Traite des enfants: plus de 220 personnes condamnées à ce jour en Côte d’Ivoire depuis 2016 (Officiel)

Plus de 220 personnes qui se sont rendues coupables de traite des enfants ont été condamnées « à ce jour» en Côte d’Ivoire depuis 2016, a appris APA lundi de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.L’information a été donnée par la première dame ivoirienne, Dominique Ouattara qui s’exprimait devant une délégation de parlementaires américains dans un discours de présentation des actions menées par la Côte d’Ivoire depuis 2011 en matière de lutte contre la traite et le travail des enfants dans le pays.

« Il faut savoir qu’autrefois les trafiquants n’étaient pas punis, car aucune loi ne réprimait le travail des enfants. Depuis 2016, ce n’est plus le cas car le travail des enfants est interdit par la constitution ivoirienne… A ce jour, plus de 220 personnes ont été condamnées» a fait savoir Mme Ouattara à la délégation américaine.

« Je voulais vous dire que dès que mon époux a été élu et a pris fonction en 2011, il s’est tout de suite penché sur le travail des enfants dans les plantations de cacao. Il a alors créé deux comités pour lutter contre ce fléau.

D’une part, le comité interministériel de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants (CIM) et d’autre part, le Comité national de surveillance des actions de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants ( CNS)», a souligné auparavant, l’épouse du président ivoirien passant en revue les actions menées par ces deux comités contre la traite des enfants dans le pays.

« Nous (CNS) intervenons à travers 4 axes stratégiques au plan national et international. Au plan national, ce qu’il faut savoir, c’est que pour lutter contre le travail des enfants, il a fallu d’abord changer les mentalités afin que nos enfants soient effectivement à l’école et non dans les champs…Nous avons réalisé des campagnes de proximité dans les communautés productrices de cacao», a entre autres indiqué Mme Ouattara qui préside le CNS.

Poursuivant, elle a ajouté que « je me suis rendue au Mali, au Burkina Faso et au Ghana qui sont des pays frontaliers de la Côte d’Ivoire afin de signer avec leurs premières dames des accords de coopération pour lutter en amont contre le phénomène ». 

Au niveau international, Mme Ouattara a indiqué avoir mené des plaidoyers en Europe et aux États Unis d’Amérique auprès de hautes personnalités.

 « Pour une meilleure prise en charge des enfants victimes, nous avons construit trois centres d’accueil… Grâce à toutes ces actions, les indicateurs montrent que les résultats de nos efforts sont de plus en plus positifs », a conclu Mme Ouattara qui avait à ses côtés, le secrétaire général de la présidence ivoirienne, Patrick Achi et les ministres Abinan Pascal Kouakou ( Emploi et protection sociale) et Bakayoko Ly-Ramata (Femme, famille et enfant).

Fottball: Maxime Gouaméné désigné nouveau sélectionneur des Eléphants locaux

L’entraîneur de l’Académie de football Amadou Diallo (AFAD), Maxime Gouaméné, a été désigné lundi nouveau sélectionneur de l’équipe nationale locale ivoirienne de football succédant ainsi à Kamara Ibrahim, a appris APA de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.« La fédération ivoirienne de football ( FIF) a le plaisir d’informer  les clubs, la presse et le public sportif, qu’à l’issue de la séance  d’audition des prétendants au poste de sélectionneur de l’équipe  nationale locale de Côte d’Ivoire, le comité de recrutement a retenu M.  Gouaméné Maxime», rapporte cette institution dans une note  d’information. 

M. Gouaméné, précise-t-on, a été retenu au détriment de  ses confrères Monguehi Guehi François et Aka Kouamé.

La Côte d’Ivoire veut atteindre 2 059 milliards FCFA d’exportations vers les USA en 2025

La Côte d’Ivoire envisage d’atteindre 2 059 milliards Fcfa d’exportations vers les États-Unis à l’horizon 2025 contre 588,28 milliards FCFA aujourd’hui, a indiqué lundi à Abidjan le chef de l’Etat Alassane Ouattara, à l’ouverture de la 18è édition du Forum de l’AGOA.« Notre ambition est d’accroître nos exportations vers les États-Unis en passant de 1 milliard de dollars (588,28 milliards FCFA) aujourd’hui à 3,5 milliards de dollars (2 059 milliards FCFA) à l’horizon 2025 », a dit M. Ouattara, à l’ouverture du Forum AGOA 2019 qui se déroule du 4 au 6 août 2019 à Abidjan. 

M. Ouattara a fait observer que s’agissant de la Côte d’Ivoire, la stratégie nationale AGOA a pour objectif de hisser le pays au premier rang des pays membres de l’AGOA à travers la diversification et l’amélioration de la  compétitivité des entreprises locales.  

Cette stratégie, ajoutera-t-il, s’articule essentiellement autour du « renforcement des capacités du secteur privé, de la promotion des investissements, l’accès au financement (pour les projets d’entreprises) et la promotion du label ivoirien sur le marché américain ».  

De ce fait, de nombreuses réformes ont été engagées par l’Etat de Côte d’Ivoire en vue d’offrir un environnement propice aux investissements privés et permettre le développement du secteur privé, principal moteur des exportations vers les États-Unis.  

Ces réformes ont d’ailleurs permis au pays de réaliser des progrès importants au niveau des indicateurs du climat des affaires. Ce qui permet aujourd’hui à la Côte d’Ivoire de figurer parmi les 10 pays les plus réformateurs au monde dans le classement Doing Business 2019, avec une progression de 42 places.

« Les États-Unis demeurent le deuxième pays client de la Côte d’Ivoire au titre de nos exportations », a fait savoir le ministre ivoirien du Commerce, de l’industrie et de la promotion des PME (Petites et moyennes entreprises), Souleymane Diarrassouba.  

Votée en 2000 par le Congrès américain puis prolongé par l’ex-président Barack Obama jusqu’en 2025, l’AGOA (African growth opportunities act) offre aux pays d’Afrique Subsaharienne éligibles la possibilité d’exporter une gamme de produits agricoles vers les États-Unis ainsi que du textile.

Les discussions au cours de cette 18è édition permettront d’attirer les investisseurs pour ajouter de la valeur aux matières premières agricoles du continent, ouvrant ainsi la voie aux pays africains pour accéder aux chaînes de valeurs mondiales par le biais de l’AGOA. 

Echanges USA-Afrique: ouverture à Abidjan du 18è Forum de l’AGOA

La 18è édition de l’AGOA, le Forum de coopération commerciale et économique entre les États-Unis et l’Afrique subsaharienne, s’est ouverte lundi à Abidjan en présence du président ivoirien Alassane Ouattara et plusieurs délégations africaines et américaines.M. Ouattara qui a ouvert les travaux de cette 18è édition, a invité les participants à identifier « les voies et les moyens de renforcer et de développer les opportunités commerciales offertes par l’AGOA afin de générer une croissance inclusive » pour les pays africains.

L’accès préférentiel de produits africains sur le marché américain, dira-t-il, a permis d’accroître les niveaux des échanges commerciaux entre les États-Unis et les États Africains de « plus de 70% sur la période 2010-2013».

Selon lui, ces efforts doivent être poursuivis afin d’augmenter significativement les volumes des échanges de part et d’autre compte tenu des opportunités et des potentialités de ce partenariat qui dure depuis deux décennies.

Le ministre ivoirien du Commerce, de l’industrie et de la promotion des PME, Souleymane Diarrassouba, a relevé que « la part de l’Afrique au commerce mondial reste encore faible et s’établit à moins de 3% en 2017, de même pour la contribution du continent à la valeur ajoutée manufacturière mondiale qui est également marginale, autour de 2%».

Au cours de la cérémonie d’ouverture du Forum AGOA 2019, les États-Unis ont signé avec l’Union africaine, représentée par son commissaire chargé du Commerce et de l’industrie, Albert Muchuanga, un protocole aux fins de « travailler ensemble »  avec le continent pour « développer la Zleca  (Zone de libre-échange continentale africaine)».

Il s’agit d’un « appui à la réalisation pleine et entière » du projet de la Zone de libre-échange continentale africaine, a indiqué C.J Mahoney, représentant adjoint américain au Commerce. Il a en outre souligné que le Forum AGOA 2019 vise une « nouvelle vision prospective » du partenariat USA-Afrique.

L’AGOA permet notamment à plusieurs produits en provenance de l’Afrique subsaharienne de bénéficier d’un accès préférentiel sur le marché américain. Le changement pour le futur partenariat vise à passer du système préférentiel à d’éventuels « accords bilatéraux et réciproques ». 

Sur 39 pays, seuls 18 ont élaboré une stratégie nationale d’intervention dans le cadre de l’AGOA. Cela soulève la question de l’incapacité, non encore résolue, des autres pays à élaborer une stratégie nationale d’intervention dans le cadre de l’AGOA, selon une note des travaux ministériels.   

La loi sur l’AGOA qui expirait en septembre 2015, a été prorogée par l’ex-président américain Barack Obama jusqu’en 2025. Cette loi avait été votée en 2000. Avant son expiration dans six ans, les États-Unis veulent dynamiser ce dispositif légal en vue de renforcer leurs échanges avec l’Afrique.

