Côte d’Ivoire : les résultats de la 1ère journée du contrôle routier

Le ministère des Transports dévoile le bilan à la mi-journée du vendredi 3 février 2023, premier jour de l’opération « Semaine de la sécurité routière » qui s’étend du 03 au 10 février 2023 à travers le pays.Le bilan partiel du vendredi 3 février 2023, premier jour de l’opération « Semaine de la sécurité routière » a enregistré 106 véhicules mis en fourrière, 377 engins verbalisés et 2584 usagers sensibilisés, indique une note du ministère des Transports.

Selon les infractions récurrentes constatées au cours de cette journée, il y a « le défaut de visite technique, le défaut de plaque, le défaut d’assurance, l’usage du téléphone au volant, le non-port de casque et le non-respect du code de la route ».

Le ministre des Transports, Amadou Koné, se félicite du résultat partiel et salue l’important appui des forces de défense et de sécurité. Plus de 11.000 policiers ont été déjà mobilisés sur le terrain pour cette opération de sensibilisation et de répression.

L’opération « Semaine de la sécurité routière », un volet de la Stratégie nationale de sécurité routière, vise à réduire les accidents de la circulation et l’incivisme sur les routes. Elle se tiendra « tous les mois » jusqu’en février 2024.

Côte d’Ivoire : mise en liberté provisoire de Pulchérie Gbalet

L’activiste des droits de l’Homme, Pulchérie Gbalet, détenue depuis quelques mois, a été libérée ce vendredi 3 février 2023.Cette figure de la société civile ivoirienne a « effectivement » été relaxée autour de 19h45 (GMT, heure locale), après les formalités administratives, avant d’être libérée provisoirement par la justice, a indiqué une source proche du dossier.

Mme Pulchérie Gbalet bénéficie de cette libération provisoire, à la suite d’une nouvelle demande de son Conseil, après que l’enquête judiciaire a été bouclée par le juge du 10e Cabinet d’instruction sis à la cellule d’enquête contre le terrorisme, rapporte cette même source.

Une première requête de mise en liberté introduite par les avocats de Mme Pulchérie Gbalet avait été rejetée. Sa mise sous contrôle judiciaire devrait permettre au tribunal d’apprécier le fond de l’affaire et de s’y prononcer définitivement.  

Mme Pulchérie Gbalet est la présidente du Conseil d’administration de l’organisation Alternative citoyenne ivoirienne (ACI). De retour du Mali en août 2022, elle s’est prononcée sur l’affaire des 49 militaires ivoiriens dans une vidéo, postée sur les réseaux sociaux.     

Le procureur de la République de Côte d’Ivoire, Richard Adou, avait dans un communiqué déclaré qu’elle a « rencontré certaines personnalités et à son retour en Côte d’Ivoire, elle a été interrogée par les agents enquêteurs sur les motifs de son voyage ». 

Il lui est reproché « des manœuvres de nature à jeter du discrédit sur les institutions et à occasionner des troubles graves à l’ordre public, et de diffuser des nouvelles fausses de nature à entraîner une atteinte au moral de la population », mentionne le communiqué.    

Selon le procureur, ces faits sont d’une « gravité qui tombe sous le coup des articles 155 ; 179 et 183 du Code pénal et sous les chefs d’entente avec les agents d’une puissance étrangère de nature à nuire à la situation militaire et diplomatique de la Côte d’Ivoire ». 

Une figure de proue de la société civile ivoirienne, Pulchérie Gbalet, prend souvent des positions tranchées dans des débats d’ordre socio-politique et économique. Elle est taxée d’être une militante des droits de l’Homme proche de l’opposition.

Avec la grâce présidentielle accordée aux 49 soldats ivoiriens par Assimi Goita, le président de la Transition et chef d’Etat du Mali, l’activiste Pulchérie Gbalet pourrait bénéficier d’une clémence de la justice au regard du dénouement heureux de cette affaire qui avait crée une tension entre Abidjan et Bamako.  

Côte d’Ivoire : lancement de la semaine de sécurité routière

Cette opération de sensibilisation et de répression, visant à réduire les accidents de la circulation et l’incivisme sur les routes, se tiendra « tous les mois » jusqu’en février 2024.Le directeur de Cabinet du ministère des Transports, M. Coné Dioman, a procédé ce vendredi 3 février 2023, à Abidjan, au lancement de la Semaine de sécurité routière, indiquant qu’elle aura lieu « tous les mois » jusqu’à février 2024, soit durant un an. Pour ce mois, l’opération se déroulera du 03 au 10 février 2023.

« Cette semaine consiste à sensibiliser les automobilistes, les usagers de la route sur leur responsabilité en matière de sécurité routière ; elle va donc s’étaler sur sept jours et va monter progressivement en puissance », car en plus de la sensibilisation, il y aura des sanctions, a-t-il dit.

Pour la réussite de l’opération, les forces de l’ordre sont mobilisées aussi bien à Abidjan qu’à l’intérieur du pays, a-t-il rassuré, faisant savoir qu’ « on nous signale qu’il y a plus de 11.000 policiers déjà » sur le terrain.  

Il a ajouté que la police nationale, la police spéciale chargée de la sécurité routière et la gendarmerie sont sur le terrain dans le cadre de la semaine de la sécurité routière. A l’issue de cette période, sont attendus des changements de comportements des usagers et plus de civisme sur la route.

Durant cette semaine, les contrôles routiers sont accentués afin que les véhicules qui ne sont pas en règle ne roulent pas. Il a ensuite appelé les usagers de la route à être prudents, se mettre en règle et à respecter les règles du code de la route.

Le Conseil de sécurité, présidé par le chef de l’Etat Alassane Ouattara, a demandé ce 2 février 2023 « la poursuite de l’accélération de la mise en œuvre de la Stratégie nationale de sécurité routière et le renforcement des autres mesures de lutte contre l’incivisme sur les routes, en vue de faire face au nombre élevé d’accidents de la circulation ».  

Le Groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSPM) a enregistré en 2022 en Côte d’Ivoire, 32.937 interventions avec 31.010 victimes, dont 820 décès. Au cours de l’année 2022, les Soldats du feu ont transporté 23.956 victimes.

Côte d’Ivoire : le prix bord champ du Kg de cajou fixé à 315 Fcfa

Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, a procédé ce 3 février 2023 à l’ouverture officielle de la campagne de commercialisation de la noix de cajou pour l’année 2023.Le prix bord champ plancher obligatoire du Kg de noix brute de cajou fixé à 315 FCFA contre 305 FCFA pour la campagne 2022, est en hausse de 10 FCFA. Le prix plancher obligatoire magasin intérieur, lui, est fixé à 340 FCFA/Kg.

Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du développement rural a indiqué que le prix plancher obligatoire magasin usine a été arrêté à 369 F CFA le Kg et le prix plancher obligatoire magasin portuaire à 399 F CFA/Kg.

La production, dira-t-il, s’est établie à 1 050 000 tonnes de noix brutes de cajou et devrait atteindre en 2023 un niveau d’approvisionnement de 300 000 tonnes pour les transformateurs, ce qui traduit une progression d’environ 34% par rapport à la campagne précédente.

A l’issue de la campagne 2022, la Côte d’Ivoire a réalisé 1 028 172 tonnes de noix de cajou contre une prévision de 1 040 000 tonnes, soit 99% de réalisation des résultats attendus. Selon le ministre d’Etat, cette production enregistre une hausse de 6% par rapport à l’année 2021, où 968 676 tonnes ont été notifiées.

La campagne 2022 a enregistré un prix bord champ oscillant entre 305 FCFA et 450 FCFA/Kg pour une moyenne de 353 F CFA le Kg des prix de la noix de cajou brute. Ces prix ont permis une hausse de 7% des revenus des producteurs, qui sont passés de 339 milliards à 363 milliards F CFA de 2021 à 2022.

Quant aux exportations, elles se sont établies à 719 900 tonnes de noix brutes de cajou pour la campagne de commercialisation 2022 contre 805 748 tonnes en 2021, soit une baisse de près de 86.000 tonnes. Les offres sont essentiellement portées vers le Vietnam et l’Inde.

Le volume de noix brutes de cajou transformées localement connaît une évolution avec 224 036 tonnes enregistrées par les 27 unités du pays, soit 21,8% de la production et la Côte d’Ivoire qui occupe le 3ème rang mondial des Etats transformateurs et fournisseurs d’amandes de cajou derrière le Vietnam et l’Inde.

Côte d’Ivoire : plusieurs milliers de Burkinabè trouvent refuge dans le Nord

Le Président ivoirien Alassane Ouattara a demandé la mise en place d’un dispositif adéquat d’assistance.L’insécurité au Burkina impacte la Côte d’Ivoire voisine. Celle-ci accueille sur son sol, plusieurs milliers de réfugiés burkinabè.

Au cours d’une session du Conseil national de Sécurité, hier jeudi 02 février 2023, le ministre ivoirien de la Défense, Boureima Ouattara, a fait cas d’un « afflux récent de réfugiés en provenance du Burkina Faso » dans plusieurs localités du nord et du nord-est de la Côte d’Ivoire.

« Ces réfugiés, au nombre d’environ 8 700, ont fui leurs zones d’habitation et ont trouvé refuge dans les départements de Kong, Tehini et Ouangolodougou », peut-on lire dans le rapport du Conseil ivoirien de Sécurité.

Il y est notifié que le Président ivoirien Alassane Ouattara qui a présidé la réunion, a insisté sur la mise en place d’un dispositif adéquat d’assistance à ces déplacés et le renforcement de la sécurité dans cette partie du pays. Des sites d’accueils seront donc aménagés en attendant leur retour au Burkina Faso.

L’Ouest du Burkina est le théâtre d’exactions des groupes jihadistes. La semaine dernière, des hommes armés affiliés au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) a intercepté deux cars et assassiné une quinzaine de passagers.

En mai 2022, environ 7000 Burkinabè ont fui dans le nord-ouest de la Côte d’Ivoire, avait déclaré Boris Cheshirkov, porte-parole du HCR, le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés. En 2021, près de 19 200 Burkinabè avaient fui vers la Côte d’Ivoire, mais aussi le Mali, le Niger et le Bénin.

