Présentation en Espagne de la 2è semaine africaine du tourisme

Les enjeux de la deuxième semaine africaine du tourisme, une manifestation touristique qui réunit l’Afrique francophone et anglophone prévue du 24 au 27 septembre prochain à Dakar (Sénégal), ont été présentés à Madrid en Espagne à l’Organisation mondiale du tourisme (OMT).Selon une note d’information transmise mardi à APA, la rencontre a eu lieu entre le fondateur de Africa Tours Centre (Structure organisatrice de l’événement), Donald Djobo et Elsia Grandcourt et Jaime Mayaki, respectivement directrice générale et directeur adjoint du département Afrique de l’OMT.

« La réunion fait partie du processus initial et des processus pour présenter et informer le département Afrique de l’OMT de la deuxième semaine africaine du tourisme et de ses activités sur le continent. Mme Elsia Grandcourt a exhorté les organisateurs à utiliser leur noble plateforme pour promouvoir le caractère unique et l’authenticité de l’offre touristique du continent », rapporte la note.

Quant à M. Djobo,  renseigne le texte, il a remercié les responsables du département Afrique de l’OMT et leur a assuré des bonnes relations du travail avec leur institution afin de promouvoir le « tourisme durable et responsable » en Afrique.

La deuxième semaine africaine du tourisme est prévue du 24 au 27 septembre 2019 à Dakar au Sénégal. Cette manifestation qui réunit des participants de l’Afrique francophone et anglophone, vise notamment à discuter des problèmes urgents auxquels le secteur du tourisme est confronté en Afrique de l’ouest.

Cameroun : 44,5 milliards FCFA de l’État dorment dans des comptes oisifs de banques commerciales (officiel)

Une enquête, menée par le ministère camerounais de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire(Minepat) et la Caisse autonome d’amortissement (CAA), parvenu mardi à APA, a permis de découvrir que plus de 400 comptes ont été ouverts dans des banques commerciales du pays sous forme de fonds de contrepartie, pour un solde oisif de quelque 44,5 milliards FCfa.Selon cette étude, menée en 2017, cet argent représente l’apport du pays dans le financement de réalisations conjointes, mais n’a pas été utilisé du fait de projets clôturés ou non matures, ou encore de leur faible capacité d’absorption ou de coordination.

La découverte de ces ressources oisives, dans les banques commerciales intervient, note-t-on, dans un contexte où le Cameroun exécute un programme triennal de réformes macroéconomiques avec le Fonds monétaire international (FMI), appuyé par la facilité élargie de crédit (FEC).

À la suite des recommandations de cette institution, le gouvernement a annoncé, la semaine dernière, la mise sur pied d’un mécanisme de rapatriement des fonds publics non utilisés pour les projets de développement, logés auprès des établissements financiers du pays.

Face à ce paradoxe, les pouvoirs publics viennent de signer, avec la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), une convention portant sur les règles générales relatives à la centralisation des fonds de contrepartie dans un compte spécial dénommé «Basket Fund».

Ce compte unique permettra, apprend-on encore, de mobiliser toutes les ressources de quote-part dans un même panier mouvementé par la CAA, afin d’aboutir à une gestion centralisée et plus efficace desdits fonds.

MCC : entrée en vigueur du Programme Compact de la Côte d’Ivoire

Le directeur général de l’agence gouvernementale américaine Millennium challenge corporation (MCC), Sean Cairncross et le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, ont procédé lundi à Abidjan au lancement officiel du Programme Compact conclu entre le MCC et la Côte d’Ivoire.M. Sean Cairncross et le Président du Conseil d’administration du Millennium challenge account (MCA), Patrick Achi, secrétaire général de la présidence ivoirienne, ont signé le protocole d’entrée en vigueur du Compact de la Côte d’Ivoire, à la salle Mosaïque de la présidence ivoirienne.

« Nous sommes honorés d’être à Abidjan aujourd’hui pour célébrer l’entrée en vigueur du Compact.  Le MCC est fier de travailler avec le gouvernement ivoirien pour diversifier l’économie et éliminer les principaux obstacles à la croissance économique du pays », a dit M. Cairncross. 

Ce programme Compact d’un montant de 525 millions de dollars (307,41 milliards Fcfa) offert par le MCC à la Côte d’Ivoire,  vise à « soutenir la croissance et encourager les investissements privés en renforçant les capacités de la main d’œuvre, en réduisant les coûts de transport et en ouvrant de nouveaux marchés ».

Le compte à rebours a été donné à 17h42 GMT (heure locale) via une grande horloge par le président de la République de Côte d’Ivoire, en présence de plusieurs membres du gouvernement.  L’État ivoirien entend contribuer à hauteur de 22 millions de dollars (12,88 milliards Fcfa) supplémentaires à ce programme Compact.

Dans le cadre du Programme Compact, le Projet Abidjan transport, devrait permettre de réduire les coûts de transport et d’améliorer l’efficacité des entreprises en réhabilitant les routes aux alentours de la zone portuaire et en améliorant la gestion et l’entretien du réseau routier.

Un projet dénommé « Compétence pour l’employabilité et la productivité » devrait permettre d’accroître l’accès à l’enseignement secondaire et à la formation des enseignants et consistera aussi en la construction d’environ 84 nouveaux collèges de proximité.

La Côte d’Ivoire a réalisé des progrès significatifs au cours des dernières années pour être éligibles au financement du MCC, en passant 14 des 20 indicateurs du système d’évaluation du MCC au cours de l’exercice 2019 contre cinq en 2013.

Côte d’Ivoire: 8 conventions signées visant 47% de noix de cajou transformées en 2022

Le gouvernement ivoirien a signé lundi, à Abidjan, huit conventions avec des industriels en vue de la transformation de 107 000 tonnes d’anacarde sur quatre ans, ce qui devrait permettre au pays d’atteindre au moins 47% de noix de cajou transformée en 2022.« Les entreprises bénéficiaires devront accroître les quantité de noix de cajou transformées de 107 000 tonnes sur quatre ans, ce qui devrait nous permettre d’atteindre un taux de transformation locale d’au moins 47% en 2022 », a dit le ministre de l’Économie et des finances, Adama Koné,  représentant le Premier ministre.

Il a invité les entreprises signataires au «respect scrupuleux » de leurs engagements pour un développement effectif de la transformation locale de l’anacarde en Côte d’Ivoire, assurant que le gouvernement garantira les conditions favorables à l’application des conventions.

Outre, la transformation et la compétitivité, le gouvernement ivoirien veut garantir un prix rémunérateur aux paysans, a indiqué pour sa part le ministre ivoirien du Commerce, de l’industrie et de la promotion des PME, Souleymane Diarrassouba.

La Côte d’Ivoire, ajoutera-t-il, ambitionne de transformer 50% de la production locale, toutefois elle nécessite « le renforcement de la compétitivité dans la transformation de cette spéculation afin d’accroître les investissements dans ce secteur.

En vue de renforcer la compétitivité de ce secteur et la rentabilité des entreprises engagées dans la transformation de l’anacarde en Côte d’Ivoire, le gouvernement a institué en juillet des mesures fiscales incitatives aux investissements réalisés dans le secteur de la transformation agricole.

