Soutien budgétaire de 50 millions de dollars à la Mauritanie

La Mauritanie a reçu une subvention financière de 50 millions de dollars de la part de la Banque mondiale, rapporte l’Agence mauritanienne d’information (AMI, officielle) visitée samedi à APA.Cette subvention représente un soutien au budget mauritanien, précise l’AMI, soulignant qu’elle a été doublée par rapport au montant précédent alloué par la Banque et qui était seulement de 25 millions de dollars.

Selon l’Agence, ce doublement a été concédé à la faveur de la validation par la Banque mondiale du programme de réformes économiques et financières mises en œuvre par le gouvernement mauritanien.

La Banque mondiale, souligne l’AMI, a salué l’accomplissement par la Mauritanie de toutes les réformes économiques capitales inclues dans le cadre de ce programme

De telles réformes venaient d’être exposées par le ministre mauritanien de l’Economie et des Finances, Moctar Ould Diay, lors des réunions de printemps des institutions de Bretton Woods à Washington.

La croissance économique de la Cemac revue à la baisse (Banque centrale)

Le Comité de politique monétaire (CPM) de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) table désormais sur un taux de croissance sous-régional de 3% en 2019, au lieu de 3,2% initialement prévu.Dans un communiqué publié à l’issue de sa session ordinaire tenue mercredi dernier dans la capitale tchadienne, N’Djamena, cette instance précise que l’activité économique des pays membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) continuera de se relancer, mais à un rythme légèrement plus modéré que celui signalé en début d’année.

Le CPM table aussi sur une remontée des tensions inflationnistes avec un taux d’inflation à 2,5%, contre 2,1% en 2018, de même qu’une aggravation du déficit courant qui devra passer de 3,4% du produit intérieur brut (PIB) en 2018 à 6,1% cette année, une dégradation de la balance courante sous-régionale principalement attribuée à la hausse des importations du secteur pétrolier.

Dans l’autre sens, il est prévu une remontée de l’excédent du solde budgétaire base engagements à 0,4% du PIB en 2019, contre 0,1% du PIB en 2018, de même que l’expansion de la masse monétaire de 8,2% pour un taux de couverture extérieure de la monnaie qui devrait se situer autour de 68,6% en 2019, contre 61,4% l’année d’avant.

Tenant compte de ces perspectives, le CPM de la Beac a décidé de maintenir inchangés les taux d’intérêt des appels d’offres (3,50%), de la facilité marginale de prêt (6,00%), de la facilité marginale de dépôt (0,00%), de pénalité aux banques (8,30%), ainsi que les coefficients des réserves obligatoires à 7,00% et 4,50% sur les exigibilités à vue et à terme, respectivement.

Sénégal : hausse de 5,7% de la production de ciment

La production de ciment du Sénégal au terme du mois de mai 2019 a connu une progression de 5,7% comparée à la même période de l’année 2018, selon les données établies par les sociétés de cimenterie.Cette production s’est établie à 594.700 tonnes contre 562.700 tonnes en mai 2018, soit une augmentation de 32.000 tonnes en valeur absolue.

En variation mensuelle, la même tendance haussière est notée. La production de ciment passe ainsi de 564.100 tonnes au mois d’avril 2019 à 594.700 tonnes un mois plus tard (plus 5,4%).

Cameroun : vers la relance de l’exploitation minière à Nkamouna

Le président-directeur général de la junior minière américaine Geovic, Mike Mason, reçu jeudi en audience par le président Paul Biya, a fait savoir sa volonté de relancer le projet d’exploitation du gisement de bauxite, cobalt et manganèse de Nkamouna, une localité située à l’est du Cameroun.À sa sortie d’audience, Mike Mason a indiqué que le début des travaux interviendra « dès la signature des accords entre les deux parties », pour un investissement de quelque 235,44 milliards f cfa et la création d’environ 700 emplois directs.

Geovic, détenteur d’un permis d’exploitation minière au Cameroun depuis le 11 avril 2003, avait abandonné ledit projet en 2013. Au début de l’année suivante, le gouvernement camerounais, qui en détient 60,5%, avait annoncé un accord avec des investisseurs chinois à qui il envisageait de céder ses actifs.

Le dossier a rebondi en février 2018 lorsque le fondateur de Geovic Mining Corp, William Alan Buckvic, a redit aux autorités locales l’intention de son groupe de revenir à Nkamouna, dont les réserves mises en évidence sont évaluées à 100 millions de tonnes de minerais à 0,2% de cobalt, 0,2% de nickel et 3,1% de manganèse.

La Mauritanie prévoit un taux de croissance de 6% en 2019 (ministre)

Le taux de croissance économique de la Mauritanie, pour l’année 2019, devrait atteindre 6%, a annoncé le ministre mauritanien de l’Economie et des Finances, Moctar Ould Diay.Ce niveau de croissance confirme la reprise économique, a-t-il ajouté, précisant que plusieurs secteurs dont l’agriculture, la pêche et les mines ont contribué à l’évolution des indicateurs de base.

Ould Diay, qui donnait un point de presse, jeudi soir à Nouakchott, a indiqué que les superficies cultivées ont évolué, surtout dans le sous-secteur de l’irrigué et la culture du riz dont les surfaces sont passées de 16.000 hectares en 2016 à 17.900 ha en 2017, 27.000 en 2018 et 31.000 en 2019, avec une rentabilité à l’hectare progressant de 6,1 tonnes en 2016 à 6,2 en 2019.

Les quantités de poissons exportées pour les 6 premiers mois de 2019 sont de 423.000 tonnes contre 395.000 pendant la même période de l’année précédente alors que leurs revenus étaient de 18 milliards d’ouguiyas MRU (486 millions de dollars US) pour les 6 premiers mois de 2016 contre 19 milliards (513 millions de dollars US) actuellement.

S’agissant des mines, le ministre mauritanien a rappelé que la Société nationale industrielle et minière (SNIM) qui exploite les minerais de fer tablait sur une production de 12 millions de tonnes en 2019, révélant que le niveau de 6,1 millions a été déjà atteint au cours des 6 premiers mois de l’année.

Il a également signalé que la société Tasiast qui exploite les minerais d’or a augmenté sa production pendant le premier semestre de 2019 par rapport à la même période de l’année précédente.

Filiale du groupe canadien Kinross, cette société a fait bondir ses revenus en devises de 80 millions de dollars US au cours de la première moitié de 2016 à 130 millions pour la même période de 2019, a précisé Ould Diay.

AGOA: les États-Unis déclinent un nouveau paradigme commercial avec l’Afrique

La loi sur l’African growth and opportunity act/Loi sur la croissance et les opportunités de développement en Afrique (AGOA), initiée par le gouvernement américain, expire en 2025, et les États-Unis envisagent alors de discuter avec l’Afrique sur un nouveau paradigme commercial.Tel est l’enjeu de l’édition 2019 du Forum de l’AGOA qui se tient à Abidjan les 4, 5 et 6 août, sous le thème « L’AGOA et l’avenir : développement d’un nouveau paradigme pour orienter les relations commerciales et les investissements entre les Etats-Unis et l’Afrique».  

Constance Hamilton, représentante adjointe des États-Unis pour le commerce extérieur en Afrique, a échangé mardi, par audioconférence, avec des journalistes Africains dont des journalistes Ivoiriens. Elle avait à ses côtés l’ambassadeur Tibor Nagy, secrétaire adjoint au bureau des Affaires africaines.

Mme Hamilton a fait savoir que le Congrès américain a « approuvé » un nouveau mécanisme commercial dans les échanges entre les États-Unis et l’Afrique,  ce qui devrait permettre un accroissement du commerce et des investissements.

