La Côte d’Ivoire remporte 18 médailles dont 5 en or aux 12èmes jeux africains

La Côte d’Ivoire a remporté 18 médailles (5 en or, 5 en argent et 8 en bronze) aux 12èmes jeux africains de Rabat (Maroc) qui se sont déroulés du 19 au 31 août dernier contre 26 médailles en 2015, a appris APA dimanche sur place dans la capitale économique ivoirienne.Avec 69 athlètes engagés dans 10 disciplines à ces jeux et 18 médailles raflées, la Côte d’Ivoire a terminé à la 12è place derrière le Cameroun (11è) et devant le Botswana (13è).

Sans conteste, l’Egypte a été le leader de cette édition en remportant un total de 273 médailles dont 102 en or, 98 en argent et 73 en bronze.

Le pays des Pharaons est arrivé en tête du classement bien loin devant le Nigeria avec 127 médailles (46 or, 33 argent et 48 bronze), l’Afrique du sud (87 médailles : 36 en or, 26 en argent et 25 en bronze) et l’Algérie avec 125 médailles (33 en or, 32 en argent et 60 en bronze).

Le Maroc s’est, quant à lui, contenté de la 5ème place avec 109 médailles (31 en or, 32 en argent et 46 en bronze).

En ce qui concerne les performances des athlètes ivoiriens par discipline, ce sont les onze taekwondoïstes engagés qui ont remporté le plus de médailles. Cissé Cheick Sallah et ses coéquipiers ont gagné en effet, 10 médailles comme en 2015 avec 03 en or, 02 en argent et 05 en bronze.

 En athlétisme, Marie-Josée Lou et ses compatriotes ont obtenu 03 médailles. Les cinq autres médailles ivoiriennes ont été l’œuvre des archers et des escrimeurs.

La douzième édition des jeux africains de Rabat s’est déroulée du 19 au 31 août 2019 à Rabat au Maroc. Plus de 6000 athlètes africains issus de 28 disciplines sportives différentes ont pris part à ces jeux.

Les Jeux africains ont été organisés pour la première fois en 1965 au Congo-Brazzaville, puis en 1973 au Nigeria, en 1978 en Algérie, en 1987 au Kenya, en 1991 en Egypte, en 1995 au Zimbabwe, en 1999 en Afrique du Sud, en 2003 au Nigeria, en 2007 en Algérie, en 2011 au Mozambique, puis en 2015 de nouveau au Congo Brazzaville.

Le stade Houphouët-Boigny disponible après le 05 septembre 2019 (FIF)

Le stade Houphouët-Boigny d’Abidjan ayant accueilli les obsèques de DJ Arafat, le roi du coupé-décalé, décédé le 12 août 2019, ne sera disponible qu’après le 5 septembre 2019, annonce la Fédération ivoirienne de football (FIF), dans une note transmise samedi à APA.« Après les obsèques de DJ Arafat  (tenues les 30 et 31 août 2016), le stade Houphouët-Boigny ne sera disponible qu’après le 05 septembre 2019 », indique le communiqué de la Fédération ivoirienne de football (FIF).  

Eu égard à ces obsèques « les matchs prévus sur ledit stade sont délocalisés au Parc des Sports », notamment la rencontre Africa Sport/ USC Bassam comptant pour la 3è journée qui aura lieu au Parc des Sports le lundi 02 septembre 2019 à 15h30 GMT », souligne le texte.  

Le match en retard de la deuxième journée WAC/Africa Sports, lui, a été également délocalisé pour le jeudi 05 septembre 2019 à 15h30 GMT (heure locale) au Parc des Sports de Treichville, une commune située dans le Sud d’Abidjan. 

Un hommage national a été rendu vendredi et samedi, au stade Félix Houphouët-Boigny à DJ Arafat,  de son vrai nom Ange Didier Houon, décédé le 12 août 2019 des suites d’un accident de moto. L’artiste part à l’âge de 33 ans, laissant derrière lui des fans inconsolables.   

La tombe de DJ Arafat profanée à Abidjan après son inhumation samedi

La tombe du célèbre artiste-chanteur ivoirien Houon Ange Didier dit DJ Arafat a été profanée par certains de ses nombreux admirateurs appelés « les Chinois » après son enterrement samedi au cimetière de Williamsville ( Nord d’Abidjan).Empêchés pour la plupart,  pour des questions de sécurité, d’assister à l’inhumation de leur idole, certains fans de DJ Arafat en colère, se sont adonnés à une scène surréaliste après le départ des officiels et des  parents de l’artiste.

Ils ont ainsi déterré l’artiste pour disent-t-ils,  s’assurer qu’il s’agissait bien du corps de « Daishikan » (l’un des surnoms de DJ Arafat).

Auparavant une veillée artistique en hommage à DJ Arafat a eu lieu au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan où des stars africaines et ivoiriennes et de la musique ainsi que des milliers de « Chinois » y étaient.

Au cours de cette veillée jugée réussie, les « Chinois » de DJ Arafat s’étaient pourtant montrés disciplinés.

L’artiste-chanteur ivoirien Houon Ange Didier dit DJ Arafat considéré comme le roi du coupé-décalé est décédé le 12 août dernier à Abidjan des suites d’un accident de moto à Angré dans l’Est de la capitale économique ivoirienne.

Sa mort à l’âge de 33 ans a créé une onde de choc dans le pays et sur le continent  il a eu droit à de nombreux hommages.

Des stars africaines et ivoiriennes rendent un ultime hommage à DJ Arafat

Plusieurs stars africaines et ivoiriennes de la musique et des milliers de mélomanes ont rendu dans la nuit de vendredi à samedi au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan dans une veillée artistique, un ultime hommage à l’artiste-chanteur ivoirien Houon Ange Didier dit DJ Arafat décédé tragiquement le 12 août dernier et dont l’inhumation a eu lieu samedi dans la capitale économique ivoirienne, a constaté APA sur place.Outre ces stars que sont notamment Koffi Olomidé,  Fally Ipupa, Davido, J. Martins, Sidiki Diabaté, plusieurs membres du gouvernement ivoirien, parents, enfants, amis et admirateurs de DJ Arafat ainsi qu’un parterre de personnalités culturelles, politiques et sportives de la Côte d’Ivoire ont également pris part à ce dernier hommage à Yôrôbô ( l’un des surnoms de DJ Arafat ) considéré comme le roi du coupé-décalé.

Dans ce mythique stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan plein comme un œuf pour la circonstance, les nombreux fans de DJ Arafat surnommés les « Chinois », ont communié pendant près de 15 heures d’horloge avec plusieurs artistes de renommée nationale et internationale qui se sont produits tour à tour devant eux.

Parmi ceux-ci l’on peut citer entre autres  J. Martins, Davido, Fally Ipupa, DJ Mix, Roga Roga, Claire Bailly, Espoir 2000, Ismaël Isaac, Soum Bill… Auparavant dans la partie solennelle de cette veillée artistique qui s’est achevée au petit matin de samedi, le ministre ivoirien de la Culture et de la francophonie, Maurice Kouakou Bandaman  a délivré le message du gouvernement ivoirien.

Il a annoncé que le président ivoirien Alassane Ouattara a autorisé que DJ Arafat soit décoré à titre posthume dans l’ordre national (l’ordre le plus élevé du pays). « L’État de Côte d’Ivoire avec à sa tête le président Alassane Ouattara, le vice-président, le premier ministre et l’ensemble des membres du gouvernement disent leur infinie reconnaissance à Ange Didier Houon pour son immense contribution au rayonnement artistique de notre pays », a dit M. Bandaman.

Vantant le génie créatif de Daishikan ( l’un des surnoms de DJ Arafat), il a estimé que « DJ Arafat n’est pas le créateur du coupé-décalé, mais c’est lui qui l’a rendu mondialement célèbre».

De son côté, au nom de la famille de l’illustre disparu, Youssouf Traoré a traduit la gratitude des siens à l’exécutif ivoirien avant d’appeler les fans de DJ Arafat « à être des modèles». « Nous avons perdu notre papa. La douleur est difficile à supporter. Papa était pour nous un père formidable et il est parti trop tôt», a regretté Houon Máel, l’un des fils de DJ Arafat au nom de ses frères Ézéchiel, Lachoina, et Rafna.

Pour sa part, Hamed Bakayoko, le ministre d’État ivoirien en charge de la défense, considéré comme le « père adoptif » de DJ Arafat a promis de «veiller»  sur sa famille. « Yôrôbô, c’est mon fils et je l’assume… Je vais veiller sur sa famille», a assuré M. Bakayoko.

Considéré comme une « légende urbaine » et l’un des meilleurs chanteurs du continent, DJ Arafat est décédé le 12 août dernier des suites d’un accident de moto à Angré dans l’Est d’Abidjan. L’annonce de son décès a créé une onde de choc en Côte d’Ivoire et sur le continent où plusieurs personnalités continuent de lui rendre hommage. Le roi du coupé-décalé a été inhumé  dans la matinée de ce samedi au cimetière de  Williamsville dans le Nord d’Abidjan.