Les conventions signées à en croire M. Adama Koné sont « l’illustration de cette mesure » et consacre l’exonération de droit de douane et de la TVA (Taxe sur la valeur ajoutée) sur les lots de pièces de rechange, en fonction de la zone d’investissement.  

A ce jour, les discussions relatives à la convention ont permis de conclure des engagements avec ces huit entreprises industrielles représentant environ 133 000 tonnes par an de capacité de transformation, selon M. Souleymane Diarrassouba. 

Ces engagements devraient permettre d’accroître le volume de noix de cajou transformées de 107 000 tonnes sur une période de quatre ans soit en moyenne une augmentation annuelle d’environ 30% des volumes transformés, a-t-il précisé.

Depuis 2014, l’Etat de Côte d’Ivoire a adopté un ensemble de mesures dont les plus importantes sont le système de récépissé d’entreposage, la subvention à la transformation, le mécanisme de garanti auprès des banques et le Projet de promotion de la compétitivité de la chaîne de valeur de l’anacarde.

Dans le souci de dynamiser la transformation locale, notamment par l’entrée de nouveaux investisseurs, une plateforme d’échanges entre le secteur privé et le secteur public a été mise en place par l’Etat en vue d’identifier et favoriser des mesures incitatives au produit des investisseurs.  

Les entreprises industrielles qui ont signé cette convention sont Olam, Novarea, Sita, Afric Agri Industry, Inc, Stnc, Aisa, Cilagri Cajou. La Côte d’Ivoire, premier pays producteur mondial d’anacarde, projette environ 800 000 tonnes pour la campagne 2019 contre 761 000 tonnes l’année précédente.

Le pays transforme en deçà de 10% de sa production locale. Pour 2019, l’objectif de transformation est de 130 000 tonnes, selon des données officielles.

Le Caire et l’USAID signent 4 accords de subvention d’un montant de 60 millions de dollars

L’Égypte et l’Agence américaine pour le développement international (USAID) ont signé, dimanche, quatre accords de subvention dans les domaines de l’investissement, du commerce, de l’enseignement supérieur, de la santé et de la science et de la technologie pour un montant de près 60 millions de dollars.Par Mohamed Fayed

Signés par la ministre égyptienne de l’investissement et de la coopération internationale, Mme Sahar Nasr, et la Directrice de l’Agence américaine pour le développement international (USAID) en Egypte, Mme Sherry Carlin, ces accords sont de nature à promouvoir les secteurs de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique, de la santé, en particulier la planification familiale, et à booster l’investissement.

Selon la ministre égyptienne de l’Investissement et de la Coopération internationale, le partenariat  de son pays avec le pays de l’Oncle Sam repose sur les priorités et les besoins du peuple égyptien, soulignant que l’USAID est un partenaire économique du gouvernement égyptien depuis des décennies et que sa contribution à l’Égypte atteignait environ 30 milliards de dollars.

En 2018, les investissements américains En Égypte ont totalisé près de 22 milliards de dollars, a-t-elle fait savoir.

Pour sa part, la Directrice de l’USAID en Egypte a estimé que ces accords, qui couvrent nombre de domaines, reflètent le partenariat « fort » et « durable » avec l’Egypte et « notre engagement continu à travailler avec le gouvernement égyptien pour un avenir économique et social plus prospère pour le peuple égyptien ».

Sénégal : Baisse de 5 FCFA du prix du litre d’huile végétale en juin

Le prix du litre d’huile végétale sur le marché sénégalais a connu une baisse de 5 FCFA (environ 0,0085 dollar) au mois de juin 2019 comparé au mois précédent, selon les données de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).Sur ce marché, cette denrée s’est échangée à 1292 FCFA contre 1297 FCFA au mois de mai 2019, soit un repli de 0,3% en valeur relative.

Sur le marché international, en raison des conditions agricoles préoccupantes pour le soja aux Etats-Unis, les cours de l’huile de soja ont connu une légère hausse mensuelle de 0,05% en juin 2019. Par contre, ceux des huiles de palme et d’arachide ont enregistré des baisses respectives de 2% et 0,1% durant cette même période du fait de l’abondance de l’offre.

Sur le premier semestre 2019, les cours des huiles de palme, de soja et d’arachide ont respectivement reculé de 16,8%, 9,6% et 4,3% relativement à la même période de 2018.

Selon le Département américain de l’agriculture (USDA) l’offre mondiale d’huiles végétales pour le mois de juillet 2019 est évaluée à 230 millions de tonnes pour la campagne 2019-2020, se renforçant de 0,1% et 1,6%, respectivement, par rapport aux prévisions du mois précèdent et aux estimations de la campagne 2018-2019.

Concernant la demande mondiale d’huiles végétales, les prévisions de juillet 2019 se sont établies à 204,4 millions de tonnes pour la campagne actuelle, soit un recul de 0,7% par rapport aux prévisions de juin 2019. En comparaison aux estimations de la campagne 2018-2019, une hausse de 2,5% de la demande mondiale d’huiles végétales est attendue. 

La Côte d’Ivoire veut atteindre 2 059 milliards FCFA d’exportations vers les USA en 2025

La Côte d’Ivoire envisage d’atteindre 2 059 milliards Fcfa d’exportations vers les États-Unis à l’horizon 2025 contre 588,28 milliards FCFA aujourd’hui, a indiqué lundi à Abidjan le chef de l’Etat Alassane Ouattara, à l’ouverture de la 18è édition du Forum de l’AGOA.« Notre ambition est d’accroître nos exportations vers les États-Unis en passant de 1 milliard de dollars (588,28 milliards FCFA) aujourd’hui à 3,5 milliards de dollars (2 059 milliards FCFA) à l’horizon 2025 », a dit M. Ouattara, à l’ouverture du Forum AGOA 2019 qui se déroule du 4 au 6 août 2019 à Abidjan. 

M. Ouattara a fait observer que s’agissant de la Côte d’Ivoire, la stratégie nationale AGOA a pour objectif de hisser le pays au premier rang des pays membres de l’AGOA à travers la diversification et l’amélioration de la  compétitivité des entreprises locales.  

Cette stratégie, ajoutera-t-il, s’articule essentiellement autour du « renforcement des capacités du secteur privé, de la promotion des investissements, l’accès au financement (pour les projets d’entreprises) et la promotion du label ivoirien sur le marché américain ».  

De ce fait, de nombreuses réformes ont été engagées par l’Etat de Côte d’Ivoire en vue d’offrir un environnement propice aux investissements privés et permettre le développement du secteur privé, principal moteur des exportations vers les États-Unis.  

Ces réformes ont d’ailleurs permis au pays de réaliser des progrès importants au niveau des indicateurs du climat des affaires. Ce qui permet aujourd’hui à la Côte d’Ivoire de figurer parmi les 10 pays les plus réformateurs au monde dans le classement Doing Business 2019, avec une progression de 42 places.

« Les États-Unis demeurent le deuxième pays client de la Côte d’Ivoire au titre de nos exportations », a fait savoir le ministre ivoirien du Commerce, de l’industrie et de la promotion des PME (Petites et moyennes entreprises), Souleymane Diarrassouba.  