L’AGOA permet notamment à plusieurs produits en provenance de l’Afrique subsaharienne de bénéficier d’un accès préférentiel sur le marché américain. Le changement selon Mme Hamilton, vise à passer du système préférentiel à d’éventuels « accords bilatéraux et réciproques ».

Pour l’ambassadeur Tibor Nagy, l’AGOA est une stratégie américaine en Afrique pour renforcer le commerce avec l’Afrique et favoriser la prospérité du continent. C’est pourquoi Washington veut créer « un Centre de prospérité pour les investissements en Afrique » afin d’impulser le développement.

« Il ne s’agit pas d’avoir de programmes d’infrastructures », ont insisté les conférenciers,  tout en insinuant que ce volet est réservé au MCC (Millennium challenge corporation) ou d’autres projets. L’AGOA vise essentiellement les échanges commerciaux.   

M. Nagy a invité les pays Africains à « jouer un rôle actif » pour maximiser les opportunités issues de l’AGOA afin de rendre compétitives les Petites et moyennes entreprises (PME) sur les marchés internationaux. Dans cette optique, les États-Unis entendent de déterminer un autre partenariat avec les pays Africains.   

« Nous allons demander à nos ambassades d’agir comme un centre de support pour les partenariats,  mais aussi pour travailler avec le gouvernement du pays », a poursuivi Mme Hamilton, qui estime que le système AGOA qui existe depuis deux décennies a été un « succès ». 

La loi sur l’AGOA qui expirait en septembre 2015, a été prorogée par l’ex-président américain Barack Obama jusqu’en 2025. Cette loi avait été votée en 2000. Avant son expiration dans six ans, les États-Unis veulent dynamiser ce dispositif légal en vue de renforcer leurs échanges avec l’Afrique.

Les échanges avec l’Afrique sont dominés par le textile, a fait observer la représentante adjointe des États-Unis pour le commerce extérieur en Afrique, avant d’ajouter  «on espère aussi qu’on pourra inclure le pétrole dans les produits là ».  

Depuis deux décennies que l’AGOA, un engagement économique américain en Afrique existe, « on a passé plus de 7 milliards de dollars US (4.118 milliards de Fcfa) pour les initiatives », a relevé Mme Hamilton, tout en soulignant « on a encore beaucoup à faire ». 

La représentante adjointe des États-Unis pour le commerce extérieur en Afrique a annoncé que « la Gambie est éligible » pour l’AGOA, toutefois « pour le Zimbabwe et le Soudan du Sud il y a des remarques à faire pour augmenter les pays qui veulent être éligibles ».  

Le forum de 2019 examinera comment les pays peuvent maximiser les avantages de l’AGOA dans un paysage économique en rapide évolution en vue d’approfondir leurs liens en matière de commerce et d’investissement parallèlement à la mise en œuvre de la Zone continentale africaine de libre-échange.

Le niveau d’efficacité globale du Trésor public ivoirien passe de 63,85% à 73,17%

Le niveau d’efficacité globale de la direction générale du Trésor et de la comptabilité publique de Côte d’Ivoire est jugé «satisfaisant», passant de 63,85% au 31 décembre 2018 à 73,17% au 30 juin 2019, a appris APA mardi auprès de cette régie financière.L’information a été donnée, mardi, lors de la clôture des travaux de la première revue de direction du Trésor public à Yamoussoukro, la capitale politique et administrative ivoirienne.

 « Au niveau du Plan stratégique de développement (PSD) 2016-2020 du Trésor, le niveau global d’avancement est satisfaisant se situant à un taux de 87,71%», indique une note d’information transmise à APA.

Relativement aux 16 projets de réformes de ce PSD, 564 tâches ont été réalisées sur 643 tâches prévues. Quant au taux de réalisation de ces 16 projets de réforme du PSD, il se situe à hauteur de 95,5%, soit 564 tâches réalisées sur 590 tâches échues.

Dans une adresse de clôture de ces assises, Akpess Yapo Bernard, le directeur de cabinet adjoint du ministère ivoirien de l’économie et des finances, a invité le Trésor public à maintenir la même dynamique qui fait d’elle « une administration exemplaire à la qualité de service unanimement reconnue ».

Plus de 657 milliards FCFA ont été mobilisés par le Trésor public ivoirien au titre des recettes de marchés au premier semestre 2019. Cette régie financière a payé un montant de 1338 milliards FCFA au 16 mai 2019 au profit de 10 172 fournisseurs de l’État de Côte d’Ivoire.

Gabon : baisse de 5000 agents des effectifs de la fonction publique

Les effectifs de la fonction publique gabonaise ont enregistré une baisse de près de 4923 agents, passant de 101.701 à 97 110 agents au terme du premier trimestre 2019, a annoncé mardi un rapport du ministère de l’Economie et des Finances.La tendance baissière des effectifs traduit, selon le rapport, la volonté des autorités à maîtriser la masse salariale dans l’administration centrale.

En 2018, le président gabonais, Ali Bongo avait annoncé plusieurs mesures d’austérité visant à réduire les effectifs des agents publics. Ces mesures portent notamment sur le gel des recrutements pour une période de trois ans. Seuls les ministères de la Santé, de l’Education nationale, des Affaires sociales de la Défense ne sont pas frappés par la mesure. La mise en retraite systématique des agents atteints par la limite d’âge ou la rupture des contrats concernant les agents civils contractuels âgés de plus de 60 ans font aussi partie de ces mesures.

En revanche, rapporte le ministère de l’Économie et des Finances, les effectifs de la main-d’œuvre non permanente ont augmenté de 332 agents, soit 2,4% sur la période sous-revue. La hausse ainsi constatée, dominée par les agents en services à l’intérieur du pays (8 527 agents), résulte d’une meilleure prise en compte des agents de cette catégorie.

Un ivoirien sur cinq dépend du secteur du cacao pour sa subsistance, selon la Banque Mondiale

Un ivoirien sur cinq dépend du secteur du cacao pour sa subsistance, a affirmé mardi à Abidjan, Coralie Gevers, la nouvelle directrice des opérations du groupe de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire. « Nous avons parlé des perspectives spécifiques à la Côte d’Ivoire en termes d’investissement, de continuité du programme du groupe de la Banque Mondiale dans le pays… Vous savez que un ivoirien sur cinq dépend du secteur du cacao pour sa subsistance. Une grande majorité des producteurs de cacao est pauvre malgré des décennies dans ce secteur », a dit Mme Gevers à la presse au terme d’un entretien avec le chef de l’État ivoirien Alassane Ouattara au palais présidentiel d’Abidjan.

Selon elle, l’amélioration du revenu des cacaoculteurs passe par de meilleurs accords de marchés entre producteurs et acheteurs. « Nous savons qu’il y a des négociations en cours avec la Côte d’Ivoire et le Ghana. Il y aussi des améliorations à faire en termes de qualité du cacao et des cacaoyers », a-t-elle estimé.

Avec une production estimée à environ deux millions de tonnes, la Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial de cacao. Début juillet, la Côte d’Ivoire et le Ghana qui cumulent 65% de la production mondiale de cacao,  avaient décidé pour la campagne 2020-2021,  un prix plancher de 2600 dollars US la tonne ( 1,5 million FCFA) avant de céder leur cacao aux négociants.

Avec ces derniers, ils ont convenu d’instituer un montant de 400 dollars US/tonne ( 232 525 FCFA) pour garantir ce prix plancher en cas de baisse des cours. Le 16 juillet dernier, les deux pays ont finalement décidé de la « levée de la suspension des ventes de la récolte 2020-2021».

UEMOA : accélération de l’indice du chiffre d’affaires en avril

L’indice du chiffre d’affaires des pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) s’est accéléré de 12,8 points de pourcentage à fin avril 2019 comparé au mois précédent, a appris mardi APA auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Cet indice est passé de 1,6% en mars 2019 à 14,4% en avril 2019. Selon l’institut d’émission cette évolution est due essentiellement à l’accroissement du rythme haussier des ventes des produits pétroliers et alimentaires.

