Séko Boiré : la saison 2 en tournage bientôt

Le lancement des activités de production de la saison 2 de la célèbre série télévisuelle Séko Boiré a eu lieu ce 28 juillet 2023. Axée sur la paix, la cohésion et le vivre ensemble, l’avant-première est prévue pour le 20 janvier 2024.

Séko Boiré est un projet qui veut participer à une culture de quiétude et de tolérance entre les populations, explique Kora Films, à l’initiative de cette deuxième saison, dans un contexte de préparation des élections pour conduire le Mali sur la voix de la stabilité institutionnelle.

La saison 2 sera une suite logique de la première et verra le personnage principal, Séko Boiré, originaire d’un petit village malien, qui se retrouve par accident dans la capitale, apprendre très vite à déjouer les pièges de la grande ville. Brillamment interprété par Habib Dembélé alias Guimba National, Séko doit retourner dans son village pour prendre part à la préparation des élections, après des années à Bamako et en tant que témoin privilégié des différents soubresauts que le pays a connus. Le projet de Kora Films et de Famoc s’inscrit résolument dans la dynamique du changement positif. Il confirme la volonté de ses porteurs de faire de la culture un formidable outil de promotion du vivre ensemble. Un idéal bien ancré dans nos valeurs et nos croyances mais sérieusement mis à mal par des difficultés dont la solution réside dans la cohésion.

Prise de conscience

Bien qu’ayant initié et écrit les premiers scenarios, Guimba se réjouit que Kora Films et Cheick Oumar Sissoko, « l’un des plus grands réalisateurs africains », écrivent et réalisent Séko 2 qui « a de la chance ». « Je suis un acteur content que Séko ait pu avoir la possibilité de la continuité ». Le tournage commence mi-octobre et devrait durer environ un mois. En plus de ce monument de la scène malienne, Kora Films a fait appel à une nouvelle génération représentée, entre autres, par Alima Togola, Viviane Sidibé ou Ramata Traoré.

Vivant à Paris depuis plusieurs années déjà, Habib Dembélé travaille actuellement sur deux projets. « J’appartiens à la compagnie Mia. Nous sommes en train de préparer une création qui va se jouer dans l’espace appartenant à la compagnie », précise Guimba National. La seconde production porte sur la vie de Salvador Allende. Les répétitions s’étendront tout le reste du mois d’août et une partie de septembre dans un théâtre d’Ivry. La création sera jouée en première le 11 septembre, date d’anniversaire de la disparition de cet ancien Président du Chili.

« Dimanche à Bamako » : la série télévisée Made in Mali bientôt diffusée

L’avant-première de Dimanche à Bamako, une nouvelle série télévisée qui sera bientôt diffusée A+, chaine du groupe Canal + a eu lieu ce jeudi 11 août au Magic cinéma, ex-Babemba. Cette série, une production exclusivement malienne

Les mariages à Bamako, au-delà de leur aspect festif des dimanches, cachent une tout autre réalité. Il génère beaucoup de stress et d’interrogations. C’est, entre autres, ces situations que les réalisateurs maliens Alou Dembélé, Salimata Tapily et Toumani Sangaré, mettent en lumière dans leur toute nouvelle production titrée « Dimanche à Bamako ».

Cette série 100% malienne en 52 épisodes de 26 minutes raconte les histoires de trois jeunes filles, Alice, Louise et Penda, trois personnalités bien différentes qui auront en commun de disparaître le jour de leur mariage. « Nous racontons l’univers de ces filles pour qu’elles soient une belle leçon pour la plupart des jeunes filles qui songent au mariage » justifie Alou Dembélé, l’un des réalisateurs du film qui aborde aussi les thématiques de l’Amour, du mensonge, de la trahison, les traditions de mariage au Mali et bien d’autres qui rythment la série. La réalisation de la série a été aussi possible grâce à Canal+ Mali.  L’entreprise a aidé à la formation des acteurs, à investi financièrement à travers sa filiale A+ notamment par l’achat des droits du film a expliqué son Directeur général Moussa Tiemoko Dao. « Une série pour qu’elle vive, il faut qu’elle puisse se vendre. Nous achetons donc les droits que nous diffusons sur le bouquet Canal+ » a t-il ajouté, précisant que Canal + ambitionne de collaborer avec l’éco système culturel. Les deux premiers épisodes de la série ont été projeté en avant-première au Magic cinéma pour le plus grand bonheur de nombreux spectateurs qui ont apprécié. La série sera à découvrir à partir du 5 septembre prochain sur la chaine A+.