Votée en 2000 par le Congrès américain puis prolongé par l’ex-président Barack Obama jusqu’en 2025, l’AGOA (African growth opportunities act) offre aux pays d’Afrique Subsaharienne éligibles la possibilité d’exporter une gamme de produits agricoles vers les États-Unis ainsi que du textile.

Les discussions au cours de cette 18è édition permettront d’attirer les investisseurs pour ajouter de la valeur aux matières premières agricoles du continent, ouvrant ainsi la voie aux pays africains pour accéder aux chaînes de valeurs mondiales par le biais de l’AGOA. 

Echanges USA-Afrique: ouverture à Abidjan du 18è Forum de l’AGOA

La 18è édition de l’AGOA, le Forum de coopération commerciale et économique entre les États-Unis et l’Afrique subsaharienne, s’est ouverte lundi à Abidjan en présence du président ivoirien Alassane Ouattara et plusieurs délégations africaines et américaines.M. Ouattara qui a ouvert les travaux de cette 18è édition, a invité les participants à identifier « les voies et les moyens de renforcer et de développer les opportunités commerciales offertes par l’AGOA afin de générer une croissance inclusive » pour les pays africains.

L’accès préférentiel de produits africains sur le marché américain, dira-t-il, a permis d’accroître les niveaux des échanges commerciaux entre les États-Unis et les États Africains de « plus de 70% sur la période 2010-2013».

Selon lui, ces efforts doivent être poursuivis afin d’augmenter significativement les volumes des échanges de part et d’autre compte tenu des opportunités et des potentialités de ce partenariat qui dure depuis deux décennies.

Le ministre ivoirien du Commerce, de l’industrie et de la promotion des PME, Souleymane Diarrassouba, a relevé que « la part de l’Afrique au commerce mondial reste encore faible et s’établit à moins de 3% en 2017, de même pour la contribution du continent à la valeur ajoutée manufacturière mondiale qui est également marginale, autour de 2%».

Au cours de la cérémonie d’ouverture du Forum AGOA 2019, les États-Unis ont signé avec l’Union africaine, représentée par son commissaire chargé du Commerce et de l’industrie, Albert Muchuanga, un protocole aux fins de « travailler ensemble »  avec le continent pour « développer la Zleca  (Zone de libre-échange continentale africaine)».

Il s’agit d’un « appui à la réalisation pleine et entière » du projet de la Zone de libre-échange continentale africaine, a indiqué C.J Mahoney, représentant adjoint américain au Commerce. Il a en outre souligné que le Forum AGOA 2019 vise une « nouvelle vision prospective » du partenariat USA-Afrique.

L’AGOA permet notamment à plusieurs produits en provenance de l’Afrique subsaharienne de bénéficier d’un accès préférentiel sur le marché américain. Le changement pour le futur partenariat vise à passer du système préférentiel à d’éventuels « accords bilatéraux et réciproques ». 

Sur 39 pays, seuls 18 ont élaboré une stratégie nationale d’intervention dans le cadre de l’AGOA. Cela soulève la question de l’incapacité, non encore résolue, des autres pays à élaborer une stratégie nationale d’intervention dans le cadre de l’AGOA, selon une note des travaux ministériels.   

La loi sur l’AGOA qui expirait en septembre 2015, a été prorogée par l’ex-président américain Barack Obama jusqu’en 2025. Cette loi avait été votée en 2000. Avant son expiration dans six ans, les États-Unis veulent dynamiser ce dispositif légal en vue de renforcer leurs échanges avec l’Afrique.

L’AGOA (African growth opportunities act) a suscité « un accroissement de 500% des exportations africaines aux États-Unis ces dix dernières années et créé près de 1,3 million d’emplois ». Il prévoit l’organisation de cadres réguliers de discussions et d’échanges entre les parties africaine et américaine.

Ce forum qui regroupe les experts, le secteur public et privé se tient annuellement en alternance dans un pays Africain et à Washington. Le thème  de cette édition est t« l’AGOA et l’avenir : développement d’un nouveau paradigme pour orienter les relations commerciales et les investissements entre les États-Unis et l’Afrique ».

 La 17è édition du Forum de l’AGOA s’est tenue au Togo. La prochaine édition est prévue aux États-Unis, à Washington. Cette édition 2019 enregistre 1 100 participants en provenance de 36 pays sur 39 pays éligibles.

UEMOA : Hausse de 15% des opérations interbancaires en juin

Le volume moyen hebdomadaire des opérations interbancaires, toutes maturités confondues, de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) l’UEMOA, a enregistré une hausse de 14,6% au terme du mois de juin 2019 comparé au mois précédent, a appris samedi APA auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Ces opérations se sont établies à 546,9 milliards de FCFA contre 477,40 milliards de FCFA en mai 2019, soit une augmentation de 69,5 milliards de FCFA en valeur absolue (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar).

Le taux moyen pondéré de ces opérations s’est fixé à 4,26%, stable par rapport au mois de mai 2019.

Sur le marché à une semaine, le volume moyen des opérations est ressorti à 406,6 milliards de FCFA en juin 2019 contre 320,2 milliards de FCFA en mai 2019. Le taux d’intérêt moyen sur ce guichet s’est établi à 4,22% au cours de la période sous revue contre 4,05% le mois précédent.

Formation de 17 cadres du Trésor public ivoirien pour une certification d’auditeurs internes

Quelque dix-sept cadres de la direction générale du Trésor et de la comptabilité publique de Côte d’Ivoire ont entamé depuis jeudi une formation en vue d’obtenir une certification en qualité d’auditeurs internes de cette régie financière, appris APA samedi sur place dans la capitale économique ivoirienne.Cette formation des cadres de la division audit et régulation de l’inspection générale du Trésor durera 26 jours ouvrables, soit du 1er août au 09 septembre 2019.

 Au nombre de 17, ces cadres vont ainsi acquérir des connaissances, une méthode et des outils pour pratiquer l’audit interne de façon professionnelle dans tout type d’organisation, rapporte une note d’information transmise à APA.

 Selon Jacques Konan Assahoré, le directeur général du Trésor, « cette formation s’inscrit dans la dynamique de mise à niveau des cadres de l’inspection générale du Trésor afin de mettre aux standards internationaux ses organes de contrôle ».

« L’audit interne est une composante majeure du projet de réforme du dispositif de contrôle inscrit au plan stratégique de développement de notre institution », a expliqué M. Assahoré.

Poursuivant, il indiqué qu’il s’agit pour les séminaristes «de contribuer à donner forme au troisième pilier, à savoir l’audit interne, qui permettra aux actions du Trésor de se réaliser sur des bases solides d’assurance». Cette formation financée par la Banque africaine de développement (BAD).

Plus de 25 000 milliards FCFA d’investissements apportés en Côte d’Ivoire en 8 ans (Ouattara)

Plus de 25 000 milliards FCFA d’investissements ont été apportés en Côte d’Ivoire en huit ans, a indiqué samedi à Adzopé (Sud ivoirien), le président ivoirien Alassane Ouattara.« Nous sommes là seulement depuis huit ans. Nous avons apporté plus de 25 000 milliards FCFA d’investissements dans notre pays. Et la région de la Mé passe de 100 à 150 milliards d’investissement. Tous les secteurs bénéficieront de ces investissements », a dit M. Ouattara soulignant que « j’ai les relations qu’il faut ».