 « L’accélération des activités de commerce de détail est généralisée à l’ensemble des pays de l’Union, à l’exception du Bénin (moins 43,0% contre plus 2,9% le mois précédent), du Togo (moins 22,1% contre moins 7,2%) et de la Guinée-Bissau (moins 13,9% contre moins 11,0%) », précise la BCEAO.

Les hausses les plus significatives sont notées au Sénégal (plus 31,8% contre plus 27,2%), en Côte d’Ivoire (plus 15,6% contre moins 1,4%) et au Burkina (plus 7,6% contre moins 2,0%)

 

Le PDG du Groupe Attijariwafa bank fait Commandeur de l’Ordre national de Côte d’Ivoire

Le Président directeur général du Groupe bancaire marocain Attijariwafa bank, Mohamed El Kettani a été élevé lundi au grade de Commandeur de l’Ordre national de Côte d’Ivoire, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Cette distinction qui a fait l’objet d’une cérémonie a permis à la Grande Chancelière, Henriette Dagri Diabaté de rappeler les relations historiques d’amitiés entre la Côte d’Ivoire et le Maroc.

«Au moment où le Maroc se positionne comme le premier partenaire économique africain de la Côte d’Ivoire, je suis particulièrement heureuse de retrouver en vous, Monsieur El Kettani, une figure et un symbole de la continuité des relations d’amitiés entre nos deux pays et nos deux peuples », a déclaré Mme Diabaté.

Recevant avec humilité et fierté la médaille, le patron du Groupe Attijariwafa bank  a vu en cette distinction un «encouragement» aux «20 000 collaboratrices et collaborateurs du groupe qui servent 10 millions de clients en Afrique» à « poursuivre les efforts» pour le développement du continent.

« Cette marque de reconnaissance constitue pour moi un immense honneur et un encouragement à poursuivre, (…) les efforts déployés en faveur d’une coopération Sud-Sud performante, et d’un développement économique équilibré et inclusif de nos deux pays », El Kettani.

Attijariwafa bank dont la filiale ivoirienne est la Société ivoirienne de banque (SIB) participe activement au développement de l’économie ivoirienne en accompagnant notamment  les grandes entreprises, les PME et les TPE ivoiriennes.

Selon le Directeur général de la SIB, Daouda Coulibaly, en 5 ans la banque a octroyé près de 70 milliards de FCFA pour l’accompagnement d’environ 3000 projets.  

Plus de 657 milliards FCFA mobilisés par le Trésor public ivoirien au 1er semestre 2019

La direction générale du Trésor et de la comptabilité publique de Côte d’Ivoire a mobilisé 657,940 milliards FCFA sur un objectif semestriel de 625,870 milliards FCFA au titre des recettes de marchés, soit un taux appréciable de 105,12%, a-t-on appris lundi auprès de cette régie financière.Selon une note d’information transmise à APA, cette annonce a été faite à Yamoussoukro (capitale politique et administrative ivoirienne) par  Yapo Akpess Bernard, le directeur de cabinet adjoint du ministère ivoirien de l’économie et des finances.

Il s’exprimait dans une allocution d’ouverture de la revue de direction du premier semestre de la gestion 2019 de la direction générale du Trésor et de la comptabilité publique. « En termes de statistiques, les chiffres sont éloquents et concernent principalement la mobilisation d’un montant de 657,940 milliards FCFA sur un objectif semestriel de 625,870 milliards FCFA au titre des recettes de marchés, soit un taux appréciable de 105,12%», a dit M. Akpess soulignant que « cette performance nous assure déjà sur l’atteinte de l’objectif annuel de 1320, 6 milliards FCFA».

 Selon M. Akpess qui représentait le ministre Adama Koné,  le Trésor public a exécuté à 100% les tâches échues et mises à sa charge dans le cadre du Plan d’actions opérationnelles 2019 du ministère de l’économie et des finances.

 Dans la foulée, il a indiqué que le Trésor public a payé un montant de 1338 milliards FCFA au 16 mai 2019 au profit de 10 172 fournisseurs de l’État.

Pour sa part, Assahoré Konan Jacques, le directeur général du Trésor et de la comptabilité publique a expliqué que l’objectif général de cette revue de direction est de s’assurer qu’à la date du 30 juin 2019, le système de management de la qualité est adapté, efficace et en lien avec l’orientation stratégique de l’institution.

 Poursuivant, M. Assahoré a passé en revue les acquis enregistrés par son institution dans la mise en œuvre du Plan stratégique de développement 2016-2020.

 « S’agissant de l’accroissement de la pérennisation des capacités de financement de l’État, le directeur général a mentionné que l’opérationnalisation du compte unique du Trésor a été réalisé à un taux de 96,2% », a-t-il ajouté.

« Le profilage de la dette dont la première tranche a porté sur un montant de 162 milliards FCFA et dont la deuxième tranche prévue pour le mois d’octobre prochain, portera sur un montant de 177 milliards FCFA. Le paiement efficient des dépenses, la dette flottante ayant été contenue dans la limite des 90 jours», a entre autres, indiqué, M. Assahoré.

Il a conclu en soulignant que le projet de certification globale du Trésor public s’exécute « selon un rythme satisfaisant avec un niveau d’avancement de 67% avant l’échéance du 30 novembre ».

Le Trésor camerounais récolte 1 milliard FCfa dans la lutte contre la fraude

L’opération dénommée « Halte au commerce illicite (Halcomi) » a permis au Trésor public camerounais, au 1er semestre 2019, de recouvrer 900,812 millions FCFA au titre des amendes infligées aux importateurs frauduleux, a appris APA lundi auprès des services compétents de la direction générale des Douanes (DGD).Les activités de surveillance, initiées depuis 2016, ont ainsi permis de saisir des milliers de produits de contrebande destinés à la commercialisation à travers le pays.

Les régions les plus impactées par le fléau sont, par ordre d’importance, le Centre, le Sud et l’Est qui constituent l’une des 3 zones de délimitation des opérations, la capitale, Yaoundé, étant de plus en plus considérée comme une plaque tournante.

Malgré ce résultat fort louable, la DGD déplore, dans son déploiement pour le compte de Halcomi, la carence de moyens logistiques et de surveillance, toute chose qui empêche l’éradication de la contrebande et de la fraude commerciale dans le pays.

Selon des données récentes du Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam), la contrebande, mais aussi la contrefaçon, font perdre aux entreprises et à l’État environ 200 milliards FCfa chaque année.

Hausse des créances intérieures du Sénégal

L’encours des créances intérieures des institutions de dépôts du Sénégal a connu une hausse de 676 milliards FCFA (environ 1,149 milliard de dollars) au terme du mois d’avril 2019 comparé à la même période de l’année 2018, a appris lundi APA auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Cet encours est passé de 3995,40 milliards FCFA au mois d’avril 2019 à 4671,40 milliards de FCFA un an plus tard, soit une progression de 16,9% en valeur relative (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar).

Cette embellie est essentiellement imputable aux créances nettes sur l’administration centrale qui se sont fortement accrues de 3009,7%, passant de moins 17,7 milliards de FCFA en avril 2018 à 514,90 milliards de FCFA un an plus tard.

Quant aux crédits détenus par les institutions de dépôts sur les autres secteurs de l’économie, ils ont enregistré une faible progression de 3,6% à 4.156 milliards de FCFA contre 4.013,10 milliards FCFA en avril 2018.

