Maroc : La 22ème édition du Festival National du Film du 16 au 24 septembre à Tanger

La 22ème édition du Festival National du Film (FNF) aura lieu du 16 au 24 septembre 2022 à Tanger, et ce, après une période de report en raison de la pandémie de la Covid-19, a annoncé mercredi le Centre Cinématographique Marocain (CCM), qui organise cette manifestation.Considéré comme une grande rencontre du 7ème art national, cette nouvelle édition du FNF, qui se tiendra dans le strict respect de la réglementation sanitaire en vigueur, revêt son caractère de manifestation artistique, culturel et promotionnel ayant pour objectifs de promouvoir le développement du cinéma marocain, de valoriser le travail des professionnels du secteur et de créer un cadre de rencontres, d’interactions et d’échanges.

Le programme de cette 22ème édition du FNF comporte trois compétitions. La première est réservée aux films de long métrage de fiction, la deuxième aux films de court métrage de fiction, la troisième aux films de long métrage documentaire. Ces films doivent être produits depuis la dernière édition du FNF tenue du 28 février au 07 mars 2020.

Cette édition prévoit également un « marché de Film » qui offrira un espace idéal pour discuter des sujets de la distribution et de l’exploitation cinématographiques dans l’ère des nouvelles formes de diffusion.

Au programme, figurent des rencontres et échanges professionnels pour discuter de l’état actuel du cinéma national et des perspectives de son développement, ainsi qu’une présentation du bilan cinématographique au titre des années 2020 et 2021.

Drame de Melilla : Le CNDH présente les conclusions préliminaires de sa mission d’information

Le Conseil marocain des droits de l’Homme (CNDH) a présenté, mercredi à Rabat, les conclusions préliminaires de sa mission d’information, mandatée après les incidents tragiques survenus devant le point de passage entre Nador et Melilla, où quelque 2000 migrants avaient tenté de franchir la clôture métallique.Les conclusions, présentées par la présidente du Conseil, Mme Amina Bouayach, lors d’une conférence de presse, contient les constatations de la mission dépêchée à Nador et ses environs en vue de mener des entretiens avec toutes les parties prenantes, y compris les autorités, la société civile et les migrants, collecter des données et recueillir les faits et les informations concernant cet incident.

Les données collectées et les témoignages recueillis sur les méthodes adoptées pour franchir la clôture métallique ont permis d’élaborer un cadre général chargé d’enseignements relatifs aux formes, évolutions et mutations qui caractériseront inévitablement les futures tentatives menées par les migrants, relèvent les auteurs du rapport.

Selon le CNDH, 23 personnes sont décédées lors de cet incident, dont cinq sont arrivées décédées à l’hôpital. Le nombre de blessés est de 217, dont 77 parmi les migrants et 140 parmi les forces publiques.

Les décès enregistrés ont été causés par asphyxie mécanique sur suffocation provoquée par la bousculade et l’agglutination du nombre important de victimes dans un espace hermétiquement clos (catastrophe de masse), avec mouvement de foule en panique. L’autopsie demeure la seule voie à même de vérifier avec précision les causes de décès dans chaque cas.

La commission n’a pu déterminer si l’origine des blessures de certains migrants qu’il a visités provenait des chutes et des bousculades ou de blessures résultant d’un recours disproportionné de la force, relève le rapport du CNDH.

Aucune des personnes décédées lors de la tentative de franchir la clôture n’a été enterrée et la Commission d’information s’est assurée du nombre des corps lors de sa visite à la morgue, fait savoir le CNDH, ajoutant que la commission régionale des droits de l’Homme assure le suivi des procédures d’autopsie et d’analyse ADN.

La commission a mené des entretiens avec les autorités et les associations non gouvernementales et a rencontré les migrants blessés hospitalisés, précise le document, soulignant que tous ont unanimement soutenu qu’il n’y a pas eu de recours aux balles, que les forces de l’ordre ont utilisé des matraques et du gaz lacrymogène.

Le Conseil prend note avec « satisfaction » de la décision d’effectuer des autopsies visant à déterminer les circonstances des décès, ainsi que les analyses ADN à même de garantir les droits des familles des défunts et leur inclusion dans les dossiers des procès.

Selon  des informations recueillies, en particulier de la part  d’organisations non gouvernementales, la commission invoque l’hypothèse de survenance de violences derrière la clôture en raison de la réticence ou de l’hésitation des autorités espagnoles à fournir l’assistance et les secours nécessaires, malgré les bousculades et l’accrochage des migrants devant les  portes tourniquets restés hermétiquement fermées, ce qui a eu pour effet probable une aggravation  du nombre de décès et de blessées.

Les témoignages recueillis par la Commission lors des différentes réunions ont mis en exergue l’afflux d’un nombre important de migrants de nationalité soudanaise, dont certains sont arrivés au Maroc début 2021 et qui sont détenteurs du statut de « demandeur d’asile ». Ces témoignages ont souligné que les tentatives de mars 2022 ont été conduites par des migrants de cette même nationalité. Cela pourrait être considéré comme un changement dans la composition de nationalité des migrants qui se trouvent dans la province de Nador.

Le Conseil note l’émergence d’un changement fondamental marquant les tentatives de passage de Nador à Melilia. Ce changement est lié à la forme adoptée, à savoir un assaut soudain, bien organisé et inhabituellement mené durant la journée, ayant ciblé le passage et non la clôture grillagée et ayant tenté de forcer le passage au lieu d’escalader le grillage. De plus, il est à noter qu’une seule nationalité constitue la majorité absolue des migrants ayant tenté de forcer le passage.

Les affrontements, qui constituent, d’après le CNDH, un précédent « inédit » au niveau des tentatives visant à franchir la clôture séparant Nador et Melilla ont été caractérisés par une violence aigue simultanément perpétrée par un très grand nombre de migrants (estimés à environ 2000 personnes) armés de bâtons, de pierres et d’armes tranchantes.

La Commission déplore l’atteinte grave portée par certains des migrants à l’intégrité physique de certains des membres des forces de l’ordre qui ont été séquestrés et dont les équipements ont été saisis.

Le Conseil regrette que ces affrontements « douloureux » et « regrettables » aient été accompagnés par la dissémination de fake news, de fausses images et de publications mensongères sur les réseaux sociaux.  Cela a eu pour effet de créer une profonde confusion auprès de l’opinion publique nationale et internationale au sujet des allégations liées à l’utilisation des balles réelles et aux insuffisances des soins médicaux.

La BAD mobilise 87 millions d’euros pour la généralisation de la protection sociale au Maroc

Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé un financement de 87 millions d’euros en faveur du Programme d’appui à la généralisation de la couverture sociale au Maroc.Cette opération a pour premier objectif de consolider les bases d’un programme de protection sociale viable selon une approche régionale de développement des politiques sociales, plus intégrée et plus inclusive, indique mardi un communiqué de la BAD, parvenu à APA.

Le programme contribuera ainsi à élargir la protection sociale, en particulier à la petite enfance, aux jeunes ainsi qu’aux travailleurs indépendants.

« La protection sociale est un axe majeur de nos interventions sur le Contient. Au service du bien-être des populations, ce nouveau programme protège en même temps qu’il libère leur potentiel et améliore la qualité du capital humain », a affirmé Martha Phiri, directrice du Département du capital humain, de la jeunesse et du développement des compétences de la BAD cité par le communiqué.

Sa seconde priorité sera de répondre à une demande croissante en services de santé à travers la réorganisation de l’offre de soins et la valorisation du capital humain. Avec comme objectifs de catalyser de nouveaux investissements dans les infrastructures de santé, d’améliorer le climat des affaires et d’accélérer la reprise économique.

« Nous sommes en train de paver la voie vers une couverture universelle. Chiffres à l’appui. Ce programme bénéficiera ainsi à onze millions de travailleurs indépendants dont 1,6 million d’agriculteurs – y compris leurs ayants droit. Sept millions d’enfants et de jeunes seront également couverts. Il permettra aussi d’assurer cinq millions de travailleurs non-salariés et d’aider 20% des travailleurs du secteur informel à migrer vers des emplois formels, durables et plus stables », s’est félicité le responsable-pays de la BAD pour le Maroc, Achraf Hassan Tarsim.

Répondant aux objectifs du Royaume en matière de développement humain, le projet s’inscrit dans le cadre des cinq priorités stratégiques de la Banque qui visent à asseoir les conditions d’une croissance durable et inclusive sur le continent.

En un demi-siècle de partenariat avec le Maroc, la BAD a engagé plus de 12 milliards de dollars dans le pays. Les financements couvrent les secteurs de la santé, de l’agriculture, de l’énergie, de l’eau, des transports, du développement humain et du secteur financier.

Développement, économie et migration au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La problématique du développement en Afrique, l’importance des événements artistiques et culturelles dans la reprise économique et la migration sont les principaux sujets traités par les hebdomadaires et quotidiens marocains parus ce samedi.+La Vie Eco+ écrit que dans le message du Roi Mohammed VI adressé cette semaine au groupe africain des ministres des finances et des gouverneurs des banques centrales réunis à Marrakech, le souverain a mis le doigt sur un paramètre décisif qui constitue le cœur même de l’équation de développement, à savoir la productivité des facteurs censés générer la valeur et les richesses.

L’investissement réalisé par un Etat dans des infrastructures est censé générer de la valeur dans le sens où il doit drainer de l’investissement privé qui, lui, est créateur de valeur et d’emploi, explique le journal, ajoutant que dans cette lettre, le Souverain a soulevé, à juste titre, l’efficience de l’investissement public.

Au regard de ses ressources naturelles, malheureusement pas toujours valorisées à la faveur du continent, et de sa puissance démographique, l’Afrique a besoin plus que jamais d’unir ses forces et de revoir son modèle, fait-il observer.

Sous le titre “Festivals, la critique est aisée mais l’art est difficile”, +La Nouvelle Tribune+ écrit qu’« alors que la saison des Festivals culturels bat son plein, après deux longues années au chômage technique, et qu’enfin les Marocains sortent de chez eux, voilà que cela ne plaît pas à certains ».

Si des concerts de premier plan international sont organisés à grand renfort de sponsors privés, les critiques dénoncent le coût trop élevé de la culture face aux grands chantiers jugés prioritaires pour le pays, poursuit la publication, notant que le secteur événementiel, en réalité, est pourvoyeur d’emplois, souvent peu stables, qui dépendent ardemment de ces événements culturels, qu’ils soient destinés aux riches ou aux pauvres.

Les Festivals sont nombreux au Maroc et couvrent une diversité culturelle incroyablement riche qui touche tous les Marocains sans exception, fait savoir l’éditorialiste, ajoutant qu”il n’est pas interdit de préférer la musique gnaoua habituée des grandes scènes populaires à l’électro qui réunit des happy few.

Les moussems ou les festivals populaires n’ont pas moins de valeur culturelle parce que leurs spectateurs ne sont pas les plus riches, conclut-il.