Le chef de l’État ivoirien s’exprimait lors de la cérémonie d’inauguration de la route Adzopé-Yakassé Attobrou (Sud du pays) longue de 25 km et d’un coût global d’environ 16 milliards FCFA. Auparavant, M. Ouattara a procédé dans la même localité,  à la pose de la première pierre du Centre hospitalier régional  (CHR) d’Adzopé.

«Aucune région ne sera oubliée dans notre volonté permanente de partager les fruits de la croissance… Je ferai encore plus et mieux » a promis le président ivoirien. Il a conclu en réitérant son engagement « pour le développement économique de notre pays ».

L’Etat sénégalais mobilise 1240 milliards FCFA

Les ressources mobilisées par l’Etat du Sénégal à fin juin 2019 sont estimées à 1240 milliards de FCFA (environ 2,108 milliards de dollars), rapporte une note de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE) reçue à APA.Comparées à leur niveau de la même période de 2018, ces ressources, constituées de recettes budgétaires (1185,2 milliards) et de dons (54,8 milliards), ont progressé de 7,5% en glissement annuel (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar).

Selon la DPEE, leur progression est principalement imputable aux recettes budgétaires (plus 11,3%), les dons ayant diminué de 8,7% sur la période. « En particulier, souligne la DPEE, les recettes fiscales se sont établies à 1116,4 milliards de FCFA à fin juin 2019 contre 1008,5 milliards FCFA un an auparavant, soit une progression de 10,7% ».

Cette dynamique résulte singulièrement des bonnes performances du recouvrement des droits et taxes au cordon douanier (362,6 milliards), de l’impôt sur le revenu (199,3 milliards) et de la taxe spécifique pétrole (66,6 milliards), avec des progressions respectives de 16,8%, 12,4% et 46,1%.

Selon toujours la DPEE, le rapatriement des taxes parafiscales à hauteur de 36,2 milliards FCFA a, également, contribué au bon comportement des recettes budgétaires. En revanche, les recouvrements nets de la TVA intérieure hors pétrole (126,2 milliards) et des droits d’enregistrement (36,9 milliards) se sont rétractés respectivement de 6,1% et 3,7% à fin juin 2019.

BMCE Bank certifié ISO 37001 relatif au système anti-corruption

La banque marocaine, BMCE Bank Of Africa a été certifié ISO 37001 relatif au système de management anti-corruption, a annoncé, vendredi, le groupe dans un communiqué.Le dispositif de prévention et de lutte contre la corruption a été jugé conforme à la norme mondiale.

BMCE Bank of Africa avait joué au Maroc et à l’échelle régionale un rôle de précurseur dans l’obtention de plusieurs certifications notamment celles de l’ISO 14001, ISO 50 001 et OHAS 18001, relatives, respectivement, aux systèmes de mManagement environnemental et social, d’efficacité énergétique, d’hygiène, santé et sécurité.

Désormais, pour la première fois en Afrique, la certification ISO 37 001 relative au système de management anti-corruption a été obtenue par BMCE Bank Of Africa réaffirmant, ainsi, son engagement sociétal d’apporter une contribution active à la lutte contre ce fléau et inscrivant, en premier lieu, le principe d’éthique des affaires en tant qu’objectif principal de sa Charte de Responsabilité Sociétale.

Cette certification a été obtenue aux termes d’un Audit approfondi de la banque et après plusieurs dizaines d’entretiens auprès de différentes fonctions de la banque.

Uemoa : poursuite de la tendance haussière de la production industrielle en juin

La tendance haussière de la production industrielle de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), amorcée depuis le mois de mai 2019, s’est poursuivie au mois de juin 2019, a appris vendredi APA auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Après une progression de 3,6% en mai 2019, cette production industrielle a enregistré un accroissement de 3,9% en juin 2019.

Quant à l’indice du chiffre d’affaires du commerce de détail, il s’est inscrit en hausse de 8,8%, en rythme annuel, après 8,4% un mois auparavant.

L’indice du chiffre d’affaires dans les services marchands s’est, de son coté, accru de 5,4% en juin 2019 contre 4,0% un mois plus tôt.

Le plus grand marché ouvert de l’Afrique de l’Ouest bientôt construit à Bouaké

La Côte d’Ivoire et la France ont signé vendredi quatre conventions (C2D + Prêt souverain AFD) de 91,58 milliards Fcfa dont une trentaine de milliards destinée à construire à Bouaké, dans le Centre ivoirien, le plus grand marché ouvert de l’Afrique de l’Ouest.La signature des quatre conventions représentant 12,94 milliards Fcfa pour le Contrat de désendettement et de développement (C2D) et 78,64 milliards Fcfa pour le Prêt souverain de l’Agence française de développement (AFD) a été faite à la Primature, le Cabinet du Premier ministre ivoirien.

Le ministre ivoirien de l’Économie et des finances, Adama Koné, a, pour le compte de l’Etat de Côte d’Ivoire paraphé le document de conventions, tandis que la partie française était représentée par l’ambassadeur de la France en Côte d’Ivoire, Gilles Huberson. 

Deux projets sont notamment financés sur le 2è C2D, à savoir le Projet d’accompagnent à la réinsertion des militaires d’un coût de 6,56 milliards Fcfa et le Projet du Fonds d’études et pilotage du 2è C2D visant à financer des études déjà identifiées pour 6,36 milliards Fcfa. 

Deux autres projets sont financés sur le Prêt souverain de l’AFD, notamment le Prêt de politique publique dans le secteur de l’éducation qui se traduit par un appui budgétaire de 19,60 milliards Fcfa et le Projet de construction des marchés de Bouaké et de Yopougon (Ouest Abidjan) d’un coût de 59,04 milliards Fcfa.

M. Huberson a indiqué que pour le marché de Bouaké, la métropole du centre ivoirien, « il s’agira du plus grand marché ouvert de l’Afrique de l’Ouest » qui devrait permettre d’accueillir des milliers de commerçants. 

Le Premier ministre ivoirien, chargé du Budget et du portefeuille de l’Etat, Amadou Gon Coulibaly, a salué cet appui de la France en faveur de la Côte d’Ivoire qui témoigne « de l’excellence et de la qualité de la coopération bilatérale » entre Abidjan et Paris.

Il a souligné que ces accords de financements visent notamment à accélérer la réalisation de projets structurants dans les secteurs de la défense et de la sécurité, ainsi que de l’éducation, de la décentralisation et du commerce. 

Sur la question du délai de démarrage des travaux de construction des marchés, M. Gon Coulibaly a souhaité que « cette année » les travaux puissent être lancés avec la pose de la première pierre dans les meilleurs délais voire avant fin 2019. 

En marge de la cérémonie, le maire de Bouaké Nicolas Djibo, s’est dit « heureux » de cet prêt qui devrait permettre la création des infrastructures pérennes devant améliorer les conditions de réalisation du commerce de détail et demi-gros dans sa commune. 

Le projet de Bouaké a deux composantes, « la première concerne les bâtiments du marché et on a profité de la reconstruction de ce marché pour revoir l’aménagement des abords du marché et du centre-ville », a dit M. Djibo. 