Vers l’autonomisation de 100 mille jeunes entrepreneurs africains

Le Programme des Nations Unies pour le Développement (Pnud), l’agence onusienne chargée du développement international, entend collaborer avec la Fondation Tony Elumelu (TEF, sigle anglais) à travers la formation, l’encadrement et le soutien financier de 100 000 entrepreneurs en herbe en Afrique sur une période de 10 ans, rapporte un communiqué reçu lundi à APA.Le texte précise que le partenariat signé à Niamey (Niger) en marge du 12ème sommet extraordinaire de l’Union Africaine vise l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD). « Ce programme, qui met un accent particulier sur un soutien aux entreprises, vise à générer des millions de nouveaux emplois et d’importants revenus en Afrique », explique le texte.

Le partenariat ciblera les jeunes Africains des communautés considérées comme étant laissées en rade, à commencer par le Sahel, compte tenu du potentiel de la région qui renferme la population la plus jeune au monde, avec 194 millions de personnes âgées de moins de 25 ans (soit 64,5% de la population totale).

Selon notre source, le partenariat TEF-PNUD pour les jeunes entrepreneurs de la région du Sahel sera mis en œuvre dans le cadre du programme phare de la Fondation Tony Elumelu (TEF), qui a déjà soutenu 7 520 entrepreneurs locaux de 54 pays africains en seulement cinq ans. Par ailleurs, le programme va s’appuyer sur l’initiative YouthConnekt du PNUD, l’objectif étant de renforcer la création d’emplois grâce à un esprit d’entreprise dynamique et de créer une croissance économique durable ancrée sur le développement des communautés et des États.

S’exprimant sur ce partenariat, Mme Ahunna Eziakonwa, Sous-Secrétaire générale de l’ONU et Directrice régionale du PNUD pour l’Afrique a déclaré: «Nous considérons le Sahel comme une région offrant de nombreuses possibilités et investir dans la jeunesse est une condition préalable à la stabilisation de la région. Les jeunes devraient être au cœur de tout programme de développement ».

Selon elle, « nous devons investir dans leur potentiel, leur talent, leur énergie et leur enthousiasme et leur donner la possibilité de réaliser pleinement leurs aspirations. C’est la raison pour laquelle le PNUD a élaboré conjointement des solutions de développement en investissant dans des modèles d’entreprenariat favorisant une croissance inclusive ».

Pour sa part, Ifeyinwa Ugochukwu, PDG de la Fondation Tony Elumelu a souligné: «Notre partenariat avec le PNUD vient à point nommé. Il contribuera directement au succès des entreprises dans un certain nombre de zones fragiles et est une preuve de la pertinence de l’approche que nous avons adoptée en matière de mécénat ».

De l’avis d’Ugochukwu, l’Afrique a besoin de partenaires qui ne croient pas seulement au potentiel de son secteur privé pour soutenir le développement économique, mais aussi qui y apportent leur soutien. Avec cet accord, le PNUD s’est révélé comme un véritable partenaire des entrepreneurs africains et a démontré son engagement à travailler avec nous pour augmenter l’impact de cette initiative et éliminer la pauvreté sur le continent.

Grâce au partenariat, les candidats sélectionnés recevront chacun un capital de démarrage non remboursable d’un montant maximum de 5 000 dollars, un accès à des mentors, une formation en entreprenariat de 12 semaines et des possibilités de mise en réseau. Ils rejoindront le cercle des 3 051 bénéficiaires précédemment annoncés de la cohorte 2019 du programme d’entrepreneuriat TEF.

Le patronat camerounais pour un «débat sur l’État entrepreneur»

Le président du Groupement interpatronal du Cameroun (Gicam), Célestin Tawamba, estime qu’un «débat sur l’État entrepreneur doit avoir lieu» pour tirer des leçons et opérer de nouveaux choix pour l’économie du pays.Dans une tribune du Bulletin patronal, il explique qu’un tel débat nécessiterait une évaluation de la situation actuelle des entreprises d’État, un bilan des privatisations réalisées y compris celles ayant fait l’objet d’une renationalisation, ainsi qu’un réexamen du périmètre d’action de l’État en matière économique, que ce soit en tant que législateur qu’entrepreneur.

«Dans les deux cas, l’État, après les évolutions des années post-indépendance, et avec les crises économiques qui, depuis trois décennies, semblent s’installer durablement, l’État, à l’instar du secteur privé, doit, à notre sens, faire siens les concepts d’efficience et d’efficacité. Il y va de la satisfaction du besoin absolu qu’est la compétitivité de nos entreprises et de notre économie », dit-il.

Ce débat doit avoir lieu, insiste-t-il, du fait de l’insuffisance des moyens dont dispose l’État pour assumer un minimum acceptable de ses missions régaliennes (justice, armée, police, infrastructures physique, santé, éducation), du poids excessif des déficits des entreprises publiques et parapubliques dont le renflouement laisse peu de chances à l’engagement tant souhaité du processus de baisse de la fiscalité.

Pour le président du Gicam, l’État, surtout au moment même où l’économie est dangereusement secouée à la fois du fait de handicaps structurels peu combattus et, depuis trois années, d’une crise sécuritaire qui touche de manière différenciée 7 des 10 régions du pays, devrait abandonner certaines activités où son intervention se traduit par des inefficiences, pour se retourner vers des activités qui relèvent davantage de ses attributions que sont l’infrastructure, la santé, l’enseignement, la défense et la législation.

L’État doit donc, de son point de vue, pouvoir compter sur une administration moderne, prenant des décisions publiques rapides et efficaces, faisant corps avec les besoins des entreprises et de la société en général, et sujette elle aussi aux règles de la productivité et de l’efficacité, en même temps qu’il doit pouvoir compter sur un secteur privé assumant pleinement ses responsabilités en prenant définitivement, et avec efficacité, le relais de la production à travers la mise en œuvre de stratégies organisationnelles et d’investissement dans les secteurs productifs à forte valeur ajoutée.

Niger : l’UA procède au lancement de la phase opérationnelle de la ZLECA

Le Palais des Congrès de Niamey a servi de cadre, ce dimanche 7 juillet 2019, à la cérémonie d’ouverture du 12ème sommet extraordinaire de l’Union Africaine consacré au lancement de la phase opérationnelle de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA).Cette cérémonie présidée par le Chef de l’Etat égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, président de la conférence des présidents de l’UA s’est déroulée en présence d’une trentaine de Chefs d’États africains, dont le Nigérien Issoufou Mahamadou, l’hôte du jour.

La cérémonie a débuté avec la signature des actes du Nigeria et du Bénin, portant ainsi le nombre de signature de la ZLECA de 52 à 54 pour 25 ratifications.

Ainsi, après le discours de lancement du président de la Conférence des présidents d’Abdel Fattah al-Sissi, le président Issoufou Mahamadou a pris la parole pour faire l’historique de la ZLECA, adoptée et ouverte à la signature le 21 mars 2018 à Kigali (Rwanda) et entrée en vigueur le 30 mai 2019, après avoir atteint les 24 signatures requises.

La ZLECA, a précisé le président Issoufou, c’est surtout « une forte contribution pour sortir des 84 000 km de frontières héritées de la colonisation ». Elle permet également de sortir, « non pas en redessinant les frontières actuelles, mais en en sortant par le haut, par l’intégration ».

En somme, l’on assiste, selon Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union Africaine, à la création du plus grand espace commercial au monde car, « l’Afrique, avec une population de 1,2 milliard de personnes, devrait atteindre 1,7 milliard d’habitants d’ici à 2030, soit 26% de la population mondiale en âge de travailler et près de 70% de cette population qui a moins de 30 ans et dont plus de la moitié sont des femmes ».

Selon M. Faki, la croissante économique africaine devrait être deux fois plus rapide que celle du monde développé, l’Afrique étant « le deuxième continent le plus grand et le deuxième le plus peuplé du monde ».