Amazon prépare une série consacrée à Mouammar Kadhafi

La plate-forme Amazon développe actuellement « Sandstorm », une série consacrée aux quatre décennies de règne du guide libyen Mouammar Kadhafi.

Inspiré par le succès de la série « Narcos » sur Netflix, le géant Amazon prépare une série biographique sur le même modèle consacrée à Mouammar Kadhafi, devenu leader de la Lybie à la suite d’un coup d’Etat orchestré à l’âge de 27 ans.

Développé par le scénariste Carter Harris (Bloodline), le projet intitulé Sandstorm traiterait parallèlement de la vie de Kadhafi mais également de l’évolution de la société libyenne, de la même manière que Narcos s’est attelée à opposer la vie du narcotrafiquant Pablo Escobar aux intrigues politiques du gouvernement colombien et de la CIA. La série « Sandstorm » a pour ambition de retracer la vie mouvementée de Mouammar Kadhafi et l’évolution de la Libye sous son règne.

Seul fils d’une famille pauvre de Bédouins, Kadhafi a connu une ascension fulgurante après avoir renversé le roi Idris Ier en 1969. Le guide de la Jamahiriya arabe libyenne dirigera le pays d’une main de fer pendant 42 ans, jusqu’à sa capture par des insurgés libyens et sa mort vidéo captée en 2011.

« Taxi Tigui », chroniques bamakoises

Dans leurs véhicules jaunes, plus ou moins cabossés et plus ou moins propres, les chauffeurs de taxis quadrillent Bamako et les grandes villes de l’intérieur, dont ils connaissent les moindres recoins. F-One est l’un de ces « taxi tigui » haut en couleurs. Véritable caricature de la société malienne, son taxi est l’unique décor des péripéties quotidiennes et pleines d’humour de ce truculent chauffeur et des clients qui se succèdent dans son véhicule. l’humoriste Koman Diabaté campe avec brio ce rôle, avec à  ses côtés d’autres noms connus de la scène malienne comme Oumou M’Baye, Mariam Sissoko, Checknito, Fatoumata Dembélé, ou encore Modibo Coulibaly, et ATT Junior, mais aussi Babani Koné, Habib Dembelé, et TalB. Un casting de choix pour ce nouveau rendez-vous de la chaà®ne publique ORTM. 100% malienne, la série est entièrement conçue, produite, réalisée et financée au Mali. Son réalisateur, Toumani Sangaré, est « heureux d’avoir accompli ce beau projet et a hâte de montrer aux Maliens ce qu’on a pu faire ». Il faut dire que C’’est la première fois qu’un projet audiovisuel de cette envergure se réalise entièrement en incrustation. « Cela nous a permis de travailler rapidement en incrustant le taxi sur le fond vert. Nous n’avons plus eu qu’à  diversifier les habillages pour donner l’illusion de se promener dans les rues de Bamako », explique-t-il. Soutenu financièrement par Total Mali et produit par BanKo Productions, le tournage, qui s’est déroulé au Musée National du Mali à  Bamako, a permis de « mettre en boà®te deux saisons comprenant chacune 22 épisodes de 3 minutes. Nous avons déjà  des demandes pour la suite, mais tout dépendra de l’accueil qui lui sera réservé », conclut le réalisateur. Première diffusion le 14 mars à  19h sur l’ORTM.

