plusieurs gares de la communes de Yopougon ont été bouclées par la gendarmerie nationale. A cette heure 12h05 (Heure locale et GMT), 290 personnes ont été interpellées. Les filtrages en cours permettront de déterminer qui parmi ces personnes mènent des activités illégales ou criminelles. Des tickets illégaux, de la drogue et quelques armes ont été saisis»,  a fait savoir M. Toh Bi dans une note d’information. 

Selon lui, pour combattre le phénomène des « Gnambros», il faut l’implication de tous, à commencer par les gestionnaires des communes.  L’activité des « Gnambros» est de plus en plus critiquée en Côte d’Ivoire par les acteurs et les usagers du secteur des transport. 

Le 25 août dernier, un gendarme a été abattu à Yopougon par des «Gnambros» lors d’une altercation. Le ministre d’État ivoirien en charge de la défense, Hamed Bakayoko, avait  « condamné avec fermeté » le meurtre de ce soldat et avait annoncé des enquêtes en cours pour appréhender les malfaiteurs.

Adoption du calendrier 2019 du parlement ivoirien sans la majorité des députés de l’opposition

Le projet d’ordre du jour des travaux parlementaires de la session ordinaire 2019 de l’Assemblée nationale ivoirienne, a été adopté jeudi à Abidjan à l’unanimité des 131 députés présents ( sur 250 siégeant) sans la majorité des députés de l’opposition parlementaire, a constaté APA sur place.Trois groupes parlementaires de l’opposition (Vox Populi, Rassemblement et Parti démocratique de Côte d’Ivoire) ont en effet, boycotté cette séance plénière qui s’est tenue au palais de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire sous la présidence du vice-président de cette institution,  Mamadou Diawara.

 Au total 45 projets de loi sont inscrits sur ce calendrier 2019 des députés ivoiriens qui coure sur la période allant du 05 septembre au 12 décembre 2019.

Le réaménagement de la liste des commissions permanentes du parlement ivoirien qui a constitué le deuxième point à l’ordre du jour de cette rencontre, a également été adopté à l’unanimité des 131 députés présents issus majoritairement du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), le parti d’Alassane Ouattara.

« Nous aurons au total 45 projets de loi à examiner sur trois mois. Il s’agit de 06 projets de loi ordinaire, 08 demandes d’autorisation de ratification de conventions internationales et 31 projets de loi de ratification d’ordonnances. Il est également prévu deux séances d’information parlementaire. L’une sur l’enregistrement des naissances et l’autre sur les résultats de l’étude nationale prospective Côte d’Ivoire 2040», a expliqué M. Diawara à ses collègues.

Auparavant, dans un autre registre,  les députés Tia  Goué et Alain Ekissi ont plaidé pour la promulgation  de la loi sur le statut des députés. Comme eux, Pascal Affi N’Guessan du Front populaire ivoirien ( FPI, opposition), l’un des rares députés de l’opposition à prendre part à cette session plénière, a estimé qu’il est nécessaire de doter les parlementaires ivoiriens d’un statut.

 «  Depuis plusieurs années, la question du statut du parlementaire pose problème. Mais, j’espère que cette année, nous allons mettre fin à cela en ayant le courage de doter le parlementaire d’un statut afin de lui permettre de jouer efficacement son rôle », a souhaité M. Affi.

Mercredi, dans un communiqué conjoint, les groupes parlementaires PDCI-RDA, Vox Populi et Rassemblement ( Opposition) ont décidé de « s’abstenir de toute participation » à la séance plénière de ce jeudi, estimant qu’elle est convoquée « dans les mêmes conditions illégales que celle du 20 mai 2019».

Les trois groupes parlementaires qui ont appelé Amadou Soumahoro, le président de l’Assemblée nationale ivoirienne à créer un « climat apaisé » au sein de cette institution s’insurgent entre autres, contre le bureau de l’Assemblée nationale élu le 06 mai 2019 qui selon eux, n’est toujours pas conforme à la constitution et au règlement du parlement ivoirien.

 « J’ai été mandaté par le président Amadou Soumahoro pour mener des négociations avec les groupes parlementaires de l’opposition. A ce jour nous sommes parvenus à un accord. C’est pourquoi je m’étonne de leur absence à cette séance plénière », a fait remarquer le député Mamadou Sako en marge de l’examen du calendrier 2019 du parlement ivoirien.

 Selon M. Sako qui dit être le médiateur entre M. Soumahoro et l’opposition parlementaire, « dans les jours à venir, tout va rentrer dans l’ordre ».

Côte d’Ivoire: un «gouvernement de mission et de combat» pour «accélérer» le plan social

Le nouveau gouvernement ivoirien est une équipe de « mission et de combat » pour « accélérer » le plan social de l’Etat, a indiqué jeudi son porte-parole Sidi Tiémoko Touré, à l’issue d’un Conseil des ministres, marquant une prise de contact des entrants.« Ce gouvernement aura essentiellement pour mission d’accélérer des initiatives portées par le Premier ministre, en tant que chef du gouvernement, (notamment) le plan social du gouvernement qui a été lancé en début d’année 2019 », a déclaré M. Touré, lors d’un point de presse.

Il s’agit d’ «adresser les points de solidarité, les points de vulnérabilité et les points de développement au niveau national », a-t-il dit, rappelant que le programme social du gouvernement est un projet phare d’initiatives sur l’an 2019 et 2020.

Le programme social du gouvernement « PSGouv » repose sur cinq axes stratégiques, en l’occurrence la santé pour tous, l’éducation pour tous, la réduction de la pauvreté par l’accès aux services essentiels, l’autonomisation des femmes et des jeunes, et le bien-être des populations en milieu rural.

Ce nouveau Cabinet a pour mission de faire en sorte que les différentes mesures qui seront prises dans le cadre du déroulement de ce dispositif, favorisent le renforcement de l’action sociale du gouvernement et apportent la solidarité de la Nation à chaque Ivoirien, a fait savoir Sidi Tiémoko Touré.

