Le véhicule d’une ONG intercepté par la police à Abidjan avec une grande quantité de cannabis

Le véhicule d’une ONG a été intercepté mercredi par la douane et la police ivoirienne à Anani (Port-Boüet) dans le sud d’Abidjan avec une grande quantité de cannabis, a appris APA de source sécuritaire.« Dans le cadre de la lutte contre la Covid-19, sous prétexte de transporter des médicaments aux populations vulnérables, une ONG fait du trafic de drogues. Les agents des douanes en collaboration avec les services de police ont intercepté ce véhicule avec une grande quantité de cannabis ce mercredi à Anani dans la commune de Port-Boüet», a annoncé la police ivoirienne dans une note d’information. 

Dans la foulée, l’institution policière ivoirienne a invité les responsables des ONG et autres acteurs humanitaires à la vigilance assurant que « tous ceux qui s’adonneront à cette pratique illicite seront interpellés ».

Cour pénale spéciale de Centrafrique: Amnesty plaide pour plus « d’efforts »

L’ONG des droits humains Amnesty International a appelé à « redoubler d’efforts » pour rendre pleinement opérationnelle la Cour pénale spéciale de la République centrafricaine, qui célèbre cette année son cinquième anniversaire.« Il faut faire davantage pour la rendre pleinement opérationnelle et faire en sorte que les victimes des crimes de haine qui ont été perpétrés puissent bientôt assister aux premiers procès », a déclaré Tity Agbahey, chargée de campagne pour l’Afrique centrale à Amnesty International, dans un communiqué parvenu ce jeudi 3 juin à APA.

Le renforcement matériel de cette juridiction « suppose notamment une aide financière accrue et durable de la part des partenaires internationaux et une meilleure coordination avec les tribunaux pénaux nationaux et la Cour pénale internationale », ajoute-t-elle.

En RCA, les civils « paient un lourd tribut » lors des atrocités commises par des groupes armés et par toutes les parties au conflit. La création de la Cour pénale spéciale, considérée comme un « symbole d’espoir » par de nombreuses victimes, était un « grand pas en avant », explique Mme Agbahey.

Créée par une loi le 3 juin 2015, cette cour est un tribunal « hybride » qui a compétence pour juger les graves violations des droits humains et du droit international humanitaire commises depuis 2003.

Sa session d’inauguration s’est tenue en octobre 2018. Selon les dernières informations publiquement disponibles, on recense actuellement huit affaires pour lesquelles les investigations sont closes, huit affaires en cours d’enquête et une quinzaine d’affaires faisant l’objet d’une enquête préliminaire, souligne le communiqué.

Au lendemain des homicides commis dans la ville de Ndélé, dans le nord-est du pays, en avril 2020, la Cour pénale spéciale a annoncé le 8 mai son intention d’enquêter sur cette affaire. Neuf personnes ont été arrêtées en lien avec ces événements. Neuf autres, membres du groupe armé de l’Union pour la paix en Centrafrique (UPC), ont été arrêtées le 19 mai dans le cadre des affrontements qui se sont déroulés à Bambouti, Obo et Zémio, dans le sud-est du pays.

« La série d’arrestations de personnes récemment transférées devant la Cour pénale spéciale contribue à lutter contre l’impunité en République centrafricaine. Ces personnes doivent comparaître rapidement devant des juges, être informées des motifs de leur détention et être assistées par des avocats », a dit la chargée de campagne pour l’Afrique centrale à Amnesty International.

L’histoire de la République centrafricaine est marquée par les coups d’État, les conflits armés et les violences ciblant la population civile. Le conflit actuel a éclaté en mars 2013, lorsqu’une coalition armée à majorité musulmane, appelée la Séléka, a violemment renversé le gouvernement.

Mi-2013, des milices animistes et chrétiennes appelées les anti-balaka ont pris les armes pour résister à la Séléka et se sont livrées à des attaques de grande ampleur contre les communautés musulmanes dans l’ouest du pays. Les deux camps ont commis des crimes relevant du droit international, souligne Amnesty, rappelant que la situation fait également l’objet d’investigations menées par la Cour pénale internationale depuis septembre 2014.

Un accord de paix a été signé le 6 février 2019 entre le gouvernement de la République centrafricaine et 14 groupes armés. Cependant, les graves exactions commises contre la population civile se poursuivent, notamment les homicides illégaux et les violences sexuelles. Environ 80 % du territoire est toujours contrôlé par des groupes armés, selon l’ONG.

Gaz butane: Gestoci lance la construction d’une sphère à Abidjan d’un coût de 4 milliards Fcfa

La société de gestion des stocks pétroliers de Côte d’Ivoire (Gestoci, publique) a lancé mardi les travaux d’une nouvelle sphère A22 de 2000 tonnes de gaz butane au dépôt d’Abidjan pour un investissement de 4 milliards Fcfa, devant porter sa capacité de 4 000 tonnes à 6 000 tonnes à partir de février 2021.« Aujourd’hui, avec la construction de la nouvelle sphère A22 de 2000 tonnes, les capacités de stockage en gaz butane passeront de 4 000 tonnes à 6 000 tonnes à partir de février 2021 », a indiqué le directeur général de la Gestoci, Doumbia Ibrahim, lors d’une cérémonie. La cérémonie de lancement des travaux de cette nouvelle sphère A22 de 2000 tonnes de gaz butane au dépôt d’Abidjan, s’est déroulée en présence du ministre du Pétrole,  de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé, et de l’ensemble du personnel.« Notre ambition est de réaliser avec le soutien de la tutelle, à l’horizon 2025, la construction d’une sphère de 4 000 tonnes au dépôt d’Abidjan en vue de porter notre capacité de stockage globale à 10 000 tonnes pour tenir compte du niveau croissant de la consommation », a dit M. Doumbia Ibrahim qui avait à ses côtés, son adjointe, Mme Nina Kéïta.Aujourd’hui, l’Etat de Côte d’Ivoire prévoit une croissance moyenne de la consommation de gaz butane d’environ 10% par an sur la décennie 2020-2030. Selon M. Abdourahmane Cissé « ce sont environ 930 000 tonnes de butane qui seront consommées en Côte d’Ivoire à l’horizon 2030 ».Pour faire face à cette demande croissante en gaz butane, plusieurs investissements ont été réalisés afin d’accroitre les capacités de stockage ainsi que les capacités de production des centres emplisseurs en Côte d’Ivoire. Cela, soulignera le ministre ivoirien du Pétrole, a permis de porter les capacités de stockage de gaz butane de 9 800 tonnes en 2012 à environ 20 000 tonnes en 2019. Toutefois, cela reste faible pour soutenir le rythme de consommation de gaz butane, ce qui justifie cette nouvelle sphère de stockage.Le gouvernement ivoirien a lancé un vaste programme d’augmentation des capacités de stockage tant à Abidjan qu’à l’intérieur du pays. La construction de ce stockage de 2 000 tonnes d’un montant total de 4 milliards FCFA, par la Gestoci, s’inscrit d’ailleurs dans cette logique.  L’Etat ivoirien, dans son ambition d’accélérer la consommation du gaz butane au détriment du bois et du charbon, dont l’utilisation occasionne la déforestation et détruit l’environnement, a pris une série de mesures sociales en 2012 et en 2013 en vue de l’accès au gaz butane.Ces mesures sociales ont permis la subvention et l’uniformisation des prix du butane sur toute l’étendue du territoire national, entraînant la baisse des prix du gaz à l’intérieur du pays et permettant aux populations de l’intérieur de bénéficier des mêmes prix que ceux d’Abidjan. Grâce à ces mesures, la consommation de gaz butane par les populations ivoiriennes a été multipliée par 2.5 entre 2012 et 2019, en passant de 154 000 tonnes en 2012 à 380 000 tonnes en 2019, a fait savoir M. Abdourahmane Cissé.A la création de la Gestoci, en 1983, les capacités de stockage en gaz butane de la société était de 2000 tonnes, réparties en deux sphères de 1000 tonnes. En 2013, avec la mise en service de la A21 de 2000 tonnes, les capacités de stockage sont passées à 4 000 tonnes.