Côte d’Ivoire : un taux d’admissibilité de 58,7% enregistré au BTS 2019

Quelque 32 535 candidats ont été déclarés admissibles à la session 2019 du Brevet de technicien supérieur ( BTS) en Côte d’Ivoire, soit un taux d’admissibilité de 58,7% contre 57% pour la session 2018, a appris APA vendredi de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.« Sur 56 458 candidats inscrits, 55 437 étaient présents, soit un taux de présence de 98,2%. 32 535 candidats ont été déclarés admissibles, soit un taux d’admissibilité de 58,7% en 2019 contre 57% en 2018, soit une progression de 1,7% », a annoncé dans un point-presse, Ibrahim Lokpo, le directeur général de l’enseignement supérieur.

Poursuivant, il a précisé que 10 046 candidats ont été déclarés admissibles sur 16 549 présents, soit un taux de réussite de 60,7% pour les filières industriels et 22 489 admissibles sur 38 887 candidats présents, soit un taux de réussite de 57,8% pour les filières tertiaires.

Quant à la répartition des admis par genre, M. Lokpo a fait savoir que 59,6% sont des filles et 57,8% sont des garçons.

«Les étudiants pourront consulter dès aujourd’hui vendredi 30 août les résultats sur la plateforme www.examensbts.net. Les candidats disposent de trois jours à compter du lundi 02 septembre pour introduire leurs réclamations. Pour ce faire, ils devront éditer leur relevé de notes en ligne uniquement sur le site www.examensbts.net et déposer leur réclamation sur le même site», a souligné M. Lokpo.

Les épreuves écrites de la session 2019 du BTS se sont déroulées du  29 juillet au 03 août 2019 dans 115 centres répartis sur l’ensemble du territoire national.

La Côte d’Ivoire fait ses adieux au célèbre artiste-chanteur DJ Arafat

Sous le choc, plusieurs fans de DJ Arafat, la star du coupé-décalé, un rythme musical ivoirien en vogue, ont du mal à accepter sa disparition. Le cœur lourd, ils sont venus par milliers rendre un ultime hommage national à leur icône, dans la nuit de vendredi à samedi, au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.« Ca fait mal au cœur, on est triste actuellement », affirme Ariel Zadi, 21 ans, vêtu de noir, une manière d’extérioriser son deuil. Ce jeune boulanger qui arbore une banderole noire avec l’écriteau «Je suis Daishikan », l’un des surnoms de DJ Arafat, peine à croire le départ de l’artiste.

Planté non loin d’une barrière de sécurité, il espère entrer dans ce stade de 35 000 places où déjà à 16h GMT, des mélomanes ont pris d’assaut les tribunes, occupant la moitié des sièges. « Je ne crois pas à son départ, je n’arrive pas à prononcer qu’ il est mort », lâche-t-il.

Sous des rythmes de l’artiste, le stade est en effervescence. Comme à un concert, les «Chinois », nom donné par DJ Arafat à ses nombreux partisans, reprennent en cœur les paroles de ses morceaux. Des sonorités qu’ils semblent très bien maîtriser. 

Le Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan, abritant le stade Félix Houphouët-Boigny, est quasiment vide à 16h, début de la veillée artistique qui devra voir prester de grosses têtes de la musique africaine et mondiale dont Kofi Olomidé, Davido, Fally Ipupa, Sidiki Dibaté, Extra Musica et la star du R&B Dadju.

Des parades de motos de ses fans sont perceptibles sur une voie expresse, au cœur de la commune. Pendant ce temps, des jeunes affluent de différents quartiers d’Abidjan pour prendre part à cet hommage, diffusé en direct sur des chaînes de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI, service public).

Quelque 6 500 forces de l’ordre ont été déployées au Plateau et dans certaines communes où des écrans géants ont été disposés, pour sécuriser la veillée artistique qui s’achève à l’aube suivie de l’inhumation au cimetière de Williamsville,  dans le Nord d’Abidjan.

Estelle Kouadio, une membre du Fan Club Thierry Zo, un youtubeur et artiste chanteur, qui assurait la sécurité de DJ Arafat à un moment donné, et également garde du corps du célèbre chanteur le Molare, tient à veiller, en hommage au « Zeus » d’Afrique. 

« C’est un choc son départ …et pour nous les Chinois,  c’est vraiment une grosse perte », dit-elle, avant d’ajouter qu’il était en train d’entrer dans le monde des artistes internationaux quand sa marche a été freinée par cette mort brutale, survenue suite à un violent accident de moto. 

Moto-moto était d’ailleurs le dernier titre de DJ Arafat, un son dans lequel il exhorte ses fans à porter un casque lors de la conduite. Malheureusement, « Daishikan » n’avait pas de protection lors de cette collision fatale avec une voiture le 12 août 2013. 

Les sons dont lui seul avait le secret vont manquer à ses fans, visiblement inconsolables. Les cadences de « influenmento », eux, auront toujours cependant droit de cité. Le coupé-décalé perd un ténor qui a porté haut ce rythme et qui y tirait ses concurrents à travers des frasques et des «clashes».   

Pour les fans, cet instant douloureux est un adieu insupportable. Maïmouna Karamoko, une étudiante qui ne croyait pas sa mort, venue d’Abobo (Nord Abidjan) veut voir cette réalité implacable. Samedi, tôt le matin, a lieu la levée du corps au stade Félix Houphouët-Boigny suivie de l’enterrement. 

DJ Arafat, de son vrai nom Ange Didier Houon, est décédé le 12 août 2019 à la suite d’un accident de moto à Angré 7è Tranche, un quartier de Cocody, une commune huppée dans l’Est d’Abidjan. Il a été révélé au public suite au chant « Jonathan » en 2004, un hommage à ami, lui aussi décédé par accident de la route.  

Mise en place d’un Réseau de journalistes pour le Recensement général de la population en Côte d’Ivoire

Un Réseau de journalistes pour accompagner le Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH 2019) en Côte d’Ivoire a été mis en place, vendredi, à Abidjan à l’issue d’un atelier qui a rassemblé plusieurs journalistes et organisations des médias.La mise en place de ce Réseau a été marquée par la signature d’un mémorandum entre le Directeur général de l’Institut national de la statistique (INS), Doffou N’guessan et des organisations professionnelles des médias et des organes de régulation, notamment le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI) et l’Autorité nationale de la presse (ANP, organe officiel de régulation de la presse imprimée et numérique).

M. Doffou, également  Directeur national du Bureau technique permanent du recensement (BTPR) a salué l’avènement de cette plateforme de collaboration entre son institution et les organisations professionnelles des médias et des organes de régulation des médias.

« Notre institution est engagée dans un processus d’appui » pour « l’obtention de données fiables » en vue d’assurer le développement de la Côte d’Ivoire, a renchéri le Représentant  du Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP ou UNFPA en anglais), Sera Jordan, invitant les journalistes à s’impliquer dans cette opération de recensement de la population. Le FUNAP est le partenaire technique de cette opération.

Dans le mémorandum signé, les deux parties s’engagent à mettre à disposition l’ensemble des informations sur le recensement de la population, à asseoir une image positive du recensement auprès des populations et à favoriser l’adhésion de toutes les personnes vivant sur le territoire national sans distinction de sexe, d’âge, de nationalité, de l’état de santé…

Elles s’engagent en outre à privilégier l’information juste, complète et équilibrée relative au recensement de la population 2019, mais également à s’approprier la sensibilisation du recensement de la population 2019 par une implication pleine et entière de l’ensemble des médias.

Susciter une plus grande mobilisation de la population pour garantir le succès du recensement de la population 2019, mettre en place une grille tarifaire préférentielle pour mieux accompagner les actions de sensibilisation des médias et s’autosaisir en cas d’articles contrevenant aux règles de l’éthique et de la déontologie, figurent également sur la liste des engagements pris de part et d’autre.

La Côte d’Ivoire a  réalisé son quatrième RGPH en 2014 pour disposer d’une base d’informations fiables en vue d’orienter les importantes réformes économiques et sociales ainsi que les ambitieux investissements du programme économique et social décliné dans les Plans nationaux de développement successifs.

Malheureusement, des contraintes d’ordre financier, technique et politique n’ont pas permis d’obtenir les résultats escomptés. L’évaluation des résultats du RGPH 2014 effectuée par le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP)  à la demande du Gouvernement, a recommandé la reprise du processus.

Ce cinquième RGPH qui consistera à recueillir des données démographiques, sociales et économiques sur toute la population vivant sur le territoire national qu’elle soit ivoirienne ou étrangère, mobilisera 40 000 agents.

Les résultats du recensement permettront d’avoir une meilleure connaissance de la répartition et de la structure de la population. Ils permettront également de renseigner sur l’habitat, les infrastructures et les équipements publics.