+Assabah+ rapporte que les capacités du Royaume en matière de lutte contre le terrorisme et les crimes organisés transfrontaliers se renforcent par une nouvelle loi permettant la création d’un «centre national de traitement des informations relatives aux passagers et aux vols aériens». Il s’agit du projet de décret N° 2.21.624 portant application de l’article 212 de la loi portant code de l’aviation civile.

Dans le cadre de la mise en application de cette nouvelle législation, «les autorités marocaines ont entamé la mise en œuvre d’un projet relatif à la création d’un système de traitement préalable des données des passagers transitant par les aéroports marocains (API/PNR)», font savoir les deux publications.

Et de préciser qu’en vertu des nouvelles dispositions, «le transporteur aérien sera obligé d’envoyer aux autorités publiques les données API/PNR relatives aux vols commerciaux nationaux et internationaux et de soumettre tous les vols à ces procédures». Ces données seront ainsi soumises à un nouveau système de pointage, explique le quotidien, citant le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement.

Le nouveau centre national de traitement des informations relatives aux passagers et aux vols aériens, qui sera placé sous l’autorité du Directeur général de la sûreté nationale (DGSN), aura principalement pour missions la mise en place et la gestion d’un nouveau système informatique.

Drame de Melilla : « Si on changeait de politique ? » (Migrants)

Au sein de la communauté africaine au Maroc, on réclame un changement dans la gestion du problème des migrants en transit vers l’Europe.La bousculade mortelle survenue le 24 juin dernier entre la ville marocaine de Nador et l’enclave espagnole de Melilla, située au Nord du Maroc, a provoqué l’émoi dans le monde entier. 23 migrants, parmi plus d’un millier de ressortissants de divers pays africains ont trouvé la mort après avoir pris part à un assaut contre la clôture séparant la cité marocaine de l’enclave espagnole.
Deux semaines environ après l’incident, la communauté africaine installée dans le royaume chérifien, reste encore sous le choc. Comme le reste des habitants du pays.
Emmanuel le pasteur, Souleymane l’artiste, Marcel le juriste, ou encore Franck l’activiste, confient à APA news leur effroi, leur interrogation sur les causes réelles de ce drame, mais aussi leur espoir que la mortelle bousculade serve de leçon pour tous: le Maroc, l’Espagne, l’Union européenne pour qu’ils revoient leurs politiques de gestion des migrations. Mais aussi les migrants, eux-mêmes, qui ne sont pas souvent exempts de responsabilité, selon eux.

Marcel, juriste, militant des droits de l’Homme et consultant, consultant en droit de la migration : 

« De toute l’actualité qui se chevauche ces derniers jours. Il y a des versions qui sont dites et d’autres qui viennent les contredire. J’estime qu’il y a une évidence qui a été ignorée et qui devait être prise en compte, à savoir que ces incidents sont le fait d’un mouvement de foule qui est un tueur en puissance. Il faut garantir la dignité des migrants et œuvrer à les intégrer et à leur garantir une vie décente ».
Emmanuel Bamadu, pasteur et président l’Association pour l’intégration des migrants, du Nigeria : 
Personne ne sait exactement ce qui s’est passé. Si je dois m’adresser aux migrants, je leur dirai que l’Europe n’est pas une finalité. Mourir sur les frontières est triste. Tous les risquent ne valent pas l’Europe. Pourquoi d’ailleurs ne pas rester au Maroc et construire son avenir ici au lieu d’aller mourir sur les frontières ». 

Franck Nama, président du réseau Afrique-Migration-Intégration : 
«  Je pense qu’une réaction à chaud  sur ce qui s’est passé entre Nador et Melillia, est difficile. Nous sommes des migrants. Nous voyons d’autres migrants mourir de cette façon, comme des combattants tombés sur le champ d’honneur les armes à la main. Nous sommes sous le choc. Nous ne savons pas tout ce qui s’est passé. Des hommes sont morts. Certains étaient des migrants. Mais d’autres étaient dee éléments de forces de l’ordre. Notre douleur est la même dans les deux cas, l’Union européenne et le Maroc doivent être interpellés pour résoudre la question de la migration. J’espère qu’après ce drame, ce problème des migrants africains en route pour l’Europe à partir du Maroc, les différents acteurs concernés vont se mettre au travail pour trouver une solution à cette question. Il faut un changement de politiques de gestion de la question migratoire ».

 Souleymane, artiste : 
« C’est une vraie catastrophe. La communauté internationale doit réagir pour que les migrants ne meurent plus de cette manière. Le Maroc qui a adopté ces dernières années une politique de régularisation des migrants doit accorder davantage de titres de séjour. Nous voulons juste trouver une vie meilleure ». 

Balla Moussa, président de d’une association de défense des droits des migrants : 
« Il y a des responsables dans cette affaire. Il fallait laisser les migrants entrer tranquillement à Melilia, puis les expulser vers le Maroc. Pourquoi on en est arrivé à cela? Le gouvernement marocain doit nous faciliter l’obtention des titres de séjour. Si les migrants gagnent un salaire décent, ils n’ont pas besoin d’aller se jeter dans la mer ou tenter le passage en force vers l’Europe ».

Les pèlerins prient sur le mont Arafat, point culminant du hajj

Des centaines de milliers de musulmans ont prié vendredi sur le mont Arafat, en Arabie saoudite, point culminant du hajj qui réunit le plus grand nombre de pèlerins depuis l’apparition de la pandémie de Covid-19.Les fidèles ont convergé depuis la vallée de Mina vers le Jabal al-Rahma (mont de la Miséricorde). Des milliers d’entre eux se sont ensuite retrouvés à la mosquée de Namirah, à proximité, pour la prière de midi.

Durant les deux années de pandémie, les autorités saoudiennes n’ont autorisé que quelques milliers d’habitants du royaume à effectuer le pèlerinage, contre 2,5 millions de musulmans du monde entier en 2019.

Cette année, un million de fidèles, dont 850.000 étrangers tirés au sort, ont été accueillis à La Mecque et Médine, les premiers lieux saints de l’islam dans l’ouest du royaume, à condition d’être vaccinés et de présenter un test PCR négatif.

Le pèlerinage ou le hajj est parmi les cinq piliers de l’Islam qui rassemble toutes les races et les nationalités du monde entier sur un seul niveau. Ici, il n’y a aucune différence entre le noir et le blanc, tous dans une seule tenue, et l’invocation est la même.

Les messages extérieurs et intérieurs du Hajj se rassemblent le jour d’Arafat, car c’est le jour de la supplication, et le jour d’affranchissement du feu, les mains ici sont dans une seule direction, le ciel pour demander le pardon et solliciter la miséricorde et la large magnanimité de Dieu.

Après le coucher du soleil, les pèlerins musulmans se rendent à Muzdalifah, arrivant parfois la nuit en raison de la surpopulation. Après leur arrivée à Muzdalifah, les pèlerins prient le Maghreb et Al-Ichaa conjointement. A Muzdalifah, les pèlerins ramassent des cailloux pour la lapidation du diable.

Le Hajj dans le contexte du Covid-19

L’époque des mesures draconiennes liées au Covid-19 est révolue, mais une certaine peur de la pandémie est toujours dans l’âme. Les autorités saoudiennes ont exigé que les pèlerins soient vaccinés contre la pandémie, ainsi qu’un test PCR.

Selon le porte-parole du ministère saoudien de la Santé, les pèlerins sont indemnes de toute maladie ou épidémie menaçant la santé publique, faisant savoir que l’Arabie saoudite a mis en place cette année plus de 4000 hôpitaux pour servir les pèlerins.

Sur un autre registre, les autorités saoudiennes oeuvrent pour la concrétisation d’un projet de numérisation du Hajj, dont les points les plus en vue sur le terrain jusqu’à présent, l’ambassade électronique et la pierre noire virtuelle.

Lancement du visa électronique « eVisa »

Le Maroc lance, à compter du 10 juillet 2022, la procédure d’octroi du visa électronique « eVisa » via la plateforme www.acces-maroc.ma, pour faciliter l’octroi de visa aux ressortissants étrangers soumis à cette formalité.Cette nouvelle mesure vise l’amélioration, la simplification et la modernisation des prestations consulaires. Elle s’inscrit dans la continuité des efforts consentis par le Maroc, aussi bien au niveau national qu’international, pour la digitalisation des prestations fournies par l’administration publique, indique vendredi un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.

Elle consacre la modernisation du travail consulaire au niveau des Missions Diplomatiques et Postes consulaires du Royaume, telle que préconisée par la stratégie du Ministère concernant la réforme de ce domaine. Le visa électronique est une autorisation unipersonnelle, dont la validité est de 180 jours maximum, à compter de sa date d’émission. Il permettra l’accès au territoire marocain pour un séjour de 30 jours maximum. T

Trois catégories de ressortissants étrangers bénéficieront du « eVisa » à savoir les ressortissants de certains pays, dont la liste est définie par les autorités marocaines compétentes (Thaïlande et Israël comme première étape), les ressortissants étrangers disposant d’un titre de résidence ou de séjour valide au moins 180 jours à la date de dépôt de la demande du visa électronique et résidant dans l’un des pays de l’Union Européenne, des Etats-Unis, d’Australie, du Canada, du Royaume-Uni, du Japon, de Norvège, de Nouvelle-Zélande et de Suisse ainsi que les ressortissants étrangers titulaires de l’un des visas non électroniques de pays Schengen, des Etats-Unis, d’Australie, du Canada, du Royaume-Uni, d’Irlande, et de Nouvelle-Zélande, à entrées multiples et valide au moins 90 jours à la date de dépôt de la demande du visa électronique.

Les demandes soumises en ligne par les ressortissants concernés, via www.acces-maroc.ma, et portant sur les visas « Tourisme » ou « Affaires », seront traitées dans un délai de 24h (Visa Express) et de 72h (Visa Standard).

Pour le lancement du « eVisa », le ministère a établi, en coordination avec les Départements concernés, un cadre juridique instituant le visa électronique et les moyens d’échange de données dans ce domaine. Le traitement des demandes de « eVisa », dans les délais arrêtés, sera assuré par des cadres, formés à cet effet, via la plateforme www.acces-maroc.ma, développée par les ingénieurs et techniciens de ce Département.

L’UE et le Maroc lancent un partenariat rénové en matière de migration

Dans le cadre du dialogue politique régulier entre le Maroc et l’Union Européenne (UE), la Commissaire européenne chargée des affaires intérieures, Ylva Johansson, et le ministre espagnol de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, ont rencontré, vendredi à Rabat, le ministre marocain de l’Intérieur marocain, Abdelouafi Laftit.Tout en mettant en exergue les résultats probants de leur coopération basée sur la responsabilité partagée dans le domaine migratoire, ils ont convenu de rénover leur partenariat pour faire face, ensemble, aux réseaux de trafic des personnes, notamment suite à l’émergence de nouveaux modes opératoires extrêmement violents adoptés par ces réseaux criminels, indique un communiqué du ministère marocain de l’Intérieur.