Côte d’Ivoire : 125 morts enregistrés par les pompiers en mai 2020

Le mois de mai 2020 s’est achevé en Côte d’Ivoire avec 3310 interventions du Groupement des sapeurs pompiers militaire (GSPM) qui a pris en charge 2877 victimes et enregistré 125 morts contre 105 en mars dernier, a appris APA mardi de source sécuritaire.« Le mois de mai s’achève avec 3310 interventions au total, soit une moyenne de 107 interventions par jour. 2877 victimes ont été prises en charge et 125 décès ont été enregistrés. Les principales causes des interventions restent les accidents de la circulation qui constituent à eux seuls 39,18% des sorties, suivis des transports de malades avec 17,16%, des femmes en travail avec 12,6% et des feux avec 6,5%», rapporte le GSPM dans une note d’information. 

Selon les pompiers, 64,89% des victimes prises en charge pendant ce mois de mai sont dues à des accidents de la circulation. Dans la capitale économique ivoirienne, précise la note, les communes de Yopougon, Cocody, Abobo et Adjamé enregistrent les plus grands nombres d’interventions. 

En mars dernier, rappelle-t-on, les  »soldats du feu » avaient enregistré  2468 interventions dans le pays avec 2824 victimes prises en charge et 105 décès. En 2019, les accidents de la circulation ont fait 24. 907 victimes dont 537 morts en Côte d’Ivoire.

CPI/Affaire Gbagbo: des victimes demandent l’ouverture d’un nouveau procès

Le Collectif des victimes en Côte d’Ivoire (CVCI) a demandé lundi à Abidjan, à la Cour pénale internationale (CPI) de casser la décision d’acquittement de Laurent Gbagbo, l’ex-président ivoirien et Charles Blé Goudé, son ex-ministre afin d’ouvrir un nouveau procès devant une nouvelle Chambre de cette juridiction aux fins de satisfaire les besoins des victimes, a constaté APA.Selon Issiaka Diaby, le président de cette organisation, qui s’exprimait dans une conférence publique, « c’est seulement à ce seul prix que la CPI méritera d’exister et d’agir en Côte d’Ivoire ». Cette position du CVCI intervient quelques jours seulement après la levée de certaines  restrictions sur la liberté de MM. Gbagbo et Blé Goudé.

« Le CVCI interpelle la CPI sur ses dettes (vérité, justice et réconciliation) envers les victimes, la garantie de non-répétition des crimes de masse, un environnement de justice et de paix envers l’ensemble des populations ivoiriennes et enfin une crédibilité envers l’humanité », a dit M. Diaby.

Selon lui, les victimes et leurs familles en Côte d’Ivoire déplorent que neuf années après (la crise post-électorale), « elles n’ont obtenu ni vérité, ni justice encore moins réparation leur permettant de faire leur deuil et de tourner la page ».

En liberté conditionnelle depuis plusieurs mois, Laurent Gbagbo, l’ancien président ivoirien et  son ex-ministre de la jeunesse Charles Blé Goudé, ont vu la CPI lever mercredi dernier certaines restrictions sur leur liberté. Ces mesures viennent ainsi assouplir les conditions restreignant la liberté d’aller et venir de MM. Gbagbo et Blé Goudé.

Les deux hommes étaient poursuivis pour quatre chefs de crimes contre l’humanité commis pendant la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011 qui a fait officiellement 3000 morts. M. Gbagbo et son coaccusé ont été acquittés par la CPI en janvier 2019 après plusieurs années de détention. Toutefois, la procédure reste pendante car le procureur de cette juridiction a fait appel contre la décision d’acquittement.

Aka Manouan nommé directeur général de l’aéroport international d’Abidjan

L’officier ivoirien de l’armée de l’air et ingénieur, Aka Manouan a été nommé directeur général de l’Aéroport international d’Abidjan (AERIA) en remplacement de Gilles Darriau qui a fait valoir ses droits à la retraite.Selon un communiqué transmis, lundi à APA, le nouveau directeur général dont la prise de fonction a été « effective à compter du 1er juin 2020 » a été nommé le 19 mai 2020 par le Conseil d’administration d’AERIA.

A cette occasion, le Général Abdoulaye Coulibaly, Président du Conseil d’administration d’AERIA, a souligné l’immense contribution de Gilles Darriau à la modernisation et au développement de l’aéroport d’Abidjan durant les huit années où il a exercé ses fonctions de directeur général.

Le président du Conseil d’administration a également salué « sa grande capacité de travail, ses qualités de leader et sa gestion très professionnelle et particulièrement efficace de l’entreprise ».

Puis, il a ajouté qu’en choisissant M. Aka Manouan pour lui succéder, « nous privilégions la nomination d’un autre leader déjà issu de l’entreprise ».

Directeur général adjoint d’AERIA depuis mai 2015, M. Aka Manouan « connaît très bien toutes les activités de l’entreprise et maîtrise déjà sa culture », a expliqué le Général Coulibaly, ajoutant que le nouveau Directeur général  « dispose par ailleurs de toutes les compétences nécessaires à la mise en œuvre des orientations stratégiques définies par le Conseil d’administration ».

M. Aka Manouan est officier de l’armée de l’air de formation, ingénieur diplômé de l’Ecole de l’air de Salon – de-Provence (France) – Promotion 1983 et Docteur de l’Ecole nationale supérieure de l’aéronautique et de l’espace (SUPAERO) de Toulouse (France).

Après avoir exercé au sein du Groupement aérien de transport et de liaison (GATL) des Forces aériennes de Côte d’Ivoire et à la compagnie nationale Air Ivoire durant trois années, M. Aka Manouan a regagné l’Office national d’études et de recherches aérospatiales (ONERA) en qualité d’ingénieur de recherche à Toulouse, où il a achevé son doctorat en 1994.

De retour en Côte d’Ivoire, il rejoint en 1996 le Bureau national d’études techniques et de développement (BNETD), où il exercera pendant dix ans la fonction de Secrétaire général, puis de Conseiller spécial du directeur général jusqu’à son départ en 2015, pour rejoindre AERIA au poste de directeur général adjoint.

Maroc : Retour dimanche au fuseau horaire GMT+1

Le Maroc retournera dimanche 31 mai au fuseau horaire GMT+1, soit après six jours de la fin du mois sacré du Ramadan.Ainsi, l’heure légale du Royaume sera avancée de 60 minutes (GMT +1) dimanche à 02h00, selon le ministère de la réforme administrative.

Le gouvernement avait décidé le retour, le 19 avril dernier, à l’heure GMT, à l’occasion du mois du Ramadan.

En octobre 2018, le gouvernement marocain avait approuvé le décret instaurant le maintien de l’heure d’été (GMT+1) toute l’année. Un décret qui prévoit, toutefois, le changement éventuel de l’heure sur décision gouvernementale, en l’occurrence pendant le mois sacré de Ramadan.

Les protestations n’ont pas réussi à faire revenir le gouvernement sur cette décision justifiée par « l’économie d’énergie » mais aussi par l’impact « négatif » du changement répétitif de l’heure durant l’année sur la santé des populations.

Le maintien de l’heure d’été a été recommandé par une une étude d’évaluation menée par le ministère de la réforme de l’administration. Au grand dam des Marocains qui souhaitaient revenir à l’heure GMT, cette étude a révélé un bilan « positif » du maintien définitif du fuseau horaire GMT+1.

Covid-19: Des centaines de Malawites rapatriés d’Afrique du Sud

Quelque 140 ressortissants sans-papiers malawites rapatriés d’Afrique du Sud sont pour la plupart soumis à des dépistages dans un camp médical à Lilongwe dans le cadre de la prévention contre le coronavirus.Ils sont arrivés vendredi soir dans la capitale malawite à bord d’un vol de la compagnie sud-africaine.