Le RGPH 2019 se situe dans le contexte des importantes opérations à caractère statistique que la Côte d’Ivoire mène actuellement notamment le Registre national des personnes physiques (RNPP), l’enquête sur le niveau de vie des ménages et l’adressage des rues.

Dans une présentation de ce recensement de la population 2019, le Coordonnateur technique du RGPH, Siriki Coulibaly a annoncé les ressources financières attendues.

Il en ressort que le coût du RGPH 2019 est de 23,9 milliards francs CFA pour lequel l’Etat de Côte d’Ivoire a déjà décaissé 3 milliards de FCFA pour les travaux préparatoires.

La Banque africaine de développement (BAD) apportera un prêt de 4,320 milliards francs CFA, quand le prêt de la Banque mondiale est évalué à 6 milliards francs CFA, là où la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA) fait un don de 198 millions francs CFA. Le solde à mobiliser par l’Etat de Côte d’Ivoire est de 13,38 milliards francs CFA.

Selon le chronogramme réajusté de mise en œuvre du RGPH 2019, après les activités préparatoires et la cartographie, la phase de dénombrement se fera de mars à avril 2020 au lieu de novembre à décembre 2019 comme prévu initialement. L’enquête post-censitaire est prévue en mai 2020.

Une fillette et sa mère meurent dans un incendie à Grand-Bassam

Une fillette de neuf ans prénommée Noura et sa mère Vauboud Akouba Diane Christelle, ont péri tôt dans la matinée de vendredi dans un incendie qui s’est déclaré à leur domicile au quartier Phare de Grand-Bassam, une cité balnéaire au Sud d’Abidjan, a appris APA vendredi. « Ce matin aux environs de 2h (heure locale et GMT), un incendie qui aurait été causé par un court-circuit s’est déclaré au domicile de la famille Vauboud au quartier phare de Grand-Bassam. Puis le feu s’est répandu dans la maison pendant que les occupants s’y trouvaient», annonce la mairie de Grand-Bassam dans une note d’information.

« Malheureusement, mademoiselle Vauboud Akouba Diane Christelle, la trentaine et sa fille Noura, neuf ans n’ont pu s’échapper. Elles ont péri dans l’incendie », poursuit la note, précisant néanmoins que d’autres membres de la famille ont pu être sauvés des flammes grâce à l’aide des voisins.

En juillet 2018, un incendie avait fait neuf morts dans une famille dans le quartier Mockeyville de Grand-Bassam.

 Selon le Groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSPM),  1149 incendies ont été enregistrés en Côte d’Ivoire pendant le premier semestre 2019 représentant 10,29% des interventions des soldats du feu.

La psychose gagne les abidjanais avant les obsèques de DJ Arafat

Malgré les dispositions sécuritaires et sanitaires prises par les autorités ivoiriennes, la psychose gagne de plus en plus les abidjanais dans la capitale économique ivoirienne avant le début des obsèques du célèbre artiste-chanteur DJ Arafat pour qui une veillée artistique est prévue vendredi soir au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan suivie de l’inhumation samedi au cimetière de Williamsville (Nord d’Abidjan), a constaté vendredi APA sur place.En effet, les abidjanais pour la plupart, sont inquiets des éventuels débordements lors de ces deux rassemblements quand on sait l’émotion et la mobilisation suscitées à Abidjan depuis le décès tragique de « Daishikan », (l’un des surnoms de DJ Arafat) en qui se reconnaissent des milliers de jeunes issus majoritairement des quartiers populaires d’Abidjan.

Au-delà des individus, plusieurs entreprises du pays et même des chancelleries ainsi que des institutions internationales, ont appelé leurs travailleurs à la vigilance et à la prudence pendant ces deux jours d’obsèques du « roi du coupé-décalé».

La représentation diplomatique américaine en Côte d’Ivoire a invité dans un message,  ses ressortissants à éviter les lieux de rassemblement de ces obsèques. Sur les réseaux sociaux, les appels à la prudence et à la vigilance  sont également relayés par les internautes dans les différents forums sur la toile.

Dans la commune du Plateau, le quartier administratif et centre des affaires d’Abidjan où se tiendra la veillée artistique du chanteur au stade Félix Houphouët-Boigny, les activités tournent au ralenti, plusieurs commerces et entreprises sont restés fermés. Dans les rues de cette commune, ce n’est pas l’ambiance des jours ordinaires avec un calme plat qui y règne.

Houon Ange Didier dit DJ Arafat considéré comme le roi du coupé-décalé (musique urbaine en vogue en Côte d’Ivoire) est décédé le 12 août dernier à Abidjan des suites d’un accident de moto. Depuis l’annonce de sa mort, des hommages lui sont rendus  tant en Côte d’Ivoire qu’à l’étranger. A Abidjan, la mobilisation de ses fans,  surnommés « les chinois», ne faiblit pas.

L’État de Côte d’Ivoire qui a décidé de prendre en charge les obsèques de DJ Arafat, a mis les bouchées doubles tant au plan sécuritaire que sanitaire pour que ces funérailles se tiennent sans dommage.

Ces obsèques du roi du coupé-décalé débuteront cet après-midi par une veillée artistique au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan où seront présents plusieurs stars internationales de la musique comme Koffi Olomidé, Fally Ipupa, Davido, Dadju, Sidiki Diabaté. L’inhumation de DJ Arafat est prévue samedi au cimetière de Williamsville dans le nord d’Abidjan.

Côte d’Ivoire: le gouvernement appelle à une « solidarité citoyenne » dans le pays

La ministre ivoirienne de la solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Mariatou Koné a appelé jeudi à Abidjan les ivoiriens et l’ensemble des populations vivant en Côte d’Ivoire à une « solidarité citoyenne» dans le pays.Mme Koné s’exprimait dans un discours lors de la Journée nationale de la solidarité (JNS) 2019 qui s’est déroulée autour du  thème, « la solidarité, une valeur citoyenne pour une Côte d’Ivoire paisible» avec pour point d’orgue la distinction de plusieurs personnalités dans le grade de Commandeur, Officier et Chevalier de l’Ordre du mérite de la solidarité pour leur contribution à l’effort de solidarité du gouvernement.

 «Je voudrais saisir l’opportunité qui m’est offerte pour inviter l’ensemble des ivoiriennes et ivoiriens, tous les habitants de cette terre de Côte d’Ivoire, à vivre sans discrimination, cette culture de la solidarité qui permet d’être sensible aux souffrances du prochain et de savoir partager. La solidarité gouvernementale doit être soutenue et amplifiée par une solidarité citoyenne»,  a exhorté Mme Koné estimant que la « solidarité ne doit être la seule affaire du gouvernement».

 La culture de la solidarité, a expliqué la ministre, doit inciter au partage avec les autres, surtout avec les plus démunis. Égrenant les actions de l’exécutif ivoirien en faveur des personnes vulnérables et sinistrées dans le pays, Mme Koné a insisté sur la nécessité de construire une société ivoirienne «plus fraternelle ».

Instituée en 2007, la célébration de la Journée nationale de la solidarité vise à magnifier la solidarité et à « l’intégrer comme une valeur essentielle du vivre-ensemble ».

Football: Kamara Ibrahim convoque 26 joueurs pour 2 matchs amicaux des Eléphants en France

Le sélectionneur de l’équipe nationale ivoirienne de football Kamara Ibrahim a convoqué 26 joueurs pour disputer deux matches amicaux des pachydermes ivoiriens prévus respectivement le 06 septembre prochain contre le Bénin au stade Michel d’Ornano de Caen (France) et le 10 septembre contre la Tunisie au stade de Rouen (France), a appris APA jeudi auprès de la Fédération ivoirienne de football ( FIF).Selon la liste de ces joueurs convoqués publiée par l’instance fédérale, l’on dénombre trois gardiens de but, dix défenseurs, six milieux de terrain et sept attaquants. Le parcours des  Eléphants de Côte d’Ivoire s’est arrêté en quarts de finale de la dernière  Coupe d’Afrique des Nations ( CAN) 2019 où ils ont été battus (3-4 Tab) par les Fennecs d’Algérie.