Ils ont aussi dénoncé les actions de ces réseaux de leurs complices et de tous ceux qui les aident.

La Commissaire et les ministres déplorent tous les décès des personnes qui essayent d’émigrer irrégulièrement, y inclus ceux qui ont eu lieu lors des derniers évènements douloureux du 24 juin 2022, regrettant également les blessés, y compris parmi les forces de l’ordre marocaines et espagnoles.

Ces évènements, outre leur dimension de tragédie humaine, démontrent l’extrême dangerosité et violence des réseaux de trafic de personnes qui sont prêts à tous les risques, souligne la même source.

Des enquêtes se poursuivent afin d’élucider les aspects en relation avec ces événements. Parallèlement, la Commissaire européenne et les deux ministres se sont félicités de la mission d’information effectuée par le Conseil National des Droits de l’Homme du Maroc en vue d’établir les faits, ajoute le communiqué, relevant que le respect des droits fondamentaux étant une valeur partagée par le Maroc et l’Union Européenne.

Le nouveau partenariat opérationnel en matière de lutte contre le trafic de personnes entre la Commission et le Maroc pourra couvrir notamment le soutien à la gestion des frontières, le renforcement de la coopération policière, y compris les enquêtes conjointes, la sensibilisation aux dangers de la migration irrégulière, ainsi que le renforcement de la coopération avec les agences de l’Union Européenne chargées des affaires intérieures.

Le Maroc est un partenaire stratégique et engagé de l’UE avec lequel le partenariat en matière de migration remonte à plusieurs années. La Stratégie Nationale d’Immigration et d’Asile (SNIA) constitue aujourd’hui un modèle de gestion migratoire des plus avancés, tant sur le plan législatif qu’institutionnel, ayant permis de régulariser la situation administrative de plusieurs milliers de migrants et de les intégrer dans la société marocaine.

Le Maroc est également l’un des États fondateurs du processus de Rabat et le Roi Mohammed VI est désigné par ces pairs Chefs d’États africains comme leader du Continent africain dans les questions migratoires, rappelle le communiqué.

Les efforts opérationnels du Maroc empêchent des dizaines de milliers de départs irréguliers vers l`Europe avec un nombre important secouru en mer. Le Maroc a également procédé, durant cette même période, au démantèlement d’une centaine de réseaux criminels de trafic de personnes.

Dans le cadre du nouveau pacte sur la migration et l’asile, la Commission met en place des partenariats en matière de migration avec les pays d’origine, de transit et de destination. Pour lutter contre les réseaux de trafic de personnes, mais aussi s’attaquer aux causes profondes de la migration et améliorer les possibilités de migration légale, de sorte que les personnes ne ressentent pas le besoin de risquer leur vie lors de voyages dangereux , conclut la même source.

Caucus Africain : le FMI et la BM appelés à alléger la dette des pays africains

Par Hicham Alaoui — Le Caucus Africain ayant réunis, durant deux jours, les ministres des Finances et des gouverneurs des Banques centrales des 54 Etats Africains, membres de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International, à adopter, mercredi à Marrakech, une « Déclaration » dans laquelle il a appelé les institutions de Bretton Wood à un allègement de la dette « rapide », « complet » et « substantiel » afin d’aider l’Afrique à se relever de la double crise liée à la Covid-19 et au conflit en Ukraine et à atténuer les risques pesants sur les perspectives de la croissance.Le Caucus Africain ayant réunis, durant deux jours, les ministres des Finances et des gouverneurs des Banques centrales des 54 Etats Africains, membres de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International, à adopter, mercredi à Marrakech, une « Déclaration » dans laquelle il a appelé les institutions de Bretton Wood à un allègement de la dette « rapide », « complet » et « substantiel » afin d’aider l’Afrique à se relever de la double crise liée à la Covid-19 et au conflit en Ukraine et à atténuer les risques pesants sur les perspectives de la croissance.

Dans ce document, les participants ont appelé le groupe de la Banque Mondiale (GPM) et le Fonds Monétaire International (FMI) à un allègement de la dette «rapide», «complet» et «substantiel» afin d’aider l’Afrique à se relever de la double crise liée à la Covid-19 et au conflit en Ukraine et à atténuer les risques pesants sur les perspectives de la croissance.

Les participants à cette réunion de deux jours placée sous le thème «Vers une Afrique résiliente» ont souligné la nécessité de veiller à la mise en œuvre rapide de l’engagement pris lors du Sommet du G7 (juin 2022), relatif notamment, au besoin urgent d’améliorer les cadres multilatéraux de restructuration de la dette et de relever les défis des vulnérabilités liées à la dette.

Ils ont de même appelé les institutions de Bretton Woods (IBW) à

accélérer les travaux concernant une architecture mondiale de la dette et à soutenir l’appel de la région au G20 pour une extension de l’Initiative de suspension du service de la dette (DSSI), qui fournissait une feuille de route pour un nouvel allègement ou une restructuration de la dette en faveur des pays africains confrontés aux vulnérabilités croissantes liées à la dette.

Les participants ont également exhorté les IBW à accélérer rapidement les réformes qui devraient soutenir l’extension de l’éligibilité aux pays africains à revenu intermédiaire très endettés, la suspension du service de la dette pendant la durée des négociations, et l’amélioration des processus décisionnels qui garantissent la participation des créanciers hors Club de Paris à des conditions comparables, ainsi que la transparence des conditions de prêt et des contrats, indique à ce propos la Déclaration de Marrakech.

Les ministres des finances et les gouverneurs des banques centrales des 54 Etats africains membres du GBM et du FMI n’ont pas manqué d’exhorter les IBW, en tant que membres du groupe de travail inter-agences des Nations Unies sur le financement du développement, à réformer l’architecture financière internationale pour la rendre inclusive, efficace et équitable. Ils appellent également à accorder à l’Afrique une plus grande représentation et une voix plus forte au sein des organes de gouvernance de ces pays.

A cette fin, ils appellent spécifiquement les Institutions de Bretton Woods à appliquer avec souplesse leurs politiques d’endettement aux pays financièrement limités, à accroître le soutien au renforcement des capacités de gestion de la dette et des investissements publics, au développement des marchés de capitaux nationaux, à lutter contre les flux financiers illicites, l’évasion et l’évasion fiscale, tout en renforçant l’appareil financier et institutionnel des entités génératrices de recettes publiques.

Il s’agit aussi d’explorer la possibilité de convertir la dette en programmes d’investissement pour permettre aux pays d’accéder à des mécanismes de financement supplémentaires sans augmenter leur niveau d’endettement, et d’aider l’Afrique à accélérer les réformes structurelles induites par la crise, ont-ils ajouté.

 Aux termes de cette Déclaration de Marrakech, les participants ont recommandé aussi la mise en œuvre d’une approche régionale pour le financement de projets hydroélectriques intermédiaires et en aval, d’énergies renouvelables et de transformation du gaz en électricité sur tout le Continent, afin de garantir la sécurité énergétique et l’accès universel à l’électricité.

 Ils ont ainsi appelé le GBM à accroître son financement des investissements publics dans le secteur de l’énergie en Afrique, tout en sollicitant la Société financière Internationale (IFC) et l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA) à mobiliser davantage de capitaux privés et de financements commerciaux et à déployer les instruments financiers et les mécanismes de résorption des risques les plus susceptibles d’attirer les investissements privés dans les projets énergétiques transformateurs.

 Dans ce document final, il est également question d’exhorter le GBM à accélérer le financement de la construction d’infrastructures, de plateformes et d’écosystèmes de réseaux numériques pour les technologies et solutions numériques qui peuvent radicalement réduire la fracture numérique, élargir l’accès au financement, améliorer la prestation de services et créer de nouvelles opportunités économiques pour l’Afrique.

Par ailleurs, le document demande aux IBW de tirer parti de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) et d’autres blocs commerciaux régionaux afin d’aider les pays africains à harmoniser leurs politiques, législations et réglementations en faveur du développement d’un marché unique numérique sécurisé en Afrique.

En outre, les participants appellent les IBW à soutenir les petites et moyennes entreprises dynamiques et les écosystèmes de startups africaines afin qu’elles puissent prospérer dans une économie numérique en pleine expansion et à soutenir l’expansion de la culture numérique et l’acquisition de compétences numériques. L’objectif étant de répondre aux demandes du marché du travail et d’aider les entrepreneurs à développer leurs entreprises à l’intérieur et au-delà des frontières nationales, expliquent-ils.

S’agissant de la crise climatique, la Déclaration de Marrakech soutient l’appel du G7 pour un meilleur accès aux moyens de financement de l’action climatique et en accordant une attention particulière aux pays les plus vulnérables, y compris les pays à revenu intermédiaire.

Dans ce cadre, les participants ont appelé le GBM à accorder la priorité au soutien à l’Afrique dans la mise en œuvre de son deuxième plan d’action sur le changement climatique et le FMI à soutenir la transition juste de l’Afrique vers des économies plus vertes.

Dans cet esprit, ils ont priés instamment le Groupe de la banque mondiale d’entreprendre une analyse du coût des « pertes et dommages » subis par ses pays membres du fait du changement climatique afin de poursuivre le dialogue engagé lors de la 26ème Conférence des Parties à Glasgow sur l’indemnisation des pays du Sud au titre des pertes liées au climat.

Les participants ont, de même, appelé le GBM à faciliter l’accès à un financement climatique vert et abordable et à élargir sa réserve de projets d’adaptation afin que l’Afrique, continent le moins pollueur du monde, ne finisse pas par payer de manière disproportionnée pour le changement climatique.

Présidé par le Maroc, le Caucus africain est un forum qui rassemble les pays africains qui sont membres du FMI et du Groupe de la Banque mondiale.

Ces pays sont représentés par leurs gouverneurs respectifs dans ces institutions, appelés « gouverneurs africains », qui sont généralement ministres des finances et du développement économique, et gouverneurs des banques centrales.

Le Caucus se réunit à l’initiative de son Président (une présidence tournante), afin de coordonner et d’harmoniser les positions des Gouverneurs Africains concernant le mémorandum annuel qui est adressé au FMI et à la Banque mondiale et présenté à l’occasion des Assemblées Annuelles de ces deux institutions.

Maroc : L’assaut de migrants clandestins près de Melilla résulte d’un plan « prémédité » (gouvernement)

Les incidents qui ont eu lieu vendredi 24 juin, lors d’une tentative d’assaut groupé de migrants clandestins contre la clôture métallique au niveau de la province de Nador, près de Melilia, résultent « d’un plan prémédité », a révélé, jeudi, le porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, lors du point de presse hebdomadaire à l’issue du conseil de gouvernement.Il a ajouté que « ce plan a été organisé de manière très différente des opérations souvent menées par les immigrants qui tentent d’entrer à Melilia ».