L’équipe gouvernementale, nommée mercredi par décret du chef de l’Etat Alassane Ouattara, comprend en dehors du Premier ministre, 41 ministres et 7 secrétaires d’Etat qui devront être opérationnels dès l’ouverture de Conseil de ministres de ce jour, a souligné le porte-parole du gouvernement ivoirien.

Répondant à une question d’un journaliste qui indiquait que beaucoup d’Ivoiriens dénoncent un « gouvernement pléthorique et budgétivore », le porte-parole du gouvernement a expliqué que « l’objectif est d’améliorer le quotidien des Ivoiriens » estimant que « ces observations ne se justifient pas ». 

« Nous travaillons pour les Ivoiriens, nous sommes là à la tâche pour les Ivoiriens et je pense qu’ils attendent de nous sentir à l’œuvre », a-t-il affirmé, avant d’ajouter « nous n’avons pas attendu ce gouvernement pour commencer à travailler, il y a des résultats et il faut aller au-delà de sorte à impacter davantage ceux qui sont éloignés de la capitale ».

Consternant le départ de Mamadou Sangafowa Coulibaly, ministre sortant en charge de l’Agriculture et du développement rural, Sidi Tiémoko Touré a souligné que « le retrait d’un ministre est de la prérogative du chef de l’Etat qui sait très bien pourquoi il fait ce jeu de chaise ».  

Ce nouveau gouvernement intervient à 13 mois de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire. Tous les Etats-majors des partis politiques s’activent afin de se garantir une victoire sans ambages. L’opposition, elle, annonce le lancement des activités de sa plateforme pour bientôt.

Alassane Ouattara attendu en Arabie Saoudite du 7 au 10 septembre

Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara effectue une visite officielle en Arabie Saoudite du 7 au 10 septembre 2019, avant de se rendre du 13 au 14 septembre 2019 à un Sommet sur la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso, selon son calendrier.L’information a été portée, jeudi, par le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Tiémoko Touré, à l’issue d’un Conseil des ministres, marquant la prise de contact des nouveaux membres du gouvernement.

« Le chef de l’Etat effectuera une visite officielle en Arabie Saoudite du 7 au 10 septembre 2019, et du 13 au 14 septembre, il sera présent au Sommet régional sur la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso », a annoncé M. Sidi Touré, lors d’un point de presse.

Ce réaménagement du gouvernement ivoirien intervient après quelques semaines de rupture d’activités, et a lieu à 13 mois de l’élection présidentielle prévue en octobre 2020. Le nouveau gouvernement  est fort de 49 membres dont  7 secrétaires d’Etat.  

Paiement digital: Atlantique Mobile se généralise dans la zone UEMOA

Atlantique mobile, l’une des applications de la Banque Atlantique, filiale de la Banque centrale populaire (BCP) du Maroc, se généralise dans la Zone de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) .Cette dynamique s’inscrit dans le cadre du plan de transformation digitale de ce Groupe. Déjà opérationnelle en Côte d’Ivoire, Atlantique mobile est désormais disponible dans tout l’espace UEMOA Francophone : Bénin, Burkina Faso, Mali, Niger, Sénégal et Togo.

Accessible à tous sur Google Play Store pour les dispositifs Android ou encore sur Apple App Store pour iOS, cette application entièrement personnalisable, allie ergonomie et agilité pour offrir une expérience client optimale.

Elle permet notamment à ses usagers, au-delà des services classiques de consultation et de transaction, de piloter leurs cartes ainsi que leurs comptes bancaires en toute sécurité. Et ce, depuis leur mobile. 

Parmi les nombreuses fonctionnalités innovantes que propose cette application, figurent l’authentification biométrique, la reconnaissance faciale, la modification du plafond de la carte, l’activation et la désactivation de celle-ci.

En outre, le service de transfert d’argent sans carte bancaire « Mobile to GAB » vers n’importe quel bénéficiaire ou encore le service de transfert « Cash-Out », est opérationnel sur l’ensemble des « GAB » du réseau Banque Atlantique couvrant les huit pays de la zone UEMOA. 

Selon M. Kamal Mokdad , directeur général du groupe et de l’international « avec Atlantique Mobile, Banque Atlantique devient le premier groupe financier de l’espace UEMOA à proposer une application gratuite, centrée sur l’utilisateur, intégrant des fonctionnalités allant de la reconnaissance faciale à la modification du plafond de la carte ».

 Lancée en Côte d’Ivoire en janvier 2019, cette application a été développée avec Payment Center for Africa (PCA), filiale Squad Factory du groupe BCP. Elle vient compléter le dispositif transactionnel en place, afin d’offrir la meilleure expérience et garantir un haut niveau de service aux clients des filiales Banque Atlantique. 

Plusieurs améliorations basées sur l’intelligence artificielle, construites grâce à la méthode « Design Thinking » viennent par ailleurs enrichir les versions de l’appli Atlantique Mobile. 

Banque Atlantique est le 3ème plus grand groupe bancaire de la zone UEMOA en termes de parts de marché. Il est présent dans les huit pays de l’espace UEMOA et s’appuie, également, sur des filiales spécialisées.  

Les activités de la « CDRP », la plateforme de l’opposition ivoirienne, bientôt lancées

Les activités de la Coalition pour la démocratie, la réconciliation (CDRP), la plateforme de l’opposition ivoirienne, devraient bientôt lancées, après le retour à Abidjan de Henri Konan Bedié, le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir).L’information a été indiquée, mercredi, par le secrétaire exécutif en chef du Pdci, Maurice Kakou Guikahué, dans une note, en réaction à Affi N’Guessan, président statutaire du Front populaire ivoirien  (Fpi, opposition), le parti fondé par Laurent Gbagbo.  

« Le lundi 2 septembre 2019, c’est avec étonnement que les militants du PDCI, notre parti, ont écouté M. Pascal Affi N’Guessan, au sortir d’une séance de négociations avec le gouvernement », souligne le Pdci, qui admet que cette activité ressort de la souveraineté et de l’autonomie des partis. 

Cependant, ce que surprend le Pdci est la déclaration de M. Affi dans les colonnes du journal officiel Fraternité-Matin, où il « déplore simplement le revirement du président du PDCI-RDA », initiateur de la plate-forme de l’opposition. 