L’AGOA (African growth opportunities act) a suscité « un accroissement de 500% des exportations africaines aux États-Unis ces dix dernières années et créé près de 1,3 million d’emplois ». Il prévoit l’organisation de cadres réguliers de discussions et d’échanges entre les parties africaine et américaine.

Ce forum qui regroupe les experts, le secteur public et privé se tient annuellement en alternance dans un pays Africain et à Washington. Le thème  de cette édition est t« l’AGOA et l’avenir : développement d’un nouveau paradigme pour orienter les relations commerciales et les investissements entre les États-Unis et l’Afrique ».

 La 17è édition du Forum de l’AGOA s’est tenue au Togo. La prochaine édition est prévue aux États-Unis, à Washington. Cette édition 2019 enregistre 1 100 participants en provenance de 36 pays sur 39 pays éligibles.

Fédération ivoirienne de natation: Vremen Serge Yvon réélu pour un second mandat de 4 ans

Candidat unique à sa propre succession, Vremen Serge Yvon a été réélu, président de la Fédération Ivoirienne de Natation et de Sauvetage (FINS), à l’issue d’une Assemblée générale élective (AGE), tenue, samedi, dans un complexe hôtelier de Dabou (49 km à l’Ouest).Selon la note d’information  transmise, dimanche à APA, à l’issue du vote au bulletin secret,  Vremen  Serge Yvon a recueilli 34 voix sur un total de 39 suffrages exprimés  avec 5 bulletins nuls, lui permettant, ainsi, de poursuivre sa mission,  pour quatre ans encore, à  la tête de la FINS.

«Malgré  les difficultés, j’ai décidé de continuer pour sauver notre discipline.  Nous connaissons tous ce qui bloque la marche de la natation en Côte  d’Ivoire. C’est le manque d’installations sportives. La piscine de  Treichville, notre antre n’est pas fonctionnelle depuis des années.  Néanmoins, nous avons sauvé la face grâce à nos internationaux», a-t-il  déclaré après sa réélection. 

Selon le président réélu, c’est « ensemble » que les maux identifiés de la fédération trouveront solution.

«Je  tends la main à tout le monde. La Fédération internationale a décidé de  nous accompagner. Les chantiers sont vastes, il faut être soudés pour  redorer le blason de notre discipline », a conclu M. Vremen en présence  du Comité National Olympique  et de la Conférence des Présidents des  Fédérations sportives de Côte d’Ivoire.

La Côte d’Ivoire veut atteindre un mix énergétique de 42% d’énergies renouvelables à l’horizon 2030 (Ministre)

Le ministre ivoirien du pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé a réaffirmé l’ambition de la Côte d’Ivoire à atteindre un mix énergétique de 42% d’énergies renouvelables à l’horizon 2030.  M. Cissé a fait cette déclaration vendredi à Abidjan dans un discours de clôture de  l’atelier portant sur la validation des documents de stratégie pour le développement des énergies renouvelables et de la maîtrise de l’énergie.

« Pour la suite, nous prenons l’engagement de finaliser la version améliorée des documents en vue de la présenter au gouvernement pour adoption d’ici la fin de cette année 2019. Cette approbation amorcera alors l’exploitation de l’important potentiel de la Côte d’Ivoire en matière d’énergies nouvelles et renouvelables», a dit le ministre Cissé.

 Il a, par ailleurs souligné que la validation de ces documents par l’exécutif ivoirien permettra d’atteindre « les résultats que nous nous sommes fixés à savoir fournir aux populations ivoiriennes une énergie abondante de qualité et à un coût abordable tout en respectant nos engagements de la COP 21 d’atteindre un mix énergétique de 42% d’énergies renouvelables à l’horizon 2030».

Auparavant, M. Cissé s’est satisfait de la « franchise des débats» lors de ces assises qui ont été sanctionnées par plusieurs recommandations.

En effet, au terme de cet atelier, les participants ont, entre autres, souhaité la pérennisation de ce cadre d’échanges et ont encouragé la mise en œuvre d’un cadre institutionnel et réglementaire efficace et proactif permettant une mise en œuvre réussie de la stratégie des énergies renouvelables et de l’électrification hors réseau en Côte d’Ivoire.

 Cet atelier qui a duré 48 heures a notamment permis d’examiner la stratégie envisagée pour le développement des énergies renouvelables, la maîtrise de l’énergie et l’électrification hors réseau dans le pays.

Formation de 17 cadres du Trésor public ivoirien pour une certification d’auditeurs internes

Quelque dix-sept cadres de la direction générale du Trésor et de la comptabilité publique de Côte d’Ivoire ont entamé depuis jeudi une formation en vue d’obtenir une certification en qualité d’auditeurs internes de cette régie financière, appris APA samedi sur place dans la capitale économique ivoirienne.Cette formation des cadres de la division audit et régulation de l’inspection générale du Trésor durera 26 jours ouvrables, soit du 1er août au 09 septembre 2019.

 Au nombre de 17, ces cadres vont ainsi acquérir des connaissances, une méthode et des outils pour pratiquer l’audit interne de façon professionnelle dans tout type d’organisation, rapporte une note d’information transmise à APA.

 Selon Jacques Konan Assahoré, le directeur général du Trésor, « cette formation s’inscrit dans la dynamique de mise à niveau des cadres de l’inspection générale du Trésor afin de mettre aux standards internationaux ses organes de contrôle ».

« L’audit interne est une composante majeure du projet de réforme du dispositif de contrôle inscrit au plan stratégique de développement de notre institution », a expliqué M. Assahoré.

Poursuivant, il indiqué qu’il s’agit pour les séminaristes «de contribuer à donner forme au troisième pilier, à savoir l’audit interne, qui permettra aux actions du Trésor de se réaliser sur des bases solides d’assurance». Cette formation financée par la Banque africaine de développement (BAD).

Côte d’Ivoire: «J’ai fait le choix du RHDP et je ne regrette rien», affirme Patrick Achi

Le secrétaire général de la présidence ivoirienne, Patrick Achi, un cadre issu du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, ex-allié au pouvoir) a réaffirmé samedi à Adzopé (Sud ivoirien), son choix pour le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), le parti d’Alassane Ouattara.« J’ai fait mon choix. Celui du RHDP et je ne regrette rien (…)», a dit M. Achi devant «ses parents » à la faveur de la cérémonie d’inauguration de la route Adzopé-Yakassé Attobrou  (Sud ivoirien) d’un coût global estimé à 16 milliards FCFA. 

« Je serai à la hauteur de la confiance que vous avez bien voulu placer en moi… Nos populations sont pragmatiques. Elles sont loin des discours sulfureux de la capitale. Joignant l’acte à la parole, vous n’avez pas seulement construit une route, mais vous avez aussi changé la vie des populations des régions de la Mé», a dit M. Achi à M. Ouattara qui a présidé cette cérémonie en compagnie de son épouse, du premier ministre et de plusieurs membres de son gouvernement.

La fracture  politique entre le RHDP et le PDCI, son ancien et principal allié s’agrandit de jour en jour. Le PDCI présidé par l’ancien président ivoirien Henri Konan Bédié envisage ainsi de mettre en place une plateforme de l’opposition avec le Front populaire ivoirien ( FPI) de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo qu’il a rencontré il y a quelques jours à Bruxelles en Belgique.

Plus de 25 000 milliards FCFA d’investissements apportés en Côte d’Ivoire en 8 ans (Ouattara)

Plus de 25 000 milliards FCFA d’investissements ont été apportés en Côte d’Ivoire en huit ans, a indiqué samedi à Adzopé (Sud ivoirien), le président ivoirien Alassane Ouattara.« Nous sommes là seulement depuis huit ans. Nous avons apporté plus de 25 000 milliards FCFA d’investissements dans notre pays. Et la région de la Mé passe de 100 à 150 milliards d’investissement. Tous les secteurs bénéficieront de ces investissements », a dit M. Ouattara soulignant que « j’ai les relations qu’il faut ».

Le chef de l’État ivoirien s’exprimait lors de la cérémonie d’inauguration de la route Adzopé-Yakassé Attobrou (Sud du pays) longue de 25 km et d’un coût global d’environ 16 milliards FCFA. Auparavant, M. Ouattara a procédé dans la même localité,  à la pose de la première pierre du Centre hospitalier régional  (CHR) d’Adzopé.

«Aucune région ne sera oubliée dans notre volonté permanente de partager les fruits de la croissance… Je ferai encore plus et mieux » a promis le président ivoirien. Il a conclu en réitérant son engagement « pour le développement économique de notre pays ».