Ce projet « ambitieux va coûter, y compris les études, une trentaine de milliards de Fcfa », a-t-il renseigné, ajoutant que le marché va s’étendre sur plus de huit hectares bâtis et permettra d’installer 10 000 commerçants dont 8 000 sur le grand marché et 2 000 sur un marché annexe où il sera produit et vendu les encombrants (quincaillerie, menuiserie…).   

Mise en route de 72 agents assermentés pour le contrôle des hôtels et restaurants en Côte d’Ivoire

Une première vague de 72 agents assermentés a été mise en route, jeudi, pour le contrôle des restaurants, hôtels, night-clubs, agences de voyage et autres lieux de loisirs «hors-la-loi» en vue de mettre fin au désordre dans le secteur touristique en Côte d’Ivoire, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Ces 72 agents assermentés composés de 12 commissaires, 15 inspecteurs et 45 contrôleurs ont reçu au cours d’une cérémonie leur carte d’agent assermenté  des mains du ministre ivoirien du Tourisme et des loisirs, Siandou Fofana.

Ils ont pour mission de faire en sorte que tous les établissements d’hébergement, de restauration et toutes autres activités de loisirs et de détente, les agences de voyages, les agences de location de voitures, etc, se conforment à la réglementation en vigueur.

« Nous commissaires, inspecteurs et contrôleurs sommes prêts à investir le terrain et d’appliquer en toute conscience la loi », a promis le porte-parole de ces agents assermentés, Marcel Raoul Ohoueu.

Dans le même élan, le ministre Siandou Fofana a dit compter sur la « probité morale » dont feront preuve ces agents assermentés pour que le serment soit respecté dans le cadre de cette mission qui vise à gérer la compétitivité de la destination Côte d’Ivoire.

« Nous devrons prendre l’engagement » pour la « professionnalisation en vue du respect des standards internationaux»,  a-t-il déclaré, insistant sur le respect de la réglementation. « Evitons de tomber dans les raccourcis qui nous rattrapent », a lancé le ministre et du tourisme et des loisirs aux agents assermentés.  

Les établissements contrevenants au respect de cette mise aux normes et règles qui intègre la stratégie nationale de développement du tourisme, « sublime Côte d’Ivoire», s’exposent à une «fermeture systématique».

Le programme Sublime Côte d’Ivoire comprend 18 projets et 09 réformes phares à mener d’ici à 2025 avec entre autres, la création de Abidjan Business City, une plateforme de 1000 chambres comprenant un centre de congrès sur la route d’Abatta dans l’Est d’Abidjan.

La Côte d’Ivoire, rappelle-t-on, envisage de devenir un hub touristique sur le continent et une destination de référence en Afrique de l’ouest avec cinq millions de visiteurs à l’horizon 2025.

UEMOA : Légère progression des taux d’intérêt des banques en juin

Les taux d’intérêt débiteurs appliqués par les banques de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) à leur clientèle ont connu une légère progression de 0,03 point de pourcentage au terme du mois de juin 2019 comparé au mois précédent, a appris jeudi APA auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Les données issues de l’enquête de la BCEAO sur les conditions de banque laissent apparaître que hors charges et taxes, le taux moyen calculé à l’échelle de l’UEMOA est passé de 6,99% en mai 2019 à 7,02% en juin 2019. 

 Quant au taux moyen de rémunération des dépôts de la clientèle, il est ressorti à 4,96% durant la période sous revue contre 4,80% relevé au mois de mai 2019, soit une relèvement de 0,16 point de pourcentage. 

Guinée : hausse du prix du carburant

Le prix du litre de carburant en Guinée est vendu, depuis ce jeudi 1er août, à 10 000 GNF (643 FCFA) à la pompe, soit une augmentation de 500 GNF, une mesure que le ministre des Hydrocarbures Zakaria Koulibaly explique par l’augmentation du prix du baril à l’international.« Vous savez, le produit pétrolier est importé. Donc à chaque fois que le coût augmente à l’international, naturellement cela se répercute en Guinée. Les raisons sont les crises que vous connaissez : la crise iranienne, libyenne et vénézuélienne », a expliqué M. Koulibaly.

« Normalement », a-t-il souligné, le gouvernement guinéen aurait pu appliquer l’augmentation depuis le mois de mai à l’image des pays voisins « comme la Côte d’Ivoire, le Mali, le Sénégal ».

« Mais en Guinée on s’est trouvé chaque fois un juste milieu entre le social et l’économie. Parce que il s’est trouvé qu’au mois de mai c’était le Ramadan et juste après, c’était les examens nationaux », a argué le ministre guinéen des Hydrocarbures.

Cependant, pour l’économiste Aliou Bah, par ailleurs président du Mouvement Démocratique Libéral (MoDeL), membre de l’opposition, cette décision du gouvernement est problématique dans son « principe » et « ses effets ».

« Il se trouve que la situation précaire des emplois et le niveau élevé de pauvreté font que le volume des consommateurs réels dans notre économie est non seulement très faible. Mais aussi les quelques rares travailleurs ont un pouvoir d’achat limité », a-t-il relevé.

Toutefois, en janvier le prix du carburant avait connu une baisse, commercialisé à l’époque à 9 500 GNF.

Côte d’Ivoire: le prix du carburant reste inchangé pour le mois d’août

Le coût du carburant reste inchangé pour la période du 1er au 31 août 2019 en Côte d’Ivoire, renseigne un communiqué de la direction des hydrocarbures transmis mercredi à APA.Le prix maxima de détail des produits pétroliers indique un coût de 630 Fcfa le litre de l’essence super sans plomb et 615 Fcfa pour le litre du gasoil.

Le pétrole lampant, lui, conserve toujours son prix à 555 Fcfa le litre à l’ambiant. Et ce, depuis plusieurs mois.

L’augmentation ou la diminution substantielle des prix à la pompe du carburant se fait chaque mois   conformément aux dispositions du mécanisme automatique des prix de ces hydrocarbures sur le marché international.

Kenya : la plus grande station éolienne d’Afrique inaugurée

Le Kenya vient de mettre en service un parc éolien, composé de 365 éoliennes d’une capacité de 850 KWh chacune, la plus grande d’Afrique, installée sur la rive Est du lac Turkana, dans le Nord du pays, une ligne frontalière à l’Ethiopie.Cette station éolienne dénommée « Lake Turkana Wind Power » et d’un coût global de 680 millions de dollars (600 millions d’euros), est le plus important investissement de l’Etat kényan et ses partenaires dans le secteur.

Financé par la Banque africaine de développement (BAD), cet ouvrage inauguré le 19 juillet dernier, permet au pays de se positionner comme un leader en matière d’énergie renouvelable en Afrique.

Le président kényan, Uhuru Kenyatta, s’est félicité de ce que son pays ait « à nouveau haussé la barre pour le continent africain» avec l’installation de ce dispositif éolien qui devrait permettre d’accroître considérablement la fourniture d’électricité aux populations. 

 KenGen, l’entreprise publique d’électricité, produit aujourd’hui près de 80 % de l’électricité distribuée dans le pays dont 65% issue de l’hydroélectricité. Cette énergie est transportée par Kenya Power. En dépit de ces efforts, l’accès à l’électricité pour tous reste un défi.  