« Aujourd’hui, on ne sait plus si cette plateforme verra le jour. Sur le plan éthique, cette attitude de Henri Konan Bédié n’est pas correcte », a déclaré M. Affi. Un propos qui s’explique du fait que le Pdci se rapproche de M. Gbagbo dont plusieurs militants reconnaissent en lui le « président » du Fpi.

« Je voudrais porter à la connaissance de Monsieur Affi Nguessan que la plateforme initiée par le Président Henri Konan Bédié a vu le jour, le jeudi 1er août 2019, par la signature de sa charte organisationnelle », a relevé M. Guikahué.

Cette plateforme est baptisée « Coalition pour la démocratie, la réconciliation et la paix en abrégé (CDRP) et la cérémonie officielle de lancement de ses activités se fera dès le retour au Pays du Président Henri Konan Bédié », a-t-il poursuivi.

« Après la signature de la résolution relative aux propositions et à la vision des Partis politiques de l’opposition sur la réforme de la CEI (Commission électorale indépendante), la décision prise par le Groupe des 24 signataires dont Affi, est de ne pas participer aux discussions avec le gouvernement tant que nous n’aurions pas reçu les termes de référence promis par le Premier ministre, le 4 avril 2019 », précise M. Guikahué. 

Le Pdci déplore que « contre toute attente et sans crier gare, M. Affi a pris part aux discussions avec le gouvernement », ajoute le texte, signé de M. Guikahué, secrétaire exécutif en chef du Pdci qui envisage de revenir au pouvoir.

« Cette situation a amené les autres Partis politiques signataires de la résolution sur la réforme de la CEI, à mettre le FPI/ AFD en observation et à poursuivre la construction de la plateforme sans rompre cependant avec M. Affi », mentionne-t-il.

Après que le gouvernement a saisi l’opposition à l’effet de désigner ses représentants dans la nouvelle CEI, M. Affi a « joint et conseillé le refus en bloc » de la participation de l’opposition dans cette Commission Electorale Indépendante, animant une conférence de presse.

Suite à cette conférence le Pdci lui a emboîté le pas le mardi 27 août 2019 avec à la clé une correspondance de refus de désigner un représentant à la CEI, adressée le même jour au Gouvernement. Le Pdci s’étonne alors que M. Affi échange avec le ministre de la Défense sans concertation préalable.

« Au moment où nous nous attendions au dépôt de la correspondance de M. Affi, nous l’avions vu sortir d’une rencontre d’échanges avec le gouvernement, le lundi 2 septembre 2019 », soupçonne le Pdci. 

« Nous voudrions dire à M. Affi ce qui suit : autant il est libre de gérer son parti, autant le président Henri Konan Bédié gère son parti en toute indépendance, libre du choix de ses interlocuteurs. Henri Konan Bédié ne s’est pas renié, il est dans une logique de la réconciliation nationale », a fait savoir M. Guikahué.

« L’interrogation majeure des signataires de la plateforme initiée par le Président Henri Kon Badié est la suivante : Monsieur Affi Nguessan est-il encore digne de confiance ? », s’interroge le Pdci dans la note.

La réintégration, une perche pour les étudiants non-inscrits à l’Université FHB d’Abidjan

La réintégration s’offre comme une perche pour les étudiants non-inscrits à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, la plus grande du pays, une approche réfutée par la plupart des étudiants qui craignent de perdre l’année académique 2017-2018.« Nous lançons un appel à tous les non-inscrits de suivre la voie de la réintégration pour reprendre les études là où ils les ont abandonnées », a déclaré mercredi le vice-président de l’Université Houphouët-Boigny, chargé des enseignements, la pédagogie et la vie universitaire, Affian Kouadio, face à la presse.

Peu avant la conférence de presse, tenue à la salle du Conseil de la présidence de l’Université Félix Houphouët-Boigny, plus d’une centaine d’étudiants non-inscrits, regroupés sur l’esplanade de la présidence, ont scandé « on veut s’inscrire ».   

Un Collectif des non-inscrits, dirigé par Martin Zéba, dénonce un « horizon obscurci » pour « plus de 5 000 étudiants qui n’ont pas pu s’inscrire dans le délai prescrit par la scolarité centrale au titre de l’année académique 2017-2018 ».

« Pour nous (cette année universitaire) n’existe même pas » et est « nulle et de nul effet », a dit M. Affian Kouadio, indiquant que la période de réintégration a été communiquée et pour les étudiants de médecine, «ca partait jusqu’au 21 juin 2019 ».

Concernant les autres facultés, ajoutera-t-il, « je pense qu’on va pouvoir le faire au nom de la paix parce que tout compte fait un pays ne vaut que par la valeur de ses ressources humaines, de sorte que tous ceux qui aspirent à se former, nous n’allons pas les rejeter ». 

« On a ouvert toujours, on peut encore leur donner un temps pour venir se déclarer pour pouvoir les prendre en charge au niveau où ils ont abandonné leurs études, parce que pour nous, ce qu’ils ont fait n’est pas reconnu », a-t-il poursuivi.

« La réintégration consiste à dire comme vous avez la volonté de faire des études, on ne veut pas vous jeter dans la rue, on va venir vous accepter dans notre base de données » en faisant des enseignements à hauteur de l’année où l’étudiant n’a pas pu s’inscrire » , a-t-il précisé. 

Martin Zéba, le porte-parole du Collectif des étudiants non-inscrits, a soutenu lundi dernier que plusieurs étudiants en sont victimes à cause de « la lourdeur administrative ». En outre, les différentes facultés ne finissent pas à la même période mais la scolarité centrale lance les inscriptions. 

Interrogé sur le campus, parmi les étudiants manifestants, Bohoussou Kouakou, de la faculté d’histoire, en Master 2 de recherche, avoue n’avoir pas pu payer 60 000 Fcfa d’inscription par ce qu’il n’a pas eu d’argent à temps.

Il déplore que plusieurs aient été confrontés par la « lourdeur administrative avec les procès-verbaux qui n’arrivent pas à temps », pendant que les inscriptions s’y déroulent, ce qui a fait que la majorité des étudiants n’a pas pu s’inscrire.