Le GPE-Abidjan renforce les capacités des cadres des collectivités

Le Programme de formation en gestion de la politique économique (GPE-Abidjan) se positionne comme le leader en renforcement des capacités des acteurs des collectivités grâce à des outils innovants en matière d’intelligence économique aux fins d’anticiper sur les défis.La direction du Programme « GPE-Abidjan » a organisé ce jeudi 2 février 2023 une séance de restitution des travaux, dans le cadre de ses activités de renforcement des capacités humaines et d’appui à la transposition des nouvelles directives de l’Uemoa relatives au management des collectivités.

Ces travaux ont porté notamment sur « l’élaboration, l’exécution et le suivi d’un plan ou programme de développement local dénommé la Chaîne PPPBSE (Prospective, planification, programmation budgétisation et suivi-évaluation ».

La Chaîne PPPBSE comprend cinq grands maillons du cycle de gestion des projets et programmes de développement, à savoir la prospective, la planification, la programmation, la budgétisation et le suivi-évaluation.

Pour accompagner la dynamique de développement des collectivités, la direction du Programme GPE-Abidjan a élaboré depuis 2017 un module de formation autour des différents maillons de la chaîne de développement PPPBSE (prospective, la planification, la programmation, la budgétisation et le suivi-évaluation)..

Ce module a été conçu pour répondre notamment aux nouveaux besoins de formation engendrés par les nouvelles directives de l’Uemoa. Celles-ci obligent les collectivités locales à élaborer un plan de trésorerie et de constituer des dotations aux amortissements et aux prévisions.

Selon Isidore Nzebo, auditeur GPE de la 22e promotion, la Chaîne PPPBSE se veut un « outil d’aide à la décision » dans les administrations et même dans les collectivités locales. Le Programme a permis qu’il y ait une étude appliquée à la Région du Haut Sassandra (Sud-ouest), dont le chef-lieu est Daloa.

Les auditeurs ont reçu des données venant, entre autres, de l’Agence nationale d’appui au développement rural (ANADER, public) et qui ont permis de faire la prospective, étude qui amène à donner une vision et des orientations stratégiques.

« A partir de cette vision, nous faisons une planification stratégique qui permet de faire ressortir les actions stratégiques », a dit M. N’zebo, expliquant que celles-ci permettent de déterminer des projets de développement, ensuite de les budgétiser et planifier leur mise en œuvre assortie d’un mécanisme de suivi-évaluation.

L’objectif de l’étude est de permettre aux décideurs locaux d’avoir un guide directeur afin qu’ils puissent suivre les différents projets pour amorcer le processus de développement de leurs localités tout en prenant en compte les problèmes clés de la région.

Pour M. Jacob Dindé, également auditeur de la 22e promotion, le véritable problème, c’est le processus de décentralisation, car aujourd’hui pour anticiper sur les enjeux du développement, il faut se projeter dans le futur pour imaginer les scénarios possibles.

M. Joseph Matto, deuxième vice-président du Conseil régional du Haut Sassandra, a félicité le professeur Mama Ouattara, le directeur du GPE-Abidjan et les auditeurs pour « l’excellent travail effectué ».

Il a fait savoir que la Région du Haut Sassandra est la plus peuplée après le District d’Abidjan, est très étendue. Le Conseil régional a fait une tournée pour connaître les besoins des populations et les adresser efficacement.

La séance de restitution s’est tenue au siège du GPE-Abidjan en partenariat avec le Programme pays de renforcement des capacités (PPRC), et le PRIME, une Initiative conjointe du gouvernement ivoirien et du PNUD, visant à accompagner la réforme de l’Etat.

La cérémonie de restitution a été également organisée en collaboration avec l’Assemblée des régions et Districts de Côte d’Ivoire (ARDCI), le Sénat ivoirien et l’Union des villes et communes de Côte d’Ivoire (Uvicoci).

A travers cet événement universitaire de portée pédagogique et scientifique, le Programme GPE-Abidjan, veut « éclairer l’opinion publique et spécifiquement les collectivités territoriales sur l’opportunité de bâtir une stratégie de développement inclusif » et durable.

Alassane Ouattara décline sa vision économique au Patronat ivoirien

Le chef de l’Etat de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara a reçu en audience jeudi 02 février 2023, le président de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci, Patronat ivoirien), M. Ahmed Cissé et son prédécesseur, M. Jean-Marie Ackah.Lors des échanges, le président de la République a réaffirmé à ses hôtes la place de choix que devrait occuper le secteur privé ivoirien dans la création de richesse nationale. M. Ouattara a assuré que les entrepreneurs ivoiriens ont « une place de choix » dans le programme de développement du pays.

« Pour moi, le secteur privé doit être le moteur de la croissance », a déclaré le président ivoirien Alassane Ouattara qui a insisté auprès de ses convives sur la position libérale de la Côte d’Ivoire, ce qui implique la liberté individuelle sur toutes les formes de pouvoir.

Il s’est dit très favorable aux politiques publiques permettant de mettre en évidence les entrepreneurs ivoiriens, car « il faut que les entrepreneurs ivoiriens aient une place de choix dans notre politique ». Puis, il a relevé à ses invités que son gouvernement travaille à cela.

Selon le chef de l’Etat ivoirien, cela est important, non seulement pour créer une communauté d’hommes d’affaires nationaux capables de tirer le tissu économique vers le haut, mais surtout pour que les entrepreneurs locaux soient très compétents et très engagés pour les investissements et les exportations.

M. Ouattara a expliqué au président du Patronat ivoirien et à son prédécesseur que si la Côte d’Ivoire a des indicateurs macroéconomiques performants depuis quelques années, c’est en partie grâce au secteur privé, qui paie ses impôts et qui emploie des centaines de milliers de jeunes.

« Nous comptons sur notre secteur privé pour que cela puisse continuer », a poursuivi le chef de l’exécutif ivoirien. Au niveau du Programme national de développement (PND 2021-2025) dont les investissements sont estimés à 59 000 milliards de FCFA, 74% sont attendus du secteur privé.

Ces dernières années, le secteur privé ivoirien a pleinement bénéficié de la sollicitude du chef de l’Etat. Sous l’impulsion du président de la République, le dialogue public-privé s’est considérablement renforcé et par la participation récente, des organisations les plus représentatives du secteur privé aux sessions 2021 et 2022 du séminaire gouvernemental.

Cette marque d’attention vis-à-vis du secteur privé traduit la volonté de l’Exécutif ivoirien d’instaurer une relation forte et durable avec les chefs d’entreprises opérant en Côte d’Ivoire. M. Ahmed Cissé n’a pas manqué d’exprimer la disponibilité du Patronat ivoirien à œuvrer aux côtés du gouvernement pour la réussite de la mise en œuvre du PND 2021-2025.

La Côte d’Ivoire va cartographier son fond marin

L’exploration du littoral ivoirien, prévue sur la période de février-mars 2023, se fera avec le Royaume du Maroc pour déterminer la biodiversité des différentes eaux.L’accord, signé depuis novembre 2022 « va s’opérationnaliser à partir du mois de février-mars pour venir nous permettre de connaître un peu le disponible dans nos différentes eaux », a dit ce jeudi à la presse le ministre ivoirien des Ressources animales et halieutiques, Sidi Tiémoko Touré.

La Côte d’Ivoire a « demandé à un navire de recherche marocain de venir faire la cartographie des espèces qui existent dans nos eaux pour nous permettre de mieux connaître nos eaux et ce qui permettrait de savoir quelle est la biodiversité dont nous disposons dans nos différentes eaux », a-t-il ajouté.

Cela devrait, par ailleurs, permettre de « savoir en quantité les espèces dans les différentes eaux et pour lever le doute sur plusieurs spéculations qui parlent de pillage des ressources halieutiques » du pays, a-t-il poursuivi.

La recherche implique également les chercheurs ivoiriens qui se trouvent au Centre de recherche océanographique qui est partie prenante dans la conclusion de cet accord, a fait savoir le ministre Sidi Touré, insistant que « c’est pour les eaux du littoral que le navire va cartographier ».

Cette action vise également « le renouvellement des espèces dans nos différentes eaux aussi bien en continental qu’au niveau des lagunes », a-t-il relevé, avant de renseigner que son département a lancé pour cette année 2023 une procédure de gestion des différents plans d’eau.

La mesure devrait permettre de « donner de la respiration à nos poissons pour se reproduire » grâce au « repos biologique », a-t-il expliqué. La Côte d’Ivoire compte 100.000 tonnes de poissons, alors que le pays exprime un besoin de 500.000 tonnes.

« A partir de cette année 2023, dès le mois de juillet à août, il sera instauré le respect biologique des espèces aquacoles (de façon) obligatoire, ce qui permettrait à nos différentes espèces de pouvoir se reproduire et grandir suffisamment avant d’être pêchées », a laissé entendre le ministre Sidi Touré.

Les importations de poissons et de viandes par la Côte d’Ivoire sont estimées à 450 milliards Fcfa en moyenne par an, des devises trop importantes que le pays veut réduire. Pour le ministre des Ressources animales et halieutiques « c’est quand même inacceptable ».

Sur ce volume de 450 milliards Fcfa, la part des importations en termes de production animale est estimée à 100 à 150 milliards Fcfa. Les productions nationales en viandes, abats et halieutiques ne couvrent que respectivement 44,6% et 13,44% des besoins nationaux avec une contribution du secteur au PIB évaluée à 2%.

 

Côte d’Ivoire : trois candidats en lice pour diriger la Chambre des métiers

Le nouveau président de la Chambre nationale des métiers de Côte d’Ivoire (Cnmci) sera connu le 11 février 2023 à l’issue d’une Assemblée générale à Yamoussoukro.Trois candidatures sont déclarées pour la course au fauteuil de la présidence de la Chambre nationale des métiers de Côte d’Ivoire pour la mandature 2023-2028. Un comité électoral a été mis sur pied conformément aux statuts.

Le préfet hors grade, Bouakary Berte a donné les différentes déclinaisons de ce processus électoral, au cours d’un point de presse ce jeudi 02 février 2023 à la direction générale de l’administration du territoire, sise à Cocody, dans l’Est d’Abidjan.   

Désigné président du Comité électoral, le préfet hors grade Bouakary, a fait savoir que trois candidats sont en lice pour la course au fauteuil de président du Cnmci, sous réserve de la phase contentieuse qui ressortira la liste définitive des concurrents.

Concernant l’Assemblée générale élective qui se tiendra à Yamoussoukro, le président du comité électoral a tenu à préciser que sont autorisés à y prendre part que les présidents des comités interprofessionnels, en tant que membres électeurs du président de la Chambre des métiers.