Liste des joueurs retenus

Gardiens de but

1- Gbohouo Sylvain (TP Mazembé)

2- Sangaré Badra Ali (Uthongathi FC)

3- Mandé Sayouba (Odense Boldklub)

Défenseurs :

4- Doumbia Souleyman ( Stade rennais)

5- Konan Ghislain (Stade de Reims)

6- Coulibaly Wonlo (Asec Mimosas)

7-  Aurier Serge (Tottenham Hotspur FC)

8- Bamba Abdoulaye (Angers)

9- Kanon Wilfried (Ado La Haye)

10- Traoré Ismaël (Angers)

11- Comara Cheick (Wydad Athletic Club)

12- Deli Simon (Club Bruges KV)

13- Boly Willy (Wolverhampton Wanderers)

Milieux de terrain

14- Kessié Franck (Milan AC)

15- Serey Dié

16- Seri Mickaël (Galatasaray)

17- Angban Victorien (FC Metz)

18- Seko Fofana (Udenese)

19- Ahoulou Jean Eudes (As Saint Étienne)

Attaquants

20- Max Gradel (FC Toulouse)

21- Zaha Wilfried (Crystal Palace)

22- Cornet Maxwell (Olympique Lyonnais)

23- Pépé Nicolas (Arsenal FC)

24- Meité Yakou (Reading FC)

25- Assalé Rogerb (Young Boys de Bern)

26- Togui Mel William (KV Malines)

Côte d’Ivoire: dix publications d’informations numériques officiellement déclarées

Dix publications d’informations numériques sont officiellement déclarées en Côte d’Ivoire, a indiqué jeudi à Abidjan Francis Domo, le directeur de la presse à l’Autorité nationale de la presse (ANP), lors d’un colloque sur les médias et les Technologies de l’information et de la communication (TIC).L’ANP, le régulateur de la presse imprimée et de la presse numérique a « identifié plus de 130 publications numériques qui traitent l’information et l’actualité relative à la Côte d’Ivoire » dont certaines sont basées dans le pays et d’autres à l’extérieur, a déclaré M. Francis Domo.   

« Nous avons appelé ces publications à venir se faire régulariser selon les dispositions légales. Aujourd’hui, il y a seulement dix publications d’informations numériques qui sont déclarées officiellement », a fait savoir M. Domo.     

« Celles qui sont soumises à la réglementation ivoirienne doivent absolument se faire enregistrer auprès des services du Parquet du procureur et aussi auprès de l’ANP », a-t-il lancé, soulignant qu’en cas de non régularisation, ces médias pourraient se voir interdits de publier sur le territoire ivoirien.  

Il a prévenu qu’ « il est fort possible qu’ à l’occasion d’un contrôle, ces médias qui sont basés en Côte d’Ivoire et qui ne sont pas déclarés officiellement soient considérés comme des publications clandestines ».

En outre, ces publications,  dira-t-il, pourraient subir « une fermeture ou une suspension jusqu’à ce qu’elles régularisent leur situation auprès du Parquet du procureur et de l’ANP pour qu’elles puissent avoir la possibilité d’être visibles sur tous les terminaux (ordinateurs, smartphones…) ».  

Concernant les publications logées hors de la Côte d’Ivoire, qui ont également « un impact sur le public ivoirien », le directeur de la presse de l’ANP a soutenu que leurs écrits sont susceptibles de déranger l’ordre public, c’est pourquoi elles devront régulariser leur situation.  

Les contenus des publications basées à l’extérieur du pays sont regardés par l’ANP à travers l’activité quotidienne de monitoring et « si jamais il y a des dérapages comme on en voyait dans la presse imprimée, il y aura forcément des mesures coercitives », a-t-il poursuivi. 

Avec l’approche des élections présidentielles de 2020, une échéance majeure pour la Côte d’Ivoire,  l’ANP veut jouer un rôle déterminant aux fins de canaliser les médias à s’inscrire dans le cadre légal et la déontologie. 

L’avènement de nouveaux criminels épistolaires (qui écrivent) est un défi pour l’ANP qui veut davantage être vigilante pour augmenter sa côte d’alerte pour empêcher que des publications sur Internet/réseaux sociaux soient susceptibles de perturber la crédibilité du processus électoral.   

L’Autorité nationale de la presse, ex-Conseil national de la presse (CNP), « a déjà blâmé et sanctionné des publications d’informations numériques » et compte assainir le secteur. La loi en Côte d’Ivoire permet aujourd’hui de poursuivre les auteurs de fake news (fausses nouvelles) sur les médias sociaux.   

Discrimination raciale: l’Ivoirien Bakari Diaby désigné rapporteur-pays du Cambodge et de la Suisse

L’Ivoirien Bakari Sidiki Diaby a été désigné jeudi à Genève (Suisse) rapporteur-pays du Cambodge et de la Suisse au terme de la 99è session du Comité pour l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale de l’ONU (CERD, sigle en anglais).Ce Comité est le premier organe créé par les Nations-Unies afin de surveiller l’application d’un instrument international dans le domaine des droits de l’homme.  En sa qualité d’expert auprès du haut-commissariat des Nations-Unies aux droits de l’homme,  M. Diaby devient ainsi avec cette désignation, « le tout premier Ivoirien à siéger dans l’un des organes conventionnels» des Nations-Unies.

«C’est une marque de confiance car la suisse est gros morceau des droits de l’homme. C’est en Suisse que se trouve le siège de la plus part des organisations du système des Nations-unies et des organisations internationales », a expliqué Bakari Sidiki Diaby interrogé par APA.

« Demander à un Ivoirien d’évaluer un tel pays est une promotion et une reconnaissance des compétences et des valeurs ivoiriennes au plan international », a-t-il ajouté dans cet entretien téléphonique avec APA.

Pour M. Diaby, « ça doit être un motif pour encourager l’Etat de Côte d’Ivoire à se mettre à jour devant tous les organes de Traité particulièrement le CERD pour présenter ses rapports en souffrance ».

Depuis 2004, la Côte d’Ivoire n’est plus passée devant ce Comité alors qu’elle devrait le faire chaque deux ans.

Le Comité pour l’élimination de la discrimination raciale est un organe composé d’experts indépendants qui surveillent la mise en œuvre de la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale par les États parties.

Côte d’Ivoire: 61,7% des filles ont déjà pratiqué un avortement provoqué (Enquête)

Environ 61,7% des filles ont déjà pratiqué un avortement provoqué en Côte d’Ivoire selon la dernière enquête de Procréation médicalement assistée (PMA), a indiqué jeudi à Abidjan, Namizata Sangaré, la présidente du Conseil national des droits de l’homme (CNDH).« Il y a 18% de mortalité maternelle liée à l’avortement en Côte d’Ivoire selon la dernière enquête de PMA réalisée en 2018.  Selon cette même enquête,  61,7% des filles ont déjà pratiqué l’avortement en Côte d’Ivoire », a fait savoir Mme Sangaré qui s’exprimait à la faveur d’un atelier d’information et de sensibilisation des acteurs de la société civile sur la problématique de l’accès aux soins complets d’avortement en Côte d’Ivoire. 

Justifiant le bien-fondé de cette rencontre initiée par son institution de concert avec son partenaire américain « Engender Health», Mme Sangaré a soutenu qu’il s’agit de sensibiliser non seulement les personnes qui s’adonnent à l’avortement clandestin, mais aussi les autorités sanitaires ivoiriennes  à ne pas hésiter à sauver les vies de celles dont la vie est menacée par une grossesse.

« Cet atelier permettra d’explorer la législation restrictive en la matière, d’informer les participants sur les engagements pris par la Côte d’Ivoire en matière de santé sexuelle et reproductive et de les sensibiliser davantage à cette thématique »,  a-t-elle souligné estimant que « la problématique de l’avortement est un problème de droits de l’homme ». 

Poursuivant, Mme Sangaré a affirmé qu’au terme de cet atelier, «nous allons faire des recommandations aux autorités afin qu’elles prennent un texte pour encadrer l’avortement assisté et médicalisé». 

Plusieurs organisations de la société civile ivoirienne participent à cette rencontre qui sera meublée par trois communications d’experts dont celle portant sur les engagements pris par la Côte d’Ivoire en matière de santé sexuelle et reproductive.

Obsèques DJ Arafat : les banques fermées au Plateau vendredi et samedi (APBEF-CI)

L’Association professionnelle des banques et établissements financiers de Côte d’Ivoire (APBEF-CI) suggère la fermeture, vendredi et samedi, des banques au Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan, en raison des obsèques de DJ Arafat, selon une note.« Compte tenu du programme des obsèques qui se dérouleront essentiellement dans la commune du Plateau, l’APBEF-CI suggère la fermeture des agences du Plateau pour les journées du vendredi 30 et samedi 31 août 2019 », indique une note de la direction exécutive de l’APBEF-CI.

Cette mesure sécuritaire devrait être observée « sous réserve des dispositions » qu’il plaira aux établissements bancaires de prendre pour les agences de quartiers, poursuit la note qui souligne que la décision a été prise à « l’unanimité » des membres de la Commission sécurité.

Des dispositions ont été également prises par la direction générale du Trésor et de la comptabilité publique.  

« Pour des raisons sécuritaires liées à la journée du 30 août 2019, je demande à tous les services du Trésor public logés au Plateau, d’être ouverts ce jour de 07h30 à 12h00 » a écrit mercredi dans une note de service, le directeur général adjoint du Trésor et de la comptabilité publique, Ahoussi Arthur Augustin Pascal.

Par ailleurs, a-t-il ajouté, « ce même jour, vos encaisses devront être nivelées à la banque du Trésor et  vos documents probants jugés essentiels, conservés dans des lieux sécurisés ».