Le responsable gouvernemental a souligné que le Conseil national des droits de l’Homme a envoyé une délégation à Nador et régions. « Les recherches et les enquêtes judiciaires se poursuivent à ce sujet », a-t-il confirmé.

Au moins 23 personnes ont perdu la vie lors de la tentative de quelque 2000 migrants africains de pénétrer par la force dans l’enclave espagnole de Melilla à partir du territoire marocain.

Le Bureau des droits de l’homme de l’ONU et des experts indépendants onusiens ont réclamé l’ouverture d’une « enquête immédiate et indépendante ».

Economie, éducation et aviation au menu des quotidiens marocains

La digitalisation de la commande publique, la réforme de l’école publique et la coopération aérienne Maroc-Sénégal, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui aborde la digitalisation de la commande publique, écrit qu’à partir de novembre 2022, les entreprises soumissionnaires aux marchés publics pourront remettre leurs offres en ligne et les fameuses séances d’ouvertures des plis se dérouleront également en ligne.

La dématérialisation de toute la procédure de passation des marchés publics, en la faisant passer désormais à travers une plateforme électronique où s’échangeront des données et des fichiers, induit mécaniquement la traçabilité, la fiabilité et la transparence des process, souligne le journal, notant que l’engagement irrévocable pris par l’État marocain d’aller vers plus de dématérialisation est de nature à améliorer le climat des affaires en facilitant la vie aux opérateurs économiques.

“C’est la meilleure voie vers la moralisation de la vie publique que certains scandaient comme simple slogan populiste depuis des années sans jamais avoir eu le courage de passer réellement à l’acte”, conclut-il.

Sur un autre registre, +L’Opinion+ souligne que le gouvernement actuel fait de la réforme de l’école publique une priorité de son action avec une vision globale, centrée sur l’élève et sur son «bien-être».

Le chef du gouvernement a affirmé vouloir doter les écoles de tous les moyens de bien-être, de divertissement et d’épanouissement (cantines, transport scolaire, bibliothèques, terrains de sport, théâtres et espaces de lecture), note le quotidien, relevant que la réforme veut changer radicalement la façon du déroulement des cours, censés être plus interactifs entre les élèves et leurs instituteurs.

“En appliquant les nouvelles méthodes, le gouvernement fixe l’objectif d’améliorer la maîtrise des capacités fondamentales à 70% au lieu de 30%”, fait-il savoir, jugeant nécessaire de parvenir à former des enseignants de qualité et renforcer l’inspection pédagogique.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ rapporte que la compagnie nationale Royal Air Maroc (RAM) a procédé, à Dakar, à la signature de cinq conventions avec des partenaires privilégiés sur le marché sénégalais, qui constitue le 1er marché en Afrique subsaharienne.

La cérémonie de signature entre dans le cadre du renforcement de la coopération entre la Royal Air Maroc et ses partenaires privilégiés au Sénégal. Les conventions gagnant-gagnant permettront à la RAM de proposer des avantages aux partenaires, qui contribueront à leur tour, à améliorer l’image de la compagnie nationale, ainsi qu’au développement de son activité sur le marché du Sénégal.

L’actualité économique au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment l’augmentation des prix du carburant, la zone franche de Nador, le déficit commercial et l’Aid Al-Adha.+L’Economiste+ rapporte que l’État ne subventionnera pas le prix du carburant. Interrogée, encore une fois au Parlement sur la hausse du prix des produits pétroliers et sur l’aide que l’État pourrait apporter pour en amortir le choc, Nadia Fettah Alaoui, ministre des Finances, a écarté tout retour à la subvention de l’essence et du gasoil. Ni le plafonnement des prix, ni la réduction des impôts sur les produits pétroliers ne sont envisagés. 

L’État applique une taxe intérieure de consommation (TIC) de 2,24 et de 3,76 DH par litre respectivement pour le gasoil et pour l’essence ainsi qu’une TVA à 10%. Les regards sont rivés sur la TIC, qui assure près de 30 milliards de recettes par an, et dont la réduction pourrait soulager la pression sur les consommateurs. Et ce, à l’image de la récente suspension des droits d’importation sur les graines oléagineuses et les huiles brutes de tournesol, indique le journal.

+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit qu’après la zone de Fnideq, c’est au tour de Nador. Une zone franche y sera construite dans le cadre de la stratégie globale pour le développement des différentes régions du pays. Concrètement, il a été décidé de construire et d’aménager une base industrielle et portuaire intégrée sur la façade Est de la région de l’Oriental. 

Cette base repose notamment sur un grand port et un pôle commercial, industriel et logistique. Le tout sera construit sur une zone franche d’une superficie totale de 1.500 hectares. Ce grand projet est appelé à métamorphoser toute la région sur le plan économique et industriel. Le but est de provoquer une dynamique nouvelle dans tout l’Oriental et doper l’emploi en faveur des habitants de toute la région.

+Les Inspirations Éco+ fait savoir que le déficit commercial du Maroc s’est établi à près de 116,8 milliards de dirhams (1 euro = 10,6 DH)) à fin mai 2022, en hausse de 36,9% par rapport à la même période une année auparavant, selon l’Office des Changes. 

Au titre des cinq premiers mois de l’année 2022, les importations ont progressé de 39,2% à plus de 82,55 milliards DH, et les exportations ont grimpé de 40,7% à 51,06 milliards DH, explique l’Office des changes dans son récent bulletin sur les indicateurs mensuels des échanges extérieurs, soulignant que le taux de couverture s’est situé à 60,2%.

+L’Opinion+ écrit qu’à quelques jours de la fête de l’Aïd Al-Adha (fête du sacrifice), les différents marchés du bétail connaissent une flambée des prix par rapport aux années précédentes, au moment où le pouvoir d’achat des ménages est sous pression, suite à la cherté du coût de la vie. Le ministère de tutelle se veut rassurant, en pariant sur l’offre abondante estimée à 8 millions de têtes. 

Une offre assez suffisante pour répondre à la demande, qui ne dépasse pas les 6 millions. Toutefois, la spéculation et l’intervention excessive des intermédiaires risquent de porter atteinte aussi bien aux Consommateurs qu’aux éleveurs, eux-mêmes confrontés à la hausse du prix du fourrage, relève la publication.

Roi Mohammed VI: une coopération internationale nécessaire pour faire face à la vague inflationniste

Un soutien plus appuyé et une coopération internationale plus conséquente en faveur des pays africains sont plus que jamais nécessaires pour leur épargner d’être sévèrement touchés par la vague inflationniste qui frappe l’économie mondiale et pour les aider à développer une plus forte résilience aux chocs extérieurs, a soutenu le Roi Mohammed VI.Dans un message adressé aux participants à la Réunion du Groupe africain des ministres des Finances et des gouverneurs des Banques centrales des Etats africains membres de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (Caucus africain), ouverte mardi à Marrakech, le Souverain a indiqué que le monde sortait à peine de l’emprise de la pandémie Covid-19 que l’économie globale s’est trouvée prise dans une spirale de perturbations inédites des chaînes d’approvisionnement et soumise à des pressions inflationnistes croissantes et à une hausse record des cours de l’énergie, des produits alimentaires et des matières premières.

Cette crise affecte inégalement les pays africains, ses effets variant selon les potentialités économiques et les besoins de chacun en matières premières, notamment énergétiques et alimentaires, a-t-il relevé dans ce message, dont lecture a été donnée par la ministre de l’Economie et des Finances, Mme Nadia Fettah Alaoui, notant que le Continent africain apparaît, dans cette conjoncture difficile, « comme l’une des régions les plus touchées, tant au regard des multiples périls qui menacent sa sécurité alimentaire et énergétique que de la baisse des taux de sa croissance économique ».

« Les conditions sociales s’en trouvent ainsi fortement dégradées dans bon nombre de pays africains », a poursuivi le Souverain, soulignant que dans un contexte de pénurie des financements concessionnels et de durcissement des conditions de leur attribution, l’augmentation des besoins en financement entraîne un renchérissement aigu du service de la dette qui plombe davantage la situation économique de nombreux pays africains.

Faisant observer que de nombreuses économies africaines sont peu diversifiées et reposent en grande partie sur l’exportation de matières premières, le Roi a précisé que ces économies pâtissent également de la forte dépendance des filières agricoles des aléas climatiques, ainsi que d’une faible mise en valeur du potentiel démographique considérable dont elles disposent.

« Afin de corriger ces défaillances, les efforts doivent s’intensifier pour élaborer des programmes intégrés de développement, selon des objectifs clairs et des instruments de financement innovants », a soutenu le Souverain, notant que ces dispositifs « devront inscrire le citoyen africain au cœur de leurs préoccupations et s’articuler essentiellement autour d’une mise en valeur des opportunités d’intégration économique entre les pays africains. Ils supposent également une implication active du continent dans la dynamique de transformation numérique et de transition énergétique à l’œuvre dans le monde ».

Il a, à cette occasion, mis en avant les progrès accomplis dans l’opérationnalisation de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), qui attestent une fois encore la capacité des pays du Continent à renforcer leur intégration économique selon une vision commune.

La mise en œuvre effective de cette zone dans les meilleurs délais permettra, selon le Souverain, « d’accélérer l’intégration des économies africaines entre elles et dans les chaînes de valeurs mondiales ».

Présidé par le Maroc, le Caucus africain est un forum qui rassemble les pays africains qui sont membres du FMI et du Groupe de la Banque mondiale.

Ces pays sont représentés par leurs gouverneurs respectifs dans ces institutions, appelés « gouverneurs africains », qui sont généralement ministres des finances et du développement économique, et gouverneurs des banques centrales.

Le Caucus se réunit à l’initiative de son Président (une présidence tournante), afin de coordonner et d’harmoniser les positions des Gouverneurs Africains concernant le mémorandum annuel qui est adressé au FMI et à la Banque mondiale et présenté à l’occasion des Assemblées Annuelles de ces deux institutions.

Résilience économique : Caucus africain, un support pour porter le plaidoyer auprès du FMI et de la BM

Par Hicham Alaoui — Le Caucus africain, un forum qui rassemble les ministres africains des finances et du développement économique, et les gouverneurs des banques centrales africaines, a démarré ses travaux, ce mardi 5 juillet à Marrakech avec pour ambition d’adopter un mémorandum à adresser aux institutions de Bretton Woods (FMI et BM) pour qu’elles apportent un soutien au renforcement de la résilience des économies africaines aux chocs externes et au repositionnement de la dette publique comme catalyseur de la reprise économique.Mme Nadia Fettah Alaoui, ministre marocaine des Finances et de l’Economie n’y est pas allée par quatre chemins : « Mes collègues, conférenciers, modérateurs et moi-même ferons tout notre possible pour réaliser l’ordre du jour de cet événement. Nous discuterons et nous mettrons d’accord sur les questions stratégiques d’intérêt commun que nous souhaitons communiquer dans le mémorandum aux chefs des institutions de Bretton Woods lors des assemblées annuelles 2022 du FMI et du groupe de la Banque mondiale », s’est-elle adressée à l’assistance de cette réunion, marquée par la participation de représentants d’un grand nombre de pays africains.