Côte d’Ivoire: un parti politique proche de Guillaume Soro dénonce la «confiscation des libertés»

Le Mouvement pour la promotion des valeurs nouvelles en Côte d’Ivoire (MVCI), un parti politique proche de Guillaume Soro, l’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne, dénonce la «confiscation des droits et des libertés» dans le pays après l’annulation de son meeting (par les autorités municipales) prévu samedi à Koumassi dans le sud d’Abidjan.«Initialement prévue et autorisée à la place Inch Allah (Koumassi) pour ce 03 août 2019, cette manifestation a été finalement délocalisée au terrain de la Sogefia (Koumassi) à la demande de la mairie. Ce 02 août 2019, pendant que la mobilisation des militants battait son plein dans tous les quartiers de Koumassi, des manœuvres dilatoires ourdies par certains caciques du RHDP (Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix), ont imposé l’annulation de cette manifestation politique somme toute légale et légitime», a déploré Félicien Sékongo, le président du MVCI.

Poursuivant dans un communiqué parvenu vendredi à APA, M. Sékongo a dénoncé «la confiscation des droits et libertés» et a appelé ses militants  «au calme et à ne céder sous aucun mobile face à la volonté du RHDP de plonger une nouvelle fois le pays dans la violence ».

« Face à cette attitude du RHDP, le MVCI demeurera combatif et pacifiste », a assuré M. Sekongo. Mercredi dans une conférence de presse, Alain Michel Lobognon, un député proche de M. Soro et porte-parole du MVCI,  a annoncé pour samedi, un meeting de cette formation politique à Koumassi dans le sud d’Abidjan avec d’autres partis de l’opposition. 

« Ce sera le premier meeting de l’opposition significative. C’est un appel au réveil national. Il s’agira aux côtes de tous les démocrates, d’appeler à une vraie réconciliation et à une paix durable en Côte d’Ivoire», avait expliqué M. Lobognon.

Hausse vertigineuse des loyers à Abidjan face au déficit de logements

Les loyers à usage d’habitation connaissent une hausse vertigineuse ces derniers mois à Abidjan, où face au déficit de logements, les propriétaires et intermédiaires imposent leurs lois fixant des cautions et avances à leur guise et sans remord.A Marcory, une cité abritant plusieurs grandes surfaces, dans le  Sud d’Abidjan, il faut désormais débourser autour de 150 000 Fcfa à  400 000 Fcfa pour acquérir un loyer de trois pièces,  ce qui n’était pas  le cas, il y a cinq ans. Pour une habitation de deux pièces, il faut  prévoir plus de 100 000 Fcfa.

Le prix des  loyers grève la bourse des ménages à Abidjan dans un contexte économique  difficile. Un fait dû en partie, à la multiplicité d’intermédiaires ou  tiers intervenants qui se sont improvisés « agents immobiliers » et qui  en ont fait un métier, sans agrément. 

Didier,  un homme de la quarantaine, lui, vit de cette activité depuis plus de  cinq. Avec les commissions recueillies, il s’occupe de ses quatre  enfants dans un studio de fortune, où il réside d’ailleurs avec sa  compagne. Toute la journée, il parcourt le Sud d’Abidjan à la recherche  d’habitations à mette sous bail.

Les studios  qu’il proposent vont autour de 60 000 Fcfa à plus de 70 000 Fcfa, des  chambrettes, auparavant cédées autour de 40 000 Fcfa. Au regard de la  forte demande, il table sur les cas des personnes pouvant satisfaire à  ses exigences au niveau de la caution et des avances sur loyer.  

Les  cautions et avances sur loyer deviennent insoutenables. M. Ellogne  Epoin, un cadre qui recherche urgemment une habitation rapporte avoir  contacté des démarcheurs qui lui exigent huit mois de caution et  d’avance sur loyer, ce qui à ses dires, va au-delà de un million.   

Caution et avance sur loyer  

L’Etat  de Côte d’Ivoire a adopté une loi relative au bail à usage d’habitation  et qui plafonne notamment les sommes à verser par les locataires aux  bailleurs, lors de la conclusion du contrat de bail à usage  d’habitation, à deux mois de caution et deux mois à titre d’avance sur  loyer (soit un règlement sur 4 mois).    

Ainsi,  tout paiement de caution et d’avance sur loyer autre que celui prévu  par le présent dispositif légal devrait faire l’objet d’une déclaration à  l’administration fiscale. Par conséquent, « la violation de cette  disposition constitue une infraction fiscale ». 

«  Pour ma maison de trois pièces au Plateau Dokui (à l’Est d’Abidjan),  j’ai payé un total de huit mois », confie un locataire qui a requis  l’anonymat, insinuant qu’au départ le propriétaire a fixé « un mois de  loyer et sept mois de caution » avant que cela ne soit inversé suite à  de disputes, après avoir intégré l’appartement. 

Ce  même type d’appartement (deux chambres et salon) qu’il paie  mensuellement à 70 000 Fcfa depuis trois mois, est cédé aujourd’hui  entre 150 000 Fcfa et 200.000 Fcfa dans le giron. Récemment,  poursuit-il, une habitation de trois pièces a été louée dans notre  secteur à 200 000 Fcfa.  

Avec la vision du  gouvernement d’offrir un cadre de vie sain aux populations, les mairies  ont engagé d’importants travaux d’aménagement qui ont vu des secteurs  non lotis rasés et des maisons de fortunes déguerpies, poussant des sans  logis vers des quartiers précaires.  

Dans les  communes de Koumassi (Sud Abidjan), plusieurs habitations ne respectant  pas les normes et construites sur les emprises publiques ont été  déguerpies, une situation qui a entraîné la flambée des prix des  maisons. A Port-Bouët (Sud d’Abidjan), le centre ville est saturé et  seulement les quartiers précaires accueillent du monde. Ici, encore les  prix connaissent une poussée.  

Au niveau de  Cocody, une commune huppée à l’Est d’Abidjan, où résident quasiment les  plus hautes autorités du pays, les habitations sont encore plus  onéreuses, surtout pour les nouveaux locataires qui souhaitent acquérir  trois ou quatre pièces. Selon le pas de porte les coûts vont de 150 000 à  400 000 Fcfa, voire plus.   

Paradoxalement,  les maisons de deux pièces (une chambre et salon) à Cocody ont un coût  plus raisonnable qu’à Marcory. Aujourd’hui, il est possible d’avoir une  chambre et salon à 80 000 Fcfa ou 90 000 Fcfa à Cocody, ce qui semble  impossible à Marcory, nouvel eldorado des « agents immobiliers » et des  tiers intervenants. 

Dans la commune de  Yopougon, une cité populaire à l’Ouest d’Abidjan le problème du coût des  loyers se posent avec moins d’acuité. Cette « Chine populaire »  enregistre plusieurs quartiers précaires et la destruction des sites sur  les emprises publiques amorcée par la marie pourrait, selon l’ampleur,  créer une flambée des prix des maisons. 

Tiers intervenants

Le  recours à un tiers intervenant en vue de la conclusion d’un contrat de  bail à usage d’habitation est facultatif. Concernant l’exercice de la  profession de tiers intervenant dans la conclusion d’un bail à usage  d’habitation, les conditions et les modalités de leur agrément devraient  être fixées par décret pris en Conseil des ministres. 

Pour  visiter un appartement, les tiers intervenants exigent la somme de  5 000 Fcfa comme droit de visite, un montant non remboursable même si  l’habitation indiquée ne répond pas au goût de la personne en quête de  loyer. Et ce, sans aucun reçu.  

Yaya Sanogo,  président de l’association du bail locatif, estime que « la sanction qui  a été prise à l’encontre des propriétaires réfractaires n’est pas  contraignante et dissuasive » pour le propriétaire qui ne respectent pas  la loi sur les cautions et avances sur loyers.   

En  outre, ajoute-t-il, « l’Etat ne s’est pas engagé pour son application  sur le terrain». Il s’interroge du plan d’application que le  gouvernement compte faire pour que cette mesure qui vise à lutter contre  la cherté de la vie permette de réguler les baux locatifs. 

Pour  M. Yaya Sanogo, l’activité des intermédiaires dans le bail locatif  n’est « pas bien organisé » en dehors des agences immobilières agréés  par l’Etat, et qui veillent à l’application de cette loi. Il recommande  un contrat de bail certifié par l’Etat car certains contiennent des «  clauses abusives ».  

Une loi pas trop corsée  

Selon  M. Yaya Sanogo, président de l’association du bail locatif la loi sur  le plafonnement des cautions et avances sur loyer « n’est pas  contraignante ». De ce fait, les propriétaires dictent leurs lois aux  demandeurs sans être inquiétés.   

 En outre, les  propriétaires et les tiers intervenants imposent des contrats de bail «  taillés sur mesure » et souvent au détriment des locataires. C’est  pourquoi « il faut un contrat de bail certifié par l’Etat et qui doit  être signé obligatoirement par toutes les parties ».  

Le  défaut de déclaration auprès de la direction générale des impôts de  l’exercice d’une activité lucrative à titre professionnel est  sanctionné. Cependant, il est rare de voir des poursuites engagées  contre un propriétaire ou un tiers intervenant pour défaut de  déclaration concernant le bail à usage d’habitation.     

L’axe  fiscale de 2018 a institué une taxe sur la quote-part des sommes  versées aux bailleurs qui excèdent les limites autorisées. Une mesure  qui s’inscrit dans le cadre de la lutte contre la cherté de la vie, en  vue de protéger les locataires contre les « abus et les représailles »  des propriétaires. 