 Un second vol de 140 autres est attendu samedi à l’aéroport international Makazu de Lilongwe en provenance de Johannesburg, a confirmé le porte-parole du ministère malawite des Transports et des Infrastructures publiques, James Chakwera.

 Selon lui, toute personne testée positive au nouveau coronavirus serait admise dans des centres d’isolement pour le traitement. Pour les rapatriés qui ne présentent pas de symptômes, il leur sera remis des frais de transport pour leur permettre de rentrer chez eux.

 Des centaines de Malawites étaient déjà convoyés d’Afrique du Sud la semaine dernière à bord d’une douzaine de bus. Quelque 800 passagers étaient isolés au stade de Blantyre dans le but de les dépister au coronavirus.

Cependant, environ 400 d’entre eux s’étaient échappés du stade par laxisme au niveau sécuritaire. Ils se plaignaient du fait que le gouvernement avait failli à leur assurer un logement, de la nourriture et des toilettes adéquats au stade.

 Selon le directeur-pays de l’Organisation Internationale de la migration, Mpilo Nkomo, le gouvernement du Malawi était mal préparé à accueillir les rapatriés et le fait de les rassembler au stade sans matériel de couchage n’était pas une solution.

 M. Nkomo a indiqué que le gouvernement devrait mettre en place des centres d’isolement aux frontières au lieu de faire entrer ces rapatriés dans le pays et les laisser en contact avec les populations sans être dépistés d’avance au virus.

 En réponse à ces reproches, le Secrétaire en chef auprès du gouvernement, Lloyd Muhara, a déclaré que les autorités étatiques ont noté quelques manquements dans la gestion des rapatriements et ne devraient pas tarder à prendre des mesures pour y remédier.

 L’Afrique du Sud met souvent en détention de jeunes ressortissants Malawites à la recherche de travail dans la nation-arc-en-ciel mais en fin de compte ils y restent, malgré l’expiration de leur visa d’accueil d’un mois, pour gagner de l’argent en tant qu’ouvriers.

 Les sans-papiers sont retenus au fameux Centre de détention de Lindella jusqu’à la disponibilité de vols pour les rapatrier au Malawi.

Rwanda : Un ancien maire emprisonné à vie pour le génocide de 1994

L’ancien maire de la commune de Nyakizu, dans le sud du Rwanda, Ladislas Ntaganzwa, accusé d’avoir orchestré le massacre de milliers de Tutsis lors du génocide de 1994 dans ce pays d’Afrique de l’est, a été condamné à la prison à perpétuité dans une décision historique, a confirmé vendredi une source judiciaire à APA à KigaliNtaganzwa, 58 ans, a été reconnu coupable de génocide, d’extermination en tant que crime contre l’humanité et de viol en tant que crime contre l’humanité et l’a condamné à la réclusion à perpétuité.

Selon le communiqué publié par le Parquet, l’accusé n’a toutefois pas été « reconnu coupable de meurtre en tant que crime contre l’humanité et d’incitation directe et publique à commettre le génocide ».

L’ancien haut fonctionnaire administratif local pendant le régime déchu avant 1994 était l’un des suspects de génocide les plus recherchés au Rwanda et sur la liste des fugitifs les plus recherchés par le Tribunal pénal international résiduel.

Il est jugé depuis son expulsion vers le Rwanda en provenance de la République démocratique du Congo en 2016.

Ntaganzwa – qui faisait l’objet d’une prime américaine de cinq millions de dollars (4,6 millions d’euros) sur la tête – a été accusé d’avoir organisé « le massacre de milliers de Tutsis à divers endroits », avait déclaré le Mécanisme des tribunaux pénaux internationaux soutenu par l’ONU (MICT), lors de son arrestation.

Le tribunal rwandais a constaté que l’ancien maire avait personnellement dirigé une série de massacres de civils Tutsis, dont une attaque contre une église où des milliers de personnes s’étaient réfugiées.

Côte d’Ivoire: légère hausse du prix du carburant et du gaz butane pour le mois de juin

Les prix du carburant et du gaz butane affichent une légère hausse pour le mois de juin 2020 en Côte d’Ivoire, où l’essence super passe de 570 Fcfa le litre à 580 Fcfa/litre de même que le gasoil, tandis que le gaz butane B12,5 Kg, beaucoup utilisé dans les ménages, est cédé à 4 750 Fcfa, en hausse de 475 Fcfa.Le prix maxima de détail des produits pétroliers, arrêté par la direction générale des hydrocarbures, pour la période du 1er au 30 juin 2020, montre une légère hausse des coûts du carburant. Le super sans plomb passe de 570 Fcfa le litre à 580 F/L de même que le prix du gasoil, en hausse respectivement de 10 Fcfa. 

Le pétrole lampant, lui, reste inchangé à 555 Fcfa le litre à l’ambiant. Ce produit, en raison du manque de couverture de l’électricité dans certaines zones rurales du pays, est beaucoup utilisé dans des campagnes et des villages.  

Les prix du gaz butane, pour le mois de juin 2020, enregistrent également une légère augmentation. Mais, la bouteille de gaz de 6 Kg (B6), elle, demeure stable à 2 000 Fcfa, alors que toutes les autres bouteilles ont connu un relèvement de prix.

La bouteille de gaz de 12,5 Kg (B12,5) passe de 4 375 Fcfa à 4 750 Fcfa, en hausse de 375 Fcfa, la B15 Kg de 5 250 Fcfa à 5 700 Fcfa, en hausse de 450 Fcfa, la B17,5 Kg de 6 125 Fcfa à 6 650 Fcfa, en hausse de 525 Fcfa, la B25 Kg de 8 750 Fcfa à 9 500 Fcfa, en hausse de 750 Fcfa.  

L’ajustement des prix des produits pétroliers en Côte d’Ivoire se fait chaque mois conformément aux dispositions du mécanisme automatique des prix des hydrocarbures sur le marché mondial. 

Covid-19: l’état d’urgence encore prolongé au Sénégal

Le président de la République Macky Sall a prorogé, pour une durée de 30 jours l’état d’urgence décrété depuis le 23 mars dernier pour faire face à la pandémie du coronavirus.Ce nouveau décret présidentiel, signé ce vendredi par le président Macky Sall, doit être mis en exécution par le Ministre de l’Intérieur selon le document parvenu à APA.

Quid du couvre-feu fixé de 21 heures à 05 heures? Aly Ngouille Ndiaye devrait se prononcer au plus tard mardi selon certains médias dans un arrêté pour décider du maintien, de sa levée ou de son allègement. 

L’etat d’urgence avait été déjà prolongé le 3 mai dernier pour la même durée

A ce jour, 3429 cas ont été déclarés positifs au Sénégal dont 1738 guéris, 41 décédés, 01 évacué et 1649 sous traitement.

La Banque mondiale débloque 224 milliards FCFA pour l’autonomisation des filles dans le Sahel

La Banque mondiale a débloqué 376 millions de dollars, soit plus de 224 milliards FCFA pour renforcer le capital humain et l’autonomisation de la jeune fille dans plusieurs pays africains dont la Côte d’Ivoire, a appris APA vendredi de source officielle.Il s’agit du quatrième financement additionnel au titre du projet pour l’autonomisation des femmes et le dividende démographique au sahel (SWEDD, selon l’acronyme anglais), une initiative mise en oeuvre dans plusieurs pays africains dont la Côte d’Ivoire, le Niger, le Burkina Faso et le Tchad.

L’information a été donnée, vendredi, à la ministre ivoirienne de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Pr Mariatou Koné par la directrice des opérations de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire, Coralie Gevers.  La ministre Mariatou Koné est par ailleurs, la présidente du Comité régional du SWEDD.