« La réintégration ne nous arrange pas, c’est annuler l’année pour les non-inscrits, parce que la réintégration stipule que l’étudiant a une fois arrêté les cours durant son cursus universitaire et qu’ il accepte de revenir, ce qui n’est pas le cas chez nous qui avons été toujours présents », a-t-il dit.

L‘Université Félix Houphouët-Boigny a ouvert, au titre de l’année 2017-2018, les inscriptions du 30 novembre 2017 au 02 mars 2018. Et, suite à « trois prorogations accordées, 51 588 étudiants se sont inscrits ». 

Alors que le Collectif des étudiants non-inscrits évoque « plus de 5 000 » personnes concernées par cette situation, l’administration de l’Université estime que le recensement de ses services « ne révèle que 800 cas ».

Côte d’Ivoire: nomination d’un nouveau gouvernement de 49 membres

Le Président ivoirien Alassane Ouattara a procédé mercredi à la nomination d’un nouveau gouvernement de 49 membres dont 07 secrétaires d’État qui intervient à treize mois de l’élection présidentielle d’octobre 2020, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Parmi les membres de cette nouvelle équipe gouvernementale, l’on remarque notamment l’entrée  de dix nouvelles personnalités.

Il s’agit des ministres Vagondo Diomandé (sécurité et protection civile), Moussa Dosso ( ressources animales et halieutiques), Gaoussou Touré ( Promotion de la riziculture), Adama Coulibaly (Économie et finances), Mamadou Sanogo ( Économie numérique et poste) et des secrétaires d’État Épiphane Zoro Bi ( Renforcement des capacités), Philippe Legré ( chargé des affaires maritimes), Brice Kouassi (Chargé de l’enseignement technique et de la formation professionnelle), Mys Belmonde Dogo (chargé de l’autonomisation de la femme) et Koffi N’Guessan Lataye ( chargé du logement social).

La plupart des membres de l’ancienne équipe gouvernementale  conservent leurs portefeuilles.

 Il s’agit entre autres,   des ministres Hamed Bakayoko (Défense)  Marcel Amon Tanoh (Affaires Étrangères), Albert Mabri Toikeuse (Enseignement supérieur), Kandia Camara ( Éducation Nationale), Sansan Kambilé ( Justice et droits de l’homme) Amadou Koné ( Transports) et Alain Donwahi ( Eaux et forêts).

Le premier conseil des ministres du nouveau gouvernement est prévu jeudi au palais présidentiel d’Abidjan.

La liste du nouveau gouvernement 

1- Ministre d’Etat, Ministre de la Défense : M. Hamed Bakayoko

2- Ministre des Affaires étrangères : M. Marcel Amon-Tanoh

3- Ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique: Abdallah Albert Toikeusse Mabri

4- Ministre de l’Education nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle:   Mme Kandia Kamissoko Camara

5- Garde des sceaux, Ministre de la Justice et des droits de l’homme : M. Sansan Kambilé

6- Ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation : M. Sidiki Diakité

7- Ministre de la Sécurité et de la protection civile : Général Vagondo Diomandé

8- Ministre des Eaux et forêts : M. Alain Richard Donwahi

9- Ministre de l’Intégration africaine et des ivoiriens de l’extérieur :  Ally Coulibaly

10- Ministre de l’Agriculture et du développement rural : M. Kobénan Kouassi Adjoumani

11- Ministre des Ressources animales et halieutiques : M. Moussa Dosso

12- Ministre du Plan et du développement : Mme Nialé Kaba

13- Ministre des Transports : M. Amadou Koné

14- Ministre de l’Emploi et de la protection sociale : M. Pascal Abinan Kouakou

15- Ministre de la Promotion de la riziculture : M. Gaoussou Touré

16- Ministre de l’Economie et des finances : M. Adama Coulibaly

17- Ministre de la Construction, du logement et de l’urbanisme : M. Bruno Nabagné Koné

18- Ministre de la Santé et de l’hygiène publique : M. Aouélé Eugène Aka

19- Ministre de l’Economie numérique et de la poste : M. Mamadou Sanogo

20- Ministre de la Ville : M. François Albert Amichia

21- Ministre des Mines et de la géologie : M. Jean Claude Kouassi

22- Ministre de l’Assainissement et de la salubrité : Mme Anne Désirée Ouloto

23- Ministre de la Modernisation de l’administration et de l’innovation du service public : Mme Raymonde Goudou Coffie

24- Ministre de la Culture et de la Francophonie : M. Maurice Bandama

25- Ministre de l’Equipement et de l’entretien routier : M. Amedé Koffi Kouakou

26- Ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables : M. Abdourahmane Cissé

27- Ministre de l’Environnement et du développement durable:   M. Joseph Séka Séka

28- Ministre de la Femme, de la famille et de l’enfant : Mme Ramata Ly-Bakayoko

29- Ministre de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté : Mme Mariatou Koné

30- Ministre du Commerce et de l’industrie : M. Souleymane Diarrassouba

31- Ministre de l’Artisanat : Sidiki Konaté

32- Ministre auprès du Premier ministre, chargé de la coordination des grands projets : M. Claude Isaac Dé

33- Ministre de la Fonction publique : M. Issa Coulibaly

34- Ministre de la Communication et des médias, porte-parole du gouvernement :  M. Sidi Tiémoko Touré

35- Ministre du Tourisme et des loisirs : M. Siandou Fofana

36- Ministre des Sports : M. Paulin Claude Danho

37- Ministre de l’Hydraulique : M. Laurent Tchagbo

38- Ministre de la Promotion de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, porte-parole adjoint du gouvernement : M. Mamadou Touré

39- Ministre auprès du premier ministre, chargé du budget et du portefeuille de l’Etat : M. Moussa Sanogo

40- Ministre auprès du Premier ministre, chargé de la promotion de l’investissement privé : M. Emmanuel Esmel Essis