L’article 1143, introduit  dans le Code général des impôts sous le titre « Taxes sur les excédents  des montants des cautions et avances sur loyers autorisés », mentionne  que cette nouvelle taxe est perçue au taux de 20% assis sur les sommes  excédentaires. 

Le nouvel article 1143 du Code  général des impôts prévoit par ailleurs que cette taxe constitue un  acompte déductible de la base de l’Impôt général sur le revenu (IGR) des  propriétaires d’immeubles concernés, rapporte un expert en fiscalité. 

La  taxe sur les excédents des montants des cautions et avances sur loyers  est calculée au taux de 20% et constitue un montant déductible de la  base de l’Impôt général sur le revenu (IGR) des propriétaires  d’immeubles concernés, selon le dispositif fiscal.   

La  perception de cette taxe avait été confiée au receveur des impôts  fonciers du lieu de situation de l’immeuble. Mais, pour des raisons  d’ordre pratique, le recouvrement a été confié dans l’annexe fiscale  2019 au receveur du domaine, de la conservation foncière, de  l’enregistrement et du timbre du lieu où le contrat de bail est  enregistré.  

L’Etat ivoirien se trouve face à  un dilemme. S’il durcit les règles relatives au bail locatif, il  pourrait décourager les particuliers à investir massivement dans  l’immobilier dans un contexte où la Côte d’Ivoire enregistre un fort  déficit en matière de logements, surtout à Abidjan. 

Le  déficit de logements en Côte d’Ivoire est évalué à 400 000 unités par  an dont 200 000 pour le District d’Abidjan. Il croit de l’ordre de 10%  chaque année, entraînant une hausse des coûts de loyers en raison de la  forte demande. 

Le plus grand marché ouvert de l’Afrique de l’Ouest bientôt construit à Bouaké

La Côte d’Ivoire et la France ont signé vendredi quatre conventions (C2D + Prêt souverain AFD) de 91,58 milliards Fcfa dont une trentaine de milliards destinée à construire à Bouaké, dans le Centre ivoirien, le plus grand marché ouvert de l’Afrique de l’Ouest.La signature des quatre conventions représentant 12,94 milliards Fcfa pour le Contrat de désendettement et de développement (C2D) et 78,64 milliards Fcfa pour le Prêt souverain de l’Agence française de développement (AFD) a été faite à la Primature, le Cabinet du Premier ministre ivoirien.

Le ministre ivoirien de l’Économie et des finances, Adama Koné, a, pour le compte de l’Etat de Côte d’Ivoire paraphé le document de conventions, tandis que la partie française était représentée par l’ambassadeur de la France en Côte d’Ivoire, Gilles Huberson. 

Deux projets sont notamment financés sur le 2è C2D, à savoir le Projet d’accompagnent à la réinsertion des militaires d’un coût de 6,56 milliards Fcfa et le Projet du Fonds d’études et pilotage du 2è C2D visant à financer des études déjà identifiées pour 6,36 milliards Fcfa. 

Deux autres projets sont financés sur le Prêt souverain de l’AFD, notamment le Prêt de politique publique dans le secteur de l’éducation qui se traduit par un appui budgétaire de 19,60 milliards Fcfa et le Projet de construction des marchés de Bouaké et de Yopougon (Ouest Abidjan) d’un coût de 59,04 milliards Fcfa.

M. Huberson a indiqué que pour le marché de Bouaké, la métropole du centre ivoirien, « il s’agira du plus grand marché ouvert de l’Afrique de l’Ouest » qui devrait permettre d’accueillir des milliers de commerçants. 

Le Premier ministre ivoirien, chargé du Budget et du portefeuille de l’Etat, Amadou Gon Coulibaly, a salué cet appui de la France en faveur de la Côte d’Ivoire qui témoigne « de l’excellence et de la qualité de la coopération bilatérale » entre Abidjan et Paris.

Il a souligné que ces accords de financements visent notamment à accélérer la réalisation de projets structurants dans les secteurs de la défense et de la sécurité, ainsi que de l’éducation, de la décentralisation et du commerce. 

Sur la question du délai de démarrage des travaux de construction des marchés, M. Gon Coulibaly a souhaité que « cette année » les travaux puissent être lancés avec la pose de la première pierre dans les meilleurs délais voire avant fin 2019. 

En marge de la cérémonie, le maire de Bouaké Nicolas Djibo, s’est dit « heureux » de cet prêt qui devrait permettre la création des infrastructures pérennes devant améliorer les conditions de réalisation du commerce de détail et demi-gros dans sa commune. 

Le projet de Bouaké a deux composantes, « la première concerne les bâtiments du marché et on a profité de la reconstruction de ce marché pour revoir l’aménagement des abords du marché et du centre-ville », a dit M. Djibo. 

Ce projet « ambitieux va coûter, y compris les études, une trentaine de milliards de Fcfa », a-t-il renseigné, ajoutant que le marché va s’étendre sur plus de huit hectares bâtis et permettra d’installer 10 000 commerçants dont 8 000 sur le grand marché et 2 000 sur un marché annexe où il sera produit et vendu les encombrants (quincaillerie, menuiserie…).   

Près de 2 millions de personnes identifiées pour la couverture maladie universelle à fin juin 2019

Quelque 1 764 364 personnes ont été identifiées à fin juin 2019 en Côte d’Ivoire dans le cadre de la Couverture maladie universelle (CMU), une assurance sociale qui prend en compte le secteur formel et informel dans le pays, a appris APA vendredi de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.«Les travaux nécessaires en vue du démarrage effectif de la généralisation progressive de la CMU se poursuivent.  1 764 364 personnes sur 4 millions, ont été identifiées à fin juin 2019. Les cotisations ont démarré depuis le 1er juillet 2019 et les prestations débuteront au 1er octobre 2019», a indiqué à la presse, Sidi Tiémoko Touré, le ministre ivoirien de la communication et des médias qui s’exprimait dans une conférence de presse sur le bilan semestriel du programme social du gouvernement (PS-GOUV) 2019-2020.

« Le gouvernement a, par ailleurs adopté un décret relatif à la répartition des cotisations dues au titre du régime général de base de la couverture maladie universelle des fonctionnaires de Côte d’Ivoire qui permet que 50%  de ces cotisations soient financées par l’État », a rappelé M. Touré qui est, par ailleurs, le porte-parole du gouvernement ivoirien.

Dressant un bilan à mi-parcours satisfaisant du PS-GOUV 2019-2020, M. Touré, a fait remarquer que le programme des filets sociaux octroyant une allocation trimestrielle de 36 000 FCFA aux ménages pauvres du pays ( soit 144 000 par an), prend en compte 50 000 bénéficiaires depuis le premier trimestre 2019 contre 35 000 familles à fin 2018.

« Sur le volet éducation, l’offre de réceptifs scolaire et préscolaire a été renforcée sur la période allant de septembre 2018 à ce jour avec l’ouverture de 524 nouvelles salles de classe au préscolaire et 2553 nouvelles salles de classe au primaire, 34 nouveaux établissements secondaires dont le lycée d’excellence de Grand-Bassam», a, entre autres, énuméré M. Touré.

Il a ajouté que 06 collèges ont été érigés en lycées, 04 établissements d’enseignement technique et professionnel sont en cours de construction tandis que 14 autres sont en  réhabilitation.

Le Programme social du gouvernement ivoirien (2019-2020), d’un coût global de 727,5 milliards FCFA, se décline en 156 actions, 67 projets majeurs, 57 réformes et 32 mesures d’accompagnement.

Il repose sur cinq axes stratégiques dont la fourniture aux populations des services de santé de proximité et l’accès des populations aux services essentiels: logement, énergie, transport, eau potable et aux biens et services de grande consommation à un coût abordable.

Le PS-GOUV 2019-2020,  a notamment pour objectif , de permettre aux populations ivoiriennes, les plus vulnérables de voir leurs conditions de vie nettement améliorées.

Côte d’Ivoire: le gouvernement annonce la réduction du taux de pauvreté à moins de 40% pour 2018

Le taux de pauvreté devrait être réduit à moins de 40% pour l’année 2018 en Côte d’Ivoire, a annoncé vendredi à Abidjan, Sidi Tiémoko Touré, le ministre ivoirien de la communication et des médias.M. Touré qui est également le porte-parole du gouvernement ivoirien, s’exprimait dans une conférence de présentation du bilan semestriel du Programme social du gouvernement (PS-Gouv) 2019-2020 qui a pour objectif d’amplifier les actions sociales de l’exécutif en faveur des couches défavorisées du pays.

« Il est bon de noter qu’après avoir fortement augmenté de 10% à 51% de la population entre 1985 et 2011, le taux de pauvreté a reculé en 2015 à 46% de la population selon la dernière enquête sur le niveau de vie réalisée par la banque mondiale. Des études sont en cours et devraient annoncer un taux en dessous de 40% pour l’année 2018», a indiqué M. Touré.