« Le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale a approuvé un financement de l’Association internationale de développement (IDA) d’un montant de 376 millions de dollars afin de renforcer le capital humain en Afrique et d’améliorer les résultats de la région en matière de développement humain», rapporte un communiqué de cette institution transmis à APA. 

Ce nouvel appui financier porte l’investissement total de la Banque mondiale en faveur du SWEDD à 680 millions de dollars auxquels s’ajoutent 10 millions d’euros supplémentaires investis par l’Agence française de développement (AFD) au titre d’un financement parallèle, souligne le communiqué.

Selon le texte, la phase 2 du projet SWEDD permettra d’intensifier les activités en cours en Côte d’Ivoire, au Mali, en Mauritanie, au Tchad et les étendre à deux nouveaux pays que sont le Cameroun et la Guinée.

« De manière générale, le projet continuera à investir dans des activités qui ciblent les adolescentes et leurs communautés afin d’améliorer les compétences psychosociales et les connaissances des jeunes filles en matière de santé sexuelle et reproductive, de les maintenir à l’école et d’élargir leurs perspectives économiques», conclut le communiqué.

Le projet SWEDD s’inscrit dans la ligne de l’agenda 2063 de l’Union Africaine ainsi que des stratégies nationales des pays bénéficiaires.

Il contribue également à la stratégie d’aide à l’intégration et à la coopération régionale du Groupe de la Banque mondiale qui met l’accent sur le développement du capital humain et l’émancipation économique des femmes.

Covid-19: prorogation de l’isolement d’Abidjan et de fermeture des bars jusqu’au 14 juin prochain

Le Conseil national de sécurité (CNS) de Côte d’Ivoire a prorogé à l’issue d’une réunion, jusqu’au 14 juin prochain plusieurs mesures de restrictions liées à la Covid-19 dans le pays dont le maintien de l’isolement du Grand Abidjan ( Abidjan et banlieue) et le maintien de la fermeture des bars, boîtes de nuit, cinémas et lieux de spectacle, a appris APA jeudi de source officielle.Selon le communiqué final de  cette réunion du CNS qui a été présidée par le chef de l’État ivoirien Alassane Ouattara, l’état d’urgence et la fermeture des frontières ivoiriennes ( terrestres, maritimes et aériennes) ont également été maintenus jusqu’au 14 juin prochain. 

Cette rencontre du CNS a ainsi  examiné la situation sécuritaire nationale en Côte d’Ivoire et a fait le point de la mise en oeuvre des diligences du plan de riposte et de soutien économique contre la Covid-19. 

Pour casser la chaîne de propagation du Coronavirus (Covid-19) en Côte d’Ivoire, les autorités ont interdit depuis mars dernier toute entrée ou sortie du Grand Abidjan isolant ainsi la capitale économique ivoirienne du reste du monde. Depuis la même période, les  bars, boîtes de nuit, cinémas et  autres lieux de spectacle sont aussi fermés. La Côte d’Ivoire enregistre à ce jour 2556 cas confirmés de maladie à Covid-19 dont 1302 guéris et 31 décès.

Un haut fonctionnaire rwandais nommé au conseil de la Fondation de l’OMS

L’actuelle Directrice générale du Conseil de développement du Rwanda (RDB), Clare Akamanzi, a été nommée au conseil d’administration de la Fondation de l’Organisation mondiale de la santé, renseigne un communiqué officiel parvenu à APA.La Fondation, basé à Genève, a notamment pour mission de soutenir la mise en œuvre du plan stratégique quinquennal de l’OMS, qui vise à protéger un milliard de personnes contre les urgences sanitaires, à étendre la couverture sanitaire universelle à un milliard de personnes et à assurer une vie saine et le bien-être d’un milliard de personnes d’ici 2023.

 La nomination de Mme Akamanzi intervient quelques mois après que l’agence des Nations Unies a lancé un nouveau Fonds de réponse solidaire contre le nouveau coronavirus (Covid-19), afin de collecter des fonds auprès d’un large éventail de donateurs pour soutenir le travail de l’OMS.

 Ce fonds, le premier du genre, permet à des particuliers, des entreprises et des institutions du monde entier de se réunir pour contribuer directement aux efforts de riposte mondiaux. Il a été créé par la Fondation des Nations Unies et la Fondation suisse de philanthropie, en collaboration avec l’OMS.

 Actuellement, le fonds a réussi à obtenir des soutiens importants déjà alignés, notamment de la part de Facebook et de Google qui ont mis en place un système de contrepartie pour les fonds collectés par le biais de leurs plateformes, tandis que des donateurs individuels soutiennent également l’initiative.

 Les fonds devraient être affectés aux actions décrites dans le plan stratégique de préparation et de réponse à la Covid-19 pour permettre à tous les pays – en particulier les plus vulnérables et à risque, et ceux dont les systèmes de santé sont les plus faibles – de se préparer et de répondre à la crise de la Covid-19, notamment en détectant rapidement les cas, en arrêtant la transmission du virus et en prenant soin des personnes touchées.

 Actuellement, l’OMS et ses partenaires cherchent à financer l’achat d’équipements de protection pour les agents de santé de première ligne, à équiper les laboratoires de diagnostic, à améliorer la surveillance et la collecte de données, à créer et à maintenir des unités de soins intensifs, à renforcer les chaînes d’approvisionnement, à accélérer la recherche et le développement de vaccins et de produits thérapeutiques et à prendre d’autres mesures essentielles pour intensifier la réponse de santé publique à la pandémie.

Côte d’Ivoire: la production brute d’électricité en hausse de 6,16% en 2019

La production brute d’électricité en Côte d’Ivoire a connu une hausse de 6,16% en 2019 par rapport à son niveau de 2018, avec une production totale d’énergie électrique qui s’élève à 10 613,13 GWh dont 67,2 % issue du thermique et 32,8 % de l’hydraulique, indique une communication du Conseil des ministres tenu mercredi.La production d’électricité de source thermique a nécessité l’achat de combustibles évalué à 199,054 milliards de F CFA dont 196,137 milliards de F CFA de gaz naturel, souligne cette communication relative aux informations sur les flux physiques et financiers du secteur énergie au 31 décembre 2019.

Le secteur de l’électricité en Côte d’Ivoire ressort pour 2019 un solde positif de 9,223 milliards de francs CFA pour des recettes de 643,906 milliards de francs CFA contre des dépenses de 634,683 milliards de francs CFA. 

Quant à la production de pétrole brut et de gaz, sur la période du 1er janvier au 31 décembre 2019, elles s’établissent respectivement à « 13 194 133 barils et 73 790 603 MMBTU, correspondant à un débit journalier de 36 148 barils de pétrole brut et de 202 166 MMBTU de gaz naturel ». 

Elles enregistrent une hausse de 11,96% et 6,80% par rapport aux résultats obtenus en 2018 respectivement, du fait de la mise en production de nouveaux puits forés pendant la phase 4 de développement (2018-2019) du gisement Baobab et de l’amélioration de la production du bloc CI-11.

La valorisation de la part Etat de pétrole brut et de gaz naturel s’élève à 200,111 millions US Dollars, soit environ 117,211 milliards de F CFA, en hausse de 1,45% par rapport aux performances de 2018 et de 12,99% par rapport aux prévisions de revenus.

Ces hausses s’expliquent par les effets conjugués de l’augmentation de la production sur les blocs CI-11, CI-27 et CI-40. Au niveau des produits pétroliers, la production totale, importations de bases incluses, est de 3 770 298 TM, soit une hausse de 15,74 % comparée à fin décembre 2018.

Les ventes totales réalisées par la Société Ivoirienne de Raffinage (SIR, publique) enregistrent une progression en volume de 13,5 % et en valeur de 7,8 % due essentiellement à la croissance du marché Terre.

En 2019, les droits émis sur les produits pétroliers sont de 372,444 milliards de francs CFA contre 295,134 milliards de francs CFA à la même période en 2018, soit une hausse de 26,2% due à la taxation.