« La ZLECA, a dit Moussa Faki, plus qu’une simple zone de libre-échange, c’est l’un des outils par excellence pour la réalisation de l’intégration en droite ligne des Objectifs du Traité d’Abuja et des aspirations de l’Agenda 2063 de l’UA, notamment celui de faire taire les armes à l’horizon 2020 ».

D’ores et déjà, a annoncé le Directeur général de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), Humphrey Nwugo, son institution financière s’est engagée à soutenir l’opérationnalisation de la ZLECA à hauteur de 25 milliards de dollars sur cinq ans, dont huit milliards ont déjà été débloqués à cet effet.

Il faut cependant noter que les travaux de l’Union Africaine ont débuté jeudi dernier à Niamey, avec la 35ème session ordinaire du Conseil exécutif qui regroupe notamment les ministres des Affaires Étrangères et qui était présidée par le ministre nigérien des Affaires Étrangère, Kalla Hankouraou.

Au cours de cette session, il était question des préparatifs de ce 12ème Sommet extraordinaire de l’Union Africaine dédié au lancement officiel de la Zone libre-échange continentale africaine (ZLECA).

Birame Coulibaly et Maodo Ndiaye : les Jean Mermoz sénégalais prêts à décoller

Malgré leur importante différence d’âge, les Sénégalais Birame Coulibaly, 36 ans, et Maodo Ndiaye, 25 ans, initiateurs du projet Flightsen, vivent à fond leur passion de l’aviation et entendent aller au bout de leur rêve en traversant une seconde fois des frontières, d’Europe en Afrique, durant quatre jours, pour le retour dans leur pays prévu le jeudi 11 juillet 2019.Sur le parking de l’aéroclub Iba Guèye, logé dans l’ancien aéroport international Léopold Sédar Senghor de Dakar, Birame Coulibaly, barbe touffue, fait les cent pas ce vendredi matin. Dans cette atmosphère jonchée de petits avions, cet agent public du marketing, vêtu d’un t-shirt blanc floqué du logo de Flightsen, s’y sent très détendu avec son jeune compère Maodo Ndiaye, pilote professionnel.

Ces deux profils totalement différents sont liés par l’amour de l’aviation. Ils ont relevé le 29 juin dernier le défi aéronautique de rallier Saint-Louis du Sénégal à Lognes en France, dans le sillage des pionniers qu’étaient Mermoz et Saint-Exupéry, à bord d’un Piper PA-28, un avion quadriplace « sans pilote automatique ».

De retour au Sénégal pour régler quelques affaires après la première étape de cette aventure exceptionnelle, ils sont retournés samedi dernier en France pour être en vol à partir de ce lundi 8 juillet pour rallier Dakar, la capitale de leur pays.

Au départ de ce « défi physique et mental », ils ont fait au total « 28 heures de vol », un voyage nécessitant en effet plusieurs escales. Le binôme a traversé « la Mauritanie, le Maroc, l’Espagne » avant d’arriver en Hexagone.

Pour le retour du 11 juillet 2019 prévu dans l’après-midi, « on estime faire la même chose, entre environ 25 et 28 heures de vol », déclare Birame, qui souhaite en même temps que les vents soient « un peu plus favorables ».

L’appareil, loué « à 130.000 FCFA pour l’heure de vol », a « 5h30 d’autonomie ». Mais ils s’efforcent de n’en utiliser que quatre « pour parer aux soucis ou quand on est déroutés vers un autre aéroport », explique Birame, se rappelant en même temps l’ambiance de leur atterrissage dans cette localité parisienne.

« Quand on a atterri, Maodo et moi, on s’est regardé et on s’est dit : +Mais putain on y est+. Quand on a roulé pour aller au parking, on ne se rendait pas compte qu’il y avait autant de monde qui nous attendait. (…) On a vu énormément de gens qu’on ne savait pas et ça nous a énormément touché », a-t-il indiqué avec l’accent d’un Français, là où Maodo Ndiaye souligne qu’ils ont eu « les larmes aux yeux » quand ils ont vu leurs familles venir les accueillir ainsi que le maire de Lognes.

Comme Birame, Maodo a été formé à l’aéroclub Iba Guèye après son baccalauréat en 2012. Il est allé ensuite se perfectionner comme pilote de ligne en Afrique du Sud, avant de devenir aujourd’hui agent de la compagnie privée sénégalaise Transair. Cependant, il trouve plus passionnant « l’engouement » dans le pilotage privé avec ses appareils « rustiques ». Dans ce monde, explique-t-il, le pilote est plus libre car, assurant « la maintenance tout seul » de l’avion.

Malgré que Mermoz et Saint-Exupéry soient les pionniers dans ce domaine, ils n’en sont pas moins les premiers modèles du duo d’aviateurs sénégalais.

« On pense tous à Jean Mermoz qui a lancé (cette expérience) il y a des années entre Toulouse (France) et Saint-Louis (Sénégal). Sinon le meilleur modèle qu’on a eu, c’est le président de l’aéroclub, Ernest Discacciati qui a 15.000 heures de vol à son actif. C’est lui qui nous a transmis cette grosse passion », a confié Birame Coulibaly, marié et père de trois enfants, également très complice avec son jeune partenaire.

« Il faut bien s’entendre (dans cette expérience). On a une très bonne complicité. Pour faire un voyage comme ça, il faut choisir un partenaire avec qui on s’entend bien, avec qui on a une bonne affinité. Il peut y avoir des moments de stress et de désaccords, il faut qu’on arrive à écouter l’autre et trouver un juste milieu », a-t-il soutenu.

Flightsen, « un rêve nourri depuis nos premiers vols à l’aéroclub », a réellement commencé sa matérialisation en février dernier, d’après Maodo Ndiaye. Ainsi poussés par leur passion et leurs sponsors privés, « on a fait toutes les choses dans les délais », s’est-il réjoui.

« C’est un gros budget, d’où la nécessité pour nous d’avoir des sponsors. (…) Pour l’instant, aucune administration (publique) ne nous a aidés. On a eu des soutiens de leur part, c’est-à-dire qu’ils nous ont reçus (ministère du Tourisme) et encouragés. Mais c’est vraiment le secteur privé qui nous a aidés à réaliser le projet », a précisé Birame Coulibaly, soulignant que le projet vise à « promouvoir la destination Sénégal ».

« Le fait de se poser dans pleins de pays avec notre drapeau et identité… on parle d’abord du Sénégal. Deuxièmement, c’est de montrer que l’aviation sénégalaise a des pépites et inciter des jeunes à épouser les métiers de l’aviation sénégalaise », a poursuivi l’aîné du duo d’aviateurs de Flightsen, qui pense également associer dans ce projet « les forces vives » de ce secteur.

« L’idée à terme, c’est de faire tous les continents toujours avec le même avion. (…) Mais on espère cette fois-ci ramener deux avions. On pense aussi associer l’armée de l’air, qui est un gros acteur de l’aviation au Sénégal », a-t-il expliqué.

Birame et Maodo ne pensent toutefois pas se limiter à cette action car, partager leurs expériences avec les écoles sénégalaises est une chose qui leur « tient à cœur » aussi.

Ils comptent s’y rendre pour « surtout faire comprendre à la jeunesse : il faut qu’ils aillent au bout de leur rêve, a indiqué Birame. Il ne faut pas qu’ils se disent que c’est impossible. On a les moyens et les ressources au Sénégal. On peut réussir par nous-mêmes. On n’a pas besoin d’aller à l’étranger chercher des compétences ».