41- Ministre de la Promotion des PME : M. Félix Anoblé

Secrétariats  d’Etat

1- Secrétaire d’Etat chargé du service civique : M. Siaka Ouattara

2- Secrétaire d’Etat au renforcement des capacités : M. Epiphane Bi Zoro

3- Secrétaire d’Etat auprès du Ministre des Tansports, chargé des affaires maritimes : M. Philippe Legré

4- Secrétaire d’Etat auprès du Garde des sceaux, Ministre de la justice et des droits de l’homme, chargée des droits de l’homme : Mme Aimée Zebeyoux

5- Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l’Education nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle : M. Brice Kouassi

6- Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de la femme, de la famille et de l’enfant, chargée de l’autonomisation des femmes des femmes : Mys Beldmonde Dogo

7-Secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Construction, du logement et de l’urbanisme, chargé du logement social : M. Koffi N’guessan Lataille

Au titre de la présidence de la République

M. Adama Koné est nommé Ministre auprès du président de la République, chargé des affaires économiques et financières.         

Les opérateurs économiques japonais invités à investir en Côte d’Ivoire

Le secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre ivoirien, chargé de la promotion de l’Investissement privé, Emmanuel Essis Esmel, a invité les opérateurs économiques japonais à investir en Côte d’Ivoire, lors du Forum économique « Japan Africa business forum ». Le Forum économique « Japan Africa Business Forum » s’est tenu en marge de la 7ème édition de la Conférence Internationale de Tokyo sur le Développement de l’Afrique (TICAD), qui a eu lieu du 28 au 30 Août 2019, à Yokohama, au Japon. 

Cette plate-forme a été l’occasion pour M. Essis Esmel, également directeur général du Centre de Promotion des Investissements en Côte d’Ivoire (CEPICI), de présenter les potentialités de la Côte d’Ivoire à travers ses atouts et opportunités économiques, notamment dans le secteur agricole.  

L’intervention du secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, chargé de l’investissement privé, a eu pour objectif d’inviter les entreprises Japonaises à investir dans cinq domaines clés du secteur de l’Agriculture.

Ces secteurs concernent la transformation industrielle des matières premières agricoles, l’installation d’unité d’assemblage d’équipements agricoles, l’optimisation de la chaîne logistique pour le stockage et la distribution des produits agricoles.

Il a également appelé au renforcement des partenariats dans la recherche et l’innovation et la promotion de nouvelles semences pour créer de nouvelles variétés de produits agricoles en Côte d’Ivoire.

M. Essis a en outre, présenté l’environnement des Affaires et le cadre institutionnel en matière d’investissement en Côte d’Ivoire, en marge du TICAD 2019, tenue à l’initiative du gouvernement japonais conjointement avec l’ONU et le Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD). 

Placé sous le thème « Faire progresser le développement de l’Afrique en recourant aux peuples, à la technologie et à l’innovation », cette édition a vu la participation de plus de 6.000 personnes composées de chefs d’Etats, des représentants d’organisations internationales et régionales du secteur privé, d’ONG et de la société civile, venues d’Afrique et du Japon. 

La délégation ivoirienne était conduite par le Premier ministre, chef du gouvernement, Amadou Gon Coulibaly qui a profité de cette plateforme pour renforcer la coopération et les relations commerciales entre le Japon et la Côte d’Ivoire.     

Ce forum qui a connu une forte mobilisation d’entreprises japonaises a été marqué par deux événements majeurs, à savoir des sessions de présentation thématique par pays d’une part et d’autre part, l’animation du stand d’exposition dans lequel plusieurs produits ivoiriens ont été présentés.  

Le constructeur automobile japonais Toyota et l’Etat de Côte d’Ivoire ont signé en marge de la TICAD 7, le 29 août 2019 à Yokohama, au Japon, un accord de création d’une usine de montage de véhicules Toyota en Côte d’Ivoire. La mise en œuvre du processus devrait démarrer d’ici à fin 2019. 

Football ivoirien: 4 encadreurs techniques recrutés à la Direction technique nationale

La Fédération Ivoirienne de Football (FIF) vient de recruter quatre encadreurs techniques à la Direction technique nationale (DTN), selon un communiqué transmis mardi à APA.« Le président de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF) et le Comité exécutif ont le plaisir d’informer les clubs, la presse et le public sportifs du recrutement de quatre encadreurs techniques à la Direction technique nationale », indique le communiqué.  

Il s’agit de Kassi Kouadio Lucien, Abdoulaye Traoré, Oumar Ben Salah et Beugré Yago Eugène, tous des anciennes gloires du football ivoirien.  Ils sont « placés sous l’autorité du Directeur technique national », précise le communiqué signé du directeur exécutif de la Fédération ivoirienne de football, Sam Etiassé.

Le footballeur ivoirien Wonlo Coulibaly transféré au TP Mazembe en RDC

Le footballeur ivoirien Wonlo Coulibaly, meilleur joueur de la ligue 1 de Côte d’Ivoire la saison dernière, a signé au Tout-puissant Mazembe, le mythique club de la République démocratique du Congo ( RDC), a annoncé mardi l’Asec Mimosas avec qui il a évolué pendant deux saisons sportives.« Le joueur Wonlo  Coulibaly poursuivra désormais sa carrière au sein du club phare de la République Démocratique du Congo ( RDC), plusieurs fois champion d’Afrique, le Tout-puissant Mazembe. Ce transfert a été possible grâce à un accord entre les deux clubs », rapporte le club « Jaune et Noir» dans une note d’information.

 L’Asec Mimosas a dit par ailleurs sa gratitude au joueur pour « tous les services rendus au club ». Wonlo Coulibaly qui a été le meilleur joueur de la ligue 1 ivoirienne pendant la saison 2018-2019, a passé deux saisons avec  l’Asec Mimosas.

 Il a intégré la sélection nationale ivoirienne de football avec laquelle il a participé à la Coupe d’Afrique des Nations ( CAN) 2019. Avec l’Asec Mimosas, Wonlo  Coulibaly a été champion de Côte d’Ivoire, vainqueur de la coupe nationale et de la super coupe.