La distribution des cartes nationales d’identité ivoiriennes démarre la semaine prochaine

Plus de 400 000 personnes ont été enrôlées pour la nouvelle carte nationale d’identité (CNI) ivoirienne trois mois après le lancement de l’opération, a annoncé mercredi à Abidjan, Sitionni Gnenin Kafana, le directeur général de l’Office national de l’état-civil et de l’identification (ONECI).« Aujourd’hui nous avons plus de 700 centres d’enrôlement ouverts. Nous couvrons pratiquement aujourd’hui tous les commissariats de police sur le territoire national et la majorité des sous-préfectures. Nous avons plus de 400 000  personnes enrôlées aujourd’hui», a fait savoir M. Kafana  au cours de « En ligne avec… », une tribune d’expression du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI).

Poursuivant, il a souligné que son institution a pris des dispositions pour accélérer le processus. Des milliers de CNI sont déjà disponibles et seront distribués à Abidjan « dès la semaine prochaine », a ajouté le directeur général de l’ONECI, précisant qu’ en termes de méthode, «nous avons opté pour une notification par sms». 

A l’en croire,  la nouvelle CNI ivoirienne  est une carte à puce électronique. «  Ce sont les cartes d’un certain niveau. Les nouvelles cartes d’identité sont conformes  aux normes internationales en termes de sécurité», a-t-il assuré.

 Auparavant, M. Kafana a  également annoncé la démultiplication des points d’achat des timbres pour cet enrôlement afin de se rapprocher des populations. « Il y a des kits nomades qui ont  permis d’accélérer le rythme des enrôlements avec une moyenne de 5 mn par  enrôlement. En tout cas, les choses s’accélèrent et nous avons pris des dispositions pour accélérer les choses», a promis M. Kafana.

L’opération nationale d’enrôlement pour l’établissement des Cartes nationales d’identité (CNI) a été lancée, le 17 février dernier à Abidjan, par le ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation, Sidiki Diakité.

En plus des 6 millions 300 mille Ivoiriens détenant une CNI, à l’issue de l’opération de masse de 2009, (donc existant dans la base de données de l’ONECI), il est question d’enrôler  également les nouveaux majeurs, les personnes qui ont été naturalisées,  etc. 

Selon les autorités ivoiriennes, la population à enrôler est estimée globalement à 11 millions d’ivoiriens. Pour le renouvellement de la CNI, les documents requis sont la quittance de paiement du droit de timbre fixé à 5000 FCFA et la carte arrivée à expiration, tandis que les nouveaux demandeurs doivent fournir un extrait d’acte de naissance, un certificat de nationalité et la quittance de paiement du droit de timbre fixé à 5000 FCFA.

Justice transitionnelle: la CDVR « a échoué à réconcilier les ivoiriens » (ONG)

La Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR), une institution créée en 2011 pour mettre en œuvre la justice transitionnelle en Côte d’Ivoire, « a échoué à réconcilier les ivoiriens », ont estimé mercredi des acteurs de la société civile ivoirienne lors d’une session d’échanges à Abidjan avec des associations de jeunes et des ONG internationales.Il s’agit de membres du Centre International pour la justice transitionnelle (ICTJ), de l’observatoire  ivoirien pour les droits de l’homme (OIDH) et du Mouvement ivoirien des droits humains (MIDH) qui ont échangé sur le thème, «comment l’échec d’un processus de recherche de vérité peut fragiliser la réconciliation et la cohésion sociale : le cas de la CDVR ».

 « La CDVR a souffert d’un manque de crédibilité. La sélection de ses  membres n’a pas été rigoureuse et elle n’était pas indépendante. La société civile était marginalisée par cette commission », a dénoncé Christiano Aké Mel , chargé de projets de l’OIDH, estimant que la CDVR « a échoué à réconcilier les ivoiriens ».

De son avis, cette Commission qui était présidée par l’ancien premier ministre ivoirien Charles Konan Banny « a échoué parce qu’elle a mis la charrue avant les bœufs ». Selon M. Aké qui animait une communication sur les lacunes qui ont entravé la bonne marche des opérations de la CDVR, les initiatives de dialogue et de réconciliation de cette Commission n’ont pas été inclusives.

« Le mandat de la CDVR était imparfait. Il n’était pas clair sur la place des victimes», a par ailleurs estimé M. Aké.

Avant lui, deux autres communications ont meublé cette rencontre dont l’une sur la recherche de la vérité dans un processus de justice transitionnelle animée par Brahima Bamba, chargé de programme à ICTJ et l’autre sur les insuffisances du contenu du rapport de la CDVR animée par  Amon Dongo du MIDH.

« La CDVR devait prioriser les victimes. Elle devait être la maison des victimes», a soutenu M. Bamba. De son côté, M. Amon Congo du MIDH a estimé que la CDVR « n’a pas réussi sa mission de recherche de la vérité».

Selon lui, cette institution a fait un « travail qui est déconnecté des réalités sociales ». A l’issue de la crise postélectorale ivoirienne de 2010-2011, les autorités ivoiriennes ont créé la CDVR afin qu’elle soit un instrument de mise en oeuvre de la justice transitionnelle dans le pays.

 Cette institution a fonctionné pendant trois ans au cours desquels, elle a mené des opérations de recherche, d’enquête et d’audition et a produit un rapport final qui a été remis aux autorités ivoiriennes en décembre 2014. Ce rapport a été officiellement publié  en octobre 2016, soit deux ans après sa remise au chef de l’État ivoirien.

Covid-19 : le Rwanda renforce ses capacités de dépistage

De nouvelles unités de test pour le coronavirus ont été déployées dans toutes les zones prioritaires du Rwanda pour donner une réponse rapide à la pandémie, a révélé mercredi à APA, une source officielle à Kigali.Le Directeur général du Centre biomédical rwandais (RBC), le Dr Sabin Nsanzimana, a déclaré qu’avec l’introduction des premières unités de test mobiles, combinées aux sites de test existants, leur nombre a maintenant augmenté, tandis que le laboratoire national responsable des tests effectue actuellement plus de 1000 tests par jour.

Avant l’introduction des tests unitaires de laboratoire mobile pour le coronavirus dans le pays, ces examens étaient effectués au Laboratoire national de référence de Kigali, qui reçoit principalement des échantillons de différents points d’entrée à travers le pays, ainsi que des hôpitaux.

Des fourgons spécialement équipés sont mis à disposition pour remplir la même fonction qu’un laboratoire, un excellent ajout pour augmenter le nombre d’échantillons testés par jour en utilisant les 3 équipements de test disponibles.

Des unités d’échantillonnage et d’analyse sont actuellement déployées à l’échelle nationale dans tous les districts prioritaires où des cas de Covid-19 sont suspectés, ce qui permettra également de réduire le délai d’exécution, car les échantillons ne sont plus transportés à Kigali en premier.

Le laboratoire mobile est équipé de kits de test et d’équipements de protection individuelle, notamment de gants, de blouses, de masques, de lunettes et de protège-chaussures.

Les laboratoires mobiles se concentrent sur l’échantillonnage d’une gamme d’échantillons pour la réaction en chaîne par polymérase, grâce à laquelle des tests sont effectués sur des échantillons respiratoires en utilisant une réaction en chaîne par polymérase à transcription inverse en temps réel (rRT-PCR) dont les résultats peuvent être disponibles en quelques heures ou tout au plus deux jours, a indiqué la même source.

Guinée : des funérailles sobres pour honorer Mory Kanté

De sobres funérailles rythmées par de la musique et des chants mandingues ont été organisées à Conakry pour rendre un dernier hommage à l’artiste planétaire Mory Kanté, décédé vendredi dernier des suites de maladies chroniques à l’âge de 70 ans.« C’était un génie, c’était un Dieu sur terre, c’était un don de Dieu », « Un soldat et artiste multidimensionnel ». C’est en ces termes que les griots de la confrérie de l’illustre disparu ont rivalisé de virtuosité et de d’éloquence pour prier et dire adieu au « griot électrique » qui a propulsé la culture guinéenne à travers le monde, grâce au rythme de la kora et du balafon.