Hausse de 1,6% de l’emploi salarié Au Sénégal

L’emploi salarié du secteur moderne au Sénégal a enregistré une hausse de 1,6%, en rythme mensuel à la fin du mois de mai 2019 comparé au mois d’avril 2019, selon les données de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).Selon la DPEE, cet accroissement est porté par le secteur secondaire (plus 2,1%) notamment les créations nettes dans l’industrie (plus 1,8%) et les bâtiments et travaux publics (plus 4,7%).

De son coté, l’emploi salarié du secteur tertiaire s’est consolidé de 1,0% sur la période, du fait, principalement, des services qui se sont accrus de 0,9%.

Sur un an, l’emploi salarié du secteur moderne a progressé de 7,1%, à fin mai 2019, à la faveur des bonnes orientations des effectifs du secondaire (plus 6,9%) et du tertiaire (plus 7,3%).

Les acteurs du secteur privé s’imprègnent de la stratégie de développement de l’économie bleue en Côte d’Ivoire

Plusieurs acteurs du secteur privé s’imprègnent des actions de la mise en place définitive de la Stratégie nationale de développement de l’économie bleue, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon  le Secrétaire permanent du Comité Interministériel de l’Action de l’Etat en Mer, Abroulaye Fofana,  «  il s’agit d’impliquer ceux qui vont mettre en œuvre cette stratégie sur le terrain », ajoutant que « ce n’est pas l’Etat qui va mettre en œuvre la stratégie ». 

 « Nous nous fixons comme objectifs de soutenir cette stratégie (…) les attentes sont grandes »,  a pour sa part indiqué, Luc Grégoire,  le Représentant-Résidant du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) en Côte d’Ivoire.  Le secteur privé attend plus d’actions concrètes pour la mise en place de cette stratégie. 

A cet effet, Claude Koutoua, de la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI), a souhaité que  ce séminaire sorte « des actions concrètes qui permettent d’élaborer des programmes afin d’atteindre les objectifs  notamment la réduction  des émissions de gaz à effet de serre qui passe par des actions pour  agir sur les ménages  et le transport ». 

Les menaces et risques de sécurité maritime ont des effets néfastes sur l’économie et le développement humain des Etats du Golfe de Guinée. La complexité de la question a amené les Etats de la zone à développer plusieurs initiatives, tant au niveau sous régional, régional que continental. 

Ainsi en Côte d’Ivoire,  le gouvernement ivoirien a adopté le 5 novembre 2014 une Stratégie nationale de l’Action de l’Etat en Mer qui énonce dans ses axes stratégiques et ses domaines d’application, la nécessité d’une gestion durable des ressources marines, donc le besoin de développement d’une économie bleue.

Abidjan est l’un des principaux ports de la façade maritime ouest-africaine. Il joue un rôle clé dans le système économique national auquel il procure 85% des recettes douanières.

L’épargne santé retraite, une initiative innovante dans l’assurance en Côte d’Ivoire

L’épargne santé retraite, une offre d’épargne visant à garantir aux souscripteurs, en fin d’activité professionnelle, une assurance santé à vie dès la retraite, s’illustre comme une initiative innovante dans le secteur de l’assurance en Côte d’Ivoire.Atlantique Assurance Vie, filiale du groupe Banque Centrale  Populaire (BCP), promoteur d’une offre dénommée « Épargne santé retraite  », a procédé le jeudi 04 juillet 2019 à Abidjan, au lancement de ce  produit permettant aux souscripteurs de bénéficier d’une assurance santé  à vie dès la retraite.

selon un constat, dès  la retraite, la plupart des personnes qui bouclent leur carrière  éprouvent de grandes difficultés pour se maintenir en bonne santé. Et  ce, du fait que la majorité des entreprises n’offrent pas de  complémentaire santé. 

Face à cette  problématique qui s’affiche comme une « exclusion » des retraités du  système de couverture, Atlantique Assurance Vie a mis en place « Épargne  santé retraite », une initiative révolutionnaire en matière d’assurance  vie en Côte d’Ivoire.

Cette offre se veut une  solution d’épargne dédiée aux personnes en activité, dont la protection  finale prévoit une couverture santé à vie, à partir de la retraite. Elle  est proposée aux salariés du privé, fonctionnaires ainsi qu’aux  personnes exerçant une profession libérale.

L’objectif  visé est d’accompagner les travailleurs à la retraite. En outre, un  cumul des primes atteignant 80% est versé au profit des bénéficiaires  désignés en cas de décès de l’assuré avant la fin de la période de  cotisation prévue au contrat.

ce système offre  également les performances d’une assurance santé, à souscription  simplifiée avec un ensemble de paramètres sur mesure, modifiables en  fonction des besoins et de la situation de l’adhérent. 

Ce  faisant, le souscripteur a la possibilité de choisir le capital de la  couverture santé, de même que la périodicité et la durée de paiement des  cotisations et le montant des cotisations. Et ce, selon sa capacité  financière.

Une couverture santé à vie, avec  des primes personnalisées, une prestation décès incluse constituent sur  le marché de l’assurance en Côte d’Ivoire une offre majeure en matière  d’assurance santé à vie.

Toujours précurseur en  innovation, le groupe marocain Banque Centrale Populaire, à travers ses  filiales subsahariennes, développe depuis plusieurs années, des offres  inédites après l’analyse des exigences et la spécification des besoins  des marchés clairement définis. 

Épargne santé  retraite constitue pour Atlantique Assurance vie, un puissant levier de  développement et de fidélisation, au-delà de l’offre et des attentes de  la cible visée, a affirmé M. Habib Koné, directeur général d’Atlantic  Business International, holding du groupe BCP.

Au   ours du lancement de ce produit, Mme Estelle Traoré, directeur général  d’Atlantique Assurance vie, a rassuré sur la parfaite adéquation de  cette nouvelle offre intégrant des facteurs induits des réalités de vie  de la population ivoirienne.

Selon les  Nations-Unies, le nombre de personnes âgées de 60 ans et plus serait en  croissance dans le monde et en Afrique. Le nombre de personnes dans  cette tranche d’âge en Afrique avoisinerait les 102 millions en 2025  contre 23 millions en 1980. En Côte d’Ivoire, le nombre des personnes  âgées a été multiplié par 2,6 en 23 ans. 

Une  partie importante des personnes âgées et spécifiquement les retraités,  vivent dans « l’oubli social ». Ainsi, leurs vécus quotidiens riment  avec précarité et soucis de santé. Toutes choses qui fragilisent le  capital longévité. 

Plus de 10 000 personnes formées par la BRVM sur des notions de base des marchés boursiers

Plus de 10 000 personnes ont été formées par la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) sur les notions de base des marchés boursiers ces cinq dernières années, a annoncé vendredi à Abidjan, Dr Edoh Kossi Amenounve, le directeur général de cette institution.« Au cours des cinq dernières années, ce sont 13 789 personnes qui ont été formés dont 9377 sur les notions de base des marchés boursiers et 4412 en formation modulaire dans nos antennes nationales de bourse», a indiqué M. Edoh.

 Il s’exprimait à la faveur de la cérémonie de signature d’un mémorandum de coopération entre la BRVM et l’Ecole des sciences et de gestion de l’Université du Québec à Montréal (ESG-UQAM Canada).

« La présente signature intervient dans le cadre du projet visant à doter notre écosystème financier d’un outil de formation et de renforcement des capacités. Il s’agit d’apporter une réponse aux besoins d’éducation financière exprimés par le grand public et les professionnels du marché », a dit M. Edoh à cette occasion.

Selon lui, cet accord contribuera «sans aucun doute à la création d’un cadre d’échanges productifs entre nos deux institutions dans le domaine de la formation, mais aussi de la promotion de l’innovation technologique sur les marchés financiers, du développement des fintechs et de la finance digitale ».