Auparavant, il a passé en revue le bilan d’étape (six mois) des cinq axes stratégiques de ce programme social de l’exécutif ivoirien. Ainsi,  sur le volet santé, au titre du programme élargi de vaccination, il a souligné que 406 309 enfants ont été vaccinés du 1er avril au 31 mai 2019 contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, l’hépatite B et le HIB, soit une couverture de 90,5%.

« Au titre de l’accès à l’électricité, 930 910 ménages bénéficient de la réduction de 20% du tarif social d’électricité. S’agissant de l’électrification rurale (PRONER), 1838 localités de plus de 500 habitants doivent être connectées au réseau électrique. Enfin 92 557 ménages sur un objectif annuel de 200 382 jouissent au 30 juin 2019 du Programme électricité pour tous ( PEPT)», a, entre autres fait savoir M. Touré.

Poursuivant, il a précisé que sur le volet autonomisation des jeunes et des femmes, sur la période 2019-2020, l’objectif visé à travers le PS-Gouv est d’insérer à terme 500 000 jeunes sur le marché du travail et de l’auto-emploi. Parlant de ce programme d’autonomisation en faveur des jeunes et des femmes, il a relevé entre autres, que 4800 jeunes ont bénéficié de formation en entrepreneuriat, 676 jeunes ont été placés en apprentissage en milieu rural et 214 jeunes ont suivi des formations techniques qualifiantes.

 « Vous pouvez constater qu’au terme du premier semestre 2019,  le programme social du gouvernement produit des résultats concrets, palpables qui impactent directement le quotidien des populations. Le gouvernement entend poursuivre les efforts et tout en restant à votre écoute, renforcera tous ces dispositifs au bénéfice des populations », a conclu M. Touré.

Le PS-Gouv 2019-2020, d’un coût global de 727,5 milliards FCFA,  se décline en 156 actions dont 67 projets majeurs, 57 réformes et 32 mesures d’accompagnement de l’action sociale. Selon le gouvernement ivoirien,  ce programme vise  notamment à « apporter la solidarité de la nation aux populations les plus vulnérables ».

Ouassénan Koné, le soldat qui a monté le drapeau ivoirien à l’indépendance

Le général Gaston Ouassénan Koné abhorre encore aujourd’hui une fierté d’avoir descendu le drapeau français et monté le drapeau ivoirien, à l’indépendance de la Côte d’Ivoire, le 7 août 1960.« J’ai descendu le drapeau français et j’ai monté le drapeau ivoirien », confie à APA le général Gaston Ouassénan Koné, ajoutant avoir « fait entendre pour la première fois l’hymne national de la Côte d’Ivoire, l’Abidjanaise ». 

Interrogé de savoir la circonstance qui l’a porté au pied de cette potence, il répond : « J’étais le plus jeune officier ivoirien, j’avais 21 ans, et dans l’armée, c’est le plus jeune qui fait toutes les corvées, donc c’était automatique que ce soit moi ».

Si non, poursuit-il, « je n’ai pas un mérite particulier ». Le général Ouassénan Koné, aujourd’hui à la retraite, est une valeur de l’armée ivoirienne. Il est un homme politique, et vice-président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir).

Djédjé Mady, également vice-président du Pdci s’en souvient. Devant de jeunes militants du parti,  mercredi, au siège de l’ex-parti unique, relate cet acte qui a marqué le début de la souveraineté de l’Etat de Côte d’Ivoire, qui était sous colonisation française.

Gaston Ouassénan Koné, né le 24 avril 1939 à Katiola, une localité située dans le Nord ivoirien, est un officier supérieur. Il a été promu général de brigade en 1977, et porte depuis 1979, le grade de général de division. 

La Côte d’Ivoire commémore son 59è anniversaire de l’indépendance le 7 août 2019, sous la présidence du chef de l’Etat Alassane Ouattara. Il est prévu à Treichville, dans le Sud d’Abidjan.

Mise en route de 72 agents assermentés pour le contrôle des hôtels et restaurants en Côte d’Ivoire

Une première vague de 72 agents assermentés a été mise en route, jeudi, pour le contrôle des restaurants, hôtels, night-clubs, agences de voyage et autres lieux de loisirs «hors-la-loi» en vue de mettre fin au désordre dans le secteur touristique en Côte d’Ivoire, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Ces 72 agents assermentés composés de 12 commissaires, 15 inspecteurs et 45 contrôleurs ont reçu au cours d’une cérémonie leur carte d’agent assermenté  des mains du ministre ivoirien du Tourisme et des loisirs, Siandou Fofana.

Ils ont pour mission de faire en sorte que tous les établissements d’hébergement, de restauration et toutes autres activités de loisirs et de détente, les agences de voyages, les agences de location de voitures, etc, se conforment à la réglementation en vigueur.

« Nous commissaires, inspecteurs et contrôleurs sommes prêts à investir le terrain et d’appliquer en toute conscience la loi », a promis le porte-parole de ces agents assermentés, Marcel Raoul Ohoueu.

Dans le même élan, le ministre Siandou Fofana a dit compter sur la « probité morale » dont feront preuve ces agents assermentés pour que le serment soit respecté dans le cadre de cette mission qui vise à gérer la compétitivité de la destination Côte d’Ivoire.

« Nous devrons prendre l’engagement » pour la « professionnalisation en vue du respect des standards internationaux»,  a-t-il déclaré, insistant sur le respect de la réglementation. « Evitons de tomber dans les raccourcis qui nous rattrapent », a lancé le ministre et du tourisme et des loisirs aux agents assermentés.  

Les établissements contrevenants au respect de cette mise aux normes et règles qui intègre la stratégie nationale de développement du tourisme, « sublime Côte d’Ivoire», s’exposent à une «fermeture systématique».

Le programme Sublime Côte d’Ivoire comprend 18 projets et 09 réformes phares à mener d’ici à 2025 avec entre autres, la création de Abidjan Business City, une plateforme de 1000 chambres comprenant un centre de congrès sur la route d’Abatta dans l’Est d’Abidjan.

La Côte d’Ivoire, rappelle-t-on, envisage de devenir un hub touristique sur le continent et une destination de référence en Afrique de l’ouest avec cinq millions de visiteurs à l’horizon 2025.

Destruction de panneaux publicitaires à Abidjan: plus d’un milliard FCFA de préjudice à ce jour (Afficheurs)

Le préjudice financier enregistré par la Chambre des afficheurs de Côte d’Ivoire ( CAFCI) du fait de l’opération de démantèlement des panneaux publicitaires « non autorisés » entamée par les autorités ivoiriennes dans le district autonome d’Abidjan depuis quelques semaines, se chiffre au-delà du milliard FCFA à ce jour, a indiqué jeudi à Abidjan, Mahama Coulibaly, le président de cette organisation. « Cette opération se fait de façon cachottière. Nous enregistrons  un préjudice financier qui va au-delà du milliard FCFA à ce jour. Nous  sommes aux abois », a dit M. Coulibaly dans une conférence de presse , soulignant cependant que son organisation ne pourra évaluer le préjudice  complet qu’à la fin de cette opération de destruction. 

« Il ne faudrait  pas qu’on nous fasse passer pour des réfractaires au développement de  ce pays », a-t-il affirmé, soutenant que l’assignation de l’État de Côte  d’Ivoire en justice, vise à faire cesser et dénoncer une« voie de fait». 

Dans la même veine, Me Oupoh Carine, l’avocate des  afficheurs de Côte d’Ivoire a estimé que cette opération de  démantèlement des panneaux publicitaires initiée par le ministère  ivoirien de la communication et des médias à Abidjan « ne repose sur  aucune base légale ». Selon elle, ce sont les maires des différentes  communes où sont implantés les panneaux publicitaires qui sont fondés  pour notifier aux afficheurs par arrêté, de démanteler tel ou tel  panneaux jugé illégal.

 « Nous voulons informer l’opinion publique sur la  nature et la portée de l’action des afficheurs. Nous ne sommes pas  opposés à l’embellissement d’Abidjan. Mais, nous nous opposons à la  procédure », a-t-elle insisté. 

Me Oupoh a poursuivi en réitérant sa foi  en la justice ivoirienne qui tranchera, espère-t-elle, en faveur de ses  clients (les afficheurs) en vue de faire cesser la destruction de ces  panneaux publicitaires.  Les afficheurs professionnels de Côte d’Ivoire  ont assigné en justice le ministère ivoirien de la communication et des  médias ( leur tutelle) en vue de faire cesser la « destruction illégale»  de leurs dispositifs publicitaires en cours dans le district autonome  d’Abidjan. 

De son côté le ministre ivoirien de la communication et des  médias, Sidi Tiémoko Touré, justifiant cette opération,  a soutenu être  dans « son rôle institutionnel de garantir la sécurité des ivoiriens ».  Il a dénoncé une « anarchie visuelle» du fait de ces panneaux à Abidjan  où 1629 « dispositifs publicitaires irréguliers» ont été dénombrés. 