« Séries brésiliennes » : quand les maliennes s’habillent comme les actrices

Toutes les dames dites branchées imitent les actrices des séries brésiliennes ou Telenovelas,diffusées sur l’ORTM, Africable ou les bouquets . La télévision du Mali a été lancée en 1983. Au début le programme donnait peu de place aux séries brésiliennes, mexicaines et même italiennes. A partir de 1996, les feuilletons ont été progressivement insérés dans le programme. En manque de films maliens et africains qui retracent les réalités de la société malienne et africaine (mariage forcé, divorce, jalousie, amour, égoà¯sme etc.), les téléspectateurs ont commencé à  prendre goût aux séries étrangères. Les films brésiliens sont les plus prisés. Rosa, Femmes de sable, La Belle mère, Maria, Marina, Mari Mar, Terra Nostra… chacun de ces films a émerveillé à  un moment donné le public bamakois. Généralement diffusé aux environs de 19h, les téléspectateurs ne ratent pour rien au monde un épisode des films projetés. Dans les familles, dans les rues et même dans les services, les gens se mettent en groupes pour suivre la série. Est considéré comme pas branché, toute personne qui ne suit pas et ne sait pas raconter une de ces séries télévisées. Elles affectent alors le comportement des uns et des autres. l’imitation dans l’âme Autant on donne des noms de grands artistes aux habits, aux petits objets, autant on donne leur donne des noms de stars de films. On désigne certaines mèches et perruques par Mari Mar. Des jupes et robes sont appelées Marina. Des chaussures portent le nom de Pretta. Soucieux de mieux vendre ses articles, le fabricant n’hésite pas à  crire sur son produit, le nom de la star ou de l’acteur qui porte ladite marque dans le film. Coiffure Marina, short Barbarita, Soutien gorge Pretta, Robe Joanna, Chauussures Héléna… Dans les rues de Bamako, de jeunes filles sont habillées dans ces tenues. On retrouve ainsi le Brésil, le Mexique, l’Italie dans les rues de nos grandes villes. Chacun veut ressembler à  une star de film. De la tête aux pieds, il faut désigner chaque partie du corps par un article très connu. Bref, on retrouve tous les prénoms brésiliens dans nos boutiques. La pression sociale et mimétisme conscient.. Enfermées dans un cercle vicieux, les jeunes filles subissent l’influence de leur environnement. « Je dois m’habiller comme les autres pour être à  la mode », explique Anna qui justifie son nouveau style vestimentaire. « Nous les filles, nous nous regardons. Quand tu ne portes pas les nouveautés, on pense que tu es pauvre ou que tu n’es pas branché », lance Awa. Pression sociale, complexe d’infériorité, esprit de séduction, les causes de cette aliénation sont nombreuses. Peu importe ce que disent les langues déliées. C’’est la mode et il faut y faire. Difficile de changer le comportement d’une personne convaincu de la portée de son acte. C’’est l’histoire des mini-jupes dans les années 80. Peu de femmes maliennes portaient des tailleurs tailles basses. Puisqu’ils ne relevaient pas du style vestimentaire africain-malien. C’’était plutôt les « Grands Dakar » ou d’autres modèles que proposaient les couturiers ivoiriens. Difficilement, on identifiait par l’habit, la malienne de la sénégalaise, l’ivoirienne de la burkinabé. Toutes portaient les mêmes coupes. Mais aujourd’hui, C’’est le Brésil qu’on retrouve dans les rues de Bamako. Certaines jeunes filles bamakoises rappellent les plages de Rio de Janeiro, ou les rues de Brasilia, de Belém ou Porto Alègre. Les habits que les brésiliennes portent au bord de la mer sont inconsciemment portés dans les bus ou les Sotrama de Bamako. Le vêtement pour couvrir son corps aujourd’hui… Dans les marchés on voit des habits que la brésilienne porterait en famille pour résister à  la chaleur tropicale de l’Amazonie. En France ce sont des habits chauds pour résister au froid. Et au Mali, y a –t-il une préférence pour l’habillement ? Oui ! Dans le comportement vestimentaire du Malien, il y a certaines parties du corps à  couvrir. La première partie à  couvrir va du bas ventre aux jambes. Les vieilles personnes couvraient la poitrine aussi. Avec l’avènement du christianisme et de l’islam, Il y a eu un plus. Chez les musulmans aucune partie du corps de la femme ne doit être exposée sous le regard des autres. Chez les chrétiens du Mali, l’habillement se fait un peu plus à  l’occidental mais on reste encore « correct ». Chrétiens ou musulmans, C’’est le Brésil qu’on retrouve dans les rues de Bamako. Il faut porter les nouveautés sans se soucier de ce à  quoi on va ressembler. Chut! Arrêtez vos commentaires, car ici on apprécie bien.