« Nous sommes heureux d’accompagner la BRVM dans ce projet et sur les indispensables volets de développement du capital humain et innovation technologique et notamment sur la mise en place de la BRVM Academy, institut dédié à la formation, cadre indispensable pour le renforcement des capacités des professionnels de la finance dans une vision intégratrice et communautaire», a affirmé à son tour, Dr Komlan Sedzro, le doyen de l’ESG- UQAM  assurant de la « parfaite synergie » entre la BRVM et son institution.

La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM), créée en 1996, est une institution financière spécialisée commune aux huit pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) : Bénin, Burkina Faso, Guinée-Bissau, Côte d’Ivoire, Mali, Niger, Sénégal et Togo.  Elle est basée à Abidjan, la capitale économique ivoirienne.

Légère progression des prix de production industrielle du Sénégal

Les prix de production industrielle ont légèrement progressé de 0,4% en rythme mensuel.au terme du mois de mai 2019 comparé au mois d’avril 2019, a appris APA vendredi auprès de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).Selon l’ANSD, « cet accroissement fait suite à l’augmentation des prix dans les industries textiles et du cuir (plus 1,4%), de production d’énergie (plus 1,3%), des matériaux de construction (plus 0,8%), chimiques (plus 0,1%) et alimentaires (plus 0,1%) ».

Toutefois, cette structure a été noté un repli des prix de production dans les industries extractives (moins 0,5%) et mécaniques (moins 0,3%).

Quant aux prix de production dans les industries du papier et du carton, ainsi que ceux des autres industries manufacturières, ils n’ont pas connu de variations sensibles sur la période.

Par rapport à ceux du mois correspondant de l’année 2018, les prix de production industrielle ont augmenté de 1,8%.  Les prix moyens des cinq premiers mois de 2019 ont, de leur coté, crû de 1,3%, par rapport à ceux de la période correspondante de 2018.

L’Ivoirien Emmanuel Essis reconduit au Maroc à la tête du RIAFPI pour un mandat de 5 ans

La 4ème Conférence annuelle du Réseau International des Agences Francophones de Promotion des Investissements (RIAFPI) a reconduit, jeudi, Emmanuel Essis Esmel, Directeur général du Centre de Promotion des Investissements en Côte d’Ivoire (CEPICI), à la tête du réseau pour un mandat de cinq ans à l’issue d’une Assemblée générale élective à Rabat au Maroc.La Conférence qui s’est déroulée autour du thème « Promotion des investissements dans l’espace francophone : impact de l’attractivité territoriale » a été suivie d’une assemblée générale élective qui a reconduit « à l’unanimité le CEPICI à la tête du Réseau pour un mandat de cinq ans (2019-2024) », précise une note d’information transmise, vendredi,  à APA.

Au cours des travaux,  les pays membres du RIAFPI ont, dans un contexte d’une tendance baissière des Investissements Directs Etrangers mondiaux de 13% en 2018, observé en moyenne une hausse sur la même période avec de très bonnes performances en termes de ratio en particulier pour la République du Congo, le Maroc, le Liban, la République Démocratique du Congo (RDC) et la Côte d’Ivoire avec des intentions d’investissement, notamment, dans le secteur manufacturier en nette progression de 2005 à 2018.

Cependant, ils ont, particulièrement, insisté sur la nécessité de renforcer l’efficacité des structures d’appui à la promotion des investissements en mettant en lumière les territoires dans la stratégie d’attractivité nationale, le potentiel, les défis et les perspectives de compétitivité territoriale des économies de l’espace francophone.

« Cela passe inévitablement par le renforcement de la compétitivité régionale dans des nouveaux secteurs à fort potentiel d’innovation, le développement d’une politique d’installation des pôles économiques de compétitivité pour générer une nouvelle dynamique de croissance offrant au territoire une compétitivité aussi bien régionale qu’internationale », souligne la note.

Toutefois, des défis d’ordre infrastructurel, méthodologique, organisationnel, stratégique régionale et de bonne gouvernance, restent à relever pour aboutir à une meilleure compétitivité ainsi qu’une meilleure attractivité de chaque territoire de l’espace francophone.

Au total, la 4ème Conférence annuelle du RIAFPI a été « l’occasion pour le réseau, de confirmer sa place dans l’accélération de l’intégration économique de l’espace francophone pour un développement durable et inclusif de ses Etats membres. »

La Conférence Annuelle du réseau  a enregistré la participation de 14 délégations sur 19 Agences de Promotion des Investissements (API) membres venues de Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Comores, Côte d’Ivoire, France, Gabon, Guinée Bissau, Maroc, Niger, République Démocratique Du Congo, Tchad ainsi que des  représentants d’organismes internationaux dont  l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).

Cameroun : baisse des cours des principaux produits exportés au 1er trimestre 2019 (rapport)

Les cours des principaux produits exportés par le Cameroun, en dehors des cours du cacao (+3,2%), se sont inscrits à la baisse en glissement annuel au 1er trimestre 2019, selon le rapport d’exécution budgétaire à fin mars publié vendredi par le ministère des Finances (Minfi).Ce contexte de marasme a fortement influencé l’exécution du budget de l’État, dont les ressources diminuent de -4,1% par rapport à la même période, en 2018, une contraction résultant des emprunts et dons, dont le taux de réalisation s’inscrit à 91,3%.

Si les recettes budgétaires internes recouvrées ont augmenté de +6%, les dépenses, elles, chutent de -8,4% comparativement au 1er trimestre 2018. Cette diminution, précise le Minfi, s’observe essentiellement au niveau des dépenses d’investissement, suite au retour à un rythme normal de décaissement, après l’accélération induite en 2018 par les chantiers de la Coupe d’Afrique des nations (Can) de football initialement prévue cette année, mais dont l’organisation a été renvoyée à 2021.

Au terme du 1er trimestre 2019, le total des dépenses budgétaires de l’État du Cameroun chute à -8,4% alors que le solde primaire non pétrolier s’établit à -73,1 milliards FCFA.

De nouveaux dirigeants à la tête de la BVMAC

Le président du conseil d’administration et le directeur général de la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (BVMAC) ont été désignés, jeudi à Douala, au terme d’une Assemblée générale, a constaté APA.Il s’agit d’Henri Claude Obama, président général de la BGFIBANK élu président du Conseil d’administration et Jean Claude Ngwa, nommé Directeur général.

La désignation de ces responsables intervient à la veille du lancement des activités de la BVMAC, prévu vendredi le 05 juillet à Douala qui abrite son siège.

Désormais, le marché financier unique et unifié de l’Afrique centrale peut se déployer, conformément à la décision des Chefs d’Etat de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC).

La ZLECAF va propulser l’Afrique au niveau des acteurs majeurs de la mondialisation (ministre marocain)

La Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) est synonyme d’un nouveau cycle économique africain et sera l’une des plus grandes zones de libre-échange dans le monde avec un marché commun de 1,2 milliards de consommateurs et une classe moyenne naissante de 300 millions de personnes et des besoins sans cesse croissants, a souligné, jeudi Niamey, le ministre délégué marocain chargé de la coopération africaine, Mohcine Jazouli.« Cela représente pour les entreprises africaines un nouveau défi et des gains économiques avec des centaines de milliers d’emplois à la clef dans tous les domaines. Cette Zone va propulser l’Afrique au niveau des acteurs majeurs de la mondialisation », a-t-il dit lors de la 35ème session ordinaire du Conseil exécutif de l’UA, qui a ouvert ses travaux dans la capitale nigérienne.

Pour porter et soutenir cette dynamique, le Maroc s’est lancé dans un programme d’investissements sans précédent, a-t-il rappelé, ajoutant que le Maroc innove et renforce les liens de coopération avec tous les pays africains qui partagent ce désir de l’émergence de l’Afrique.