Nairobi 2ème ville africaine aux coûts de construction les plus chers (rapport)

Nairobi, la capitale du Kenya, est classée deuxième ville d’Afrique aux coûts de construction les plus chers, après Johannesburg (Afrique du Sud) et 86e au niveau mondial, selon un rapport publié mercredi.Selon le rapport publié par l’Association des architectes du Kenya (AAK), les coûts de construction de Nairobi ont dépassé ceux d’autres villes mondiales, notamment Pékin, Shangai, Kuala Lumpur et Mumbai.

Le rapport note en outre que le crédit a progressé dans le secteur de la construction au premier trimestre de 2019, a diminué de 1% reflétant un ralentissement général des activités de construction.

La consommation de ciment (qui est un indicateur des activités de construction) a diminué de 3,1% au premier trimestre de l’année, note le rapport.

Par ailleurs, la valeur des matériaux de construction importés est passée de 7,1 milliards de shillings (67 millions de dollars) au premier trimestre de 2018 à 12,4 milliards de shillings (115 millions de dollars) au premier trimestre de cette année.

Les entreprises, d’autre part, continuent de délocaliser leurs bureaux du Nairobi Central Business District vers de nouveaux nœuds commerciaux à la recherche d’emplacements plus exclusifs, d’espace, de tranquillité et de moins de congestion.

 

La viabilité de la dette de l’Afrique suscite des préoccupations croissantes (BM)

La qualité des politiques publiques et des cadres institutionnels des pays les plus pauvres d’Afrique s’est peu, voire pas du tout, améliorée en moyenne, selon les conclusions de l’Évaluation annuelle 2018 des politiques et institutions nationales (Country Policy and Institutional Assessment ou CPIA) rendue publique, mercredi, par la Banque mondiale.La note CPIA moyenne attribuée aux 38 pays africains remplissant les conditions nécessaires pour bénéficier de l’aide de l’Association internationale de développement (IDA) est restée inchangée en 2018 à 3,1 sur une échelle allant de 0 à 6.

La politique sociale s’est certes améliorée dans certains domaines, mais la gestion macroéconomique s’est détériorée. Le contexte actuel en matière de primauté du droit, de redevabilité et transparence ainsi qu’en ce qui concerne la qualité des administrations publiques est toujours un obstacle à une utilisation efficiente des ressources publiques dans la région, selon la BM.

Le rapport CPIA de cette année sur l’Afrique examine plus attentivement la question de la gestion de la dette. En 2018, en effet, le montant de la dette publique par rapport au PIB a atteint environ 54,9 % du PIB, soit une hausse de 18,5 points de pourcentage depuis 2013. Dans le même temps, la proportion d’obligations libellées en devises dans l’ensemble de la dette extérieure s’est accrue de 10 %, tandis que la proportion de l’endettement envers des créanciers commerciaux et extérieurs au Club de Paris a augmenté de cinq points depuis 2010 et les émissions d’obligations souveraines ont fortement progressé.

« Certains pays africains risquent d’hypothéquer l’avenir de leur population en privilégiant la consommation immédiate », avertit Albert Zeufack, économiste en chef pour l’Afrique à la Banque mondiale.

Selon lui, lorsque les pays consacrent la majeure partie de leurs recettes au service de la dette, une quantité moindre de ressources est disponible pour l’éducation, la santé et d’autres services essentiels pour les habitants. « Le progrès est alors stoppé net dans son élan », conclut-il.

Combinés, la hausse des niveaux d’endettement et le glissement de la dette extérieure vers des sources de financement plus risquées, plus coûteuses et reposant davantage sur le marché ont sensiblement accru la vulnérabilité des pays IDA d’Afrique subsaharienne vis-à-vis de l’endettement.

Le rapport recommande à ces pays d’améliorer leurs capacités et systèmes de gestion de la dette. Cela contribuerait à accroître la transparence et à stabiliser l’économie à long terme.

Avec une note de 4.0, le Rwanda continue d’occuper la première place au classement CPIA tant en Afrique que dans le monde. Dans la région, il est suivi par Cabo Verde (3,8) et le Kenya, le Sénégal et l’Ouganda (tous trois notés 3,7). Le Soudan du Sud reste le pays le plus mal noté (1,5) au classement CPIA.

Les pays fragiles d’Afrique subsaharienne ont légèrement amélioré leurs résultats dans les domaines de l’égalité hommes-femmes, du développement humain et de la stabilité environnementale.

« Traditionnellement, l’amélioration de l’inclusion sociale et de la prestation de services a été un facteur crucial pour que les pays sortent de leur situation de fragilité, donc même quelques modestes pas en avant ont leur importance », estime Gerard Kambou, économiste senior et principal auteur du rapport CPIA.

Le rapport recommande aux pays IDA d’Afrique d’accélérer la réforme de la réglementation de l’activité économique afin de promouvoir le développement du secteur privé et d’améliorer la mobilisation des recettes publiques intérieures en plus de renforcer leur gestion de la dette. En septembre 2019, l’équipe du rapport a l’intention de participer à des échanges de vues dans plusieurs pays africains sur les résultats et recommandations publiés cette année.

Afrique : détérioration de la gestion macroéconomique dans les pays pouvant bénéficier de l’aide IDA (rapport)

Malgré l’amélioration de la politique sociale, la gestion macroéconomique s’est détériorée dans les 38 pays africains pouvant bénéficier de l’aide l’Association internationale de développement (IDA), selon l’Évaluation annuelle 2018 des politiques et institutions nationales (Country Policy and Institutional Assessment ou CPIA) de la Banque mondiale publiée mercredi.« Le contexte actuel en matière de primauté du droit, de redevabilité et de transparence ainsi qu’en ce qui concerne la qualité des administrations publiques est toujours un obstacle à une utilisation efficiente des ressources publiques dans la région », souligne la BM.

Par ailleurs, le rapport CPIA 2018 sur l’Afrique est revenu sur la question de la gestion de la dette publique dont le montant par rapport au PIB a atteint, selon la BM, environ 54,9 % du PIB, soit une hausse de 18,5 points de pourcentage depuis 2013.

Dans le même temps, ajoute la Banque mondiale, la proportion d’obligations libellées en devises dans l’ensemble de la dette extérieure s’est accrue de 10 %, tandis que la proportion de l’endettement envers des créanciers commerciaux et extérieurs au Club de Paris a augmenté de cinq points depuis 2010 et les émissions d’obligations souveraines ont fortement progressé.

Toutes choses qui font dire à l’économiste en chef pour l’Afrique à la Banque mondiale, Albert Zeufack, que « Certains pays africains risquent d’hypothéquer l’avenir de leur population en privilégiant la consommation immédiate ».

Le rapport recommande à ces pays d’améliorer leurs capacités et systèmes de gestion de la dette. Cela contribuerait, selon l’institution financière, à accroître la transparence et à stabiliser l’économie à long terme.