«  Nous n’allons pas reculer sur ce sujet. Nous irons jusqu’au bout », a  affirmé le ministre relativement à cette opération de démantèlement de «  panneaux publicitaires non autorisés ». Mercredi le Tribunal de  première instance d’Abidjan a rabattu le délibéré du procès opposant les  afficheurs à l’État de Côte d’Ivoire en renvoyant l’affaire au 09 août  prochain.

Côte d’Ivoire: une médiation pour organiser l’élection du nouveau président des journalistes

Un Comité spécial de médiation composé d’anciens présidents de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire ( UNJCI), la principale faîtière des hommes de médias du pays, a été mis en place jeudi à Abidjan en vue de travailler à la convocation d’un congrès extraordinaire pour élire le nouveau président de cette organisation.La mise en place de ce Comité intervient quelques jours après le blocage du 10è congrès ordinaire de l’UNJCI qui n’a pu arriver à son terme en raison de dissensions entre les trois candidats en lice sur les modalités du vote du président de cette organisation. 

« Les anciens présidents de l’UNJCI officiellement et longuement informés des incidents survenus au 10è  congrès ordinaire ainsi que sur la nature des démarches entreprises par les uns et les autres en vue sortir de l’impasse,  après une analyse approfondie de la situation, ont proposé de prime abord, une gestion inclusive…Un comité spécial de médiation devant faire face au blocage électoral à l’UNJCI a été mis sur pied», a dit dans une conférence de presse Amos Beonaho, le porte-parole de ce Comité.

« Ce comité est présidé par M. Yao Noël. Il a pour porte-parole Amos Beonaho. Il comprend MM. Honorat De Yedagne, Mam Camara, tous des ex-présidents de l’UNJCI, Moussa Traoré, le président sortant du  Conseil exécutif et César Etou, le président du 10è congrès interrompu », a-t-il précisé.

Poursuivant,  M. Beonaho a indiqué que tous les membres de cet nouvel organe de médiation se sont donnés pour mission de consulter «dès à présent » tous les acteurs impliqués dans la vie de l’Union dont les trois candidats du 10è congrès interrompu ( Lance Touré, Franck Ettien et Jean-Claude Coulibaly) et ont invité Moussa Traoré, le président sortant de l’UNJCI, à assurer la continuité du service au niveau du conseil exécutif de l’Union en expédiant les affaires courantes jusqu’à la passation de charges avec la nouvelle équipe dirigeante élue.

Ce dernier (Moussa Traoré) a également été chargé par le Comité de déterminer dans ce mois d’août 2019 la nouvelle date et le lieu du congrès extraordinaire avec un seul point à l’ordre du jour, l’élection des instances dirigeantes.

« Quant à César Etou, le président élu du 10è congrès et son bureau, ils sont maintenus pour la conduite du congrès extraordinaire. Les modalités d’organisation du congrès et les réponses à certaines questions feront l’objet de discussions ultérieures », a conclu M. Beonaho.

Le 10è congrès ordinaire de l’UNJCI qui s’est tenue les 20 et 21 juillet dernier et qui devait aboutir à l’élection du nouveau président des journalistes de Côte d’Ivoire, n’a pu arriver à son terme en raison de divergences entre les candidats et leurs staffs respectifs sur les modalités du vote par procuration suspendant ainsi le congrès.

Côte d’Ivoire: un Guichet de l’emploi lancé, 500.000 emplois prévus d’ici à 2020

Le Premier ministre ivoirien, chargé du Budget et du portefeuille de l’Etat Amadou Gon Coulibaly, a lancé jeudi un Guichet de l’emploi visant à générer près de 500 000 emplois d’ici à 2020 pour un montant de plus de 141 milliards Fcfa, lors d’une cérémonie à Bingerville, une cité à l’Est d’Abidjan.« Notre objectif est de faire bénéficier à près de 500 000 jeunes  des opportunités de stages, d’emplois (directs), de financement de  projets et de formations qualifiantes sur tout le territoire national à  travers l’Agence emploi jeunes pour un montant de plus de 141 milliards  Fcfa», a dit M. Gon Coulibaly. 

Ce guichet vise  notamment « une prise en charge plus efficace des jeunes demandeurs  d’emplois » sur tout le territoire national, a-t-il relevé. Et ce, afin  que tous les jeunes de Côte d’Ivoire,  en quête d’emploi, puissent  accéder au Guichet emploi et s’inscrire sur une plate-forme  technologique dédiée.   

Le ministre des  Sports, Claude Danho, également président de l’Union des villes et  communes de Côte d’Ivoire (Uvicoci), a indiqué que les Guichets emplois  logés au « cœur des mairies » sont pour le moment dans 13 communes  d’Abidjan, à Yamoussoukro et 31 chefs lieux de région, soit 45  localités.  

Au-delà des 45 Guichets emplois  qui seront ouverts dans une première phase, le ministère en charge de  l’Emploi des jeunes, devrait ouvrir progressivement dans l’ensemble des  156 autres communes du pays un guichet emploi.    

Le  ministre de la Promotion de la jeunesse et de l’emploi des jeunes,  Mamadou Touré, a souligné dans un discours, au Foyer des jeunes de  Bingerville, que les opportunités d’emplois se répartissent en quatre  programmes. Il s’agit notamment du développement des compétences, du financement des  permis de conduire et de la mise en stage.  

Le  programme de mise en stage vise à promouvoir l’insertion professionnelle  des jeunes à travers des stages pre-emplois d’une durée d’un an avec le  paiement d’une prime mensuelle de 45 000 Fcfa par l’Etat et le secteur  privé à hauteur de 20 000 Fcfa pour garantir le SMIG aux jeunes. 

Selon  le ministre de la Promotion de la jeunesse et de l’emploi, il y aura  également des stages de validation des diplômes de trois mois avec le  paiement d’une prime mensuelle pour le transport de 15 000 Fcfa par  l’Etat.  

Quant au programme d’entrepreneuriat  des jeunes, des financements allant de 100 000 Fcfa à 1 million  devraient être octroyés pour la première phase et la seconde, des aides  allant de 1 million à 5 millions Fcfa pour les micros et petites  entreprises dirigées par les jeunes.    

L’objectif  selon le ministre en charge de l’Emploi, est d’accompagner les jeunes  vers une insertion plus durable. À ce jour, « 342 560 opportunités » ont  pu être collectées auprès des ministères sectoriels et leurs structures  sous tutelle, les faîtières d’organisations patronales et organismes  internationaux.

Les guichets emplois sont les  relais de l’Agence emploi jeunes dans les communes, les plateformes  locales de services, les universités et les grandes écoles publiques.  Ils constituent dans les localités le premier lieu de contact et le  dispositif d’aide à l’emploi des jeunes.   

Le  guichet emploi est animé par un « conseiller junior » qui a pour mission  d’orienter les demandeurs d’emploi selon leurs besoins et profils, et  de sensibiliser les jeunes sur les techniques de recherche d’emploi et  en auto-emploi. Il est assisté par un agent communal, placé sous sa  responsabilité.   

Le mois de septembre  consacrera l’installation effective des guichets emplois dans les 201  communes de la Côte d’Ivoire. Le Guichet emploi s’inscrit dans l’axe 4  du Programme social du gouvernement (PSgouv) ivoirien et a été mise en  place avec l’aide de Pôle emploi France. 

«C’est fini la Côte d’Ivoire de la déstabilisation par la manipulation des forces armées» (Hamed Bakayoko)

Le ministre d’État ivoirien chargé de la défense, Hamed Bakayoko a affirmé jeudi à Abidjan que « c’est fini la Côte d’Ivoire de la déstabilisation par la manipulation des forces armées ».M. Bakayoko s’exprimait dans un discours qu’il a prononcé à l’occasion d’une cérémonie de prise d’armes présidée par le premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly à l’état-major des armées de Côte d’Ivoire.

« C’est fini la Côte d’Ivoire de la déstabilisation par la manipulation des forces armées… Que ceux qui veulent faire la politique, fassent la politique sans chercher à faire interférer l’armée qui a sa vocation de protéger le citoyen et le territoire. Nous travaillerons nuits et jours pour que le pays soit en paix», a indiqué le ministre de la défense.

Se félicitant de la grande capacité de l’armée ivoirienne à retrouver son unité après la crise postélectorale ivoirienne de 2010-2011, M. Bakayoko a passé en revue les efforts du gouvernement en faveur de « la grande muette ».

Dans la foulée, il a énuméré plusieurs projets pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des militaires ivoiriens. « Nous avons aussi un projet de drones pour mieux surveiller notre territoire avec les menaces que nous avons dans la sous-région», a, entre autres, faire savoir M. Bakayoko.

 Il a conclu en réitérant l’engagement de « ses hommes»  à se mettre davantage au service de la nation. « Nous donnerons le meilleur de nous-mêmes. Nous ferons ce que nous avons à faire pour la stabilité de notre pays. Nous donnerons le maximum », a promis M. Bakayoko.