Le processus électoral se déroule en quatre phases : l’élection des présidents des organisations professionnelles départementales (tenue le 27 décembre 2022) ; l’élection des présidents des Comités interprofessionnels départementaux ; l’élection des présidents des Chambres régionales des métiers (12 élus) puis l’élection du président de la Chambre des métiers prévue le 11 février 2023.

Les présidents des comités interprofessionnels départementaux, au nombre de 123 que compte l’organisation, éliront le président de la Chambre nationale des métiers à l’occasion de l’Assemblée générale à Yamoussoukro.  

Pour M. Bouakary, il s’agit à travers la mise en place le 06 juillet 2022, du Comité électoral de renouvellement des organes du Cnmci, de doter l’institution d’instances légitimes pour la nouvelle mandature, dans le respect des dispositions légales en vigueur. Les candidatures seront dévoilées après la phase du contentieux. 

La Chambre nationale de métiers de Côte d’Ivoire a réparti l’ensemble du territoire en 127 départements. L’on note 14 dans le District d’Abidjan constitués des 10 mairies d’Abidjan et quatre sous-préfectures du District (Anyama, Bingerville, Brofodoumé et Songon). L’organisation compte, en outre, 113 départements à l’intérieur du pays, dont 110 préfectures et trois sous-préfectures qui sont Bonoua, Rubino et Azaguié

Système éducatif ivoirien : débat autour du quantum horaire

La ministre ivoirienne de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné, assure discuter avec les centrales syndicales en vue d’établir un volume horaire qui garantit la qualité et l’efficacité du niveau d’instruction des élèves.Recevant, ce mercredi 1er février 2023, les vœux de ESEF-CI (Entente syndicale du secteur éducation formation) et la COSEF-CI (Coalition secteur éducation-formation de Côte d’Ivoire), elle a indiqué que la question des « cours de mercredi » sera débattue dans les revendications sectorielles.

La ministre a fait savoir que les revendications sectorielles sont estimées à 62, affichant sa bonne disposition à « régler les revendications syndicales » à sa portée, voire « larguer » les préoccupations les moins complexes soulevées par les syndicats.

« Si on veut donner de la valeur à nos diplômes, on doit tous s’engager dans la lutte contre la fraude et la tricherie » et assurer un quantum horaire efficient, a-t-elle insisté, notant que « sur la question des cours de mercredi, l’Unesco nous demande un minimum de 850 heures au primaire et 1280 heures au secondaire ».

Elle a félicité les syndicats pour leurs engagements dans la lutte contre les congés anticipés, les grossesses en milieu scolaire, ainsi que l’élaboration des Etats généraux de l’éducation et de l’alphabétisation visant à rendre performant le système éducatif ivoirien.

Le porte-parole de la COSEF-CI, Ernest Kanga Kouassi, a dit « qu’en ce qui concerne les cours de mercredi, nous souhaitons purement et simplement (leur) suppression » parce que « les enfants travaillent le lundi et le mardi et ils ont ce jour de mercredi pour se reposer et se recharger en énergie pour reprendre le jeudi et le vendredi ».

M. Kanga a fait savoir, en outre, que des salaires d’enseignants ont été suspendus en mai 2019 puis janvier et février 2020 pour cause de grève, demandant que cela soit payé. Toutes ces questions devraient trouver un point d’accord dans les négociations sectorielles en cours.

« J’attends sans faux fuyant les conclusions des négociations sectorielles et ce qu’on peut régler, on pourra régler. Mais, si je suis dépassée par certaines mesures, je m’en référerai à ma hiérarchie », a souligné Mme Mariatou Koné.

Le porte-parole de l’ESEF-CI, Arnaud Boka, a salué les efforts consentis par la ministre pour améliorer les conditions de vie et de travail des enseignants, tout en l’assurant du « soutien et de l’engagement » de son organisation syndicale à accompagner l’approche « zéro congé anticipé ».

Côte d’Ivoire : la CGRAE va élargir son dispositif de sécurité sociale

L’Institution de prévoyance sociale-Caisse générale de retraite des agents de l’Etat (IPS-CGRAE) s’engage à poursuivre « ardemment » au cours de l’année 2023 les projets d’extension de certains services au profit des assurés sociaux.Au cours d’un échange de vœux de nouvel an, le 31 janvier 2023, entre les dirigeants de l’institution et le personnel, le directeur général de l’IPS-CGRAE, M. Abdrahamane Berté, a invité ses collaborateurs à « s’approprier ces chantiers majeurs ».

Il s’agit, entre autres, de « l’extension de la couverture sociale à travers la création de la branche Accident de travail et maladies professionnelles (AT/MP) et des prestations familiales, de la création du Fonds social vieillesse ».

Le directeur général de l’IPS-CGRAE a annoncé également le projet de mise à jour de la dénomination sociale et de refonte de l’identité visuelle de l’Institution dans le but de garantir une meilleure cohérence avec ses nouvelles ambitions.

Dressant le bilan et les perspectives de l’IPS-CGRAE au cours de cette traditionnelle cérémonie de présentation de vœux du personnel au président du Conseil d’administration et au directeur général, il a dit que l’institution a pu, en 2022, maintenir et même améliorer le niveau de ses engagements vis-à-vis des assurés.

Sur un montant global de plus de 213 milliards FCFA de prestations payées pour un total de 15.500 dossiers reçus, le délai moyen de traitement de ces dossiers était de 9 jours pour les dossiers reçus complets, sur un objectif de 25 jours, conformément aux ratios exigés par la CIPRES, l’organe de régulation.

Quant au taux moyen de liquidation des dossiers de prestations dans les délais, il est de 95%, tandis que celui du recouvrement des cotisations sociales s’élève à 98%, a fait savoir le directeur général de l’IPS-CGRAE.

Pour le directeur général, l’année qui vient de s’achever a également permis à l’Institution de relever des défis importants dans l’intérêt des assurés sociaux, dont le « démarrage effectif des précomptes pour les nouveaux adhérents à La Complémentaire », étape fondamentale de ce projet permettant aux agents de l’Etat de prendre le contrôle sur la qualité de leur future retraite.

Il a relevé la mise en service de l’application SIGRAE (Système Intégré de Gestion de Retraite des Agents de l’Etat) qui permet de traiter avec encore plus de célérité, l’ensemble des dossiers réguliers et complets reçus.  

L’année précédente, l’IPS-CGRAE, dans l’optique de rapprocher ses bureaux des assurés sociaux, a procédé à l’inauguration de l’agence de San-Pedro dans le Bas-Sassandra (Sud-ouest) qui est le 4ème District le plus peuplé parmi les 14 existant et dans lesquels l’institution était déjà présente.

La pose de la première pierre de la future agence d’Odienné (nord-ouest), un carrefour stratégique à très fort potentiel et chef-lieu de la Région du Kabadougou qui regroupe près de 4.000 fonctionnaires en activité, illustre cet engagement.

Le président du Conseil d’administration, M. Blé Mamadou, a indiqué que, bien que 2022 ait été une année difficile au plan international avec la crise russo-ukrainienne et les conséquences de la Covid-19, le chef de l’Etat Alassane Ouattara a fait le choix d’être aux côtés des assurés sociaux dans la lutte contre la cherté de la vie.

Me Altit, avocat de Gbagbo à la CPI, attendu à Abidjan

Me Emmanuel Altit, l’un des avocats de l’ex-président ivoirien, est annoncé à Abidjan dans le cadre de la première édition de La Fête de la Renaissance, une festivité visant à célébrer l’acquittement de Laurent Gbagbo à la Cour pénale internationale (CPI).Cette fête, placée sous l’égide du président du PPA-CI, le parti de Laurent Gbagbo, « se déroulera sur deux journées principales, celle du 31 mars et du 1er avril 2023 », a indiqué ce mercredi 1er février 2023 M. Damana Pickass, secrétaire général de la formation politique, lors du lancement de l’évènement.

Selon M. Damana Pickass, « elle va s’étendre dans la réalité sur une semaine, mais ces deux derniers jours (les 31 mars et 1er avril 2023) seront les journées phares » de « la première édition de cette fête qui consistera à célébrer notre leader charismatique ».

« Nous aurons au menu de cette fête une conférence inaugurale, à Abidjan, et elle sera animée par le président exécutif du parti », a dit M. Damana Pickass, ajoutant que « cette conférence verra aussi la participation de Me Altit, qui a beaucoup d’anecdotes à nous raconter ».

Le thème retenu pour cette première édition est « De la résistance à la renaissance, quels impacts sur l’engagement politique de la jeunesse ? ». L’orateur abordera la « résilience » de M. Gbagbo contre « la machine impérialiste ».

Le premier vice-président du Conseil stratégique et politique (Csp) du Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI), Sébastien Danon Djédjé, a fait savoir que l’article 3 du règlement intérieur mentionne la célébration de la Fête de la renaissance.

Cette festivité vient remplacer la Fête de la liberté, célébrée par le Front populaire ivoirien (FPI), parti fondé par Laurent Gbagbo, qui a abandonné le parti aux mains de Affi N’Guessan à la suite de fortes dissensions internes, pour créer en octobre 2021 une nouvelle formation politique, le PPA-CI.

« Le 31 mars de chaque année, cette fête sera célébrée, nous allons commémorer la résistance des peuples Africains, et également commémorer l’acquittement du président Laurent Gbagbo par la Cour pénale internationale », a précisé M. Damana Pickass.

« La Fête de la liberté est partie, vive la fête de la renaissance », a déclaré le président exécutif du PPA-CI, Hubert Oulaye, qui a lancé officiellement les activités de la première édition de cette festivité, au siège du parti, en présence des plus hauts dirigeants.

Rappelant le parcours du combat politique de M. Gbagbo et ses partisans, Hubert Oulaye, a salué l’avènement du multipartisme en Côte d’Ivoire. Il a, par ailleurs, relevé que certains de leurs camarades ont été utilisés (depuis 2011) pour s’accaparer du parti, mais cette bataille interne, nous l’avons gagnée ».

La Fête de la Renaissance sera aussi un moment de jauger l’implantation du parti sur toute l’étendue du territoire national, a souligné Damana Pickass, notant qu’« elle vise à réarmer et organiser idéologiquement les militants, préparer la reconquête du pouvoir d’État lors des prochaines échéances électorales ».