Elle a rappelé que le thème général du Caucus africain 2022, à savoir « vers une Afrique résiliente », permettra d’engager une discussion profonde au moment où les pays africains sont « confrontés à une conjonction de crises et de défis d’une ampleur sans précédent ».

En effet, les discussions dans ce sillage porteront sur la mobilisation des institutions de Bretton Woods pour apporter un soutien plus efficace à l’Afrique dans la poursuite de sa résilience, a souligné Mme Fettah Alaoui, ajoutant que de nombreux sujets seront débattus notamment le repositionnement de la dette publique comme catalyseur de la reprise économique et de la croissance durable, l’intégration régionale, en particulier dans des domaines tels que l’énergie, la digitalisation et les initiatives d’entrepreneuriat des jeunes, ainsi que la crise climatique et la sécurité alimentaire en Afrique.

Selon la ministre marocaine, la pandémie de COVID-19 a annulé des décennies de progrès en matière de développement en Afrique avec des indicateurs de pauvreté qui s’inscrivent en hausse.

La pandémie, associée à la crise ukrainienne et aux impacts climatiques, a amplifié les défis de développement préexistants en Afrique, notamment le chômage des jeunes, la fracture numérique et l’insécurité énergétique et alimentaire, a-t-elle relevé.

Aussi, la résolution de ces défis est entravée par la vulnérabilité croissante de la dette, le coût élevé des emprunts et la faible mobilisation des ressources intérieures.

Cette situation peu reluisante est aggravée par l’impact grandissant du changement climatique qui pose des « risques supplémentaires pour la production alimentaire et le développement des infrastructures et menace d’annuler les gains de développement durement acquis », a fait observer Mme Fettah Alaoui.

Présidé par le Maroc, le Caucus africain est un forum qui rassemble les pays africains qui sont membres du FMI et du Groupe de la Banque mondiale.

Ces pays sont représentés par leurs gouverneurs respectifs dans ces institutions, appelés « gouverneurs africains », qui sont généralement ministres des finances et du développement économique, et gouverneurs des banques centrales.

Le Caucus se réunit à l’initiative de son Président (une présidence tournante), afin de coordonner et d’harmoniser les positions des Gouverneurs Africains concernant le mémorandum annuel qui est adressé au FMI et à la Banque mondiale et présenté à l’occasion des Assemblées Annuelles de ces deux institutions.

Le Roi Mohammed VI trace une feuille de route pour développer une forte résilience des économies africaines

Par Hicham Alaoui — Le Roi Mohammed VI a adressé un message aux participants à la réunion du Groupe africain des ministres des Finances et des gouverneurs des Banques centrales des Etats africains membres de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International, dont l’ouverture a eu lieu ce mardi 5 juillet à Marrakech.Dans son message, dont lecture a été donnée par la ministre marocaine de l’Economie et des Finances, Mme Nadia Fettah Alaoui, le Souverain a esquissé les grandes lignes d’une vision royale pour développer une forte résilience des économies des pays africains qui font face à de multiples périls menaçant leur sécurité alimentaire et énergétique et entrainant ainsi une baisse des taux de croissance économique et un renchérissement aigu du service de la dette.

D’emblée, le Souverain a rappelé que « le monde sortait à peine de l’emprise de la pandémie Covid-19 que l’économie globale s’est trouvée prise dans une spirale de perturbations inédites des chaînes d’approvisionnement et soumise à des pressions inflationnistes croissantes et à une hausse record des cours de l’énergie, des produits alimentaires et des matières premières. À l’évidence, de tels bouleversements ont des effets dommageables sur les sociétés ».

Cette crise affecte inégalement les pays africains, ses effets variant selon les potentialités économiques et les besoins de chacun en matières premières, notamment énergétiques et alimentaires, a-t-il relevé.

Dans cette conjoncture difficile, a poursuivi le Roi, l’Afrique apparaît « comme l’une des régions les plus touchées, tant au regard des multiples périls qui menacent sa sécurité alimentaire et énergétique que de la baisse des taux de sa croissance économique. Les conditions sociales s’en trouvent ainsi fortement dégradées dans bon nombre de pays africains ».

Dans un contexte de pénurie des financements concessionnels et de durcissement des conditions de leur attribution, l’augmentation des besoins en financement entraine un renchérissement aigu du service de la dette qui plombe davantage la situation économique de nombreux pays africains, a-t-il fait remarqué.

Aussi un soutien plus appuyé et une coopération internationale plus conséquente en faveur des pays africains sont-ils plus que jamais nécessaires pour leur épargner d’être sévèrement touchés par la vague inflationniste qui frappe l’économie mondiale et pour les aider à développer une plus forte résilience aux chocs extérieurs, a relevé le Souverain.

Certes, la communauté internationale, notamment le Fonds monétaire international et la Banque mondiale, s’est largement mobilisée pour venir en aide aux pays affectés successivement par la pandémie Covid-19 et la crise ukrainienne. C’est ainsi qu’ont été prises, à leur endroit, des mesures et des initiatives pour alléger le poids du service de la dette, réduire leur déficit de financement et préserver leurs équilibres extérieurs.

Mais, ces initiatives, bien que louables, restent insuffisantes, compte tenu de l’ampleur des défis auxquels les pays africains sont confrontés dans leur quête d’un développement durable et intégré. En effet, force est de reconnaître que des carences structurelles persistent encore dans les modèles de croissance économique et les réseaux de protection sociale en Afrique, a-t-il fait remarquer

Afin de corriger ces défaillances, le Roi préconise que l’intensification des efforts pour « élaborer des programmes intégrés de développement, selon des objectifs clairs et des instruments de financement innovants ».

Selon lui, ces dispositifs devront inscrire le citoyen africain au cœur de leurs préoccupations et s’articuler essentiellement autour d’une mise en valeur des opportunités d’intégration économique entre les pays africains. Ils supposent également une implication active du continent dans la dynamique de transformation numérique et de transition énergétique à l’œuvre dans le monde.

La réunion du Caucus Africain qui se tient à Marrakech devra débattre de plusieurs thématiques se rapportant notamment au « financement du développement de l’Afrique : Enjeux dans le contexte actuel », le « repositionnement de la dette publique comme catalyseur de la reprise économique et de la croissance durable », « repenser l’architecture financière mondiale », « l’intégration économique régionale » et « faire face à l’impact du climat sur la sécurité alimentaire ».

Une déclaration finale sera adoptée à l’issue des travaux de ce conclave, tenu sous thème « Vers une Afrique résiliente ». Ce document sera adressé à la haute hiérarchie des institutions de Brettons Woods lors des Assemblées annuelles du FMI et du Groupe de la Banque mondiale, prévues en octobre 2022.

Présidé par le Maroc, le Caucus africain est un forum qui rassemble les pays africains qui sont membres du FMI et du Groupe de la Banque mondiale.

Ces pays sont représentés par leurs gouverneurs respectifs dans ces institutions, appelés « gouverneurs africains », qui sont généralement ministres des finances et du développement économique, et gouverneurs des banques centrales.

Le Caucus se réunit à l’initiative de son Président (une présidence tournante), afin de coordonner et d’harmoniser les positions des Gouverneurs Africains concernant le mémorandum annuel qui est adressé au FMI et à la Banque mondiale et présenté à l’occasion des Assemblées Annuelles de ces deux institutions.

Economie et ressources hydriques au menu des quotidiens marocains

La situation de l’économie nationale et la problématique de l’eau sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+L’Opinion+ écrit que les scénarios de relance pour le Royaume prêtent, certes, à l’optimisme, mais elle se joue sur de petits taux et donc l’allocation et l’exploitation efficiente des ressources additionnelles, pourraient non seulement booster les indicateurs macro-économiques, mais également réduire les inégalités régionales, améliorer l’emploi global et rehausser tous les indicateurs environnementaux.

Cependant, la mauvaise gestion de quelques « petits milliards » de dirhams pourrait faire virer les indicateurs du pays, estime le journal, appelant à assainir l’écosystème du tissu économique pour garantir la réussite des différents scénarios à l’horizon.

L’accélération du processus d’intégration du secteur informel, qui réalise un chiffre d’affaires dépassant les 410 milliards DH, serait un bon départ, fait-il savoir, expliquant que chaque professionnel intégré est une contribution de plus à la croissance.

Encore faut-il mettre en place des mesures «extra-incitatives», loin des décisions coercitives, pour attirer cette frange d’acteurs économiques.

L’épineux chantier de la lutte contre la corruption, qui coûte près de 50 milliards de dirhams par an au pays, doit également passer à la phase finale, conclut-il.

Pour sa part, +Aujourd’hui Le Maroc+ indique que malgré toute l’adversité internationale ambiante et les difficultés économiques et sociales induites par la crise sanitaire puis par le conflit armé en Ukraine, l’économie marocaine fait preuve de résilience.

Et cette fois-ci c’est le témoignage explicite exprimé en ce début de mois de juillet par les experts de l’agence de notation Moody’s, qui vient d’ailleurs non seulement de confirmer la notation à long terme du Maroc au niveau Ba1 mais qui a en plus amélioré sa perspective en la faisant passer de «négative» à «stable», rappelle le quotidien.

Dans la note d’accompagnement, l’agence motive son appréciation positive de l’économie marocaine par «la reprise du PIB réel aux niveaux d’avant la pandémie et la capacité de gestion de crise», constate-t-il

Plus loin, les experts de l’agence rappellent que les mesures prises ces derniers mois par le gouvernement sont de nature à permettre l’assainissement des finances publiques tout en maintenant la stabilité sociale à un moment où le Maroc est fortement exposé à des chocs exogènes violents comme la flambée des prix des denrées alimentaires et des produits énergétiques, souligne l’auteur de l’article.

Sur un autre registre, +L’Économiste+ écrit que les tensions sur l’approvisionnement en eau potable s’amplifient pour toucher une cinquantaine de villes, rappelant que le chef du gouvernement a organisé une réunion à distance pour veiller à la mise en oeuvre du programme pour approvisionner en continu les différentes régions du royaume.

En attendant, la publication estime impératif de mener d’autres actions structurelles afin d’éviter de tomber dans les mêmes travers qui se reproduisent depuis des décennies sans qu’on arrive à trouver des solutions définitives, appelant à accélérer le dessalement de l’eau de mer pour doter les villes de suffisamment de ressources qui répondent aux besoins des populations.