Côte d’Ivoire: le prix du carburant reste inchangé pour le mois d’août

Le coût du carburant reste inchangé pour la période du 1er au 31 août 2019 en Côte d’Ivoire, renseigne un communiqué de la direction des hydrocarbures transmis mercredi à APA.Le prix maxima de détail des produits pétroliers indique un coût de 630 Fcfa le litre de l’essence super sans plomb et 615 Fcfa pour le litre du gasoil.

Le pétrole lampant, lui, conserve toujours son prix à 555 Fcfa le litre à l’ambiant. Et ce, depuis plusieurs mois.

L’augmentation ou la diminution substantielle des prix à la pompe du carburant se fait chaque mois   conformément aux dispositions du mécanisme automatique des prix de ces hydrocarbures sur le marché international.

Kenya : la plus grande station éolienne d’Afrique inaugurée

Le Kenya vient de mettre en service un parc éolien, composé de 365 éoliennes d’une capacité de 850 KWh chacune, la plus grande d’Afrique, installée sur la rive Est du lac Turkana, dans le Nord du pays, une ligne frontalière à l’Ethiopie.Cette station éolienne dénommée « Lake Turkana Wind Power » et d’un coût global de 680 millions de dollars (600 millions d’euros), est le plus important investissement de l’Etat kényan et ses partenaires dans le secteur.

Financé par la Banque africaine de développement (BAD), cet ouvrage inauguré le 19 juillet dernier, permet au pays de se positionner comme un leader en matière d’énergie renouvelable en Afrique.

Le président kényan, Uhuru Kenyatta, s’est félicité de ce que son pays ait « à nouveau haussé la barre pour le continent africain» avec l’installation de ce dispositif éolien qui devrait permettre d’accroître considérablement la fourniture d’électricité aux populations. 

 KenGen, l’entreprise publique d’électricité, produit aujourd’hui près de 80 % de l’électricité distribuée dans le pays dont 65% issue de l’hydroélectricité. Cette énergie est transportée par Kenya Power. En dépit de ces efforts, l’accès à l’électricité pour tous reste un défi.  

Côte d’Ivoire/ Pêche artisanale : les mareyeuses, en grève, ferment le débarcadère Mohammed VI de Locodjro

Le point de débarquement Mohamed VI ou débarcadère de Locodjro (ouest d’Abidjan) est fermé depuis lundi suite à une à manifestation des mareyeuses se disant « trahies » par l’Etat ivoirien, dans le projet financé par Mohammed VI, Roi du Maroc, a constaté, mercredi, APA sur place.Le personnel de la cellule de Coordination du point de débarquement de pêche Mohammed VI expulsé par une foule de manifestantes, arborant des banderoles rouges en signe d’arrêt de travail,  les bureaux, hermétiquement, cadenassés, plusieurs cargos de policiers présents sur le site, les voies d’accès au débarcadère jonchées de tables et pneus calcinés…, c’est le spectacle qu’offrait, mercredi,  ce joyau fruit de la coopération bilatérale entre la Côte d’Ivoire et le Maroc.

Les acteurs (près de 4 000 personnes dont 2 400 marins pêcheurs et 1 600 mareyeuses) auxquels ce projet est destiné pour améliorer leurs conditions de vie, se sentant « floués » par l’Etat ivoirien se sont soulevés pour « revendiquer le débarquement effectif des pirogues sur le débarcadère exploité à moins de 5% de sa capacité.

« La faute est au gouvernement qui nous a fait venir ici alors que les pêcheurs ne viennent pas débarqués le poisson sur le site. Ils vont servir l’ancien site à Abobodoumé. Depuis deux ans, nous sommes sans activités alors que nous avons investi beaucoup d’argent dans la location des pirogues», fulminent Mmes Déborah Gnéoulou et Marie Flore Aké.

Pour Amon Le Gros, le silence du gouvernement traduit sa complicité dans « la situation que nous vivons », dénonçant « l’inaction des autorités pour contraindre les mareyeuses restées sur l’ancien site et qui travaillent normalement de regagner ce site. Nous n’en pouvons plus », indique-t-il.

Pourtant, après plusieurs mois de tensions, le ministre des Ressources animales et halieutiques, Kobenan Kouassi Adjoumani, dans une décision du 16 juillet 2019 indiquait que le débarcadère de Locodjoro « est ouvert au débarquement de tous les produits de la pêche artisanale du District d’Abidjan ».

M. Adjoumani insiste que « les sites non aménagés du District d’Abidjan sont fermés au débarquement des produits de la pêche artisanale ; tout contrevenant s’expose aux sanctions prévues par les textes en vigueur … », stipule la décision No12 du 16 juillet.

« Nous nous étonnons que depuis cette date, la décision n’est pas appliquée pour amener les mareyeuses d’Abobodoumé sur le site de Locodjro », s’insurge Zogbo Héliane. Pourtant le ministre Adjoumani a invité « … toutes les forces de défense et de sécurité à l’exécution » de la décision.

Face à cette situation confuse, les mareyeuses et mareyeurs sont décidés à poursuivre leur mouvement jusqu’à satisfaction de leur revendication principale qu’est le débarquement sur le débarcadère.

Le RHDP ne représente que 25% de l’électorat en Côte d’Ivoire, selon Alain Lobognon

Le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), la coalition au pouvoir en Côte d’Ivoire, ne représente que 25% de l’électorat du pays, a estimé mercredi à Abidjan, Alain Michel Lobognon, un ancien ministre et député proche de l’ancien président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro.« Le RHDP ne représente que 25% de l’électorat en Côte d’Ivoire. Demandez aux experts du RHDP, ils vous diront qu’à l’occasion des dernières élections, cette coalition s’en est sortie avec 1 500 000 voix sur un électorat estimé à 6 500 000 électeurs», a soutenu M. Lobognon.

 Quant à la représentativité de son mentor Guillaume Soro en Côte d’Ivoire,  M. Lobognon a soutenu que « la meilleure façon» de connaître le poids électoral de ce dernier, « c’est d’organiser des élections transparentes en 2020».

Il s’exprimait dans une conférence de presse pour annoncer un meeting du  Mouvement pour la promotion des valeurs nouvelles en Côte d’Ivoire (MVCI), un parti politique proche de M. Soro, prévue samedi à Koumassi dans le Sud d’Abidjan.

« Ce sera le premier meeting de l’opposition significative. C’est un appel au réveil national. Le MVCI invite tous les ivoiriens soucieux de la consolidation des acquis démocratiques à Koumassi le samedi 03 août prochain. Il s’agira aux côtés de tous les démocrates,  d’appeler à une vraie réconciliation et à une paix durable en Côte d’Ivoire », a expliqué M. Lobognon soulignant que M. Soro dont il a confirmé la candidature pour la présidentielle ivoirienne de 2020, ne sera pas présent à ce meeting.

Dans la foulée, le parlementaire a salué la rencontre entre les anciens présidents ivoirien, Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié lundi dernier à Bruxelles ( Belgique) estimant « qu’ils viennent de montrer que la paix est possible en Côte d’Ivoire».

Il a par ailleurs, annoncé que M. Soro ira lui-aussi rencontrer M. Gbagbo « tôt ou tard».  « Au niveau de leurs états-majors respectifs, des contacts fréquents ont lieu », a-t-il précisé.

Réagissant à la cérémonie d’hommage au président ivoirien Alassane Ouattara organisée le week-end dernier à Ferkéssedougou, (localité de l’extrême Nord ivoirien dont Guillaume Soro est le député), M. Lobognon a estimé « qu’ils ne peuvent pas effacer les traces d’un leader dans sa propre région ». Selon lui, Soro sera candidat à la présidentielle de 2020 et sera élu. « Aucun ivoirien n’a une ambition démesurée», a-t-il conclu.

Côte d’Ivoire: 41,23% d’admis au baccalauréat 2019

La session 2019 du baccalauréat en Côte d’Ivoire a enregistré un taux national de réussite de 41,23% contre 46,09% en 2018, soit une baisse de 4,86 points, a annoncé lundi à Abidjan, Mariam Nimaga-Dosso, la directrice des examens et concours.« La session 2019 du BAC a vu se présenter dans les 442 centres de composition du territoire national, 261 707 candidats dont 115 458 filles et 146 249 garçons. Sur cet effectif de candidats présents, 49 221 filles et 58 076 garçons qui font un total de 107 897 candidats,  ont été déclarés admis, soit un taux national de réussite de 41,23% au BAC 2019 contre 46,09% en 2018 et 44,97% en 2017», a indiqué Mme Dosso qui proclamait officiellement les résultats de cet examen lors d’un point-presse.

« Ce taux de réussite national est en baisse de 4,86 points», a-t-elle ajouté. Poursuivant, la directrice des examens et concours a souligné que le taux de réussite chez les filles qui est de 42,63% est meilleur que celui des garçons qui est de 40,12%.

« Je rappelle aux candidats qu’ils disposent de 72 heures à compter de la proclamation des résultats ce lundi 29 juillet jusqu’au 31 juillet 2019 pour introduire leurs réclamations dans leurs centres de composition respectifs », a poursuivi Mme Dosso précisant que les résultats de ce jury spécial de réclamations seront proclamés le jeudi 1er août prochain dans les mêmes centres.