Décédé le 12 août 2019 à Angré 7è Tranche à Cocody, une commune huppée dans l’Est d’Abidjan à la suite d’un accident de moto, les obsèques de Houon Ange Didier dit DJ Arafat, la star du coupé-décalé, un rythme musical ivoirien, sont prévues le vendredi 30 août et le samedi 31 août 2019.

 Des prestations artistiques sont programmées vendredi au stade Félix Houphouët-Boigny jusqu’à l’aube, suivies de l’inhumation le lendemain au cimetière de Williamsville,  dans le Nord de la capitale économique ivoirienne.

«Daishikan» (l’un des surnoms de DJ Arafat) dépose le micro à l’âge de 33 ans et laisse des milliers de fans appelés «les chinois» inconsolables. 

Côte d’Ivoire: mobilisation du corps médical pour les obsèques de DJ Arafat

Le Centre hospitalier universitaire ( CHU) de Treichville dans le sud d’Abidjan, a appelé ses équipes médicales à la mobilisation en vue de la prise en charge efficace d’éventuels cas d’urgence pendant les obsèques de l’artiste-chanteur DJ Arafat, notamment la veillée artistique prévue vendredi au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, a appris APA jeudi sur place dans la capitale économique ivoirienne.« Je vous demande de bien vouloir prendre toutes les dispositions utiles en vue d’une prise en charge efficace d’éventuels cas d’urgences. Il s’agit notamment de renforcer les différentes équipes de garde et de permanence, dresser la liste des médicaments de première nécessité à adresser à la pharmacie centrale du CHU», a invité la direction de cet établissement sanitaire dans une note adressée à ses agents.

 L’artiste-chanteur ivoirien Houon Ange Didier dit DJ Arafat est décédé le 12 août dernier à Abidjan des suites d’un accident de moto. La mort brutale de DJ Arafat qui était considéré comme le  « roi» du Coupé-décalé (Musique urbaine en vogue en Côte d’Ivoire) a plongé la Côte d’Ivoire et au-delà l’Afrique dans l’émoi.

Le gouvernement ivoirien a décidé de prendre en charge les obsèques du célèbre chanteur. Une veillée artistique où sont attendus des stars internationales de la musique et des milliers de fans de DJ Arafat,  est prévue vendredi au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan. L’inhumation du «Daishikan» (l’un des surnoms de DJ Arafat) est prévue samedi prochain au cimetière de Williamsville dans le Nord d’Abidjan.

Le ministère de la solidarité annonce la prise en charge psychologique de la mère de DJ Arafat

Le ministère ivoirien de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté assurera la prise en charge psychologique de la veuve, des enfants et de la mère de l’artiste-chanteur DJ Arafat décédé le 12 août dernier à la suite d’un accident de la circulation à Abidjan.L’information a été portée aux concernés, mercredi soir, lors d’une présentation des condoléances de la ministre de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Pr Mariatou Koné à la famille éplorée.  

Exprimant sa compassion et sa solidarité dans le même élan, la ministre Mariatou Koné a fait un don de trois millions de francs CFA aux parents de l’artiste dont les obsèques devraient se tenir sur deux jours au regard du faire-part du décès.

Le 30 août 2019, il est prévu une veillée artistique jusqu’au lendemain, où aura lieu la levée du corps et l’inhumation au cimetière de Williamsville, dans le Nord d’Abidjan.

Plusieurs stars de la musique africaine que sont notamment Koffi Olomidé, Davido, Fally Ipupa, Extra Musica, Dadju sont attendues à ces obsèques du «roi» du coupé-décalé (Musique urbaine en vogue en Côte d’Ivoire), Dj Arafat.

Ange Didier Houon dit DJ Arafat a succombé le 12 août 2019 à la suite d’un accident de moto à Angré 7è Tranche à Cocody, une commune huppée dans l’Est d’Abidjan. «Daishikan» (l’un des surnoms de DJ Arafat) dépose le micro à l’âge de 33 ans et laisse des milliers de fans appelés «les chinois» inconsolables. 

Plusieurs stars de la musique africaine annoncées aux obsèques de DJ Arafat

Plusieurs stars de la musique africaine que sont notamment Koffi Olomidé, Davido, Fally Ipupa, Extra Musica, Dadju sont attendues aux obsèques du « roi » du coupé-décalé, Dj Arafat, a annoncé mercredi à Abidjan le Comité d’organisation des obsèques, lors d’une conférence de presse.« Sur le plan international, nous avons Koffi Olomidé qui a confirmé, qui arrive après demain (vendredi), Davido, Fally Ipupa, Vegedream, KeBlack, Dadju (star du R&B), J.Martins, Extra Musica, pour ne citer que ceux-là qui arrivent », a dit Kenzo Kouadio, le président du Comité d’organisation.

Au niveau national, « nous avons pratiquement tous les artistes qui veulent bien participer qui seront là », a ajouté Kenzo Kouadio, lors d’une conférence de presse au Cabinet du ministre ivoirien de la Culture et de la Francophonie, en présence du préfet d’Abidjan, Vincent To Bi Irié.

Les obsèques devraient se tenir sur deux jours au regard du faire-part du décès. Le 30 août 2019, il est prévu une veillée artistique jusqu’au lendemain, où aura lieu la levée du corps et l’inhumation au cimetière de Williamsville, dans le Nord d’Abidjan.

Selon M. Kenzo Kouadio, les portes du stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan,  où sont prévues les obsèques, seront ouvertes dès 6h GMT (heure locale) au grand public. De 10h à 16h, débuteront les animations et prestations d’artistes.

Pour les accès au stade, notamment au niveau des loges officielles, il est prévu des badges et des bracelets de sécurité,  ainsi que les tribunes lagunaires, mais pour les virages, ce sont les entrées libres, toutefois, des points relais pour la diffusion en direct ont été arrêtés dans certaines zones, a-t-il dit.

« Nous avons dans un premier temps des retransmissions qui se feront sur plusieurs sites, à Koumassi Inch’Allah, au stade d’Angré, à Abobo Sogefia et Yopougon Ficgayo », a relevé Kenzo, précisant qu’ il y aura sur ces différents lieux des écrans et de la sono pour retransmettre en direct grâce à la première chaîne de télévision de la Radiodiffusion télévision ivoirienne ( RTI, service public).

« En dehors du stade, nous avons prévu mettre des écrans à certains points. Le stade Félix Houphouët-Boigny a une capacité de près de 35 000 personnes, et non loin du stade,  deux écrans géants seront installés au niveau de la Sorbonne au Plateau (le centre des Affaires d’Abidjan) et de la Gare Sotra» de la même commune, a-t-il poursuivi. 

Le samedi 31 août la levée du corps aura lieu à 6h du matin, notamment au stade Félix Houphouët-Boigny, a insisté le président du Comité d’organisation des obsèques, indiquant l’itinéraire pour l’enterrement : « Boulevard lagunaire, Carrefour Agban, Williamsville, cimetière ».

Détaillant le programme, il a fait observer qu’ « à partir de 10h du matin,  nous allons commencer par une animation jusqu’à 16h, de 16h à 19h nous allons avoir droit à la première partie des artistes, de 19h à 22h nous aurons les têtes d’affiche et de 22h à 4h du matin, nous aurons des allocutions ».

Poursuivant sur le déroulé, M. Kenzo Kouadio a souligné que pendant le temps des allocutions, il est prévu des témoignages et la prière. A partir de 4h du matin, le cercueil arrivera et à 6h du matin la levée du corps commencera avant le départ pour le cimetière. 

Le préfet d’Abidjan a assuré que toutes les dispositions sécuritaires ont été prises. Il y a cependant noté qu’il y a des points à améliorer, mais plusieurs points sont déjà réglés. Pour lui, il n’y aura aucun risque si les mélomanes respectent les dispositions de sécurité. 

Arnaud Jaguar, manager de DJ Arafat, a lancé un appel aux « Chinois », les fans de la star du coupé-décalé, leur demandant d’être disciplinés afin que leur idole soit conduit à sa dernière demeure en paix.

« Chinois, Chinoises, le pays nous regarde, les gens ont peur, les parents ont peur, il faut qu’on leur montre que nous ne sommes pas agressifs et on va respecter tout le dispositif de sécurité qui a été mis en place, de même dans les différents espaces où il y aura les écrans, de sorte qu’on ne déborde pas, car nous sommes beaucoup », a-t-il déclaré.  

Ange Didier Houon dit DJ Arafat a succombé le 12 août 2019 à la suite d’un accident de moto à Angré 7è Tranche à Cocody, une commune huppée dans l’Est d’Abidjan. Il dépose le micro à l’âge de 33 ans et laisse des milliers de fans inconsolables. 

Les autorités accentuent la lutte contre la traite des enfants en Côte d’Ivoire

La sous-direction de la police nationale ivoirienne chargée de la lutte contre la traite des enfants a réceptionné mercredi à Abidjan des dons de matériels composés de deux véhicules de type 4×4, du matériel informatique et de bureau, au Cabinet de la Première dame, Dominique Ouattara.Ces dons proviennent du Comité national de surveillance des actions de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants (CNS), présidé par la Première dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara, et du Comité interministériel de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants (CIM).