La Banque de l’habitat de Côte d’Ivoire ne court aucun risque de faillite (Administrateur)

La Banque de l’habitat de Côte d’Ivoire (BHCI) ne court aucun risque de faillite, a rassuré lundi son administrateur, JD Diabira dans une conférence de presse à Abidjan, dénonçant une «tentative de déstabilisation » de cette banque qui enregistre pourtant une croissance de 43%.« Il n’y a pas de risque de fermeture» de la BHCI, a rassuré M. Diabira, ajoutant que « nous n’allons pas fermer en 2019, ni en 2020, ni en 2021…Nous avons un capital institutionnel ».

« La banque a un actionnariat solide», a-t-il insisté, relevant les performances réalisées par la banque avec un taux de croissance qui est passé de 4% à 43%.

 De janvier à juillet 2019, la BHCI a enregistré un dépôt de 21 milliards de francs CFA contre seulement 6 milliards de francs CFA de retrait, ce qui dénote de la confiance de ses clients, a poursuivi M. Diabira.

Des informations faisaient état ces derniers temps  que reprise à 51,6% depuis janvier 2018 par Westbridge Mortgage Reit, un groupe canadien spécialisé dans le financement de l’immobilier et des crédits structurés, la BHCI est à court de liquidité.

A en croire JD Diabira, également président directeur général (PDG ou CEO en anglais) de Westbridge, ces informations procèdent d’une « tentative de déstabilisation». 

Dans la foulée, pour rassurer sa clientèle et ses potentiels clients, la direction générale de la BHCI annonce qu’une « plainte sera déposée devant les juridictions compétentes » contre les «commanditaires et potentiels bénéficiaires» de cette campagne de dénigrement. 

Après cette reprise par Westbridge Mortgage Reit, le capital de la BHCI a été porté de 4,9 à 10,9 milliards FCFA.  Le gouvernement ivoirien a décidé en décembre 2015 de privatiser certaines banques publiques dont la BHCI.

Université FHB d’Abidjan: «plus de 5 000 étudiants» non-inscrits menacés d’exclusion

Un Collectif d’étudiants non-inscrits se disant menacés d’exclusion à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, la plus grande du pays, craint l’expulsion de « plus de 5 000 étudiants » au titre de l’année académique 2017-2018.« Plus de 5 000 étudiants qui n’ont pas pu s’inscrire dans le délai prescrit par la scolarité centrale au titre de l’année académique 2017-2018 sont menacés d’exclusion par l’administration », a déclaré lundi Martin Zéba, le responsable du collectif, face à la presse à Adjamé, dans le Nord d’Abidjan.

Chaque jour, dit-il, « nous vivons dans la détresse totale » et « l’horizon s’obscurcit» vu la menace qui pèse sur leur cursus universitaire. C’est pourquoi le Collectif invite le chef de l’Etat ivoirien à leur accorder sa « clémence ». 

« Nous venons plaider auprès du président de la République afin qu’il se saisisse du dossier pour que des mesures soient prises en vue de la réouverture des inscriptions de l’année académique 2017-2018 pour soulager ces milliers d’étudiants en détresse », a lancé Martin Zéba.

M. Zéba qui est le porte-parole de ce Collectif des étudiants non-inscrits, estime que plusieurs étudiants en sont victimes à cause de « la lourdeur administrative ».

Bien que le secrétaire général de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci) se soit engagé à négocier avec l’administration de l’Université, il n’y a pas eu de suite favorable, a fait savoir Martin Zéba, qui indique avoir saisi plusieurs institutions.

Citant l’un des vice-présidents de l’Université, Atta Koffi, le porte-parole du Collectif des non-inscrits, a indiqué que celui-ci « affirme que seuls 800 étudiants ne sont pas inscrits » à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.

« Les chiffres avancés ressemblent plus à des affirmations fantaisistes », a martelé Martin Zéba, évoquant le cas du Département de géographie où les procès-verbaux révèlent « 2 931 non-inscrits pour cette faculté ».

Selon lui, les données de l’administration « battent en brèches la légèreté déconcertante avec laquelle l’administration banalise ce problème délicat », même s’il y a eu « une négligence » de la part de certains étudiants.

Plusieurs étudiants, poursuivra-t-il, sont « victimes de la lourdeur administrative ». En outre, les différentes facultés ne finissent pas à la même période,  mais la scolarité centrale lance les inscriptions en même temps, sans tenir compte du décalage entre son calendrier et celui des facultés.

Par conséquent, certains procès-verbaux arrivent en retard à la scolarité, ce qui empêche  des étudiants de s’inscrire à temps, a déploré M. Zeba. Interrogé, Ouattara Navigué, qui a fait une équivalence, affirme avoir été « victime de la lourdeur administrative ».

« Vous pouvez faire le rang pendant trois jours » sans parvenir à vous faire inscrire, ensuite les procès-verbaux ne sortent pas à temps, a indiqué Ouattara Navigué.

Contactée pour intervenir sur cette question, l’administration de l’Université Félix Houphouët Boigny annonce une conférence de presse mercredi pour apporter des éclairages sur cette affaire.

Entrepreneuriat: lancement en octobre d’un financement dédié aux TPE en Côte d’Ivoire

L’Institut ivoirien de l’entreprise (INIE) envisage de lancer, en octobre 2019, un programme visant à financer des projets de Très petites entreprises (TPE) jusqu’à 1,5 million Fcfa, a indiqué samedi son directeur en charge de la Coopération, Moussa Cissé.M. Cissé s’exprimait à l’occasion de la 2è édition de la Journée de l’entrepreneuriat féminin de l’Indenié Djuablin, tenue le 31 août 2019 à Abengougou, dans l’Est ivoirien, en présence de centaines de femmes, des autorités administratives, coutumières et politiques.

Cette journée a été organisée par le Cepici, le Guichet unique de l’investissement en Côte d’Ivoire, en collaboration avec la Fédération des associations féminines du département d’Abengourou (FAFDA), une faîtière regroupant au moins 65 organisations de femmes.  

Le directeur de la Coopération à l’Institut ivoirien de l’entreprise (INIE), structure sous tutelle du secrétariat d’Etat auprès du Premier ministre, en charge de la promotion de l’Investissement privé, a animé une conférence en plénière sur entrepreneuriat.  