Aigles du Mali : Momo Sissoko élu grande révélation de la Série A italienne

Une confirmation de la saison selon les lecteurs calciomio.fr, C’’est le milieu malien, Mohamed Lamine Sissoko « Momo» de la Juventus qui l’emporte d’une toute petite voix sur l’attaquant de l’Inter Milan Mario Balotelli, car les deux joueurs obtiennent 18 %, le brésilien Pato avec 17 % et 3 voix derrière complète le podium. Le milieu de terrain malien ‘Soninké’, originaire de la région de Kayes est arrivé la saison dernière à  la Juventus de Turin, en provenance de Liverpool (D1 Angleterre). Depuis deux ans dans cette formation, Momo Sissoko s’est imposé comme un leader incontournable de la Juventus. Sa blessure a beaucoup handicapé le club à  la fin de cette saison. En 21 apparitions cette année en Serie A (20 fois comme titulaire) soit 1655 minutes jouées, Sissoko a inscrit deux buts. Il est le premier malien à  être élu pour la première fois dans l’histoire du football Italien comme la meilleure révélation de la saison. Il faut aussi préciser que l’enfant de Kayes n’a pas pu participer aux matchs des ‘Aigles’ contre le Ghana lors de la deuxième journée des éliminatoires couplées can-mondial 2012. l’équipe-type Seria A 2008-2009 : Momo Sissoko, l’infatigable monstre l’ancien pensionnaire du centre de l’AJ Auxerre, Mohamed Lamine Sissoko, est un véritable monstre au milieu de LA Juventus de Turin. Un coureur infatigable, un râtisseur de ballons. On se demande souvent combien de poumons il a…Pour sa première saison complète à  la Vieille Dame, il a littéralement crevé l’écran en devenant un cadre du système Ranieri. Les pauvres Poulsen et Thiago n’ont jamais rien pu faire pour concurrencer l’international malien, Mohamed Lamine Sissoko. Dommage qu’une blessure au pied est venu lui couper la saison en plein hiver, une blessure qui correspondra finalement à  la nette baisse de régime de la Juventus à  partir du printemps. Mais, le joueur est sur le point de revenir et n’attend que l’aval de son médecin, pour reprendre le chemin des compétitions. C’’est pourquoi il n’a pas eu l’aval de son club pour renforcer le médian de Stephen Keshi l’équipe-type Seria A 2008-2009 Bizzari (SS Lazio) – Criscito (Genoa), Biava Genioa), Manfredini (Udinese), Pisano (Cagliari) – D’Agostino (Udinese), T.Motta (Genoa), Momo Sissoko (Juventus) – Balotelli (Inter Milan), Milito (Genoa), Pazzini (Sampdoria). Blessé depuis le 11 octobre 2008 : Djilla a repris les entraà®nements Le milieu de terrain international malien, Mahamadou Diarra «Djilla», qui avait été opéré du genou droit au mois de décembre 2008 a repris les entraà®nements le mercredi dernier sans ressentir de douleur. Mahamadou Diarra avait été blessé le 11 octobre à  son genou droit lors de la rencontre face au Tchad à  Bamako, victoire (2-1) des Aigles du Mali. Il était de retour dans la compétition le 30 de ce même mois, mais le 30 novembre Diarra se blesse de nouveau au même genou. On a attendu à  ce qu’il soit opéré le 8 décembre et a manqué aux «Galactiques» six à  neuf mois. Les heures sans fin de travail de physiothérapie et de gymnastique commencent à  éponger. Pendant sept mois après son cabinet de consultation, Djilla est revenu pour un essai mercredi dernier et tout s’est bien passé , car le joueur n’a ressenti aucune douleur. Le retour de Mahamadou Diarra serait donc une bonne chose, pour le secteur médian du Real Madrid la saison prochaine et aussi les Aigles du Mali, pour le reste des éliminatoires can-mondial 2010. l’apport du capitaine des Aigles est inestimable