Cette fête rassemblera, à en croire M. Damana, « les militants, les sympathisants et les partis politiques alliés en Côte d’Ivoire et en Afrique, ainsi que les organisations de la société civile, les partenaires au développement et les personnalités qui ont contribué à la libération de M. Gbagbo ».

Le début de ce moment festif, prévu le 31 mars 2023, sera marqué par l’ouverture du « Village de la renaissance » et une animation socioculturelle. Le 1er avril, le chronogramme indique un grand défilé qui partira du village à la place Ficgayo de Yopougon. Un pagne à l’effigie de M. Gbagbo, conçu pour la Fête de la Renaissance a été présenté aux militants.

M. Gbagbo est rentré au pays le 17 juin 2021 à la suite à son acquittement définitif par la Cour pénale internationale (CPI) le 31 mars 2021, Avec les crises internes au sein de son parti, le Front populaire ivoirien (FPI), il a proposé un nouvel instrument politique, le PPA-CI, porté sur les fonts baptismaux le 17 octobre 2021.

Don d’outils digitaux de l’UNFPA au profit de l’école ivoirienne

Ces dons, remis par l’institution onusienne, visent à accompagner l’apprentissage des élèves à travers la plateforme en ligne dénommée « Mon école à la maison ».Le représentant résident du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), en Côte d’Ivoire, Mme Cécile Compaoré Zoungrana, a remis 360 ordinateurs et 1.000 smartphones à la communauté éducative, ce mardi 31 janvier 2023. 

La ministre ivoirienne de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné, a réceptionné ce lot de matériels informatiques, à son Cabinet, lors d’une cérémonie, en présence de ses collaborateurs.  

Selon Mme Cécile Compaoré Zoungrana, ce lot de matériels informatiques a également pour objectif de renforcer les capacités des enseignants et de toutes les personnes impliquées dans cette œuvre gigantesque qui consiste à rendre l’école accessible à travers la plateforme Mon école à la maison.

« Dans les ordinateurs et dans les smartphones, il y a 11.000 outils pédagogiques qui ont déjà été numérisés et téléchargés pour faciliter l’enseignement et l’apprentissage des enfants, mais également renforcer le service et la pédagogie », a-t-elle ajouté.  

Elle a félicité la Côte d’Ivoire pour les Etats généraux de l’éducation et de l’alphabétisation tenus récemment, faisant du pays « l’un des champions du Sommet mondial de l’éducation ». Toute chose qui améliore l’engagement communautaire par rapport à l’éducation.

L’UNFPA et le gouvernement ivoirien ont mené plusieurs projets, ensemble, sur des projets portant entre autres sur l’éducation des filles, leur accès et maintien à l’école, ainsi que la réussite des filles à l’école et l’épineuse question des grossesses en milieu scolaire.

La ministre a dit que son département ministériel est « très heureux » de cette action visant à accompagner le système éducatif ivoirien, tout en rappelant qu’en tenant les Etats généraux de l’éducation, l’Etat voulait faire un « diagnostic sans complaisance avec pour objectif d’offrir une école de qualité à tous les enfants de Côte d’Ivoire ».

La digitalisation a « permis la continuité éducative et la résilience de l’école face à la crise mondiale de la pandémie à Coronavirus, apparaît comme l’une des grandes solutions pour un système éducatif performant et inclusif », a-t-il fait observer.

Cette éducation numérique figure au nombre des recommandations des Etats généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, a-t-elle poursuivi, soulignant qu’à l’issue des états généraux quatre priorités ont été dégagées.

Il s’agit de l’amélioration de l’apprentissage fondamental avec la pertinence des programmes, la qualité de l’enseignement ; la réforme de la profession des enseignants ; l’élargissement et l’encadrement de l’offre d’éducation et l’éducation non formelle, ainsi que le développement du numérique pour améliorer la gouvernance et la résilience pour une offre éducative inclusive.

Aujourd’hui, dira-t-elle, l’opérationnalisation des recommandations de ces assises nationales pour la transformation de l’école va se traduire à des mesures à court, à moyen et à long terme. Et la plateforme du programme d’enseignement et de formation à distance « Mon école à la maison », lancée il y  a quelques semaines, en est une illustration.

La 2e édition du Sommet de l’élevage d’Abidjan prévue en juin

L’évènement se veut un rendez-vous d’apprentissage sur les activités du secteur, de réseautage entre acteurs et une fenêtre d’opportunités à travers des panels, des expositions et des sessions avec les professionnels de la filière.Le Sommet de l’élevage d’Abidjan, prévu du 23 au 25 juin 2023, se tiendra sur les bords de la lagune Ebrié, avec davantage d’innovations. L’engouement autour de la première édition tenue en décembre dernier fait espérer un afflux de personnes pour l’édition prochaine.

Selon l’initiatrice, Colette Tanoh, ce sont environ 7.000 participants qui ont été enregistrés à la première édition et près de 300 éleveurs. Elle a tenu pour cela a remercié tous les partenaires et acteurs du secteur qui se sont mobilisés pour ce Sommet.

Elle ajoutera que « comme en 2022, l’édition 2023 accueillera plusieurs visiteurs sur les trois jours avec des contenus destinés aux professionnels du secteur, partenaires, structures d’accompagnement et le grand public ».

L’annonce de cette deuxième édition du Sommet de l’élevage d’Abidjan, elle l’a faite ce mardi 31 janvier 2023, à Cocody (Est d’Abidjan), en présence du directeur de cabinet du ministère des Ressources animales et halieutiques, Assoumany Gouramenan.

L’initiatrice du projet, Colette Tanoh, directrice de Next sustainable initiative (Nsi) dit vouloir, à travers cette démarche participative entres acteurs du secteur des ressources animales et halieutiques et institutions étatiques, aider à la valorisation du potentiel de la Côte d’Ivoire.

L’un des objectifs est la promotion d’investissements dans la filière afin de contribuer à la souveraineté alimentaire du pays. Et ce, pour « accompagner la Côte d’Ivoire dans la vision d’un secteur des ressources animales et halieutiques, source de créations de richesses et d’emplois décents, pour une alimentation saine, nutritive et suffisante, respectueuse de l’environnement et de la biodiversité ».

Cette vision est soutenue par le ministère des Ressources animales et halieutiques, représenté à cette conférence de presse par le directeur de cabinet Assoumany Gouramenan qui a invité tout le monde à s’impliquer notamment les jeunes, car jugera-t-il cette filière porteuse.

« L’une de nos problématiques est comment amener nos jeunes à s’intéresser à la filière pêche », a fait savoir Assoumany Gouramenan. Il a également cité la filière de la boucherie qui offre des potentialités aux jeunes.

Normalisation : le SOAC a accrédité 20 laboratoires en Côte d’Ivoire

Le Système Ouest Africain d’Accréditation (SOAC) a accrédité 37 laboratoires, dont 20 basés en Côte d’Ivoire, opérant dans les domaines de la biologie médicale, de l’étalonnage, des analyses et essais et deux organismes de certification.Ces données ont été révélées, ce mardi 31 janvier 2023, par le ministre ivoirien du Commerce, de l’industrie et de la promotion des PME, Dr Souleymane Diarrassouba, lord d’un atelier virtuel de haut niveau des pouvoirs publics sur les enjeux des activités de la normalisation pour l’économie nationale.

Cet atelier a été organisé conjointement par le Réseau normalisation et Francophonie (RNF) et Côte d’Ivoire Normalisation (CODINORM) en collaboration avec le ministère des Relations internationales et de la Francophonie du Québec.

M. Souleymane Diarrassouba a fait savoir que le gouvernement ivoirien a également mené des actions pour renforcer l’infrastructure nationale de la qualité en facilitant l’opérationnalisation de l’Organisme Régional d’Accréditation dénommé SOAC.

Il a relevé qu’aujourd’hui, le commerce mondial sans cesse globalisé, avec notamment la suppression des barrières tarifaires et non tarifaires et la libéralisation des échanges, impose aux produits et services le respect des exigences réglementaires en vue de leur accès aux marchés internationaux.

Dans ce contexte, la normalisation, de par sa vocation à définir les spécifications techniques des produits, des procédés et des services, est devenue un enjeu stratégique pour tous les pays puisqu’elle permet aux entreprises d’accéder à de nouveaux marchés et d’augmenter la valeur ajoutée de leurs produits.

La normalisation constitue, par ailleurs, l’un des socles essentiels du commerce intra-africain dans le contexte actuel marqué par l’entrée en vigueur de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine (ZLECAf), dont l’objectif est de constituer un marché unique pour l’ensemble des 55 États de l’Union Africaine de plus de 1,3 milliard de consommateurs.

Les défis liés à la normalisation pour une participation plus active au libre-échange régional et au-delà, au commerce mondial sont nombreux et requièrent que des actions ciblées soient menées, avec le concours de tous les acteurs et partenaires au développement.

Le gouvernement ivoirien, conscient des enjeux de la Normalisation pour notre pays, a engagé des réformes pour renforcer le cadre juridique et réglementaire du pays en matière de normalisation et de Promotion de la Qualité.

L’Etat de Côte d’Ivoire a adopté en 2013 une loi relative à la normalisation et à la promotion de la qualité, qui a permis notamment la mise en place du Comité Ivoirien de Normalisation, en abrégé CIN et l’adoption d’un décret relatif aux normes d’application obligatoire.

Mme Claire Deronzier, représentante du ministère des Relations Internationales et de la Francophonie du Québec (MRIF) et vice-présidente de la Commission économique de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), a salué cet atelier.

Côte d’Ivoire : hausse du prix du litre de l’essence de 40 Fcfa

Pour la période du 1er au 28 février 2023, seulement le prix du litre d’essence super sans plomb a connu un réajustement. Les coûts des autres produits pétroliers et gaziers sont quant à eux restés inchangés.L’essence super sans plomb qui était cédé, en janvier 2023, à 775 Fcfa le litre, est passé à 815 Fcfa le litre pour le mois de février 2023, soit une augmentation de 40 Fcfa. Le prix du gasoil, beaucoup utilisé dans le secteur du transport, reste à 655 Fcfa le litre.

Le prix du litre d’essence a connu une hausse en octobre 2022, passant de 735 Fcfa à 775 Fcfa, soit une augmentation de 40 Fcfa. Le litre du gasoil avait également été porté à la hausse de 40 Fcfa, passant de 615 Fcfa à 655 Fcfa.