Pour respecter les mesures édictées par les autorités dans le cadre de la lutte contre la propagation de la pandémie de coronavirus, 200 personnes ont assisté à la levée du corps de l’auteur du premier tube de la world music « Yéké Yéké » sorti en 1987.

Plusieurs femmes sont tombées en transe quand le cercueil du natif de Alberada (Guinée) drapé aux couleurs nationales a été exposé sous la tente cérémonielle dans l’enceinte de l’hôpital Sino-guinéen de Kipé (banlieue de Conakry), ont rapporté les correspondants de l’AFP.

A cause de la fermeture de toutes les frontières, seuls deux des quatorze enfants du défunt artiste ont pu assister à cette hommage.

« Ils sont tous bloqués à Paris, en Côte d’Ivoire, au Mali, et même aux Etats-Unis à cause de la pandémie, ils n’ont pas pu venir. C’est triste et dommage qu’ils n’aient pas pu voir le corps de notre papa », a dit aux journalistes Kader Yomba, l’un des deux fils présents.

Le ministre guinéen de la Culture et du Patrimoine historique, Sanoussi Bantama Sow, qui conduisait la délégation officielle a promis des cérémonies à la dimension de l’artiste planétaire, au sortir de la pandémie, pour rendre un ultime hommage posthume à Mory Kanté.

Rwanda: une association veut l’extradition du «financier du génocide»

Ibuka, l’un des membres de l’Association rwandaise des survivants du génocide, a demandé mercredi l’extradition de Félicien Kabuga de la France.Kabuga, âgé de 84 ans, a été arrêté en France au début du mois de mai, après 26 ans de cavale. Il est soupçonné d’avoir financé le génocide des Tutsis et des Hutus modérés au Rwanda en 1994.

Le génocide a causé la mort d’environ un million de personnes entre avril et juillet 1994.

L’argentier du génocide a été arrêté par des gendarmes français le 16 mai 2020 à 6h 30, dans un appartement à Asnières-sur-Seine, en banlieue parisienne où il résidait sous une fausse identité.

« Nous souhaitons que le suspect soit extradé en sachant que le Rwanda lui assurera un procès équitable », a déclaré Jean Pierre Dusingizemungu, président d’Ibuka et survivant du génocide.

La plupart des suspects du génocide seraient en fuite dans les pays africains et dans d’autres parties du monde.

Avant le génocide, Kabuga était un homme d’affaires prospère bien connu au Rwanda.

Sous le régime de l’ancien président Juvénal Habyarimana, qui a duré de 1973 à 1994, le magnat rwandais avait une influence politique importante.

En 1997, le Tribunal pénal international pour le Rwanda, créé par l’ONU en 1994 pour juger les personnes responsables du génocide, a inculpé Kabuga pour le rôle qu’il avait joué dans cette tragédie.

Le tribunal, qui était alors basé à Arusha en Tanzanie, a été dissous en 2015.

Ses travaux ont été repris par le Mécanisme international résiduel des Nations Unies pour les tribunaux pénaux.

Il a été créé pour remplir les fonctions restantes du Tribunal pour le Rwanda et du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie.

En début de semaine, le magnat rwandais a comparu devant un tribunal français qui devrait décider de le remettre ou non au tribunal, qui est basé à La Haye, aux Pays-Bas et à Arusha.

L’accusé a demandé à être jugé par un tribunal français.

Nigéria: «Il faut aider les enfants brisés par la guerre» (Amnesty)

Selon un nouveau rapport d’Amnesty International, il faut aider les enfants « brisés » par la guerre au Nigéria « pour ne pas en faire une génération sacrifiée ».« Il est urgent que le Nigeria protège une génération entière d’enfants et lui fournisse une éducation dans le nord-est du pays, une région dévastée depuis des années par les atrocités de Boko Haram et les violations manifestes imputables à l’armée », a déclaré l’ONG des droits humains mercredi 27 mai, dans un nouveau rapport intitulé « Nous avons séché nos larmes : Gérer les conséquences du conflit sur les enfants dans le nord-est du Nigeria ».

Dans le communiqué parvenu à APA, il dit montrer que la pratique généralisée de la détention illégale et de la torture au sein de l’armée n’a fait qu’ajouter aux souffrances des enfants des États de Borno et d’Adamawa, déjà victimes de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité perpétrés par Boko Haram.

Selon Amnesty, Boko Haram a attaqué des écoles à plusieurs reprises et enlevé un grand nombre d’enfants « pour en faire des soldats ou des épouses ».

Le document révèle également que des donateurs internationaux, comme l’Union européenne, « financent un programme défaillant » qui prétend réinsérer d’anciens combattants présumés mais qui, en réalité, consiste principalement à « détenir illégalement des enfants et des adultes ».

« Cette dernière décennie de conflit acharné entre l’armée nigériane et Boko Haram dans le nord-est du Nigeria est une atteinte à l’enfance elle-même. Les autorités nigérianes risquent de créer une génération sacrifiée, à moins qu’elles ne viennent en aide aux milliers d’enfants pris pour cible et traumatisés par la guerre », a déclaré Joanne Mariner, directrice par intérim du programme Réaction aux crises à Amnesty International.

« Par ailleurs, le traitement réservé par l’armée à celles et ceux qui fuient ces brutalités est effroyable : de la détention illégale et massive dans des conditions inhumaines jusqu’aux coups et aux actes de torture, en passant par l’autorisation des violences sexuelles commises par des détenus adultes – cela défie l’entendement que des enfants, où qu’ils se trouvent, se voient infliger les pires sévices par les autorités qui sont censées les protéger. »

Entre novembre 2019 et avril 2020, Amnesty International déclare avoir interrogé plus de 230 personnes touchées par le conflit, dont 119 étaient mineures au moment où Boko Haram, l’armée ou les deux ont commis de graves crimes à leur encontre.

Il y avait notamment 48 enfants ayant été détenus par l’armée pendant des mois voire des années, ainsi que 22 adultes qui avaient été détenus avec des mineurs, a souligné l’ONG.

Éthiopie: Découverte d’un important gisement de granite

L’Ethiopie vient de découvrir un important gisement de granite de 23 millions de tonnes dans trois districts de Gojam, dans l’Etat régional d’Amhara (centre).La découverte est faite à Baso Liben, Gozamin et Debre Elias, a annoncé mardi l’Agence de développement et de promotion des mines de l’Etat regional.

 Le granite est une roche plutonique magmatique à texture grenue, riche en quartz. Il est généralement utilisé dans la construction de bâtiments, de ponts, de monuments, ainsi que dans le pavage et autres travaux.

 Selon des études géologiques menées récemment, l’Ethiopie est riche en ressources minières notamment l’or, le cuivre, la potasse, le platine ainsi du gaz naturel dans son sous-sol.

Ce pays de la Corne de l’Afrique ne semble pas profiter de ses ressources à cause de la contrebande qui y gagne du terrain.

Le secteur minier éthiopien est en train de subir une gigantesque transformation avec la croissance des opportunités d’investissement.

Le pays est considéré comme un pays avec un énorme potentiel minéral et les récentes explorations ont confirmé la présence de vastes gisements de platine, de  tantalite, de soude et de phosphate.

Des études ont également révélé la présence de pétrole et autres minerais métalliques, industriels et chimiques dans le pays.