En parallèle, le ministère de tutelle a concocté un plan de communication visant à sensibiliser les citoyens à la nécessité de l’économie de l’eau, ajoute-t-il, notant que les citoyens doivent prendre conscience de la gravité de leurs comportements et faire preuve de responsabilité et de solidarité.

Le Maroc et Singapour signent un mémorandum d’entente et une lettre d’intention

Le Maroc et Singapour ont signé, lundi à Rabat, un mémorandum d’entente relatif à la coopération sous l’article 6 de l’Accord de Paris, ainsi qu’une lettre d’intention entre les ministères des Affaires étrangères des deux pays.Les deux documents ont été signés par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita et son homologue singapourien, Vivian Balakrishnan, qui effectue une visite dans le Royaume.

Aux termes de ce mémorandum d’entente, les deux parties ont exprimé leur intention de collaborer dans le domaine crédit-carbone dans le cadre de l’Article 6, paragraphe 2, de l’Accord de Paris, et de promouvoir le développement durable et l’intégrité environnementale.

La coopération entre le Maroc et Singapour, en vertu de ce mémorandum, inclura, entre autres, l’échange d’informations, de savoirs, des meilleures pratiques et expériences en crédit-carbone tels que les cadres réglementaires nationaux et les politiques de gestion et de développement des activités et ressources d’atténuation des gaz à effet de serre.

 En ce qui concerne la lettre d’intention, les deux ministres ont exprimé leur volonté de promouvoir la coopération entre leurs pays dans le domaine du renforcement des capacités et de l’assistance technique.

Ils ont également fait part de leur intention de poursuivre les discussions dans la perspective de conclure un mémorandum d’entente afin de fournir des services techniques dans les domaines convenus d’un commun accord au profit des pays africains.

Education et sport au menu des quotidiens marocains

Les examens du baccalauréat et l’organisation par le Maroc de la Coupe d’Afrique féminine de football sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains ce lundi.+L’opinion+ écrit que 34% des candidats scolarisés qui ont participé aux examens de la première session du baccalauréat devront passer les épreuves de rattrapage avant de commencer leurs vacances d’été.

Un chiffre qui en dit long sur la qualité de notre école, dont le ministre de tutelle, pour une fois, est bien conscient de sa faiblesse, puisque la Commission qu’il a chapeautée pendant près de deux ans a gravé ce constat dans le marbre, estime le quotidien.

Cet échec reflète également et surtout le desideratum de notre système d’orientation, qui, contrairement à sa mission initiale, est devenu un « booster » d’échec scolaire !

Un processus lacunaire qui agrandit le gap des inégalités entre les élèves « privilégiés » ayant accès à l’information pertinente et ceux dont l’environnement familial et social ne le permet pas, estime-t-il.

+L’Economiste+ écrit qu’après les rattrapages de juillet, le taux de réussite définitif pourrait encore dépasser les 80% pour atteindre un nouveau record, sauf que cela ne signifie nullement que tout va bien à l’école marocaine.

Car, par quel miracle la situation se serait-elle améliorée en si peu de temps, alors que peu de choses ont changé, que les études, nationales et internationales, se suivent pour ne relever qu’un seul et unique constat: l’absolue catastrophe du système? explique le quotidien.

Il ne s’agit pas ici de crier aux notes gonflées, ou aux épreuves simplifiées, mais de souligner un phénomène qui expliquerait en bonne partie l’amélioration du taux de réussite au bac, celui de la sélection, dans la mesure où seuls les plus favorisés arrivent à rester dans le système jusqu’au bout, constate-t-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que l’organisation par le Maroc de la Coupe d’Afrique féminine de football est un événement dont la portée dépasse le simple cadre sportif, notant que la cérémonie d’ouverture du samedi 2 juillet, en sus de son caractère festif, a été un moment fort où le Maroc a exposé au monde son nouveau visage et son projet pour les décennies à venir.

La communion populaire autour de la sélection féminine en soi est la première illustration de cette profonde transformation que connaît la société marocaine et pleinement assumée, constate la publication,.

Du côté des pouvoirs publics et des instances en charge du sport, les moyens humains, techniques, matériels et financiers mobilisés pour organiser la compétition n’ont rien à envier à ce qui se fait ailleurs dans le monde et au Maroc pour des compétitions masculines, juge-t-il.

D’un autre côté, un stade qui affiche quasiment complet pour le match d’ouverture des Lionnes de l’Atlas avec, de surcroît, un public de toutes catégories, est la meilleure expression de la volonté populaire de pousser et encourager la femme à s’affirmer davantage, estime-t-il.

La CAF lance une Super Ligue africaine dès 2023

La Confédération africaine de football (CAF) a annoncé dimanche 3 juillet 2022, le lancement, dès août 2023, d’une Super Ligue africaine avec une dotation de 100 millions de dollars. Les détails de cette nouvelle compétition seront dévoilés le mois prochain lors d’une cérémonie de lancement organisée en Tanzanie, indique la CAF dans un communiqué.

« Une partie importante de l’argent de la Super League de la CAF sera réinvestie dans le football africain et une partie du processus consiste à donner 1 million de dollars chaque année à chacune des 54 associations membres de la CAF en tant que contribution au développement du football et de la jeunesse », précise le président de la Confédération africaine, Patrice Motsepe, dans le communiqué.

Le lancement de cette Super Ligue avait été approuvé à l’unanimité l’année dernière par les 54 associations membres de la CAF.

CAN-2022 féminine: Le Maroc s’impose face au Burkina Faso

L’équipe nationale féminine s’est imposé par 1 but à 0, samedi, face au Burkina Faso à l’occasion de la première journée de la phase de groupes de la Coupe d’Afrique féminine des Nations.C’est devant le regard des présidents de la CAF, Patrice Motsepe, celui de la FIFA, Gianni Infantino et de la FRMF, Faouzi Lekjaa que les Lionnes de l’Atlas ont signé leur première victoire de la CAN 2022 en s’imposant (1-0) face au Burkina  Faso. 

Après une cérémonie d’ouverture haute en couleur, les Marocaines ont entamé la rencontre en mettant la pression sur le camp burkinabé pour dénicher un premier but. Toutefois, les tentatives marocaines ont marqué de réalisme face à une solide défense des joueuses du Burkina Faso. Après plusieurs tentatives, les Marocaines ont fini par débloquer le compteur sur un coup franc très bien exécuté par Ghizalne Chebbak (29e).

Loin de baisser les bras, les joueuses du Burkina Faso ont continuées à défendre sans relâche leurs filets, toute guettant la moindre occasion de contre attaque. Du retour des vestiaires, les Marocaines ont continué à dominer le jeu, sans pouvoir concrétiser leurs actions offensives.

La rencontre s’est soldée sur une victoire (1-0) du Maroc. Un succès qui ne rassure pas, lorsqu’on sait que l’objectif de demi-finale que l’équipe espère atteindre. Les Lionnes auront une nouvelle occasion de rehausser leur niveau lors du second match du groupe A qui les opposera, mardi, à l’Ouganda.

 

Migration, enseignement et énergie au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La problématique de l’immigration clandestine, la réforme de l’enseignement et le gazoduc Maroc-Nigeria, sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.Evoquant la question migratoire, +Tel Quel+ souligne que le Maroc ne peut plus, à lui seul, constituer l’ultime rempart à l’afflux considérable de migrants désireux de fouler le sol européen.

Désormais unique point d’entrée ouest-méditerranéen vers le Vieux continent depuis le tarissement des corridors tunisien et libyen, le Maroc a besoin d’un niveau de coopération plus sérieux, estime le journal.

Car, à l’exception de cas rares, le Maroc n’est qu’un point de passage, et c’est donc à l’Europe de prendre ce problème à bras-le-corps, explique-t-il.

Il serait trop facile d’imputer au Maroc, seul, la responsabilité d’un échec multidimensionnel et transnational, estime-t-il, soulignant que les chose « devront changer » après le drame de Melilia.

Même son chez +Finances News Hebdo+, qui indique qu’aujourd’hui, “c’est le Royaume qui est regardé en chien de faïence”.

Pourtant, analyser cet événement uniquement sous le prisme d’une tragédie qui s’est déroulée sur le territoire national “serait bien réducteur”, relève-t-il.

Car l’assaut contre l’enclave occupée de Melilia “n’est finalement que la conséquence de la politique migratoire de l’Union européenne”, qui “érige murs, barbelés et barrières afin de barrer la route à cette jeunesse africaine en déshérence et en souffrance, qui aspire simplement à une vie meilleure”.

De son côté, +La Vie éco+ écrit que les incidents qui se sont produits à la clôture de la ville de Melilla sont venus rappeler aux hauts responsables et Chefs d’Etat européens l’importance d’un maillon appelé Maroc dans la chaîne censée endiguer les flux de migrants qui prennent d’assaut les côtes européennes.

Les responsables européens commencent à prendre conscience qu’ils sont aujourd’hui condamnés à approcher la question migratoire dans un esprit de coopération totale, sincère et positive avec le Maroc qui est, qu’ils le veuillent ou non, le dernier filet de sécurité sur l’un des couloirs les plus prisés par les candidats à l’émigration, estime l’hebdomadaire.

Après l’Europe, qui a dévoilé récemment une nouvelle feuille de route de développement en faveur de l’Afrique, avec à la clé un volume d’investissement faramineux de 150 milliards d’euros pour les cinq prochaines années, les Etats-Unis s’apprêtent eux aussi à réunir à Marrakech les grands de l’Afrique pour parler business et co-développement.

Et qu’un Sommet d’une telle importance se tienne en terre marocaine est, là aussi, une énième reconnaissance du rôle hautement considérable dont est investi le Maroc et de la justesse de son credo Sud-Sud qu’il ne cesse de défendre depuis longtemps, estime-t-il.

Sur un autre registre, +Challenge+ écrit que la démocratisation de l’enseignement a abouti au cauchemar, car “nous nous sommes limités au quantitatif”.

La majorité des néo-bacheliers vont se retrouver dans des filières générales sans connexion avec le marché du travail, s’inquiète l’éditorialiste.

“On n’a jamais calculé le coût pour le contribuable de la déperdition universitaire, ceux qui passent plusieurs années à errer dans une faculté sans passer l’écueil de la première année”, constate-t-il, notant que “cette fausse démocratisation ne combat pas les inégalités, elle les creuse”.

“L’école doit retrouver sa vocation première, celle d’un lieu de transmission du savoir et non pas une administration qui délivre des diplômes sans valeur ou presque”, suggère-t-il.

+Le Matin+ se fait l’écho d’une déclaration de la directrice générale de l’Office national des hydrocarbures et des mines du Maroc (ONHYM), Amina Benkhadra, qui a affirmé que les études du gazoduc Maroc-Nigeria, un projet hautement stratégique pour le développement et la souveraineté énergétique du continent africain, avancent dans de «très bonnes conditions ».