Resté stable jusqu’en juillet, le coût du pétrole lampant a subi un relèvement en octobre, passant de 645 Fcfa le litre à 685 Fcfa, soit un accroissement de 40 Fcfa. Le prix du pétrole lampant garde depuis lors la même tendance, selon les données de la direction générale des hydrocarbures.

Les prix du gaz butane ont été maintenus. La bouteille de 6 Kg est fixée à 2.000 Fcfa et celle de 12,5 Kg à 5.200 Fcfa. La bouteille de 15 Kg est cédée à 6.965 Fcfa, celle de 17,5 Kg à 8.125 Fcfa, la bouteille de 25 Kg à 11.610 Fcfa et la bouteille de 28 Kg à 13.000 Fcfa.

Les prix des produits pétroliers en Côte d’Ivoire sont ajustés chaque mois conformément aux dispositions du mécanisme automatique de fixation des prix des hydrocarbures. Et ce, selon les cours sur le marché international.

Côte d’Ivoire : le Conseil du café-cacao s’installe à Abou Dhabi

La licence commerciale qui autorise l’ouverture de l’office émirati du Conseil du café-cacao a été octroyée, à l’issue d’une signature d’accord de siège aux Émirats Arabes Unis.M. Brahima Yves Koné, le directeur général du Conseil du café-cacao, organe de régulation de la filière, a paraphé ce 16 janvier 2023, aux Émirats Arabes Unis, l’accord de siège de la représentation permanente du Conseil du café-cacao dans la capitale, Abou Dhabi.  

Il s’est vu remettre des mains du Président du Conseil d’Administration de l’Abu Dhabi Global Market (ADGM), M. Ahmed Jasmi Al Zaabi, la licence commerciale qui officialise l’ouverture de l’office émirati du Conseil du café-cacao.

Cette séance a enregistré la présence de la cheffe de la diplomatie ivoirienne, Mme Kandia Kamissoko Camara, du ministre-secrétaire général de la présidence, M. Abdourahmane Cissé et du ministre des Mines, du Pétrole et de l’énergie, M. Mamadou Sangafowa Coulibaly.

La Côte d’Ivoire est le premier producteur de fèves de cacao avec 2,2 millions de tonnes par an, soit 45% de l’offre mondiale. Cette matière première génère 40% de recettes d’exportation et compte pour 15 % du PIB national.

A partir des Émirats Arabes Unis, l’Etat de Côte d’Ivoire compte toucher la péninsule d’Arabie et le golfe Persique, voire l’Asie, le plus grand continent et le plus peuplé. D’importants marchés pour écouler ses productions de café et de cacao.

Recensement : la Guinée s’inspire de l’expérience de la Côte d’Ivoire

La ministre guinéenne du Plan et de la coopération internationale, Rose Pola Pricemou, a eu une séance de travail à Abidjan avec son homologue de la Côte d’Ivoire sur le processus de recensement de la population et de l’habitat (RGPH).La ministre ivoirienne du Plan et du développement, Nialé Kaba a reçu à son Cabinet Mme Rose Pola Pricemou, qui conduisait une délégation de la République de Guinée, ce lundi 30 janvier 2023.

Cette visite s’inscrit dans le cadre d’un partage d’expériences sur le processus de recensement de population et de l’habitat (RGPH). Mme Rose Pola Pricemou a

« Nous sommes venus nous abreuver de cette riche expérience liée au ministère du Plan, du recensement et connaître tout ce qui a prévalu à la réussite de ce processus, et aussi de s’assurer d’éviter les erreurs dans le cadre de ce recensement », a dit Mme Rose Pola Pricemou.  

Ensuite, « nous avons eu l’occasion d’échanger sur tout le processus, notamment le cadre institutionnel et organisationnel, la mobilisation des ressources, l’aspect social liée à la crédibilité de l’opération », a ajouté Mme Rose Pola Pricemou.

Elle a indiqué qu’à l’issue de ce voyage d’études, sa délégation veut « repartir avec l’expérience vécue » par la Côte d’Ivoire avec les outils utilisés, et s’assurer qu’ils sont sur la bonne voie, parce que c’est un processus qui a déjà commencé en Guinée depuis février 2022.

Poursuivant sur la question du renforcement du système statistique de la Guinée, elle a fait savoir que son pays envisage de former 150 statisticiens, en collaboration avec l’Ecole nationale de statistique et d’économie appliquée (Ensea) d’Abidjan.

Pour sa part, la ministre du Plan et du développement de la Côte d’Ivoire, s’est montrée satisfaite et fière de partager la récente expérience réussie du RGPH 2021 et également les connaissances en matière de formation statistique.

Se prononçant sur les défis et les étapes clés du processus du recensement, Mme Nialé Kaba a noté que « le recensement est un processus où toutes les phases représentent des défis. Déjà il faut élaborer le Projet de document (Prodoc) et s’assurer qu’il contient le moins d’erreurs possibles ».

A l’instar de la Côte d’Ivoire, la Guinée veut faire un recensement avec des moyens modernes de collectes, notamment à travers les tablettes. A ce niveau, l’on a des défis internes et d’autres défis externes tels que la qualité du réseau internet et la capacité de déverser.

Mme Nialé Kaba a relevé la mobilisation sociale et l’accompagnement de l’ensemble des acteurs sociaux, les populations, les guides religieux, les leaders communautaires, les responsables, tout en la conseillant qu’il faut entraîner tout le monde en expliquant les enjeux de cette opération.

Cette visite fait suite à une précédente, qui avait été conduite par le Directeur général de l’Institut national de la statistique de la Guinée, en août 2022, qui a permis de finaliser les outils et les documents techniques du recensement.

Pour la ministre guinéenne chargée de la Planification, le but de cette visite est de s’inspirer de l’expérience réussie de la Côte d’Ivoire notamment en matière de recensement, de formation statistique et coordination de l’aide publique au développement.

La visite se poursuivra par des rencontres de travail dans les structures techniques en charge du recensement notamment l’Institut national de la statistique, le Bureau technique permanent du Recensement (BTPR) et le Fonds des nations unies pour la population (Unfpa), ainsi que l’Ecole nationale de statistique et d’économie appliquée (Ensea).

Côte d’Ivoire : élaboration d’un plan de développement local

Ce plan, conçu par le Programme de formation en gestion de la politique économique (GPE-Abidjan), sera restitué ce jeudi 2 février 2023, lors d’une séance, organisée en partenariat avec les collectivités territoriales.La direction du Programme « GPE-Abidjan » organise cette séance de restitution des travaux, dans le cadre de ses activités de renforcement des capacités humaines et d’appui à la transposition des nouvelles directives de l’Uemoa dans les pays de l’Union.

Ces travaux portent notamment sur « l’élaboration, l’exécution et le suivi d’un plan ou programme de développement local dénommé la Chaîne PPPBSE (Prospective, planification, programmation budgétisation et suivi-évaluation ».  

La séance de restitution, prévue au siège du GPE-Abidjan, se tient en partenariat avec le Programme pays de renforcement des capacités (PPRC), et le PRIME, une Initiative conjointe du gouvernement ivoirien et du PNUD, visant à accompagner la réforme de l’Etat.

La cérémonie de restitution est également organisée en collaboration avec l’Assemblée des régions et Districts de Côte d’Ivoire (ARDCI), le Sénat ivoirien et l’Union des villes et communes de Côte d’Ivoire (Uvicoci).  

A travers cet événement universitaire de portée pédagogique et scientifique, le Programme GPE-Abidjan, veut « éclairer l’opinion publique et spécifiquement les collectivités territoriales sur l’opportunité de bâtir une stratégie de développement inclusif » et durable.

Blé Goudé pas candidat aux prochaines joutes électorales

L’ex-leader des « Jeunes patriotes », condamné à 20 ans de prison, explique sa posture face aux joutes électorales à venir, lors d’une visite à Soko, un village dans la Région du Gontougo (Est).« Je ne suis candidat pour le moment à aucune élection », a dit M. Blé Goudé, le président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (Cojep). Les municipales et les régionales sont prévues en octobre-novembre 2023, ensuite les sénatoriales et la présidentielle en 2025.

M. Charles Blé Goudé attend de recouvrer son droit de vote, une étape indéniable. Mais, déjà, fait-il savoir « quand les doyens (le président Alassane Ouattara et ses prédécesseurs Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo) auront fini, moi je dis un jour, je serais président de la Côte d’Ivoire ».

Toutefois, pour le chef du Cojep, « quels que soient les programmes de gouvernement, si la Côte d’Ivoire est en feu et en sang, rien ne peut marcher ». Dans cette optique, il a déclaré s’être engagé à « recoudre ce qui a été déchiré », en allusion à la fracture sociale.

La Côte d’Ivoire a connu une grave crise postélectorale, de 2010 à 2011, qui a fait plus de 3.000 morts. Accusés de crimes contre l’humanité perpétrés lors du conflit, MM. Blé Goudé et Laurent Gbagbo ont été jugés par la Cour pénale internationale (CPI) et acquittés à l’issue du procès.

Depuis son retour au pays, le 26 novembre 2022, Charles Blé Goudé s’est engagé à parler de paix et de réconciliation. Une « décision personnelle » qu’il dit avoir prise et non avoir été envoyé par M. Ouattara ou les anciens chefs d’Etat Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo.

« Je me suis envoyé moi-même pour la Côte d’Ivoire (…) pour que les élections qui arrivent, il y ait zéro mort et zéro blessé », a-t-il poursuivi. Et ce, pour que désormais, « une élection en Côte d’Ivoire ne soit pas une déclaration de guerre ».

Son leitmotiv, aujourd’hui, « quand un pays sort de guerre, il a l’obligation de faire en sorte de rassembler ses enfants ». Ce rôle, Blé Goudé veut y prendre sa part en termes de contribution pour que les élections ne soient plus un sujet de discorde.

« Plus jamais on doit se battre pour des élections, plus jamais on doit se tuer pour les élections », a-t-il lancé à l’endroit des jeunes », faisant observer que « la politique est faite pour donner la vie, améliorer la vie » en apportant le développement.

Charles Blé Goudé séjourne depuis vendredi dans la Région du Gontougo, dans l’Est du pays. A Soko, le village d’une proche collaboratrice, il a rencontré la chefferie ainsi que les parents et demandé des « bénédictions » afin d’aller parler de paix aux Ivoiriens.