Il s’agit notamment d’une initiative de la Première dame destinée à lutter efficacement contre les pires formes de travail des enfants. Mme Patricia Yao, secrétaire exécutive du CNS, représentant la Première dame, a indiqué que ces dons visent surtout à « intensifier » la lutte contre le travail des enfants.

Elle a remercié le ministre de l’Intérieur et de la sécurité qui a bien voulu prêter une oreille attentive au plaidoyer du CNS en offrant un véhicule de type 4×4 pour rendre la sous-direction de la police criminelle, chargée de la lutte contre la traite des enfants et la délinquance juvénile « plus efficace dans ses interventions ». 

Le Conseil café-cacao, chargé de réguler ces deux spéculations en Côte d’Ivoire, a permis d’obtenir le second véhicule en vue d’éradiquer le travail des enfants dans les plantations de cacao, a-t-elle ajouté. Avec près de 2 millions de tonnes, le pays est le premier producteur mondial de cacao.

Dès leur création en 2011, le CNS et le CIM, sous le leadership et la conduite de la Première dame, Dominique Ouattara, ont élaboré trois plans d’actions nationaux, le premier de 2012 à 2014, le second de 2015 à 2017 et le troisième lancé en juin 2019, partant de 2019 à 2021.

Ces trois plans d’actions nationaux ont permis d’organiser la lutte contre le travail des enfants et des campagnes de sensibilisation sur l’interdiction d’employer les enfants pour exécuter des travaux qui mettent en péril leur santé, leur éducation et leur épanouissement.

Grâce à ces actions, une ligne gratuite d’assistance (116) aux enfants en détresse a permis de « retirer et de prendre en charge de 2012 à ce jour, plus de 8.000 enfants » sur tout le territoire national ivoirien et de les mettre dans des centres d’accueil spécialisés.  

L’ONG Children Of Africa de Mme Dominique Ouattara a dans cet élan construit et offert à l’Etat de Côte d’Ivoire dans la ville de Soubré, une zone cacaoyère dans l’Ouest ivoirien, un centre d’accueil qui est déjà opérationnel depuis 2018 et qui reçoit des dizaines d’enfants en détresse venant de tout le pays.

Deux autres centres d’accueil sont en cours de finalisation et devraient être bientôt livrés, l’un à Bouaké, dans le centre du pays et l’autre à Ferkessedougou, dans l’extrême Nord de la Côte d’Ivoire,  a fait savoir Mme Patricia Yao, par ailleurs directrice de cabinet de la Première dame.

Concernant la poursuite et la répression, la secrétaire exécutive du CNS a relevé que cet axe a permis d’adopter des lois spécifiques qui répriment la traite des enfants. Ce qui a permis de condamner à  des peines d’emprisonnement ferme « plus de 200 trafiquants de 2012 à 2017 ».

Pour sa part, le ministre de l’Intérieur et de la sécurité, Sidiki Diakité, a salué « les résultats palpables » enregistrés, tout en assurant que les engins, les matériels informatiques et de bureau serviront à « booster la lutte contre le travail des enfants » à travers le pays.

Les dons sont composés, entre autres, de deux véhicules doubles cabines de type 4×4 d’une valeur de 30 millions Fcfa chacun, du matériel informatique et pour le bureau (imprimante, meubles, fauteuils, chaises, poste téléviseur, photocopieuse, split, vidéo projecteur…) d’un montant de 20 millions Fcfa.

Côte d’Ivoire : des enquêtes annoncées après plus de 6000 cas de fraude au BAC 2019

L’inspecteur-coordonnateur général du ministère ivoirien de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, Ibrahima Kourouma a annoncé mercredi à Abidjan que des enquêtes seront menées dans le cadre la session 2019 du baccalauréat où 6250 cas de fraude ont été constatés en Côte d’Ivoire, a constaté APA sur place.« Il y aura des enquêtes et lorsqu’elles seront menées, nous allons déceler les choses. Ces enquêtes vont nous permettre  de savoir si des enseignants sont impliqués »  a dit M. Kourouma dans une conférence de presse.

«En 2017, il y avait 208 cas de fraude au BAC pour 242 208 candidats, 1516 cas de fraude en 2018 pour 256 452 candidats et 6250 cas de fraude en 2019 pour 273 342 candidats», a ajouté l’inspecteur-coordonnateur général, brandissant plusieurs éléments de preuves de ces cas de fraude.

Il a souligné que sur les 6250 cas de fraude présumés cette année au baccalauréat, 60% des présumés fraudeurs sont des candidats officiels et 40% des candidats libres. La majorité des cas a  été recensée dans la Direction régionale de l’éducation nationale (DREN) d’Abidjan.

« Le pourcentage de la fraude est passée de 0,1% en 2017 à 2,3% en 2019. Cette évolution est préoccupante», a indiqué M. Kourouma déplorant des « stratégies bien élaborées» par les fraudeurs.

Cette année,  la fraude a pris une « ampleur singulière aux examens à grand tirage dans le pays avec les smartphones et les groupes constitués sur les réseaux sociaux », a-t-il, par ailleurs, dénoncé.

Réaffirmant la détermination de son département ministériel,  l’inspecteur général a estimé que « la lutte contre la fraude doit être de salubrité publique ». La session 2019 du baccalauréat en Côte d’Ivoire a enregistré un taux national de réussite de 41,23% contre 46,09% en 2018, soit une baisse de 4,86 points.

La mention « Fraude » a été inscrite sur les relevés de notes de plusieurs candidats à cet examen sur lesquels pèsent des soupçons de fraude. Début août, la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire ( FESCI, le plus grand syndicat d’élèves et d’étudiants du pays) et des parents d’élèves avaient  invité les autorités éducatives à donner les motifs de chaque cas des milliers de fraude au BAC 2019.

Athlétisme: l’Ivoirienne Ta Lou remporte l’Or sur le 100 m dames des jeux africains 2019

La célèbre sprinteuse ivoirienne Marie-Josée Ta Lou a remporté mardi à Rabat au Maroc la médaille d’Or au terme de la finale du 100 m dames des jeux africains 2019.L’Ivoirienne qui conserve ainsi son titre,  a réalisé un chrono de 11″ 09 devançant  ses adversaires Gina Bass ( 2è, Gambie) et Basant Hemida (3è, Égypte). Son compatriote Arthur Gue Cissé en compétition pour la finale du 100 m hommes a obtenu la médaille d’argent en 09″ 97 derrière le nigérian Ekowo Raymond qui a réalisé un chrono de 09″ 96. 

gée de 30 ans, Marie-Josée Ta Lou,  la vice-championne du monde sur 100 m et 200 m à Londres en 2017,  est l’une des fiertés de la Côte d’Ivoire au plan sportif. La douzième édition des jeux africains se tient du 19 au 31 août 2019 à Rabat au Maroc. Plus de 6000 athlètes africains issus de 28 disciplines sportives différentes participent à ces jeux.

Présentation en Espagne de la 2è semaine africaine du tourisme

Les enjeux de la deuxième semaine africaine du tourisme, une manifestation touristique qui réunit l’Afrique francophone et anglophone prévue du 24 au 27 septembre prochain à Dakar (Sénégal), ont été présentés à Madrid en Espagne à l’Organisation mondiale du tourisme (OMT).Selon une note d’information transmise mardi à APA, la rencontre a eu lieu entre le fondateur de Africa Tours Centre (Structure organisatrice de l’événement), Donald Djobo et Elsia Grandcourt et Jaime Mayaki, respectivement directrice générale et directeur adjoint du département Afrique de l’OMT.

« La réunion fait partie du processus initial et des processus pour présenter et informer le département Afrique de l’OMT de la deuxième semaine africaine du tourisme et de ses activités sur le continent. Mme Elsia Grandcourt a exhorté les organisateurs à utiliser leur noble plateforme pour promouvoir le caractère unique et l’authenticité de l’offre touristique du continent », rapporte la note.

Quant à M. Djobo,  renseigne le texte, il a remercié les responsables du département Afrique de l’OMT et leur a assuré des bonnes relations du travail avec leur institution afin de promouvoir le « tourisme durable et responsable » en Afrique.

La deuxième semaine africaine du tourisme est prévue du 24 au 27 septembre 2019 à Dakar au Sénégal. Cette manifestation qui réunit des participants de l’Afrique francophone et anglophone, vise notamment à discuter des problèmes urgents auxquels le secteur du tourisme est confronté en Afrique de l’ouest.