Saison des pluies: la météo annonce un risque faible d’inondation dans plusieurs communes d’Abidjan

La Société d’exploitation et de développement aéroportuaire, aéronautique et météorologique (SODEXAM) a annoncé un risque d’inondation dans plusieurs communes d’Abidjan sur la période du mardi 26 au jeudi 28 mai 2020, a appris APA mardi auprès de cette société d’Etat.Il s’agit des communes de Cocody (Est), Abobo ( Nord), Yopougon et Attecoubé (Ouest). « Du mardi 26 au jeudi 28 mai 2020, le district d’Abidjan sera intéressé par des pluies modérées ou fortes parfois orageuses. Un risque faible d’inondation est prévu sur les communes d’Abobo, d’Attecoubé, de Cocody et de Yopougon», explique la SODEXAM dans une note d’information. 

En 2018, rappelle-t-on, de fortes pluies survenues dans la nuit du 18 au 19 juin, ont fait 20 morts en Côte d’Ivoire dont 18 décès à Abidjan, la capitale économique ivoirienne, 1 mort à Tiassalé (au Nord d’Abidjan) et un autre à Guibéroua dans le Centre-ouest ivoirien.

Post Covid-19: l’Afrique invitée à reconsidérer la place des jeunes

Le Sénégalais Sobel Aziz Ngom, Directeur exécutif de Social Change Factory, a invité les pays africains à reconsidérer la place des jeunes dans l’après Covid-19.« Notre grand défi post Covid-19 sera de reconsidérer la place des jeunes dans les affaires sociales, économiques et politiques de la société afin qu’ils fassent partie des solutions plutôt que d’en être seulement les bénéficiaires », a dit M. Ngom.

Il participait à un panel par visioconférence sur « Les Objectifs mondiaux pour le Développement Durable et le développement africain à la croisée des chemins », organisé ce 25 dans le cadre de la Journée mondiale de l’Afrique. A l’initiative du Groupe UBA, les débats ont vu la participation de plusieurs personnalités, dont le président libérien, George Weah, Peter Maurer, président du CICR et Achim Steiner, Directeur général du PNUD.

« Notre contexte nous impose un modèle inclusif car, la demande est trop grande et les ressources courantes trop faibles pour servir tout le monde. Nous devons capitaliser sur le leadership, la créativité et l’ambition des jeunes du continent », a poursuivi Sobel Aziz Ngom, par ailleurs membre du Comité directeur de « Generation unlimited », un regroupement qui œuvre pour de l’éducation, de la formation et l’emploi de la jeunesse.

Pour Peter Maurer, président du CICR, « nous devons voir la réponse à la crise de la Covid-19 comme une chaîne de valeur dans laquelle chacun d’entre nous doit apporter quelque chose ».

« Nous vivons un moment où il n’est plus question de se rejeter la faute les uns les autres, mais il est plutôt temps de faire des efforts et organisations pour lutter contre cette pandémie. Ce n’est pas le moment de pointer du doigt, mais plutôt celui des efforts de collaboration des gouvernements et des organisations pour lutter la pandémie à l’échelle mondiale », a dit pour sa part Tony Elumelu, PCA d’UBA Group.

Intervenant sur la fermeture des établissements scolaires à cause de la pandémie de la Covid-19, Achim Steiner, Directeur général du PNUD a estimé que « le digital pourrait être une opportunité pour connecter les écoles à travers le continent.

Au moins 6 personnes placées en garde à vue à Abidjan après le décès accidentel de 3 membres d’une famille

Au moins six personnes impliquées dans la mort accidentelle de la Néphro-pédiatre ivoirienne, Professeure Laurence Adonis-Koffy et sa famille (Son époux et son fils) ont été placées en garde à vue Abidjan, a annoncé dimanche dans un communiqué le procureur de la République, Richard Christophe Adou.Il s’agit de Cissé Amadou (23 ans) le conducteur du véhicule de marque Hyundaï ayant occasionné la mort du Pr Laurence Adonis-Koffi et sa famille et deux autres occupants du même véhicule. Quant au nommé Gauthia Gouly Ange (24 ans), le conducteur d’un autre véhicule de marque Mercedes qui avait engagé une course-poursuite avec le premier  et les co-gérants du bar où les quatre jeunes gens s’étaient retrouvés pour une nuit de beuverie, ont également été interpellés.

Le véhicule impliqué dans l’accident avait à son bord, trois personnes dont le conducteur, le sieur Cissé Amadou, 23 ans, dépourvu du permis de conduire.

Ces trois personnes qui revenaient du bar «Ziguinchor», situé non loin du rond-point de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) d’Angré, après une nuit de beuverie, ont effectué au mépris de toute règle élémentaire de prudence, une course poursuite avec un véhicule de marque Mercedes immatriculé 7150 FU 01 et conduit par le nommé Gauthia  Gouly Ange, 24 ans.

  Selon le procureur de la République, il est reproché au conducteur Cissé Amadou, les faits de triple homicide involontaire, d’excès de vitesse, de défaut de permis de conduire, de conduite en état d’ivresse et de mise en danger de la vie d’autrui.

Ces faits, a-t-il précisé, sont passibles d’une peine d’emprisonnement allant jusqu’à sept ans. Quant au nommé Diané Isaac ( qui a soustrait le véhicule de ses parents pour la virée nocturne avec ses amis) il est poursuivi pour des faits de cession d’un véhicule à un tiers non titulaire du permis requis, de complicité de triple homicide involontaire et de mise en danger de la vie d’autrui.

« Le conducteur du véhicule de marque Mercedes, le nommé Gauthia Gouly Ange, est poursuivi pour des faits d’excès de vitesse et de mise en danger de la vie d’autrui. Le troisième occupant du véhicule de marque Hyundai, une jeune fille de 23 ans, ainsi que les co-gérants du bar sont poursuivis quant à eux, pour des faits de mise en danger de la vie d’autrui et de non-respect des mesures prises dans le cadre de l’état d’urgence», a souligné M. Adou.

Le procureur de la République a conclu en rappelant que ses services continueront à rechercher et à appréhender les auteurs des infractions graves au Code de la route et particulièrement ceux qui se rendront coupables des faits d’homicide involontaire, pour leur faire subir la rigueur de la loi.

Trois membres d’une famille ont été  tués samedi dernier aux environs de 6h30 mn ( Heure locale et GMT), jour de l’Aïd el-Fitr (Fête de Ramadan), par un automobiliste, à la suite de la perte du contrôle de son véhicule, à Angré 8è Tranche, un quartier de Cocody, une commune huppée dans l’Est d’Abidjan. Il s’agit du professeur titulaire de pédiatrie  Laurence Adonis-Koffy, de son époux Koffy Guillain, directeur général d’entreprise et  de leur fils Koffy Emmanuel âgé de 13 ans.

Côte d’Ivoire: la plateforme FFSI est un cadre de discussion citoyen et en aucun cas un parti, selon l’initiateur Noël Yao

La plateforme Famille fraternelle et solidaire ivoirienne (FFSI) est un forum de discussion citoyen, et se veut un cadre d’échanges sur la solidarité post Covid-19, et n’est nullement un parti politique, précise son initiateur, l’émérite journaliste Noël Yao.Suite à la création de la plateforme FFSI, vendredi, des internautes ont sur la toile extrapolé l’esprit de l’initiative, qui selon le journaliste et communicateur Noël Yao, « n’est pas un forum où  chacun vient défendre un parti politique ».

« C’est un forum citoyen de discussion et d’échanges entre Ivoiriens » sur des sujets d’intérêt public, fait observer M. Noël  Yao, qui souligne que « cette plate-forme FFSI n’est pas du tout un parti politique, ni même un embryon ». 

Il a relevé que chacun et chacune des adhérents « garde son appartenance politique dans sa poche en venant sur cette plateforme  citoyenne et plurielle d’échanges et de discussion citoyenne », qualifiant d’«indécrottables » les amateurs de fake news (fausses informations).  

Le journaliste  Noël Yao qui est par ailleurs conseiller en communication du vice-président ivoirien, Daniel Kablan Duncan insiste pour dire que « M. Duncan n’est ni de près ni de loin mêlé à cette initiative qui est d’abord  partie de la  nécessaire solidarité entre Ivoiriens face au Coronavirus ». 