Côte d’Ivoire : le procès en appel des pro-Soro renvoyé à jeudi

Me Raoul Gohi Bi, l’un des avocats de la défense, explique l’objet du renvoi demandé par le Conseil de ces proches de Guillaume Soro, dont une dizaine étaient à la barre ce lundi 30 janvier 2023 au tribunal d’Abidjan-Plateau.« Aujourd’hui, c’était la première vocation de l’affaire en appel », a dit Me Gohi Bi, notant que « la liste des témoins a été rendue publique par le procureur général, mais nous lui avons signifié qu’il avait l’obligation de nous notifier la liste de ces témoins 24h avant l’ouverture des débats, chose qui n’a pas été faite ».

Pour ce faire, « on a demandé un renvoi pour qu’il puisse régulariser cette situation (et) ce renvoi aussi nous l’avons demandé parce que nous-mêmes, à la défense, nous avons plusieurs exceptions à soulever », a-t-il ajouté.

« Il serait intéressant pour nous que ces exceptions-là nous puissions mieux les préparer », a fait savoir Me Raoul Gohi Bi, mentionnant que les prévenus « pour l’heure sont dix, il y en a qui n’ont pas comparu, mais il y en a (d’autres) qui sont déjà acquittés ».

Des partisans de Guillaume Soro, ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne, avaient été interpellés pour atteinte à l’autorité de l’État et diffusion de fausses nouvelles puis jugés en juin 2021, au Tribunal de première instance d’Abidjan.

Ils ont été interpellés le 23 décembre 2019, alors que M. Guillaume Soro qui était à bord d’un vol privé le ramenant à Abidjan, a finalement atterri à Accra, pays voisin, redoutant une arrestation. Parmi les prévenus figure Kamaraté Souleymane dit Soul to Soul, ex-chef du protocole de M. Soro.

Condamné à vie par contumace par le tribunal criminel d’Abidjan-Plateau, dans cette affaire, pour complot contre l’autorité Etat, M. Soro, a rejeté mi-2021 les verdicts impliquant aussi ses proches, les qualifiant d’ « iniques » et d’ « ordre politique », assurant ne pas renoncer à son combat politique.

« Il n’est caché à personne que le but ultime de ce procès est de porter un coup d’arrêt au projet politique dont je suis porteur et de m’écarter définitivement du jeu politique en Côte d’Ivoire. Ce procès aura démontré, une fois de plus, la compromission de l’appareil judiciaire ivoirien et sa soumission volontaire aux diktats de l’exécutif », a réagi M oro

L’ex-Premier ministre, Guillaume Soro, a martelé que la justice avait pris devant l’histoire, « la sinistre responsabilité » de prononcer contre ses compagnons, ses frères, certains membres de sa sécurité et lui-même, des condamnations allant de la perpétuité à 17 mois d’emprisonnement ferme.

Le tribunal criminel d’Abidjan-Plateau avait prononcé également la dissolution de Générations et Peuples Solidaires (GPS), mouvement politique et citoyen, dont M. Guillaume Soro est le président. Il a en outre ordonné la confiscation de son siège au profit de l’Etat.

M. Soro a été condamné à vie pour atteinte à la sûreté de l’Etat. Ses frères cadets Simon et Rigobert, ont été condamnés à 17 mois de prison ferme, ainsi que l’ex-député Alain Lobognon et Félicien Sekongo. Le civil, Traoré Babou, avait été acquitté.

Outre ces personnalités, les autres accusés ont écopé de 20 ans d’emprisonnement parmi lesquels, l’ex-ministre de la Communication, Affoussy Bamba, et le chef du protocole de Guillaume Soro Souleymane Kamaraté dit Soul to Soul.

Un couple d’entrepreneurs Sénégalais s’implante à Abidjan

Maty et Idy, deux jeunes entrepreneurs du pays de la Teranga présentent leur enseigne et des designs très aboutis à l’inauguration d’un show-room dans un centre commercial de la capitale économique ivoirienne.Engagé en affaires, le couple a créé depuis 2014 la marque « Mathydy » et propose « des produits qui magnifient l’histoire de l’Afrique », à travers cinq collections de luxe en horlogerie et cinq collections en maroquinerie (sacs, portefeuilles, portemonnaies et bijoux).

A Dakar, ces jeunes entrepreneurs ont deux boutiques à leur actif, l’une au Plateau et la seconde à Saly (Sud). Avec « le potentiel que pouvait nous offrir Abidjan, l’idée était de venir ouvrir une boutique et depuis l’ouverture c’est un succès vraiment total », confie Idy.

Mathy Lo, surnommée Maty, co-fondatrice de la marque, indique devant des invités ce vendredi 27 janvier 2023, que « c’est la première boutique à Abidjan » qui « coïncide aussi avec notre sixième boutique et 10 ans de mariage », sous des salves d’applaudissements.

« La clientèle a répondu présent, vous avez adoré vraiment nos produits, vous portez vraiment la marque », a lancé son époux, Idy, pour qui l’« hospitalité s’est déplacée à Abidjan parce que la Côte d’Ivoire est le deuxième plus gros marché de Mathydy après le Sénégal ».

Selon Idy, « il fut une époque (où le second marché), c’était la France ». Aujourd’hui, Abidjan est le « second marché » pour la plupart des commandes de l’Afrique. Et ce, grâce à des centaines de clients sur le e-commerce.

Installé au centre commercial Playce Marcory, dans le Sud d’Abidjan, Idy explique qu’il ne s’agit « pas de luxe à l’occidental, mais à l’africaine ». Cette aventure entrepreneuriale, ce jeune Sénégalais la mène avec sa compagne.

« Souvent nous recevons ces questions, comment faites-vous pour travailler en tant que couple ? Et, je peux dire qu’en business, la chose la plus importante, c’est d’avoir une personne de confiance avec qui travailler » et on ne peut trouver un meilleur complice que son conjoint, dit-il.

« Parfois, c’est très compliqué, parce qu’il faut en même temps être conjoint et partenaire ; il n’y a pas de ligne, mais c’est avec cette compréhension, le fait d’être vraiment présent tous les jours, d’être à l’écoute qui nous a vraiment permis d’atteindre ces objectifs », a-t-il poursuivi.

Discret, c’est le premier évènement que le couple organise malgré leurs six boutiques. Selon Idy, « on n’a jamais fait d’ouverture, mais à Abidjan, avec l’accueil qu’on a eu, il fallait vraiment qu’on fasse le nécessaire ».

Ce showroom est également le fruit d’un partenariat avec le Groupe CFAO. Présent à l’ouverture officielle de cet espace, Charles Destonquer, un responsable de CFAO Retail, entité en charge du management du centre commercial, a félicité Maty et Idy pour cette aventure « réussie ».

Il s’est réjoui d’ « un très bel écran qui accueille de très beaux produits » à l’instar de la boutique du Plateau à Dakar, où « on trouve un produit qui est magnifié et très élégant » avec une « identité très forte ».

Lutte contre le terrorisme : ce que propose Gbagbo à la Cedeao

L’ancien président ivoirien, en visite à Bayota, dans le Centre-est de la Côte d’Ivoire, a lancé un appel à la Cedeao dans la lutte contre le jihadisme en Afrique de l’Ouest.« Pourquoi le colonel Assimi Goïta a pris le pouvoir au Mali et il est soutenu par la population, il faut étudier çà ; pourquoi Ibrahim Traoré (au Burkina Faso) a pris le pouvoir et puis il est soutenu par la population, il faut étudier cela », a-t-il lancé.

L’ancien chef de l’Etat ivoirien a déclaré que « c’est parce qu’ils ont promis de lutter contre les jihadistes et qu’ils luttent contre les jihadistes », faisant observer que le capitaine Ibrahim Traoré, le président de la Transition au Burkina Faso « n’est même plus à son bureau, il est sur le terrain ».

« Donc, au lieu que la Cedeao prenne des communiqués pour leur donner des ordres méchants et les obliger à faire des élections comme si les élections pouvaient régler le problème du jihadisme, non, je propose à la Cedeao de créer une brigade anti-jihadiste », a-t-il suggéré.

Cette force comprendra « tous les militaires de tous les pays de la Cedeao et que ceux-ci se mettent en mouvement et en patrouille pour lutter contre le jihadisme », car « si on ne fait pas ça, c’est qu’on a rien fait », a-t-il poursuivi.

Selon M. Gbagbo, « en créant la brigade anti-jihadiste, on résout deux problèmes, premièrement on lutte contre le jihadisme, (notamment) contre le banditisme terroriste et deuxièmement, on évite d’appeler au secours des troupes européennes ».

De ce fait, « on n’appellera pas les troupes européennes parce que nous-mêmes, nous nous mettons en mouvement pour régler nos problèmes », a-t-il relevé, admettant toutefois « qu’il y a des problèmes pour lesquels on est obligé d’appeler des pays européens ».

« Pour lutter contre le jihadisme, on peut se mettre en mouvement pour créer notre brigade anti-jihadiste de la Cedeao en vue de lutter contre le fondamentalisme jihadiste », a insisté l’ancien président ivoirien.

Il s’est inscrit en faux contre « tous ceux qui ne pensent pas à ce problème-là, qui ne pensent pas aux solutions qu’il faut trouver pour ce problème et qui se mettent à engueuler les jeunes dirigeants », tout en indiquant que lui-même est « contre les coups d’Etat militaires et civils ».

Les dirigeants de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) se sont engagés le 4 décembre 2022, à Abuja, à créer une force régionale face au jihadisme et aux coups d’État afin de ramener la sécurité et la stabilité dans la région. 

Côte d’Ivoire : alliance FPI-RHDP « très prochainement » (Affi)

Le leader du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), Pascal Affi N’Guessan, explique dans une déclaration officielle, les raisons profondes de ce rapprochement de son parti avec le pouvoir.M. Affi, le chef du FPI, parti fondé par Laurent Gbagbo, aujourd’hui président du Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI), s’exprimait ce samedi 28 janvier 2023, à Abidjan, lors de la cérémonie de présentation de vœux de nouvel an organisée par son parti.

Pour lui, « l’émancipation est détachement des misères politiques, éthiques et idéologiques, ces pathologies qui gangrènent certaines formations politiques de l’opposition et bloquent toute dynamique de progrès ».

L’émancipation, dira-t-il, « est aussi rupture avec la solitude politique sclérosante au profit de nouvelles alliances fécondantes, dynamiques et émancipatrices, qui permettent le plein développement de notre potentiel. C’est l’essence de l’alliance que nous allons conclure très prochainement avec le RHDP ».