Risque d’« emprisonnement à vie» pour un criminel interpellé à Abidjan

Anderson Niamké Tchi Heiman, qui a avoué volontairement lors d’un interrogatoire, avoir donné la mort à une secrétaire d’une église catholique à Abidjan, après une interpellation, risque un « emprisonnement à vie» selon la qualification des faits.M. Niamké, mis en cause avec deux autres personnes, ont été déférés au Parquet et immédiatement placés sous mandat de dépôt par le juge d’instruction, indique un communiqué du procureur de la République, Richard Christophe Adou, en date du 26 août 2019.   

Selon le Parquet, « les faits, d’une extrême gravité, sont qualifiés de vol avec violences, association de malfaiteurs et d’assassinat, et sont passibles de l’emprisonnement à vie », la peine maximale en Côte d’Ivoire. 

Il est reproché à M. Niamké d’avoir porté un coup fatal à dame Faustine Brou N’Guessan, secrétaire à l’Eglise catholique Sainte Cécile des 2 Plateaux, retrouvée inconsciente dans son bureau, baignant dans une mare de sang, le samedi 10 août 2019 aux environs de 12h GMT (heure locale). 

Informés, des éléments de la police du commissariat du 12e Arrondissement se sont transportés sur les lieux, ouvrant par la suite une enquête. Le lendemain du forfait, l’infortunée dame a malheureusement rendu l’âme sans avoir pu expliquer les circonstances de son agression. 

La police criminelle instruite à l’effet d’élucider le meurtre, a fait établir par un témoin présent sur les lieux, le jour des faits, un portrait-robot du présumé auteur, parvenant à obtenir des informations cruciales qui vont permettre d’épingler le quidam. 

Exploitant les données recueillies, des éléments du Centre de coordination des décisions opérationnelles (CCDO), une unité spéciale mixte, vont procéder à l’interpellation de Anderson Niamké Tchi, « retrouvé en possession du portable de la victime et formellement reconnu par le témoin oculaire.» 

Soumis par la suite à un interrogatoire par les enquêteurs, il a fini par « avouer avoir volontairement donné la mort à la victime à l’instigation de deux personnes », note le communiqué du procureur de la République.    

 

Les accidents de la voie publique en hausse de 13,28% en Côte d’Ivoire

Le nombre d’accidents de la voie publique a connu une hausse de 13,28% passant de 8671 à 9826 cas en 2018, a appris APA mardi de source sécuritaire à Abidjan où une vingtaine d’accidents de la circulation est dénombrée en moyenne par jour.« A Abidjan, l’on dénombre en moyenne, une vingtaine d’accidents de la route par jour », a fait savoir le Commissaire de police Kounvolo Coulibaly, en charge de la voie publique à Abidjan.

Il s’exprimait dans une présentation faite au cours d’un atelier initié par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour améliorer les données de décès liés à la circulation routière en Côte d’Ivoire.

Poursuivant, l’officier supérieur a souligné qu’en 2018, les services de police ont enregistré environ 9270 «accidents corporels et 556 accidents mortels pour 623 décès » sur les voies publiques du pays.

Le nombre d’accidents de la voie publique a connu une hausse de 13,28%, passant de 8671 à 9826 cas, a-t-il ajouté.

Selon le Groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSPM), les accidents de la circulation ont fait 12 564 victimes dont 303 morts en Côte d’Ivoire au premier semestre 2019.

Cet atelier de l’OMS qui lance le « projet d’amélioration des données de décès liés à la circulation routière en Côte d’Ivoire»  réunit plusieurs institutions nationales ivoiriennes telles que la police, la gendarmerie, le Groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSPM), l’Institut national de la statistique ( INS) et  le Service d’aide médicale d’urgence ( SAMU).

« Dans le monde, environ 53% des décès ne sont pas enregistrés et dans la région africaine,  l’on enregistre les divergences les plus importantes entre ce qui est officiellement rapporté par les gouvernements et les estimations générées par L’OMS», a fait remarquer dans une allocution Dr Nhan Tran du bureau local de l’OMS en Côte d’Ivoire.

 Selon lui, ces insuffisances dans le rapportage des données des accidents de la route, en qualité et en nombre, constituent une entrave manifeste au développement de stratégies concrètes pour traiter les risques spécifiques de décès sur les routes et grèvent  le progrès des pays.

 « Les accidents de la route entraînent des pertes économiques considérables pour ceux qui en sont victimes, leur famille et les pays dans leur ensemble. Ces pertes évaluées pour la plupart des pays à 3% de leur produit intérieur brut», a regretté  Dr Nhan, soulignant que  les accidents de la circulation sont la première cause de décès chez les jeunes de 15 à 29 ans.

 Il a conclu en appelant à un «engagement multisectoriel» des différentes institutions nationales afin de rendre fiable la base de données des accidents de la route. Cet atelier de lancement du projet d’amélioration des données de décès liés à la circulation routière en Côte d’Ivoire s’achèvera mercredi.

Anicet et Parfait Zio, des jumeaux Ivoiriens, exerçant le même métier

Anicet Zio et Parfait Zio, des jumeaux de 31 ans qui partagent les mêmes traits, vouent une même passion pour le journalisme. Après un Master obtenu dans une grande école à Abidjan, ces deux jeunes Ivoiriens intègrent différents médias en Côte d’Ivoire. Sorti d’une grande école formant à la production média, à Abidjan, Parfait Zio intègre en 2013 le journal Le quotidien d’Abidjan. Il passe ensuite à vuvuzela.net, une presse en ligne, avant d’être « débauché » début 2017 par La Synthèse, un journal hebdo, où il rejoint l’équipe web, lasynthese.net.  

Anicet, actuellement journaliste au quotidien Le Jour plus, a fait beaucoup plus de rédactions. En 2012-2013, encore étudiant, il signait des articles au journal Notre Voie. Il passe plus tard au Journal Le Figaro, fermé trois mois après, avant d’arriver à Le Jour plus, en septembre 2014.   

Parfait est titulaire d’un BAC A2, lettres et philosophie, alors que son jumeau Anicet, a obtenu la même année, en 2010, un BAC D (littéraire et scientifique). Orientés tous deux en lettres et communication à l’Université de Bouaké, ils redirigent leur formation dans le métier du journalisme.     

Suite à la grave crise postélectorale de 2010-2011, l’Université de Bouaké (centre ivoirien), délocalisée sur Abidjan, repart sur sa base. Ces jumeaux tentent de s’inscrire sur le campus d’Abidjan, mais impossible. Ils vont alors dans une grande école pour donner forme à leur « rêve ».

« Nous avons décidé de rester ici à Abidjan », affirme Parfait, qui relate que « le rêve de devenir journaliste est venu comme çà ; on a vraiment voulu embrasser ce métier, alors que certains amis ont choisi de s’orienter dans d’autres filières ».   

Déjà au lycée, ces jeunes gens, issus d’une famille de sept enfants avec un père,  pasteur, décédé en 2014, s’étaient habitués à prendre le devant des associations et parler devant le grand public. Ils sentaient en eux la « fibre communicationnelle ».

 « Personne n’a conseillé l’un ou l’autre de faire le journalisme. On s’est dit que c’est un métier qui nous va bien », surtout en voyant Zio Moussa, célèbre journaliste, venant du même village, Logoualé, dans l’Ouest ivoirien, « on a voulu lui ressembler », lâche Parfait.  

Depuis le secondaire Partait affectionne le football. Dans sa première rédaction, il assure le desk sport. Mais, au fil du temps, il se met en société. Son rêve est d’être un jour « Ebony », avoir ce grand prix qui est le grand couronnement de tout journaliste en Côte d’Ivoire.

Parmi les meilleurs athlètes au niveau de l’OISSU (Office ivoirien des sports scolaires et universitaires), Anicet Zio lui garde la ligne sportive. Aujourd’hui journaliste sportif, il soutient qu’« on ne vient pas au métier du journalisme parce qu’on a échoué quelque part, c’est par passion que j’y suis venu ».

Dans sa jeune carrière, Anicet rapporte avoir visité déjà deux pays africains en tant que journaliste sportif, notamment « le Nigeria, en 2018 pour le championnat d’Afrique d’athlétisme à Asaba (Sud Nigeria, la capitale de l’Etat du Delta), et cette année, la CAN 2019 de football, au Caire ».  

De son côté Parfait, estime que « quand tu choisis ta passion, tu peux ne pas tout de suite manger les fruits de cette passion, mais avec l’amour que tu y mets, par la grâce de Dieu, le métier t’apporte beaucoup de lauriers ». 

Ces deux frères quasiment inséparables ne sont pas encore mariés. Mais, le 4 mai 2019, Parfait a fait un pas, à savoir « la dot de sa fiancée », le mariage, lui, étant en projet. Anicet, quant à lui « se prépare activement » à faire sa dot.   

Aimé Aka, un journaliste ivoirien qui affirme avoir travaillé avec Anicet et Parfait, trouve ceux deux jeunes hommes « battants » et « honnêtes », des vertus insufflés certainement par leur géniteur, qui avait à sa charge le sacerdoce divin.   