La proclamation des résultats de cet examen du baccalauréat 2019 dans les différents centres d’examen du pays est, prévue ce lundi à 14h (heure locale et Gmt), a-t-elle conclu. En Côte d’Ivoire, ce sont au total 1 289 603 candidats qui étaient inscrits à la session 2019 des différents examens scolaires.

Côte d’Ivoire: plus de 56 000 candidats affrontent les épreuves écrites du BTS

Quelque 56 458 candidats inscrits pour la session 2019 du Brevet de technicien supérieur (BTS) en Côte d’Ivoire ont débuté, lundi, les épreuves écrites de cet examen de l’enseignement supérieur dans 115 centres de composition à Abidjan et à l’intérieur du pays, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon les statistiques, cette session 2019 du BTS compte 39 547 candidats  pour les filières tertiaires et 16 911 candidats pour les filières industrielles.  Ces épreuves écrites du BTS 2019 qui se déroulent dans 95 centres à Abidjan  contre 20 à l’intérieur du pays s’achèveront le 03 août prochain, quand les résultats sont attendus  le 31 août 2019.

En 2018, quelque 44 380 candidats ont pris part aux épreuves de cet examen qui a  enregistré un taux de réussite de 57% contre 70,51% en 2017.

Cyclisme : la petite reine ivoirienne peine à se relancer !

Cité parmi les disciplines sportives qui ont fait les beaux jours du sport en Côte d’Ivoire dans les années 90, le cyclisme ivoirien se remet, difficilement, d’une léthargie dans laquelle il est plongé depuis près de deux décennies, malgré la bonne volonté du président fédéral Dr Allah Kouamé de faire rouler le vélo sur les pistes du pays.Si ce n’est pas encore le coma, le cyclisme ivoirien est à une phase clinique très avancée qui nécessite une mobilisation générale pour sauver ce « soldat » qui a tant donné à la Côte d’Ivoire et qui paye, aujourd’hui, le tribut des reformes budgétaires imposées par le gouvernement en matière de financement du sport ainsi que la rareté de gros sponsors.

« Ce sont les moyens qui nous font défaut », plaide  Dr Allah Kouadio, à la tête de la Fédération ivoirienne de cyclisme (FIC) depuis 2013 après avoir assuré l’intérim, pendant deux ans, du président Eugène Dié Kacou, démissionnaire.

Réélu en 2017 pour un mandat de quatre ans, Dr Allah Kouadio est d’avis que «le cyclisme, l’une des disciplines phares du sport en Côte d’Ivoire, est en perte de vitesse ».

« Les grandes compétitions, les grands tours qui réunissaient de grandes équipes en provenance des pays d’Afrique, d’Europe…sur nos circuits se raréfient. Notre discipline, ayant pour terrain de jeu les routes, a été victime de la partition du pays pendant dix ans du fait de la crise militaro-politique de  2002 », explique le président Allah.

Cependant, reconnaît-il, la fédération d’alors a multiplié les compétions locales comme « le Tour de l’Est, le Tour de l’Or Blanc et le Tour de l’Ouest » pour maintenir la cadence. Trop juste pour faire revenir les « gros sponsors » lors de l’organisation en 2012 du Tour de la Côte d’Ivoire, rebaptisé « Tour de la Réconciliation ». 

« Il est certain que quand vous disparaissez, les sociétés qui vous aidaient, ne vous voyant pas ont donné leur espace sponsor à d’autres sports. Il n’a pas été possible de trouver des sponsors à  notre retour en 2012 bien qu’ils soient présents », se désole M. Dr Allah.

Comme un malheur n’arrive jamais seul, dit-on, le Tour  de la Réconciliation  inscrit à l’Union cycliste international (UCI) n’a pu être organisé comme  l’aurait voulu la fédération à cause de l’épisode de la fièvre Ebola. C’en était trop pour une discipline qui a donné des lauriers au pays avec les Oupoh Roger, Oscar Michel et autres Lokossoué Kouamé.

« Cette époque est loin derrière nous. Parce qu’en son temps, la petite reine a connu des dirigeants comme Roger Abinader, Pierre Magne, Eugène Kacou… qui ont travaillé au rayonnement du cyclisme ivoirien  à l’échelle internationale entre 1970 et 1990 », se souvient, nostalgique, le président fédéral qui ne «  baisse pas les bras » avec son équipe pour relancer le vélo ivoirien.

Cette année, le cyclisme n’a pas été retenu parmi les disciplines à financer pour les compétitions internationales par l’Etat. « Nous en sommes désolés, certes, mais nous continuons les discussions dans l’espoir d’être entendus pour l’organisation du Tour de Côte d’Ivoire en décembre prochain », espère Dr Allah Kouamé.

Classé course 2.2, comme les Tours du Cameroun, du Sénégal et du Burkina Faso, le Tour de Côte d’Ivoire inscrit à l’UCI est l’une des compétitions prisées par de nombreux pays et coureurs désireux de gagner des points à l’international.

C’est pourquoi, l’instance fédérale appelle, de tous ses vœux, des sacrifices de tous, Etat, sponsors, mécènes  pour remettre le vélo sur les rails.

L’Ivoirien Bakari Diaby élu à la tête de la CADHA pour 5 ans

L’Ivoirien Bakari Sidiki Diaby a été élu pour un mandat de cinq ans à la tête de la Coordination africaine des droits de l’homme pour les armées (CADHA), une organisation non gouvernementale panafricaine qui vise à renforcer les compétences des forces armées et de sécurité en droits de l’homme, a-t-on appris dimanche sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon une note d’information transmise dimanche à APA, le mandat de la  CADHA est de renforcer les compétences des forces armées et de sécurité  en droits de l’homme et en droit international humanitaire.

 « Il est bon  de savoir que la CADHA a contribué à délister  la Côte d’Ivoire de la  liste des pays où les forces armées sont auteures de violences sexuelles  liées aux conflits depuis 2018», explique la même source. 

M. Diaby,  rappelle-t-on, a été élu au terme de la deuxième assemblée générale  ordinaire de cette organisation tenue vendredi et samedi à Abidjan. 

Secrétaire permanent du Réseau des institutions nationales des droits de l’homme des pays membres de l’espace  de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), Diaby Bakari est également expert-membre du Comité pour l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale (CERD) de l’ONU.

La  CADHA est une organisation non gouvernementale panafricaine créée en  2011 et regroupant 12 pays d’Afrique dont la Côte d’Ivoire. Elle s’est  fixée pour objectif, la coordination de toutes les actions de promotion  des droits de l’homme et du droit international humanitaire, entreprises  par les organisations humanitaires et la société civile au profit des  forces de défense et de sécurité.

Arhur Boua, élu nouveau président de la fédération ivoirienne de boxe

Arthur Emmanuel Boua a été élu président de la Fédération ivoirienne de boxe (FIB) pour un mandat de quatre ans, à l’issue de l’Assemblée générale élective, samedi, au Palais des Sports de TreichvilleM.  Boua a obtenu 11 voix contre 4 pour son adversaire, le général Gaoussou  Soumahoro (président sortant) sur les quinze suffrages exprimés.

Précédemment membre du bureau de l’équipe du président Soumahoro, le nouveau président de la FIB a, également, appartenu aux comités directeurs des présidents Arsène Yobouet et Rash N’guessan Kouassi.

C’est, donc, à un homme d’expérience que les clubs ivoiriens ont confié la fédération pour redorer le blason du noble art ivoirien.

La rencontre Bédié-Gbagbo et le meeting du RHDP à Ferké font la Une des journaux ivoiriens

La rencontre annoncée à Bruxelles en Belgique entre les anciens présidents Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo ainsi que la cérémonie d’hommage au chef de l’Etat Alassane Ouattara, organisée par le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir), à Ferkessédougou, dans le fief de l’ancien président de l’Assemblée nationale, Guillaume Kigbafori Soro font la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, samedi, sur l’ensemble du territoire national.« Bédié (président du PDCI-RDA) – Gbagbo (président du FPI)/ Rencontre historique : voici la vraie date », barre en Une Le Nouveau Réveil. « C’est totalement bouclé pour les prochaines heures, voici la date et à quel moment de la journée Bédié et Gbagbo vont se rencontrer », reprend Soir Info.

Les journaux ivoiriens s’intéressent également au meeting-cérémonie d’hommage au chef de l’Etat à Ferkessédougou. A ce propos, Le Patriote fait remarquer que tout le Grand Nord est debout, ce samedi, derrière Alassane Ouattara dans le cadre de l’hommage qui lui est dédié pour ses actions de développement.

« 11 régions de Côte d’Ivoire reconnaissantes au grand homme d’Etat. Tous les détails d’un événement qui s’annonce grandiose et exceptionnel », complète ce quotidien proche du pouvoir, là où L’Inter croit savoir ce que le RHDP réserve à Soro aujourd’hui, dans sa ville natale.                                                

Ce qui fait dire à Le Matin que le compte à rebours de 2020 a démarré avec 2 grands événements qui ont tout bouleversé cette semaine.