Une alliance qui, selon M. Affi N’Guessan, vise à « dépasser les antagonismes du passé et nous engager à œuvrer conjointement dans le respect de nos différences et de l’autonomie de chaque parti, à la consolidation de la réconciliation nationale, au renforcement de la cohésion sociale ». 

Le président du FPI, l’ancien Premier ministre Affi N’Guessan, y voit une union pour « la stabilité politique, la promotion de la bonne gouvernance et le renforcement de la lutte contre la corruption, ainsi que le développement économique et social de la Côte d’Ivoire ».

Une alliance à visée électorale 

M. Affi a fait savoir que cette alliance devrait permettre de « conclure des accords électoraux, à l’occasion des consultations électorales de 2023 (municipales et régionales) et de 2025 (présidentielle) dans la dynamique d’une gestion conjointe de l’Etat ».

Toutefois, fera-t-il observer, « cette alliance suscite des frayeurs là où l’on rêve de nous voir sombrer et disparaître du paysage politique afin de pouvoir vivre et prospérer sur nos dépouilles. Mais à juste titre, nos militants s’en félicitent ».

Cette alliance est « appelée à bipolariser le paysage politique national, dans une configuration inédite en faveur des partis du pouvoir, mais plus encore, elle nous permet d’apporter notre sensibilité particulière à l’action du gouvernement, d’impulser une dynamique supplémentaire sur le plan social, de nous rendre utiles à notre pays et de disposer d’un tremplin pour la victoire commune en 2025 », a-t-il poursuivi.

« L’année 2023 est une année décisive. Année de l’émancipation et de la renaissance, elle doit être pour nous, pour tous, l’année de la qualité, de la productivité et de la compétitivité », a lancé l’ancien Premier ministre. Cette année est consacrée aux élections municipales et régionales.

Un revirement insoupçonné 

Le FPI a longtemps connu une dissension en interne avec un camp dirigé par M. Affi N’Guessan et un autre conduit par des militants et cadres qui avaient décidé à l’issue d’un congrès que M. Gbagbo, en dépit de sa détention à La Haye, était désormais le président du FPI.

Cette situation a divisé les militants. Président selon les statuts, M. Affi N’Guessan n’a pas voulu quitter la tête de ce parti fondé par l’ancien président ivoirien. De retour de la Cour pénale internationale (CPI), après son acquittement, M. Gbagbo a préféré créer une autre formation politique, le PPA-CI.

M. Affi, farouche opposant au Rhdp, le parti au pouvoir, avait plusieurs fois dénoncé la gouvernance de ses dirigeants. Opposé à la candidature de Alassane Ouattara en 2020 dénonçant un troisième mandat « anticonstitutionnel », il a été arrêté à la suite d’actes d’atteinte à la sûreté de l’Etat.

Après la perte du pouvoir par l’ancien président Laurent Gbagbo, en 2011, M. Affi avait été incarcéré avant d’être libéré. De même, à la suite de la désobéissance civile liée à la crise postélectorale de 2020 il a été arrêté puis relaxé. Jusqu’à début 2022, il avait des positions tranchées envers le pouvoir, avant que l’on apprenne une alliance en négociation avec le Rhdp.

Avec des idées de la gauche, certains s’interrogent comment il conduira le FPI dans cette nouvelle aventure politique. Il était d’ailleurs qualifié d’être à la solde du pouvoir et cette posture ne surprend pas véritablement les observateurs de la scène politique ivoirienne.

Convergences sur la gouvernance 

M. Affi note que « face à l’inflation d’une part et à la crise des 49 (soldats ivoiriens détenus puis graciés au Mali) d’autre part, notre pays a fait respectivement l’expérience de la résilience et l’intelligence politique ».

« Grâce aux mesures pertinentes de soutien aux entreprises, aux ménages, aux retraités et aux travailleurs des secteurs publics et privés, l’économie ivoirienne ne s’est pas effondrée. L’épreuve a été douloureuse, elle l’est toujours, mais le pays tient », ajoute-t-il.

En outre, le patron du FPI évoque « le choix stratégique de la voie de la diplomatie qui a permis l’heureux dénouement de l’affaire des 49 soldats ivoiriens, le sang-froid et la sagesse politique démontrés par les autorités ivoiriennes à l’occasion de cette crise ».

Par ailleurs, « la Côte d’Ivoire monte en puissance en matière de défense et de sécurité, par réalisme politique face aux incertitudes du monde actuel. Mais, elle doit rester fidèle à sa philosophie de paix et de règlement pacifique des conflits », nuance-t-il.

Pour lui « la trêve sociale conclue par le gouvernement avec les syndicats des fonctionnaires et agents de l’Etat relève de cette philosophie (règlement pacifique). Il est manifeste, au regard de tous ces résultats, que le parti au pouvoir a consolidé ses bases en 2022 ».

« Pendant ce temps, l’opposition politique continue d’errer, victime du trouble de stress post-traumatique que, les anciens qui refusent la retraite, lui ont administré à travers leur alliance exclusive et excluante à l’occasion des élections législatives de mars 2021, au mépris des risques pris par les uns et les autres lors de la désobéissance civile de 2020. Dans ce contexte d’anomie, d’anémie, brumeux et répulsif, notre parti a choisi la voie de l’émancipation et de la Renaissance », a-t-il laissé entendre.

Côte d’Ivoire : don d’une bibliothèque du Rotary à une école

Cette bibliothèque, offerte au Groupe scolaire Notre Dame de l’Apôtre de Grand-Bassam, a été inaugurée ce vendredi 27 janvier 2023, en présence de plusieurs autorités coutumières et administratives.L’inauguration de cette bibliothèque de cet établissement scolaire, sis à Grand-Bassam, cité balnéaire située à 40 Km au Sud-Est d’Abidjan, est le « résultat de la collaboration » entre le Rotary Club Abidjan Biétry et la Fondation l’univers des livres, de la lecture et de la dictée.

La présidente de la Fondation l’univers des livres, de la lecture et de la dictée, Mme Sonia Boguifo, une Rotarienne, s’est félicitée de cet instrument qui va assurer aux élèves des conditions propices à l’apprentissage.

La Fondation, dira-t-elle, s’est donnée pour mission d’accompagner les jeunes à la bonne maîtrise et pratique de la lecture de la langue française, notamment en milieu scolaire ; l’objectif étant de contribuer au développement d’un système éducatif performant par l’installation et l’équipement de bibliothèques dans les établissements primaires et secondaires, publics et privés du pays.

Cet événement a, par ailleurs, servi au lancement des activités relatives au Championnat national pour la dictée, la lecture et la littérature. Cette compétition connaîtra son apothéose en mai prochain à Yamoussoukro.

Fondée au milieu du 11e siècle par les Nzima, Grand-Bassam est une ville historique et est la première capitale de la Côte d’Ivoire, à l’époque coloniale. Le quartier France, considéré comme le cœur historique de la ville, est classé au patrimoine mondial de l’Unesco.

Les élèves du primaire et du secondaire, déclarés lauréats à l’issue du concours de la dictée à Grand-Bassam, ont été récompensés par la sénatrice ivoirienne Marie-Irène Richmond Ahoua, dont le nom a été donné à la bibliothèque.

Mme Marie-Irène Richmond Ahoua, ancienne gouverneure et coordonnatrice du Rotary Club pour l’Afrique Francophone, a invité les élèves à « fréquenter avec bonheur la bibliothèque », une source d’informations stable qui permettra de développer leurs compétences et un esprit critique.

Le sous-préfet, Mme Chantale Kouakou, a salué cette initiative, tout en faisant observer que « l’école souffre aujourd’hui et ouvrir une bibliothèque dans une école est une œuvre noble ». Elle a relevé que l’encadrement d’un enfant se fait depuis la maison, où les parents doivent les motiver.

« A travers cette action, nous voulons donner le goût de la lecture à nos enfants et aux plus jeunes », a déclaré M. Xavier Effoué, le président du Rotary Club Abidjan Biétry. L’organisation veut davantage contribuer à la transformation de l’éducation en Côte d’Ivoire.

Cette année, renseignera-t-il, le plan d’action du Rotary Club Abidjan Biétry porte essentiellement sur l’éducation et l’alphabétisation. Dans cette optique, deux cantines scolaires ont été construites et une troisième est en cours de réalisation.

Ce club service a déjà procédé à l’équipement de plusieurs établissements en tables-bancs et à la distribution de kits scolaires à plus de 10.000 enfants. Selon M. Effoué, le plan d’actions qui se chiffre à plus de 300 millions Fcfa bénéficie du soutien de plusieurs personnes morales et physiques.

En termes de perspectives, Rotary Club Abidjan Biétry, envisage d’intensifier ses actions. Et, après Grand-Bassam, elle compte poursuivre la mise en œuvre de son plan d’actions, avec l’ouverture de quatre autres bibliothèques qui seront installées.

« Nous rendrons visite à l’école des sourds et nous passerons à la mise en œuvre du programme 10.000 lumières qui consiste à donner la lumière à des femmes en milieu rural, en leur apprenant à lire et à écrire » via un programme d’alphabétisation, a-t-il relevé.

Côte d’Ivoire : 48,78 milliards Fcfa pour le bitumage de l’axe Niakara-Tortiya

En visite dans la Région du Hambol (Nord ivoirien), le vice-président de la République Tiémoko Meyliet Koné, a procédé au lancement des travaux de bitumage de la voie Niakara-Tortiya, longue de 53 Km.Ce sont 48,78 milliards de francs Cfa qui ont été mobilisés par l’Etat ivoirien pour la réalisation de cette voie. Selon Tiémoko Meyliet Koné ces travaux qui seront exécutés sur une période de 24 mois, viennent « concrétiser une autre promesse du chef de l’Etat, Alassane Ouattara ».

Il a fait savoir que ce tronçon vise notamment à « rapprocher davantage les populations du Hambol avec leurs sœurs et frères des régions du Béré et du Poro, en facilitant cette intégration culturelle et socio-économique », lors du lancement des travaux ce 26 janvier 2023.

Le maire de la commune de Niakara, Pierre Koné, a déclaré qu’« un rêve de plus de 50 ans est devenu aujourd’hui une réalité ». Longtemps attendue, cette voie devrait permettre de désenclaver la localité qui regorge de beaucoup de potentialités économiques.