UEMOA : stabilité du taux d’inflation en juin

Le taux d’inflation dans les pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) est ressorti, en glissement annuel, à moins 0,3% à fin juin 2019, stable par rapport au mois précédent, a appris APA mercredi auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Selon les services de la Banque Centrale, le maintien des variations négatives, en rythme annuel, du niveau général des prix est principalement imputable à la poursuite de la baisse des prix des produits alimentaires dans la plupart des pays de l’UEMOA, notamment les céréales locales dans les pays sahéliens enclavés. Il a été ainsi noté à fin juin 2019 un repli sensible en glissement annuel des prix des céréales locales au Burkina (moins 34%), au Mali (moins 36%) et au Niger (moins 27%).

Selon l’institut d’émission, cette évolution serait en lien avec le bon approvisionnement des marchés induit par la hausse de la production de la campagne agricole précédente. La mise en place de boutiques témoins et les aides humanitaires dans certaines régions du Sahel ont également contribué à la dynamique baissière.

Côte d’Ivoire/ Pêche artisanale : les mareyeuses, en grève, ferment le débarcadère Mohammed VI de Locodjro

Le point de débarquement Mohamed VI ou débarcadère de Locodjro (ouest d’Abidjan) est fermé depuis lundi suite à une à manifestation des mareyeuses se disant « trahies » par l’Etat ivoirien, dans le projet financé par Mohammed VI, Roi du Maroc, a constaté, mercredi, APA sur place.Le personnel de la cellule de Coordination du point de débarquement de pêche Mohammed VI expulsé par une foule de manifestantes, arborant des banderoles rouges en signe d’arrêt de travail,  les bureaux, hermétiquement, cadenassés, plusieurs cargos de policiers présents sur le site, les voies d’accès au débarcadère jonchées de tables et pneus calcinés…, c’est le spectacle qu’offrait, mercredi,  ce joyau fruit de la coopération bilatérale entre la Côte d’Ivoire et le Maroc.

Les acteurs (près de 4 000 personnes dont 2 400 marins pêcheurs et 1 600 mareyeuses) auxquels ce projet est destiné pour améliorer leurs conditions de vie, se sentant « floués » par l’Etat ivoirien se sont soulevés pour « revendiquer le débarquement effectif des pirogues sur le débarcadère exploité à moins de 5% de sa capacité.

« La faute est au gouvernement qui nous a fait venir ici alors que les pêcheurs ne viennent pas débarqués le poisson sur le site. Ils vont servir l’ancien site à Abobodoumé. Depuis deux ans, nous sommes sans activités alors que nous avons investi beaucoup d’argent dans la location des pirogues», fulminent Mmes Déborah Gnéoulou et Marie Flore Aké.

Pour Amon Le Gros, le silence du gouvernement traduit sa complicité dans « la situation que nous vivons », dénonçant « l’inaction des autorités pour contraindre les mareyeuses restées sur l’ancien site et qui travaillent normalement de regagner ce site. Nous n’en pouvons plus », indique-t-il.

Pourtant, après plusieurs mois de tensions, le ministre des Ressources animales et halieutiques, Kobenan Kouassi Adjoumani, dans une décision du 16 juillet 2019 indiquait que le débarcadère de Locodjoro « est ouvert au débarquement de tous les produits de la pêche artisanale du District d’Abidjan ».

M. Adjoumani insiste que « les sites non aménagés du District d’Abidjan sont fermés au débarquement des produits de la pêche artisanale ; tout contrevenant s’expose aux sanctions prévues par les textes en vigueur … », stipule la décision No12 du 16 juillet.

« Nous nous étonnons que depuis cette date, la décision n’est pas appliquée pour amener les mareyeuses d’Abobodoumé sur le site de Locodjro », s’insurge Zogbo Héliane. Pourtant le ministre Adjoumani a invité « … toutes les forces de défense et de sécurité à l’exécution » de la décision.

Face à cette situation confuse, les mareyeuses et mareyeurs sont décidés à poursuivre leur mouvement jusqu’à satisfaction de leur revendication principale qu’est le débarquement sur le débarcadère.

Le Nigeria veut recouvrer 16,5 milliards de dollars auprès de ses débiteurs

Le vice-président nigérian, Yemi Osinbajo a ordonné de nouvelles approches pour recouvrer les 16,5 milliards de dollars de dettes envers la société de gestion des actifs du Nigeria (AMCON).Le porte-parole du vice-président, Laolu Akande a déclaré mardi à Abuja que cette directive s’inscrit dans le cadre des efforts renouvelés du gouvernement fédéral pour assurer le recouvrement effectif des dettes impayées envers AMCON.

Osinbajo avait rencontré les membres du conseil d’administration, la direction de l’AMCON et certains chefs d’organismes gouvernementaux à la Villa présidentielle, à la suite de quoi un nouveau comité avait été créé pour mener à bien cette mission.

Les agences comprennent la Commission de lutte contre la criminalité économique et financière (EFCC), la Cellule de renseignement financier nigérian (NFIU), la Commission indépendante sur les pratiques de corruption (ICPC) et les secrétaires généraux des ministères de la Justice et des Transports.

Osinbajo a indiqué qu’un groupe de travail/comité spécial composé des responsables de l’AMCON, de l’EFCC, de la NFIU, de l’ICPC et du ministère de la Justice travaillera à l’élaboration et à la mise en œuvre de nouvelles stratégies garantissant un recouvrement rapide des dettes.

Le vice-président a déclaré que toutes les agences concernées doivent redéfinir leurs stratégies pour atteindre les résultats escomptés.

« La clé est la collaboration. Nous avons besoin d’une petite équipe composée de ces agences pour examiner les prochaines étapes à franchir, notamment l’aspect pénal, la confiscation, etc. », a-t-il déclaré.

Il a ajouté que le groupe de travail doit examiner de près les 20 principales failles d’AMCON et élaborer un plan d’action susceptible de produire des résultats.

Situation contrastée de l’économie en zone Cemac (Banque centrale)

L’indice global des cours des produits de base exportés par la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) a régressé de 6,2% au premier trimestre 2019, selon le rapport sur la politique monétaire publié mercredi par la Banque centrale de la sous-région (Beac).Cette évolution négative est imputable à une baisse des prix des produits énergétiques (-8,2%), quoique atténuée par une hausse des prix de la plupart des produits non énergétiques, notamment les produits agricoles (+2,7%), forestiers (+1,1%), les métaux et minéraux (+0,1%).

Sur cette base, les termes de l’échange devraient se dégrader de 12,3% pendant l’année en cours, contre +9,7% en 2018 au lieu de -8,8% attendu initialement, une situation imputable à la baisse de 12,2% des prix des exportations combinée à une quasi-stagnation de ceux des importations (+0,2%).

Globalement, et selon l’Institut d’émission, la situation économique des pays de la Cemac continuera de se relancer en 2019, bien qu’à un rythme légèrement plus modéré que celui signalé en début d’année; le taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) réel étant prévu à 3%, contre une prévision initiale de 3,2% et 1,6% en 2018.

S’agissant des autres comptes macro-économiques, à l’exception de la balance des paiements, ils devraient, eux aussi, continuer à s’améliorer malgré des vulnérabilités persistantes aux plans extérieur, monétaire, financier et sécuritaire.