Selon M. Cissé, ce projet qui rentre dans le cadre du Programme social du gouvernement ivoirien (PSGouv), devrait permettre de mettre sur pied le projet « Mousso Business, exclusivement pour les femmes de plus de 40 ans et le projet Soutra Business qui est pour les jeunes de 18 à 39 ans ». 

« Nos projets concernent de Très petites entreprises, (dont l’appui financier) va jusqu’à 1,5 million de Fcfa maximum », a-t-il précisé,  avant d’ajouter que « pour les projets Soutra c’est les jeunes hommes comme femmes de 18 à 39 ans et pour le projet Mousso Business, les femmes plus âgées ». 

Pour bénéficier de ce programme, dira-t-il, « il faut être déjà porteur d’une idée que nous allons structurer et tester les ratios économiques pour s’assurer que ces projets sont rentables et viables ». Après une sélection des projets à fort potentiel commercial, les acteurs seront « formés et installés ».

« Dès que les bénéficiaires sont installés, on passe au remboursement du prêt qui leur est consenti », lequel devrait être « remboursé sur une durée maximale de 24 mois », a fait savoir M. Cissé, soulignant que « le lancement officiel se fera en octobre 2019 ».  

Il s’agit « de Très petites entreprises qui partent de la vente d’Attieké (un mets très prisé fait à base de semoule de manioc), de jus…qu’on va promouvoir au départ », a-t-il insisté, tout en relevant que la première phase sera l’appel à projets et ensuite la rencontre des acteurs dans les  différentes régions.

Les points d’accueil des projets se feront dans les régions, notamment dans les communes. Selon le directeur de la coopération de l’INIE, « celles (les femmes) qui n’ont pas de projets dont les phases pilotes se font à Abidjan actuellement », il leur sera proposé des projets « déjà montés ».   

Les montants à demander, conseille-t-il, ne devraient pas être au-delà de ce qui est prévu par les enveloppes budgétaires. L’innovation majeure dans ce projet est le suivi des bénéficiaires, la formation, le renforcement des capacités et l’ajout d’un motivateur, une sorte de parrain qui est un garant moral. 

L’INIE prépare actuellement un partenariat avec l’Union des villes et communes de Côte d’Ivoire  (Uvicoci). A en croire M. Cissé «  il est prévu dans chaque commune 140 Très petites entreprises », ce qui devrait représenter à terme 28.140 micro-entreprises dans les 201 communes du pays.   

Ce projet devrait par ailleurs permettre de sortir plusieurs TPE de l’informel grâce à leur formalisation auprès du Cepici (Centre de promotion de l’investissement en Côte d’Ivoire). L’INIE qui travaille en amont, s’occupe d’abord des projets, de leur maturation et leur mise en œuvre. 

Adom Hervé Boa, représentant de Emmanuel Essis Esmel, le secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, en charge de la promotion de l’Investissement privé, s’est félicité de la mobilisation record des femmes, qui ont été instruites sur les fondements de l’entrepreneuriat.

Il a salué le Programme social du gouvernement (PSGouv) exprimé par le chef de l’Etat Alassane Ouattara visant à donner davantage une dimension sociale à « l’excellente politique économique mise en œuvre depuis 2011 ».

Le PSGouv adopté par le gouvernement comprend cinq axes stratégiques majeurs et 12 mesures phares. L’axe stratégique 4 est intitulé « Accroître l’accès des jeunes ainsi que des femmes, piliers des familles et des communautés, à des revenus et à un emploi décent et stable ».

Mathurin Ahui, chef de service en charge des investissements directs nationaux au Cepici, a exhorté les femmes à entreprendre, gage d’une autonomie financière. Il a fait remarquer qu’ «on prépare l’entrepreneuriat par l’épargne et l’investissement ».

Le Cepici, souligne-t-il, a mis en place un « dispositif d’accompagnement » qui part de la sélection des projets sur appels à projets, à la fourniture de services préférentiels (exonération, facilitation…), et mise en relation avec des réseaux d’Affaires. 

Ce projet se veut un pas qualitatif en vue d’accompagner la transformation du potentiel des jeunes et des femmes dans les 31 régions du pays en apportant de la valeur ajoutée à leurs idées. Le protocole d’accompagnement du Cepici va jusqu’à la certification de leurs entreprises. 

La journée était placée sous le patronage de M. Essis Esmel qui a dépêché des experts du Cepici et de l’INIE pour soutenir, dans leur élan, ces femmes qui ont eu droit à des partages d’expériences avec des femmes modèles, une séance de collecte de fiches de projets et des rencontres B to B.

Un appel à témoin lancé pour retrouver des profanateurs de la tombe de DJ Arafat

La direction générale de la police nationale ivoirienne a lancé lundi à Abidjan, un appel à témoin pour retrouver des profanateurs de la tombe du célèbre artiste-chanteur ivoirien Houon Ange Didier dit DJ Arafat.Sur sa page officielle facebook consultée par APA où elle a publié les photos de plusieurs  personnes en relation avec ces faits, la police nationale  a appelé ces derniers à se présenter d’elles-mêmes au service de police le plus proche et a invité les populations à fournir toutes informations utiles relatives à ces personnes. 

« La police nationale invite toute personne se reconnaissant sur ces photos ci-dessus à se présenter d’elle-même au service de police le plus proche. La police nationale invite la population à fournir toute information utile relative aux personnes figurant sur les photos publiées », a écrit l’institution indiquant un numéro vert (100). 

Dimanche soir dans un communiqué, le préfet d’Abidjan Vincent Toh Bi Irié annonçait l’arrestation de 12 personnes en relation avec la profanation de la tombe de DJ Arafat. « Les enquêtes se poursuivent pour l’interpellation de tous les coupables et situer les responsabilités à tous les niveaux. Le procureur de la République a été saisi et cet acte ne restera pas impuni», avait promis M. Toh Bi.