Le ministre de l’Equipement et de l’entretien routier, Amedé Kouakou, a noté que cette route sera à terme prolongée jusqu’à Dikodougou, créant ainsi une liaison directe entre le peuple Tagbanan et le grand peuple Sénoufo dans un cadre d’intégration régionale.

Ce projet aura un impact considérable sur les activités socio-culturelles et économiques de la Région. Le ministre a annoncé que la route sera projetée et consistera en l’aménagement et au bitumage de la route actuelle en une route bidirectionnelle, c’est-à-dire une 2×1 voie.

Chaque voie aura une largeur de 3,5 m à laquelle s’ajoute un accotement de 1,5 mètres en rase campagne et de 2 mètres en traversée d’agglomération, a-t-il dit. De plus, il est prévu la construction d’un pont sur la rivière Bou à la sortie de Tortiya.

Le linéaire total à bitumer y compris les voies d’accès au pont est de 53 kilomètres. La structure de chaussée prévue se compose de 5 cm de béton bitumineux, 18 cm de grave bitume et de 20 cm de Grave non traitée (GNT). La durée de vie minimale de la chaussée sera de 15 ans.

Des aménagements connexes dans les localités traversées seront par ailleurs réalisés pour améliorer la sécurité routière et le cadre de vie des populations telle que le bitumage de 07 Km de voiries, la construction de clôture de centre de santé et école, la construction de forage et la construction de marché le long de la route pour permettre aux commerçants de mener en toute sécurité leurs activités commerciales.

Une pinasse chavire sur la lagune Ebrié à Abidjan

L’incident s’est produit ce vendredi 27 janvier 2023 entre 6h07 et 6h30 (GMT, heure locale) sous le pont Félix Houphouët-Boigny, à la suite d’une « panne de moteur » de la pinasse.La pinasse « Espérance 2 » s’est renversée avec à son bord plus d’une centaine de personnes. Les premiers résultats avancés indiquent « 110 passagers et trois membres d’équipage sauvés », avec probablement « aucune perte en vue humaine ». L’on enregistrait dans la foulée un blessé léger pris en charge. 

La panne de moteur est survenue au niveau l’Ecole des douanes ivoiriennes, alors que la pinasse quittait Abobo-Doumé, un quartier de Yopougon, une commune populaire dans l’Ouest d’Abidjan, pour la cité de Treichville, dans le Sud de la capitale économique ivoirienne.

Grâce à un bateau-bus de la SOTRA, une société publique opérant sur le plan lagunaire abidjanais, les premiers secours ont été apportés aux passagers de la pinasse qui ont eu la vie sauve, ainsi qu’avec l’aide de plongeurs et des éléments de la police maritime.

Les services techniques d’enquête et les inspecteurs de la police maritime étaient sur les lieux pour déterminer les causes réelles des circonstances de l’accident en vue de situer les responsabilités.

Un bateau a coulé dans la lagune Ebrié, en mars 2022, au niveau de la Caréna au Plateau, lors d’une opération de retrait d’un navire sur un dock. Le bateau ayant subi un dommage avait coulé, mais aucune perte en vie humaine n’avait été déplorée.

Côte d’Ivoire : des travaux routiers de plus de 44 milliards Fcfa lancés

Le vice-président de la République, Tiemoko Meyliet Koné a procédé ce jeudi 26 janvier 2023, à Dabakala (Nord), au lancement des travaux de bitumage de la voie Dabakala -Satama Sokoro.Le lancement de ces travaux d’infrastructures routières s’est fait, en présence d’un parterre de personnalités, dont le Premier ministre Patrick Achi et des populations sorties nombreuses pour assister à l’évènement.

Ces travaux s’inscrivent dans une politique inclusive de développement du chef de l’État, qui met un point d’honneur sur les infrastructures, en particulier, les routes afin de relier les différentes régions et départements du pays, faciliter le commerce et améliorer les conditions de vie des populations.

Selon le vice-président ivoirien, les travaux de bitumage Dabakala -Satama Sokoro d’un coût de plus de 44 milliards F CFA constituent la concrétisation d’une promesse du chef de l’Etat faite lors des travaux de lancement de bitumage de Bouaké-Satama Sokoro- Santama Sokoura en novembre 2019.

Meyliet Koné a exhorté le ministre de l’Equipement et de l’entretien routier, Amedé Koffi Kouakou, a veiller à la qualité des travaux qui seront effectués afin d’offrir dans 24 mois, une route d’excellente qualité aux populations.

Le ministre de l’Equipement et de l’entretien routier, Amedé Koffi Kouakou, a expliqué ce jeudi 26 janvier 2023 à Dabakala, lors du lancement des travaux de bitumage de la voie Dabakala – Satama Sokoro, que cette section routière constitue une voie stratégique pour la Région.

Le projet, dira-t-il, sera réalisé grâce à un financement de l’Etat de Côte d’Ivoire pour un montant de 44, 434 milliards Fcfa et la durée des travaux est de 24 mois. Le tronçon permettra de relier les peuples Djamala et Djimini d’une part, et d’autre part assure la liaison vers les régions du Gbêkê (Centre) et du Tchologo (Nord).

La réalisation de cet itinéraire procurera à n’en point douter, des avantages socio-économiques indéniables pour les usagers grâce à la réduction du temps de parcours, du coût d’exploitation véhicules et du coût du transport.

Ces voies permettront, par ailleurs, aux populations de la Région d’écouler facilement leurs productions vers les centres de commercialisation et rentabiliser leurs investissements », a-t-il fait observer.

M. Amedé Koffi Kouakou a relevé que cet axe vertical Dabakala – Satama Sokoro d’une longueur de 56 Km est le chaînon manquant de la route Bouaké-Kong dont la section Kong-Dabakala est en cours de réalisation.

En outre, l’aménagement du projet prévoit une route bidirectionnelle c’est-à-dire une 2×1 voie. Chaque voie aura une largeur de 3,5 m à laquelle il faut ajouter des bandes d’arrêt d’urgence de 1,5 m en rase campagne et de 2 m en traversée d’agglomération, a-t-il précisé.

La durée de vie minimale de la chaussée sera de 15 ans, a fait savoir le ministre, annonçant qu’il est prévu des aménagements connexes dans les localités traversées, dont 8 Km de voiries, la construction de forages et de clôtures d’écoles et de centres de santé.

Pour la réalisation des travaux, le choix a été porté sur l’entreprise Score dirigée par un jeune entrepreneur Ivoirien. Le ministre Amedé a réitéré l’engagement de l’État à fournir des infrastructures routières de qualité aux populations.

Ce sont environ 1.000 Km de routes en renforcement actuellement et 1.922 Km de routes neuves en cours dans le pays, a indiqué le ministre Amedé Kouakou, tout en exhortant les populations à accompagner le gouvernement dans la réalisation de ces projets.

Côte d’Ivoire: Eranove et IFE en partenariat pour booster l’employabilité

En faveur de la mise en place de Eranove Academy, une cérémonie de signature de convention et de partenariat entre Eranove et Facilité d’investissements pour l’emploi (IFE) s’est tenue, ce jeudi 26 janvier 2023, à la Maison de l’Entreprise au Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan.Le groupe Eranove est actif dans la gestion des services publics et la production d’eau et d’électricité dans plusieurs pays en Afrique. En consortium avec trois entreprises basées en Côte d’Ivoire, l’entreprise a développé un programme visant à former des ingénieurs et des cadres industriels sur le continent.

Il s’agit pour le groupe de les qualifier en vue d’exercer des métiers très demandés et de leur donner une solide formation technique, mais aussi des connaissances en gestion, techniques commerciales et marketing.

Le directeur général du Groupe CIE-SODECI, Ahmadou Bakayoko, a fait savoir que dans un souci majeur d’avoir un personnel qualifié, sa structure a mis en place le centre de métiers de la CIE, qui a permis de former plus de 5.000 collaborateurs depuis sa création en 2014.  

Au niveau de la SODECI, il a relevé qu’un centre des métiers d’eau construit sur plus de 6 hectares, a à son actif plus de 2.000 jeunes formés cette année au profit du secteur et de l’entreprise. Ce qui, au cumul, nous renvoie à plus 10.000 collaborateurs formés en 15 années de formation continue.

« C’est pour dire que nous avons un historique de formation aux métiers assez important au sein du Groupe CIE-SODECI. Donc grâce à ce partenariat nous allons pouvoir développer les potentiels de nos centres de métiers », s’est-il prononcé.

M. Marc Alberola, le directeur général de Eranove a souligné que ce partenariat vise à offrir une  formation en vue d’un personnel qualifié pour l’industrie africaine. Et ce, du fait que la pénurie de main-d’œuvre qui contribuerait à freiner le développement des infrastructures continentales.

Poursuivant son propos, il a précisé que dans de nombreux pays africains, le développement des infrastructures peine à suivre la croissance de la population et de l’industrialisation croissante. C’est pourquoi, des investissements massifs sont nécessaires dans l’approvisionnement en électricité, le traitement et l’élimination de l’eau, la digitalisation et de nombreux autres secteurs.

Le développement des infrastructures n’est pas seulement une question de financement puisqu’il s’agit avant tout de disposer d’une main-d’œuvre qualifiée permettant de planifier, construire et d’exploiter les installations, a-t-il poursuivi.  

Cela vaut également pour les énergies renouvelables. « Notamment, les entreprises industrielles d’Afrique de l’Ouest déplorent régulièrement le manque de ressources humaines hautement qualifiés dans les métiers techniques », a -t-il conclu en ces termes.

Quant à Anké Afflerbach, directeur général de l’IFE, il a confié que sa structure assure le cofinancement de projets d’investissements à forts impacts sur la création d’emplois en recherchant une allocation optimale des financements disponibles aux projets présentant un potentiel élevé de succès.

La Facilité d’investissements pour l’emploi (IFE) est un mécanisme d’investissement créé par la KFW, le Banque de développement allemande, dans le cadre de l’initiative spéciale Emploi décent pour transition juste du ministère fédéral allemand de la Coopération économique et de développement (BMZ), a-t-elle expliqué.

C’est pourquoi Mme Anké Afflerbach mentionnera que la sélection des projets repose sur un processus de candidature compétitive qui donne la priorité aux propositions de haute qualité, mûres et prêtes à être exécutées. La facilité ne finance que les projets qui ont des chances réalistes d’être mis en œuvre.