Transrail : les syndicats demandent le respect du schéma institutionnel

Le comité syndical du Sénégal et du Mali a décidé de rompre le silence, pour demander aux deux à‰tats de…

Le comité syndical du Sénégal et du Mali a décidé de rompre le silence, pour demander aux deux à‰tats de respecter le schéma institutionnel mis en place depuis 2010. Une occasion pour eux de mettre fin aux rumeurs qui font état de la reprise de l’entreprise par les deux à‰tats dans un bref délai. Ces informations ont été données lors de l’assemblée générale, le lundi 30 mars dans l’enceinte de leur siège. Ils étaient tous présents, Madiodio Dieng secrétaire général du syndical sénégalais, M Cheich Sow chargé de formation et d’autres membres. Coté malien, Abdoulaye Berté, secrétaire général, Modibo Fofana, secrétaire général adjoint, eux aussi accompagnés d’autres membres. La mise en place du schéma institutionnel a été retenue par les deux pays le 12 mai 2010. Lors d’une rencontre entre les deux parties précisément le Mali, le Sénégal et le groupe ADVENS se sont engagés à  mettre en œuvre ce schéma, le 16 décembre dernier à  Bamako. Dans ce schéma institutionnel, il est prévu la création des sociétés de patrimoine, d’une société d’exploitation et d’une autorité de régulation. Pour ce faire, les experts des deux Etats travailleront en collaboration, au besoin, avec tous les actionnaires de la concession pour la mise en œuvre de cet accord et en détermineront les modalités. Autre point important dans cette assemblée générale, c’est la lumière faite sur les rumeurs liées à  la reprise de l’entreprise par les deux Etats. Abdoulaye Berté rappelle ainsi que Mamadou Hachim Koumaré, le ministre malien de l’équipement, des transports et du désenclavement du Mali, avait assuré que le groupe ADVENS en charge de la gestion de l’entreprise ne serait pas remercié pour le moment. « Le président de la République est soucieux du sort de Transrail, mais il n’a jamais été question de la reprise ou de chasser les concessionnaires » a déclaré le ministre. Du coté du Sénégal, Madiodio Dieng rappelle que le chemin du fer est un outil d’intégration qu’il faut sauver avec tous les moyens. Il pointera du doigt leur ministre qu’il accuse de se livrer à  une vengeance politique qui met en péril l’entreprise. M. Dieng lance donc un appel à  Mansour Elimane Kane, ministre des infrastructure, des transports terrestres et du désenclavement du Sénégal d’emboiter, afin que ce dernier emboite le pas au ministre malien pour sauver l’entreprise. Les représentants syndicaux ont pour finir souligner qu’ils ne s’opposent à  la reprise de l’entreprise par les deux Etats mais qu’ils demandent au préalable un plan pour les conditions des travailleurs et leurs droits sociaux. Conditions que remplit correctement, selon eux, la société ADVENS.