 Samedi, des jeunes surexcités se réclamant admirateurs de DJ Arafat,  ont profané sa tombe, pour disent-ils s’assurer qu’il s’agit bien de lui, peu après son inhumation au cimetière de Williamsville dans le Nord d’Abidjan. DJ Arafat considéré comme le roi du coupé-décalé est décédé le 12 août dernier des suites d’un accident de moto à Angré dans l’Est d’Abidjan.

 Daishikan ( l’un des surnoms de DJ Arafat) a eu droit à des obsèques grandioses organisées par l’État de Côte d’Ivoire et marquées par un  concert géant dans la nuit de vendredi à samedi au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.

Une opération d’un coût de 10 milliards FCFA lancée pour financer près de 20.000 jeunes ivoiriens

Le ministère ivoirien de la promotion de la jeunesse et de l’emploi des jeunes a lancé officiellement lundi à Abidjan, la deuxième édition de « l’Opération Agir pour les jeunes », un projet d’un coût de 10 milliards FCFA qui vise à financer 19 500 jeunes porteurs de projets dans le pays, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Ce projet dont l’enrôlement des bénéficiaires se fera du 09 au 20 septembre prochain, se veut l’un des dispositifs du programme d’appui à l’auto-emploi et à l’entrepreneuriat des jeunes. L’objectif est de favoriser l’insertion professionnelle des jeunes à travers des activités génératrices de revenus.

 « Cette initiative s’inscrit dans la mise en oeuvre du programme social du gouvernement qui dans son axe 4 traite de l’insertion des jeunes. Les jeunes seront financés pour un montant de 100.000 à 1 million FCFA pour les projets individuels… Nous devons être le plus rigoureux et le plus transparent possible dans la sélection des bénéficiaires pour regagner la confiance des jeunes », a conseillé Mamadou Touré, le ministre ivoirien de la promotion de la jeunesse et de l’emploi des jeunes dans un discours de lancement de ce projet. 

Dans la foulée, il a fait savoir que dans le cadre du programme social du gouvernement ( PS-Gouv), sur un objectif de 500 000 opportunités de stages, de programmes d’entrepreneuriat, d’insertion des jeunes, à ce jour, ses services ont pu mobiliser 342 560 opportunités de stages, d’activités génératrices de revenu d’un coût de 141 milliards 832 millions FCFA. 

Auparavant M. Touré s’est satisfait de la première édition de « l’Opération Agir pour les jeunes» lancée en 2015 qui a permis de financer 12 337 jeunes dans le pays et dont le taux de remboursement est de 84%. « Tout ce qui se fait, se fait pour vous. Venez saisir l’ensemble des opportunités mises à votre disposition», a-t-il invité les jeunes.  

Avant lui, Jean-Louis Kouadio, l’administrateur de l’agence Emploi Jeunes, a expliqué à son tour que « l’opération Agir pour les jeunes 2»  vise à « mettre en activité immédiate » les jeunes désireux de se mettre à leur propre compte dans des activités génératrices de revenus. 

« L’opération Agir pour les jeunes 2»  a pour objectif de favoriser la promotion de l’auto-emploi des jeunes en Côte d’Ivoire. Sont éligibles à cette opération, les jeunes ou groupement de jeunes résidant en Côte d’Ivoire. Le ou les bénéficiaires devraient être ivoiriens, avoir un âge compris entre 18 et 40 ans, être porteurs de projets à potentiel de création de richesses et d’emplois et justifiant d’une qualification et d’une expérience avérée dans le secteur d’activité dans lequel on veut exercer. 

Pour les projets individuels, les financements sont compris entre 100.000 FCFA et 1 million FCFA et de 1 million FCFA à 2 500 000 FCFA pour les projets collectifs. L’enrôlement des jeunes désireux de bénéficier de cette opération démarrera le 09 septembre prochain dans les structures locales de l’Agence Emploi Jeunes.

LafargeHolcim Côte d’Ivoire ouvre un nouveau dépôt de ciment à Bouaké

La société de cimenterie LafargeHolcim Côte d’Ivoire a ouvert un nouveau dépôt de ciment à Bouaké, la deuxième ville ivoirienne dans le centre-nord en vue de renforcer sa présence dans le pays.« Il s’agit d’un dépôt d’usine à l’attention des clients professionnels, BTP et commerçants du Centre et du Nord. Désormais, il n’est plus nécessaire  de faire le déplacement jusqu’à Abidjan. Les clients peuvent directement s’approvisionner sur Bouaké pour toute commande supérieure ou égale à 10 tonnes», rapporte la société dans une note d’information transmise samedi à APA. 

Selon LafargeHolcim, l’ouverture de ce nouveau dépôt de ciment situé près de l’ancienne usine de Gonfreville à Bouaké, constitue un gain de temps et une optimisation des coûts logistiques. 

«Tous les produits vendus en sacs sont disponibles ( Classics, Extra et Superbric) au dépôt de Gonfreville.  La livraison s’effectue en moins de 24h et le chargement des camions par palettes est plus rapide et plus sécurisé», conclut la note. 

LafargeHolcim Côte d’Ivoire, filiale du groupe LafargeHolcim, leader mondial des matériaux de construction, est le producteur du ciment Bélier. Avec plus de 200 points de vente, LafargeHolcim assure la distribution du ciment Bélier et de 400 autres références produits à travers son réseau de franchises Binastore.

L’Ivoirien Cissé Bacongo désigné meilleur administrateur africain des collectivités territoriales

Le maire de la commune de Koumassi dans le sud d’Abidjan, Cissé Ibrahim Bacongo, a été désigné samedi à Kigali dans la capitale Rwandaise, meilleur administrateur africain des collectivités territoriales lors de la 14è édition du Prix africain du développement (PADEV), a appris APA dimanche sur place dans la capitale économique ivoirienne.Le Prix africain du développement (PADEV) est organisé par la fondation 225 dirigée par l’Ivoirien André Koffi. Ce prix qui est à sa 14è édition,  récompense des opérateurs économiques, des maires, des ministres d’Afrique, d’Europe et d’Amérique.

La commune de Koumassi, rappelle-t-on, avait déjà remporté le 06 août dernier,  le prix d’excellence 2019 de la lutte contre le désordre urbain en Côte d’Ivoire.