« Ce mégaprojet, né de la vision de SM le Roi Mohammed VI et pour lequel un accord a été signé en mai 2017 pour conduire les études de faisabilité et les études d’ingénierie entre l’ONHYM et la NNPC (Nigerian National Petroleum Corporation), avance de manière appropriée», a indiqué Mme Benkhadra, qui intervenait lors d’une table ronde sur le projet de ce gazoduc, dans le cadre de la 33e session extraordinaire du Crans Montana Forum Africa.

Maroc: Saisie de 2 tonnes de résine de cannabis à Casablanca

Les services sécuritaires de Casablanca ont mis en échec vendredi, une tentative de trafic de 2 tonnes de résine de cannabis à bord d’un camion de transport de marchandises et interpelé deux personnes, le chauffeur et son assistant.Un communiqué de la Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN) indique que cette opération qui a été menée au niveau de la station du péage de l’autoroute de Casablanca, a permis la saisie d’un camion de transport de marchandises en provenance de Jorf Al Malha et à destination des provinces du Sud du Royaume.

Les opérations de fouille ont permis la saisie de 2 tonnes de résine de cannabis qui étaient destinées au trafic international, ainsi que d’une embarcation pneumatique, deux moteurs marins et d’une somme d’argent soupçonnée provenir de cette activité criminelle.

Les mis en cause ont été placés en garde à vue à la disposition de l’enquête judiciaire menée sous la supervision du parquet compétent en vue de déterminer les ramifications de cette affaire, alors que les recherches et investigations se poursuivent pour appréhender les principaux suspects et les personnes ayant participé à ces actes criminels.

Maroc/Covid-19 : Une 4ème dose préconisée pour les personnes âgées de plus de 60 ans (ministère)

Le ministère marocain de la Santé a préconisé l’administration d’une dose de rappel six mois après la 3ème dose, particulièrement chez les personnes âgées de plus de 60 ans et chez les personnes ayant des comorbidités à partir de 18 ans.Dans un communiqué, publié ce vendredi, le département de la Santé a aussi recommandé le renforcement de l’immunité par une troisième dose 4 mois après l’injection de la deuxième dose chez les personnes incomplètement vaccinées. En cas d’infection récente de Covis-19, la dose de rappel peut être faite quatre semaines après la fin de l’épisode infectieux, selon le ministère.

Le ministère appelle également à la consolidation des mesures préventives par le port correct du masque notamment dans les espaces fermés et lors des rassemblements, le lavage des mains et la distanciation physique.

Les services de santé doivent saisir l’opportunité du démarrage de la saison estivale afin de promouvoir la vaccination contre la Covid-19 aussi bien pour la première et deuxième dose que pour la dose booster et de rappel, ajoute la même source.

Ces mesures s’inscrivent dans le cadre de l’actualisation de la stratégie nationale de vaccination contre la Covid-19 et de la consolidation des acquis enregistrés dans le cadre de la lutte contre la pandémie, qui connait actuellement une nette recrudescence des cas positifs depuis début juin 2022.

Aujourd’hui, le ministère de la Santé et de la protection sociale a recensé durant les dernières 24 heures 3.370 nouveaux cas d’infection au Covid-19, portant ainsi à 1.220.279 le nombre total des cas de contamination.

Quant au nombre de personnes déclarées guéries, il s’est élevé 1.178.088 avec 2.726 nouvelles rémissions, soit un taux de rémission de 96,5%.

Le ministère a également annoncé que 4 décès ont été enregistrés durant ces dernières 24 heures. Le nombre de morts du nouveau coronavirus s’établit ainsi à 16.113 et le taux de létalité à 1,3%.

Côté vaccination, le nombre de bénéficiaires a atteint 24.857.863 (+657) pour la première dose, 23.343.616 (+712) pour la deuxième et 6.559.317 pour la troisième (+3.130).

Le Japon mobilise plus de 156 millions d’euros pour soutenir le secteur de l’éducation au Maroc

Le Japon a accordé, vendredi, un prêt de 22 milliards de yen (156,3 millions d’euros) pour le financement du Programme d’amélioration de l’environnement des apprentissages dans le secteur éducatif de base au Maroc.L’accord de prêt a signé à Rabat par le ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaa et l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Japon au Maroc, Kuramitsu Hideaki en présence du Représentant Résident de l’Agence Japonaise de la Coopération Internationale (JICA) au Maroc, ITO Takashi, indique un communiqué du ministère des finances.

Le programme signé vise à appuyer le Maroc dans l’amélioration de l’environnement des apprentissages et la réduction des disparités en termes d’apprentissages dans les mathématiques au sein des établissements scolaires, entre les établissements scolaires et entre les ménages.

Le Programme d’amélioration de l’environnement des apprentissages dans le secteur éducatif de base est en parfaite adéquation avec les cadres de référence et les stratégies du secteur de l’éducation nationale, à savoir la vision stratégique 2015-2030, la loi-cadre 51-17, et les axes phares du Nouveau modèle de développement, en l’occurrence l’axe n° 2 « pour une école publique de qualité » et ses cibles à l’horizon 2035.

Depuis les années 2000, la JICA a appuyé les efforts du Royaume, entrepris dans le secteur éducatif de base à travers plusieurs instruments. La JICA, basée au Maroc depuis plus de 50 ans, contribue aux également différents programmes de coopération, en l’occurrence les projets de prêts en yen, les coopérations financières non remboursables et les coopérations techniques, dont l’envoi de volontaires Japonais.

Plus de 38 projets de prêt concessionnel ont été octroyés depuis 1976 dans divers secteurs (éducation, eau, santé, infrastructures, agriculture et pêche maritime), totalisant une enveloppe budgétaire d’environ 312 milliards de yen japonais (près de 24 milliards de dirhams) dans le but de soutenir le développement durable, promouvoir la compétitivité économique et contribuer à l’atténuation des disparités socio-spatiales.

L’actualité économique domine la Une des quotidiens marocains

La transition vers la mobilité électrique et les enjeux de l’importation par le Maroc du gaz naturel liquéfié sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+L’Economiste+ écrit que si, au Maroc, le virage des véhicules électriques est amorcé avec une croissance des ventes, les chiffres restent encore très modestes, faute de perspectives à long terme et de moyens conséquents mis en place pour y parvenir.

Tout en plaidant pour des mesures étatiques, la publication estime que les pays qui ont réussi leur conversion ont misé gros, en prévoyant notamment des bonus écologiques sans condition de revenus, des primes à la conversion, ou encore des mesures non monétaires.

Au Maroc, les actions sont à peine basées sur l’installation de bornes de recharge dont le nombre actuel est largement insuffisant, déplore-t-il, soulignant que le gros espoir des opérateurs repose sur l’introduction, dans la future loi de finances, de mesures à même de doper cette filière, comme des aides à l’achat ou des incitations fiscales.

+L’Opinion+, qui s’attarde sur le gaz naturel liquide (GNL) acheté par le Maroc sur les marchés internationaux, souligne que le GNL regazéifié en Espagne, puis livré mardi au Maroc via le fameux gazoduc Maghreb-Europe (GME), fermé par le régime algérien il y a quelques mois, risque de « donner des crises d’ulcère et d’urticaire à ceux parmi nos voisins de l’Est qui disaient que l’arrêt du GME allait replonger notre pays dans l’âge de pierre et du feu de bois ».

“C’était oublier la grande capacité d’adaptation d’un Royaume millénaire, servie par son légendaire pragmatisme qui lui a souvent permis de tourner les situations les plus défavorables à son avantage”, note le quotidien.

Al Bayane, qui évoque la problématique de la répercussion des réformes menées dans les différents domaines sur le quotidien des citoyens, écrit que certes, depuis plus de deux décennies, la ruée vers la mise en avant des grands travaux, dans tous les sens, ne cesse de révolutionner la courbe exponentielle, en matière de projets et d’infrastructures, mais les indices de croissance accusent des “reculs criards”, au point de générer “une sorte de polarisation sociale” et “un Maroc à double vitesse”.

L’effort consenti à présent dans les grands chantiers serait vain, si l’on continue à ignorer le réel aplomb social dont le relèvement du taux de croissance pourrait impacter la vie du peuple, estime le quotidien, soulignant nécessaire de mettre en œuvre “un nouveau contrat politique susceptible de poursuivre l’approche judicieuse des grands travaux, mais également de rehausser le niveau de croissance”.

Le Centre régional Africain des Sciences et Technologies de l’Espace tient son CA à Rabat

Le Conseil d’Administration du Centre Régional Africain des Sciences et Technologies de l’Espace en Langue Française (CRASTE-LF) affilié à l’ONU, a tenu, jeudi 30 juin, sa 10ème session ordinaire, le jeudi 30 juin 2022, sous la coprésidence du ministre marocain de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, Abdellatif Miraoui et son homologue du Niger, Djibo Mamoudou.

L’ordre du de ce  Conseil a été consacré principalement à la présentation des activités et résultats du CRASTE-LF depuis la 9ème session ordinaire de son Conseil d’Administration tenue en visio-conférence le 8 juin 2020 pour les exercices 2020 et 2²021 et à l’examen de son plan d’actions et de son budget au titre de son programme biannuel des années 2022 et 2023.

Ouvrant la session, le ministre marocain a souligné l’importance des technologies spatiales, qui, selon lui, constituent des « outils incontournables pour résorber une pluralité de problématiques de développement qui interpellent nos pays, notamment sur le plan économique et environnemental, où les données recueillies par satellite, à titre d’exemple, peuvent favoriser des choix éclairés de politiques publiques dans des domaines cruciaux de développement humain durable ».

Le Maroc, a-t-il ajouté, pleinement conscient de l’importance de ces technologies et de l’opportunité de leur mobilisation à des fins de développement à entrepris de nombreuses initiatives notamment la création du Centre Royal de Télédétection Spatiale en 1989, le lancement de 2 satellites d’observation de la terre (Mohammed VI-A et Mohammed VI-B) qui garantissent l’accès autonome à l’information spatiale grâce à des images précises obtenues chaque 3 jours avec une résolution spatiale de 50 cm.

Le responsable gouvernemental a rappelé que le Royaume œuvre activement en faveur de la promotion de la coopération dans le domaine des sciences et technologies de l’espace, avec un intérêt particulier pour les pays africains, axée sur la coopération Sud-Sud, qui est sans conteste un levier d’accélération du développement du continent.

En effet, pendant plus de 23 ans d’existence, le Centre et a permis à ses Etats membres de collaborer et de former des compétences de haut niveau en sciences et technologies de l’espace. A ce titre, le CRASTE-LF a formé plus de 400 compétences au niveau master en 4 options : Télédétection et Systèmes d’Information Géographique, Météorologie par Satellites et Climat Mondial, Télécommunications par Satellite et Systèmes Mondiaux de Navigation par satellite.

Le CRASTE-LF a permis également à plus de 3.000 participants originaires de 61 pays de profiter de ses formations de courte durée, prenant la forme d’ateliers techniques restreints aux experts, et de conférences et séminaires ouverts à un public plus large.