Dans la famille, tous sont des orateurs. Et ce, depuis les grands parents. Le nom Zio, selon les explications de leurs parents, veut dire « des gens qui parlent beaucoup ». Pour Anicet, « c’est ce nom qui agit sur nous tous et dans la famille, où on vit et on respire la communication ».   

Côte d’Ivoire: incendie au marché de Bouaké

Le grand marché de Bouaké, a été en grande partie détruit mardi par un incendie qui s’est déclaré en pleine nuit, sans faire de victime, selon l’AFP. Le feu, dont l’origine est inconnue, s’est déclaré vers 2 h du matin, et  s’est rapidement propagé dans le marché d’une superficie de plus de huit hectares, et n’a pu être maîtrisé que vers 9 h. « Ce drame n’a fort heureusement causé aucune perte en vie humaine », a déclaré dans un communiqué le maire de Bouaké Nicolas Djibo qui se dit « stupéfait par l’ampleur des dégâts »

Côte d’Ivoire – Mode: décès du célèbre styliste Eloi Sessou

Côte d’Ivoire, un autre enfant tombe et s’en va alors que les larmes suite à la mort d’une icône du coupé-décalé n’ont pas séché. Le célèbre styliste, Eloi Sessou, est décédé dans la nuit du mercredi 21 au jeudi 22 août 2019 après une longue maladie. Les férus de mode ivoirienne et africaine dans sa globalité sont plongés dans la tristesse . L’homme au grand sourire et aux doigts magiques s’en est allé, laissant orphelines son originalité et sa particularité.

Compté parmi les meilleurs ciseaux africains, Eloi Sessou qui n’avait pas prédit son destin dans la mode, s’y est trouvé et y a fait carrière.  Un carrière que l’on pourrait qualifier de remarquable, car l’ancien étudiant en physique-chimie est devenu l’habilleur officiel de Miss Côte d’Ivoire et Miss CEDEAO.

Il a appris à la bonne école notamment avec Gilles Touré comme professeur de dessin et Pathé’o comme celui qui lui aurait montré le chemin du travail et de la persévérance. Eloi Sessou s’en va avec ses projets pour la mode africaine notamment la transformation et l’adaptation des tissus 100% africains dans le marché international de la mode et son rêve de voir le monde se discuter les créations africaines.

Côte d’Ivoire – Nécrologie: Annonce officielle des obsèques de DJ Arafat

Les Obsèques de l’artiste ivoirien DJ Arafat se tiendront les 30 et 31 août 2019 au Stade Félix Houphouët-Boigny. Le 30 août, de 16h à l’aube l’on assistera à une veillée artistique qui verra la participation des artistes de Côte d’Ivoire et d’ailleurs. Le samedi 31 août aura lieu la levée de corps suivie de l’enterrement au cimetière.

Accompagné par le gouvernement de Côte d’Ivoire, une commission juridique de dons est mise en place pour les volontaires. Des dons qui seront rendus publics avant d’être remis aux bénéficiaires sous la supervision d’un notaire.

Les autorités invitent les internautes à l’origine des annonces « fantaisistes » sur des dons à bien vouloir arrêter cette chaîne de diffusion de fausses nouvelles. A cet effet, des poursuites judiciaires seront engagées contres les auteurs récidivistes.

MCC : entrée en vigueur du Programme Compact de la Côte d’Ivoire

Le directeur général de l’agence gouvernementale américaine Millennium challenge corporation (MCC), Sean Cairncross et le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, ont procédé lundi à Abidjan au lancement officiel du Programme Compact conclu entre le MCC et la Côte d’Ivoire.M. Sean Cairncross et le Président du Conseil d’administration du Millennium challenge account (MCA), Patrick Achi, secrétaire général de la présidence ivoirienne, ont signé le protocole d’entrée en vigueur du Compact de la Côte d’Ivoire, à la salle Mosaïque de la présidence ivoirienne.

« Nous sommes honorés d’être à Abidjan aujourd’hui pour célébrer l’entrée en vigueur du Compact.  Le MCC est fier de travailler avec le gouvernement ivoirien pour diversifier l’économie et éliminer les principaux obstacles à la croissance économique du pays », a dit M. Cairncross. 

Ce programme Compact d’un montant de 525 millions de dollars (307,41 milliards Fcfa) offert par le MCC à la Côte d’Ivoire,  vise à « soutenir la croissance et encourager les investissements privés en renforçant les capacités de la main d’œuvre, en réduisant les coûts de transport et en ouvrant de nouveaux marchés ».

Le compte à rebours a été donné à 17h42 GMT (heure locale) via une grande horloge par le président de la République de Côte d’Ivoire, en présence de plusieurs membres du gouvernement.  L’État ivoirien entend contribuer à hauteur de 22 millions de dollars (12,88 milliards Fcfa) supplémentaires à ce programme Compact.

Dans le cadre du Programme Compact, le Projet Abidjan transport, devrait permettre de réduire les coûts de transport et d’améliorer l’efficacité des entreprises en réhabilitant les routes aux alentours de la zone portuaire et en améliorant la gestion et l’entretien du réseau routier.

Un projet dénommé « Compétence pour l’employabilité et la productivité » devrait permettre d’accroître l’accès à l’enseignement secondaire et à la formation des enseignants et consistera aussi en la construction d’environ 84 nouveaux collèges de proximité.

La Côte d’Ivoire a réalisé des progrès significatifs au cours des dernières années pour être éligibles au financement du MCC, en passant 14 des 20 indicateurs du système d’évaluation du MCC au cours de l’exercice 2019 contre cinq en 2013.

Côte d’Ivoire: 8 conventions signées visant 47% de noix de cajou transformées en 2022

Le gouvernement ivoirien a signé lundi, à Abidjan, huit conventions avec des industriels en vue de la transformation de 107 000 tonnes d’anacarde sur quatre ans, ce qui devrait permettre au pays d’atteindre au moins 47% de noix de cajou transformée en 2022.« Les entreprises bénéficiaires devront accroître les quantité de noix de cajou transformées de 107 000 tonnes sur quatre ans, ce qui devrait nous permettre d’atteindre un taux de transformation locale d’au moins 47% en 2022 », a dit le ministre de l’Économie et des finances, Adama Koné,  représentant le Premier ministre.

Il a invité les entreprises signataires au «respect scrupuleux » de leurs engagements pour un développement effectif de la transformation locale de l’anacarde en Côte d’Ivoire, assurant que le gouvernement garantira les conditions favorables à l’application des conventions.

Outre, la transformation et la compétitivité, le gouvernement ivoirien veut garantir un prix rémunérateur aux paysans, a indiqué pour sa part le ministre ivoirien du Commerce, de l’industrie et de la promotion des PME, Souleymane Diarrassouba.

La Côte d’Ivoire, ajoutera-t-il, ambitionne de transformer 50% de la production locale, toutefois elle nécessite « le renforcement de la compétitivité dans la transformation de cette spéculation afin d’accroître les investissements dans ce secteur.

En vue de renforcer la compétitivité de ce secteur et la rentabilité des entreprises engagées dans la transformation de l’anacarde en Côte d’Ivoire, le gouvernement a institué en juillet des mesures fiscales incitatives aux investissements réalisés dans le secteur de la transformation agricole.

Les conventions signées à en croire M. Adama Koné sont « l’illustration de cette mesure » et consacre l’exonération de droit de douane et de la TVA (Taxe sur la valeur ajoutée) sur les lots de pièces de rechange, en fonction de la zone d’investissement.  

A ce jour, les discussions relatives à la convention ont permis de conclure des engagements avec ces huit entreprises industrielles représentant environ 133 000 tonnes par an de capacité de transformation, selon M. Souleymane Diarrassouba. 

Ces engagements devraient permettre d’accroître le volume de noix de cajou transformées de 107 000 tonnes sur une période de quatre ans soit en moyenne une augmentation annuelle d’environ 30% des volumes transformés, a-t-il précisé.

Depuis 2014, l’Etat de Côte d’Ivoire a adopté un ensemble de mesures dont les plus importantes sont le système de récépissé d’entreposage, la subvention à la transformation, le mécanisme de garanti auprès des banques et le Projet de promotion de la compétitivité de la chaîne de valeur de l’anacarde.

Dans le souci de dynamiser la transformation locale, notamment par l’entrée de nouveaux investisseurs, une plateforme d’échanges entre le secteur privé et le secteur public a été mise en place par l’Etat en vue d’identifier et favoriser des mesures incitatives au produit des investisseurs.  

Les entreprises industrielles qui ont signé cette convention sont Olam, Novarea, Sita, Afric Agri Industry, Inc, Stnc, Aisa, Cilagri Cajou. La Côte d’Ivoire, premier pays producteur mondial d’anacarde, projette environ 800 000 tonnes pour la campagne 2019 contre 761 000 tonnes l’année précédente.

Le pays transforme en deçà de 10% de sa production locale. Pour 2019, l’objectif de transformation est de 130 000 tonnes, selon des données officielles.