Sous la pression de la demande intérieure et de la fiscalité, l’inflation pourrait ainsi repartir à la hausse, tout en demeurant en dessous de la norme communautaire de 3,0%. Les prévisions à court terme tablent sur une remontée des tensions inflationnistes en moyenne annuelle à 2,5% à fin décembre2019, contre 2,2% un an plus tôt.

En droite ligne des engagements pris par les autorités de la sous-région dans le cadre des programmes d’ajustement mis en œuvre ou en cours de négociation avec le Fonds monétaire international (FMI), le renforcement de la gestion des finances publiques devrait se poursuivre en 2019 en lien avec l’accroissement des recettes publiques, grâce principalement à la bonne tenue des activités pétrolières.

L’excédent prévisionnel du solde budgétaire, base engagements, dons compris, reviendrait alors à +0,4% du PIB en 2019, contre +0,1% du PIB en 2018. Quant aux comptes extérieurs, ils seraient marqués en 2019 par un accroissement des vulnérabilités extérieures de la sous-région, en rapport avec la dégradation du déficit du compte courant, qui doublerait pratiquement pour s’établir à -6,1% du PIB, contre -3,4% un an auparavant au lieu de -5,0% initialement prévu.

La croissance économique de la Cemac devrait toutefois rester robuste à moyen terme, malgré la persistance d’un certain nombre de risques, prévient la Beac : le taux de croissance réel de l’activité devrait remonter à 3,1% en 2020, puis à 3,2% en 2021 avant de ralentir à 2,8% en 2022, contre 3,0% en 2019, en relation avec les performances du secteur non pétrolier.

Au regard de la consolidation prévisible de sa position extérieure, jugée encore non satisfaisante et nonobstant la situation économique et financière qui demeure fragile, avec notamment une résurgence des tensions inflationnistes, la Beac indique avoir maintenu inchangées ses principales conditions d’intervention, en cohérence avec l’orientation restrictive de sa politique monétaire.

Sénégal: baisse de 5,2% de la consommation d’électricité

La consommation d’électricité du Sénégal a connu une baisse de 5,2% à l’issue du mois de mai 2019 comparée à la même période de l’année 2018, selon les données établies par la Société nationale d’électricité (Senelec).Cette consommation s’est établie à 242,4 millions de kwh contre 255,6 millions de kwh au terme du mois de mai 2018, soit un repli de 13,2 millions de kwh.

Cette situation est occasionnée par la moyenne qui s’est repliée de 21,5% à 65,5 millions kwh contre 83,5 millions de Kwh en mai 2018. Quant à la basse tension, elle a contribué, bien que faiblement, à la baisse d’ensemble avec un repli de 0,6% à 153,4 millions de Kwh contre 154,2 millions de Kwh en mai 2018.

De son côté, la haute tension se retrouve avec une hausse de 21,9% à 21,79 millions de kwh alors que le niveau de consommation se situait à 17,9 millions de kwh un an auparavant.

Par rapport au mois d’avril 2019 où elle se situait à 272,1 millions de kwh, la consommation d’électricité enregistre également une contraction de 10,9% en glissement mensuel.

Plaidoyer pour la formation universitaire des cadres africains

Plusieurs universitaires ont plaidé, samedi à Dakar, pour la formation universitaire des cadres africains dans leur domaine d’activité pour améliorer leurs compétences professionnelles et managériales.« Beaucoup de nos cadres ont la volonté d’acquérir des connaissances pouvant doper leurs compétences managériales et professionnelles, mais certaines contraintes dont l’exigence de la présence aux cours freinent leur ardeur. Mais cela ne doit pas un frein car, il faut former nos cadres pour qu’ils sortent de leurs pratiques routinières de management et disposent de nouvelles compétences basées sur des valeurs morales et scientifiques. Pour ce faire, ils doivent s’inscrire dans des programmes universitaires de recherche concernant leur domaine d’activité », a plaidé le professeur Benslimane, Doyen de l’UFR4 de de l’Université Paul Valery de Montpellier 3 (U.P.V.M.3) en France.

Il s’adressait à la presse en marge du lancement du Programme exécutive Doctorate in Business Administrative (eDBA) au Sénégal, mis en œuvre en collaboration avec SUPDECOM (Gabon) et l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences (EHES).

Selon le professeur Benslimane, les cadres africains doivent avoir une ouverture scientifique et acquérir une théorisation de leur pratique managériale pour se doter ainsi de « moyens intellectuels confirmés par la recherche ».

Pour Jean Michel Plane, professeurs des universités, la formation universitaire permet à des praticiens et des professionnels de « conceptualiser leurs expériences acquises dans une entreprise ou une organisation par la formalisation d’un travail de recherche ».

Toutes choses qui font dire à Claude Nyafouna, Directeur général de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences (EHES) du Sénégal que tous les cadres qui s’inscrivent dans des programmes de recherche deviennent des personnalités incontournables dans leur domaine d’activité.

Le Cameroun table sur un taux de croissance de 4,2% en 2019 (Paul Biya)

Les perspectives de l’économie camerounaise «restent positives» avec un taux de croissance projeté à 4,2% en 2019 et 4,5% en 2020, pronostique le président Paul Biya dans une circulaire au gouvernement relative à la préparation du budget de l’État pour l’année à venir.En même temps que le secteur pétrolier devrait renouer avec la croissance, l’inflation restera maîtrisée en dépit des pressions à la hausse des prix des produits alimentaires, les crises sociopolitiques et sécuritaires.

Le prochain budget de l’État camerounais sera ainsi élaboré sur la base d’un taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) réel de 4,5%, un taux d’inflation inférieur à 3%, un déficit budgétaire global dons compris de 1,5% du Pib, et un déficit du compte courant transferts publics inclus de 3,3% du PIB.

Les objectifs budgétaires de 2020 viseront l’élargissement de l’assiette fiscale par la rationalisation et la maîtrise des régimes fiscaux incitatifs, la sécurisation des recettes, la lutte contre la fraude fiscale et l’évasion fiscale internationale, l’amélioration de l’environnement fiscal et des affaires, ainsi que la promotion du civisme et de la justice fiscale.

Au plan de la gouvernance, Paul Biya prescrit au gouvernement la réduction du train de vie de l’État, la mobilisation des recettes non pétrolières, l’amélioration de la planification et la transparence budgétaire, l’amélioration substantielle de la qualité de la dépense publique ainsi que le renforcement du recouvrement des recettes budgétaires.

De même, 2020 sera marqué par l’intensification de la lutte contre la corruption et les atteintes à la fortune publique, la poursuite de l’assainissement du fichier solde de l’État, l’accélération de la mise en œuvre du système d’évaluation des performances des agents publics, l’amélioration de la transparence budgétaire, la réduction des délais de paiement, l’amélioration du climat des affaires, entre autres.

Le budget 2019 du Cameroun, initialement arrêté en recettes et en dépenses à 4850,5 milliards FCfa, a été porté à 5212 milliards FCfa en juin, avec pour souci de s’arrimer au nouveau cadre macroéconomique et budgétaire, mais aussi de prendre en compte les recommandations du Fonds monétaire international (Fmi) avec lequel le pays est sous programme triennal de réformes appuyé par la facilité élargie de crédit (Fec).