 Le vice-président ivoirien, Daniel Kablan Duncan « n’est même pas au courant de cette plate-forme», fait-il savoir, mettant en garde ses pourfendeurs afin qu’ils « arrêtent leur sale besogne, car ils pourraient s’expliquer devant la justice pour divulgation de fausses nouvelles ». 

Dans un post sur les réseaux sociaux, un internaute évoque « un jeu trouble de Kablan Duncan » à cinq mois de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. Pour lui, cette plateforme de M. Noël Yao « apparaît comme l’embryon d’un parti politique ».

« Cette plate-forme n’est pas un parti politique, mais un forum citoyen de discussion et M. Duncan n’a rien à y voir (…) elle est purement personnelle à moi ; et je ne l’ai même pas informé avant de lancer ma plateforme qui est surtout inspirée du constat fait de la nécessaire solidarité entre Ivoiriens face à la Covid-19», insiste Noël Yao.

Les Ivoiriens, soutient-il, doivent être «des partisans acharnés, résolus, déterminés,  infatigables de la  solidarité  de la paix, de la fraternité, du progrès, du bien-être, de la démocratie, de l’État de droit, de la bonne et saine gouvernance, du respect des droits de l’Homme et de la dignité humaine ».

Trois membres d’une famille mortellement fauchés par un véhicule à Abidjan

Trois membres d’une famille ont été mortellement fauchés samedi matin, jour de l’Aïd el-Fitr (Fête de Ramadan), par un automobiliste, à la suite de la perte du contrôle de son véhicule, à Angré 8è Tranche, une quartier de Cocody, une commune huppée dans l’Est d’Abidjan.L’incident s’est produit sur le tronçon Soleil 2 – Arcades 2. Selon des témoins, trois jeunes gens, sortant d’un show nocturne, et visiblement en état d’ébriété ont emprunté la voie expresse « Teminus 205 – Soleil 2 – Caféïers 8 » à bord d’une voiture, allant à vive allure.  

Engagé dans le sens Caféïers 8- Soleil 2 – Terminus 205, l’un des jeunes tenant la direction du véhicule a raté un des nombreux virages de cette voie, faisant un tonneau. Dans ce déséquilibre de l’engin, ils ont cogné par derrière une famille, le père, la mère et leur jeune garçon qui faisaient du footing.  

Les trois membres de la famille ont été projetés violemment par le véhicule sur la pelouse arrière de la Cité Arcades 2, rapportent les témoins. Parmi les victimes, figurent le processeur Laurence Adonis-Koffi, une néphro-pédiatre, chevalière de la santé infantile. 

Dépêchés sur les lieux, des éléments de la police et des sapeurs pompiers ont fait l’amer constat du décès des trois membres de la famille. Pendant que l’un des jeunes gens et la jeune fille du véhicule assassin étaient en pleurs, le troisième jeune homme semblait être sous l’effet d’un excitant. 

Côte d’Ivoire: un journaliste lance la plate-forme « Famille fraternelle et solidaire ivoirienne »

Le journaliste et communicateur ivoirien, Noël Yao, a lancé vendredi à Abidjan la plate-forme Famille fraternelle et solidaire ivoirienne (FFSI) visant à rassembler les Ivoiriens dans leurs différences autour des valeurs de démocratie et de paix.« Nous sommes tous et toutes fils et filles d’une même et seule mère patrie : La Famille fraternelle et solidaire ivoirienne (F.F.S I). Et, comme les enfants d’une même famille », a déclaré Noël Yao, lors de la présentation du manifeste et de la proclamation de la plateforme.

Pour lui, tous les Ivoiriens, issus d’un même territoire et un même sol, doivent vraiment être «solidaires, fraternels, tolérants dans (leurs) opinions, choix, divergences de toutes natures » pour préserver la cohésion sociale en Côte d’Ivoire. 

Les Ivoiriens, dit-il, doivent être « des partisans acharnés, résolus, déterminés,  infatigables de la paix, de la fraternité, du progrès, du bien-être, de la démocratie, de l’État de droit, de la bonne et saine gouvernance, du respect des droits de l’Homme et de la dignité humaine ».

« Ce que nous ne sommes pas, ne voulons pas et refusons d’être, (c’est être) des ennemis, quels que soient nos choix, appartenances ethniques, régionales, raciales, religieuses, philosophiques, politiques, sociales, etc », a-t-il lancé.

Il réfute que les Ivoiriens soient en outre « des négateurs de la République et des institutions républicaines, ou encore des partisans de la haine, de l’intolérance politique, sociale, religieuse, philosophique, ethnique, raciale et tribale ».

Pour atteindre les vertus souhaitées, la plate-forme devra s’investir dans l’éducation citoyenne, afin que l’on ne voit pas des « des casseurs, des belliqueux ou bellicistes, des amateurs ou partisans de la facilité, du lucre, de la corruption, du laisser-aller, de l’indiscipline, de l’incivisme rampant et des actes nuisibles ».

« Ensemble, nous sommes et nous voulons être des frères, des sœurs Ivoiriens, fraternels, solidaires au-delà de nos différences et de nos divergences quelles qu’elles soient », a-t-il poursuivi. 

En tant qu’initiateur et animateur principal de cette plate-forme, créée en ce temps de crise sanitaire de Covid-19, Noël Yao, veut que ses concitoyens soient au service de la nation et se réclament de La famille fraternelle et solidaire ivoirienne (F.F.S.I).

Cette plate-forme citoyenne, initiée par Noël Yao, par ailleurs conseiller en communication du vice-président de la République de Côte d’Ivoire, Daniel Kablan Duncan, intervient à cinq mois de l’élection présidentielle ivoirienne fixée le 31 octobre 2020. 

Sénégal : le président de la République gracie un millier de prisonniers

Le chef de l’Etat Macky Sall, à la veille de l’Eid el fitr marquant la fin du mois de Ramadan, a accordé la grâce à 1021 personnes détenues dans divers établissements pénitentiaires du pays.

Le communiqué du ministère de la Justice, reçu vendredi soir à APA, mentionne que le président de la République « offre ainsi, à des condamnés définitifs, une chance de passer les fêtes avec leur famille et de renouer avec le tissu social ».

Ledit document précise également que « la mesure de clémence concerne des délinquants primaires, des condamnés présentant des gages de resocialisation, des mineurs et des personnes souffrant de maladies graves ».

Les Sud-africains invités à « économiser l’eau pour lutter contre le Covid-19 »

Les Sud-africains devraient utiliser l’eau avec parcimonie pour lutter contre la pandémie de coronavirus qui nécessite un lavage constant des mains avec du savon, pour tuer le virus, a déclaré la ministre des Etablissements humains, de l’Eau et de l’Assainissement, Lindiwe Sisulu.Alors que le niveau des barrages hydrauliques du pays commence à diminuer pendant la saison sèche, Sisulu a appelé jeudi les Sud-Africains à commencer à économiser l’eau pour l’utiliser comme une arme pour lutter contre la maladie qui a tué plus de 300 personnes dans le pays.

« Les niveaux d’eau actuels peuvent nous soutenir jusqu’aux prochaines pluies d’été, à condition que nous utilisions l’eau avec sagesse et parcimonie », a-t-elle déclaré.

Avec la diminution de l’approvisionnement en eau, « le niveau des barrages des deux dernières semaines a légèrement baissé, passant de 70,8 à 70,6%.

« La diminution devrait être exacerbée par l’absence de précipitations en plein milieu de l’hiver », a déclaré le ministre.

Elle a souligné qu’avec la flambée de la pandémie, l’eau a joué un rôle crucial pour freiner la propagation de la maladie.

Le virus mortel a jusqu’à présent infecté 18.003 Sud-africains et fait 339 morts depuis son apparition dans le pays en mars de cette année.