Les représentants des Etats africains, membres du CRASTE-LF, ont attaché une attention particulière lors de cette réunion à la recherche de solutions adaptées pour renforcer le rôle du CRASTE-LF et étendre la portée de son action.

Cette 10ème session a été marquée également par la signature de convention de partenariat entre le CRASTE-LF et des institutions marocaines et africaines, il s’agit notamment de convention de partenariat avec l’Agence Marocaine de Coopération Internationale, la Direction nationale de la Météorologie au Maroc, l’Office National des Œuvres Universitaire Sociales et Culturelles (ONOUSC), l’Université virtuelle de Côte d’Ivoire (UVCI)  et le Bureau du Programme de Soutien à la Navigation par Satellite en Afrique SatNav Africa Joint Programme Office (JPO), installé au Sénégal.

Basé à Rabat, le CRASTE-LF, dont le siège est à Rabat est l’un des six centres régionaux affiliés à l’ONU au niveau mondial. Il a pour mission le renforcement des capacités dans le domaine des technologies spatiales dans la région d’Afrique d’expression Française.

Il bénéficie de l’affiliation à l’ONU à travers son Bureau des Affaires Spatiales (UNOOSA) et est impliqué avec les acteurs majeurs au niveau mondial notamment l’International Committee on Global Navigation Satellite Systems (ICG) et le Committee on the Peaceful Uses of Outer Space (COPUOS).

Economie et justice au menu des quotidiens marocains

La réforme de l’organisation territoriale de l’Etat, le secteur du tourisme et les enjeux de la réforme de la justice sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+L’Opinion+, qui s’attarde sur la réforme de l’organisation territoriale de l’Etat, écrit qu’au cours des trois dernières années, les pouvoirs publics n’ont ménagé aucun effort pour exprimer leur volonté de doter le pays d’une organisation territoriale capable de relever les nouveaux défis de la gouvernance.

Des efforts louables, certes, du moment que l’état général de nos collectivités territoriales est aujourd’hui beaucoup plus reluisant et leur situation financière autrement plus prospère qu’il y a une petite dizaine d’années, mais il n’en demeure pas moins qu’un long chemin reste à parcourir pour atteindre le niveau souhaité par la population, constate le journal.

Car, en fin de compte, l’essentiel du PIB national est toujours porté par trois régions sur douze, sachant que huit régions ont un PIB nominal par habitant inférieur à la moyenne nationale.

Un fossé abyssal de richesse entre régions, qui reflète non seulement les disparités en termes de ressources naturelles, mais également et surtout les lacunes des cadres dans lesquels évoluent les collectivités territoriales, relève-t-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui revient sur le secteur du tourisme, écrit que les spécialistes du voyage et des vacances à travers le monde se ruent pour attirer le plus grand nombre de visiteurs possible pour retrouver la santé d’avant-Covid, notant que le Maroc figure même parmi les destinations de tête surtout sur les grands marchés émetteurs européens comme la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Italie, et les pays scandinaves…

Certes, la campagne mondiale «Maroc, Terre de lumière», lancée par l’Office national marocain du tourisme, contribuera à positionner la destination et à lui redonner de la notoriété, mais en matière de marketing des services, l’un des facteurs clés de succès se résume en une expression : l’expérience client, note le quotidien.

L’enjeu pour cette année de reprise après-Covid est double : faire revenir les touristes et, surtout, les fidéliser pour les années à venir en en faisant des relais d’opinion pour en recruter de nouveaux.

Et pour cela, en attendant leurs prochaines vacances, le tourisme marocain doit garder le contact en permanence avec ses clients, leur rappeler leurs bons moments passés au Maroc, leur suggérer de nouvelles idées de découvertes et, in fine, leur donner envie d’y revenir encore et encore, soutient-il.

+L’Économiste+, qui revient sur le secteur de la justice, écrit que les «gardiens de l’éthique judiciaire» sont désormais opérationnels, un an après la publication au Bulletin officiel du code de déontologie, qui énonce les valeurs, les principes et les règles que les juges doivent observer dans l’exercice de leurs fonctions et de leurs responsabilités.

Ce sera, ce que beaucoup d’experts appellent, le chantier de la décennie, qui devra offrir, en principe, une porte d’entrée pour la moralisation d’un service public très critiqué, mais vital pour l’Etat de droit, relève le journal.

Si dans le projet de transformation du pays, l’économique est en première ligne, il ne pourra sainement fonctionner sans une justice aux normes, protectrice et source de sécurité, celle dont parle le Nouveau modèle de développement pour qui il est primordial de parachever totalement la réforme pour lutter à tous les niveaux du système contre la corruption, « source d’abus et d’insécurité pour les citoyens », ajoute-t-il.

Maroc/Football: Le Wydad de Casablanca sacré champion

Le Wydad de Casablanca a été sacré champion du Maroc pour la 22e fois de son histoire, après son match nul contre le MCO (2-2), ce mercredi au stade d’honneur d’Oujda, lors de la 29e journée du championnat marocain de football.Menés au score au bout de la première mi-temps face au Mouloudia d’Oujda (2-0, doublé de Lamine Diakité), les Rouges ont réduit l’écart par le biais de Guy M’benza à la 50e minute, avant d’arracher le point du nul lors des ultimes moments grâce à Joel Tsoumo (90e).

Son poursuivant immédiat, le Raja de Casablanca s’est imposé à domicile face à l’AS FAR (2-1). Soufiane Benjdida a ouvert la marque pour les Verts à la 23e minute, tandis qu’Ismaïl Khafi égalisait à la 40e minute pour les Militaires. Le Congolais Béni Badibanga offrait ensuite les 3 points de la victoire aux siens à la 57e minute.

Ce succès ne changeait toutefois rien puisque l’écart de points entre le WAC (63 points) et le RCA est de 4 unités, à une journée de la clôture de la saison.

Le WAC est le club le plus titré du championnat marocain avec 22 titres, dont 17 depuis la création de la Fédération royale marocaine de football en 1956, devant l’AS FAR (12) et le Raja de Casablanca (12), alors que le KAC de Kénitra et le Moghreb de Fès sont à égalité (4).

Marrakech abrite l’US-Africa Business Summit du 19 au 22 juillet

L’US-Africa Business Summit aura lieu du 19 au 22 juillet prochain à Marrakech, sous le thème « Construire ensemble ».Initié en partenariat avec le Maroc et Africa50, une plateforme panafricaine d’investissement dans les infrastructures, ce Sommet sera l’occasion de renforcer les liens commerciaux et d’investissement entre les différentes parties prenantes du secteur public et privé, indique un communiqué des organisateurs.

Avec la participation de chefs d’États africains, comme le président du Botswana, Mokgweetsi Masisi, le président du Mozambique, Filipe Nyusi et le président du Ghana, Nana Akufo-Addo, le Sommet comprendra « plus de 35 sessions autour des domaines de collaboration commerciale entre les États-Unis et l’Afrique, tels que l’agro-industrie, les infrastructures, l’énergie et le changement climatique, la santé, la cybersécurité et les TIC, la fabrication et d’autres sujets axés sur le secteur », fait-on savoir.

Au programme, des tables rondes, à des panels et à des forums nationaux de haut niveau, avec de nombreuses occasions de réseauter avec des chefs d’entreprise et des dirigeants gouvernementaux pour développer de nouveaux partenaires commerciaux.

Le U.S.-Africa Business Summit sert de plateforme aux représentants du secteur privé et des gouvernements africains et américains pour s’engager au plus haut niveau sur une série de questions ayant un impact sur les relations économiques américano-africaines. 

Le sommet est également l’occasion d’élaborer et de défendre des politiques commerciales et d’investissement efficaces entre les États-Unis et l’Afrique.

Education, stress hydrique et migration au menu des quotidiens marocains

La réhabilitation des établissements scolaires, la problématique du stress hydrique et l’immigration clandestine sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+L’Opinion+ écrit que pas moins de 2,6 milliards de dirhams (1 euro = 10,7 DH) ont été mobilisés par l’Etat pour réhabiliter les établissements scolaires en 2022, avec comme objectif de rendre les locaux de l’école publique plus attractifs, du moins esthétiquement !

Car si la refonte du système éducatif, source d’insatisfaction d’une large frange de la société, exige un travail de longue haleine, la remise en état des établissements relève, quant à elle, plus de la volonté politique, nonobstant les obstacles financiers y afférents, explique le quotidien.

Et si la tutelle a dépensé une somme colossale sur ce volet, dans une conjoncture où il paraît plus judicieux d’opter pour l’austérité, c’est surtout pour mettre à disposition des élèves un environnement propice à la réussite, au moment où plus de 330.000 enfants abandonnent les bancs des écoles chaque année, ajoute-t-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que la problématique du stress hydrique à laquelle fait face le Maroc requiert une approche à la fois locale et globale, étant donné que les différentes régions du pays ne sont pas toutes confrontées à la problématique avec la même acuité selon leur position géographique, l’état, la disponibilité ou encore la proximité de leurs ressources.

Partant, ce sont les acteurs locaux, élus, administrations, société civile et même les opérateurs économiques qui doivent réfléchir ensemble pour apporter les solutions les plus appropriées et les plus adaptées à l’échelle locale, estime la publication.

En revanche, pour que ces solutions locales aient réellement de l’impact, elles doivent être déployées dans un cadre plus général.

Car seule une vision globale conçue, cette fois-ci à l’échelle nationale, est à même de permettre une cohérence d’ensemble et surtout d’assurer une meilleure mobilisation et exploitation des ressources dans une logique de complémentarité et de solidarité entre les quelques bassins encore excédentaires et tous les autres déficitaires, explique-t-il.

+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que la Cour d’appel de Nador se penche actuellement sur le dossier concernant 65 migrants illégaux dont la majorité sont des Soudanais venus du Darfour via l’Algérie, impliqués dans le violent assaut de vendredi dernier contre la barrière séparant Melilla et Nador en vue d’entrer de force dans le préside.

37 parmi ces assaillants, tous en état d’arrestation, sont poursuivis, selon leur avocat, Khalid Amaâz, pour «entrée illégale en territoire marocain, violence contre agents de la force publique, attroupement armé, désobéissance». Les 28 autres migrants sont poursuivis pour les mêmes chefs d’accusation, aggravés par leur «appartenance à une mafia organisant et facilitant l’immigration illégale vers l’étranger».

L’avocat a aussi précisé qu’à part un Yéménite, quelques Tchadiens et Maliens, l’écrasante majorité des migrants illégaux poursuivis viennent du Soudan.

Sur un même registre, +Assabah+ fait savoir que la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) ainsi que la Direction générale de surveillance du territoire (DGST) ont pris d’importantes mesures préventives en vue d’empêcher toute réédition à Sebta du scénario de Melilia.