A l’ouverture de ce conclave, le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, a souligné l’impératif pour les Etats africains de tout mettre en œuvre en vue de mener à bon port les différents projets inscrits dans le cadre de l’Agenda 2063 de l’UA.

Parmi les projets les plus emblématiques de cet agenda, a-t-il dit, figure incontestablement l’Accord sur la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) qui ambitionne d’intensifier les échanges commerciaux sur l’ensemble du continent et de constituer, à terme, un marché continental intégré.

Le président de la Commission de l’UA s’est, dans ce sens, félicité du travail technique d’envergure qui a été consenti en prélude à l’entrée en vigueur officielle de la ZLECAF qui sera actée lors de la 12ème session extraordinaire de l’UA, prévue dimanche prochain dans la capitale nigérienne.

A cet égard, il s’est réjoui de la diligence de ratification par plus d’une vingtaine de pays de l’Accord sur la ZLECAF, dans la continuité de la dynamique enclenchée à Kigali il y a presque une année.

« Aussi, devrions nous traiter avec l’urgence requise toutes les questions en suspens, qu’elles soient de nature technique ou politique », a-t-il plaidé, expliquant que sur le plan technique, nombre d’outils opérationnels sont encore à mettre au point.

Au plan politique, a-t-il enchainé, la ratification du protocole au Traité d’Abuja sur la libre circulation des personnes et des biens et de bien d’autres mécanismes à vocation d’intégration régionale reste une « urgence qui nous interpelle tous ».

Dans la foulée, le président de la commission de l’UA a appelé à ratifier le protocole sur la libre circulation des personnes qui est un complément, voire une condition indispensable à l’intégration économique et sociale à laquelle « nous aspirons » dans le continent.

Sur un autre registre, il a mis en avant l’importance du triptyque intégration-prospérité-paix dans la réalisation du développement en Afrique, comme le préconise clairement l’Agenda 2063 de l’UA.

Pour sa part, le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Choukri, dont le pays assure la présidence actuelle de l’UA a mis l’accent sur l’impératif de conjuguer les efforts sur la base d’une approche fondée sur le consensus et la coopération entre tous les Etats Africains, le but étant de mieux servir les intérêts des peuples africains.

Pour lui, il est grand temps de renforcer la coopération entre l’UA et les autres groupements et blocs régionaux, oeuvrer à promouvoir l’intégration continentale stratégique, consolider davantage la paix et la sécurité et faire rayonner l’image du continent africain sur la scène internationale.

Revenant sur le lancement imminent de la phase opérationnelle de la ZLECAF, le chef de la diplomatie égyptienne a évoqué un événement historique majeur sur la voie de la réalisation et du parachèvement de l’intégration économique africaine, notant qu’une mise en œuvre littérale des dispositions de cet accord est de nature à garantir un climat propice pour le développement inclusif de toue l’Afrique.

Plusieurs questions sont à l’ordre du jour de la 35ème session ordinaire du Conseil exécutif de l’UA qui se poursuit à huit clos. Il s’agit, entre autres, de l’examen du processus de réforme institutionnelle de l’UA, du projet de budget 2019 de l’UA, et de la gestion du « Fonds pour la paix de l’UA », entre autres.

Les réserves de change reviennent hanter la Cemac

Le conseil d’administration de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) a pris note de l’engagement de l’Institut d’émission d’«appliquer une politique monétaire adéquatement calibrée, visant principalement à reconstituer un niveau satisfaisant de réserves de change».Dans un communiqué parvenu jeudi à APA, consécutif à sa session du 24 juin 2019, l’instance a exhorté la Banque centrale à poursuivre la mise en œuvre des mécanismes de gestion de la liquidité, avec le double objectif d’améliorer la transmission de la politique monétaire et de prévenir les tensions inflationnistes.

Dans le même temps, le conseil d’administration a encouragé l’organe de supervision bancaire à poursuivre l’œuvre de recherche et d’application des solutions pratiques pour l’accélération du processus de résolution des banques en difficulté.

Au sein de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), la politique monétaire, jugée expansionniste par des spécialistes, s’est traduite voici quelques années par un choc économique couplé à un creusement des dépenses des États. Les réserves de change de la zone sont ainsi passées, selon des données concordantes, de 15,5 milliards de dollars en décembre 2014 à 4,9 milliards de dollars à fin 2016, couvrant à peine 2,3 mois d’importations.

Afin de juguler les déficits dont la chute, depuis 2014, des cours des matières premières est également l’une des causes, le Fonds monétaire international (Fmi) a conclu des programmes triennaux de réformes économiques avec le Cameroun, le Gabon et la République centrafricaine, pendant que le Congo et la Guinée Équatoriale semblent encore traîner les pieds.

Le sommet extraordinaire des chefs d’État de la Cemac, tenu en décembre 2016 dans la capitale camerounaise, Yaoundé, avait déjà, entre autres, prescrit le relèvement du taux directeur de la Banque centrale, le renforcement de la supervision bancaire, la restriction du refinancement bancaire avec des titres d’État comme garantie, mais également la modernisation du dispositif de gestion des liquidités.

Les exportations du Burkina vers le Sénégal évaluées à 6,4 milliards f cfa en 2017 (Ambassadeur)

En 2017, les exportations du Burkina Faso vers le Sénégal sont évaluées à 6,4 milliards f cfa, a annoncé, jeudi à Dakar, Jacob Ouédraogo, ambassadeur du « pays des hommes intègres » au Sénégal.« Les exportations du Burkina vers le Sénégal sont passées de 3,862 milliards en 2015 à 6,496 milliards f cfa en 2017. C’est la preuve qu’il y a du potentiel et que celui-ci est loin d’avoir poussé ses limites, pour autant que des conditions soient réunies pour son optimisation », a dit le diplomate burkinabé, aussi accrédité au Capo Verde, en Gambie, en Guinée-Bissau et en Mauritanie.

Jacob Ouédraogo s’exprimait au cours d’un point de presse en prélude à la 3ème édition des Journées de Promotion Economique et Commerciale (JPEC) du Burkina Faso au Sénégal prévue du 8 au 14 juillet 2019 au Centre International du Commerce Extérieur du Sénégal (CICES) de Dakar. Cette édition se tiendra après celles tenues au Bénin et en Côte d’Ivoire sous le thème : « Raffermissement des relations économiques et commerciales entre le Burkina Faso et le Sénégal ».

« Les JPEC procèdent du constat selon lequel des échanges économiques et commerciaux qui existent déjà entre le Sénégal et le Burkina Faso, tout en présentant de forte opportunité, ont été d’être galvanisés et raffermis », a poursuivi l’ambassadeur Jacob Ouédraogo.

Selon lui, l’organisation des Journées de Promotion Economique et Commerciale (JPEC) est donc une occasion qui devrait permettre de développer et de coordonner toutes les opportunités favorables au développement de notre partenariat économique et commercial avec le Sénégal »,.

La RCA reçoit 18,4 milliards FCFA du FMI

Le Fonds Monétaire International (FMI) a octroyé à la République Centrafricaine un financement de 18,4 milliards F CFA (31,7 millions de dollars) constituant la dernière tranche d’une Facilité élargie de crédit (FEC) dont a bénéficié ce pays en 2016, a annoncé ce jeudi sur la radio nationale Henri Marie Dondra, le ministre des Finances et du Budget.Selon l’argentier de la Centrafrique, ce financement vise à rétablir la stabilité économique du pays, à réduire la vulnérabilité budgétaire et à améliorer la gestion des finances publiques. A en croire M. Dondra, cet appui démontre la qualité des relations existant entre la RCA et les partenaires techniques et financiers.

En outre, le ministre des Finances et du Budget a souligné que c’est la première fois qu’un pays de la zone Cemac (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale) remplit toutes les conditionnalités nécessaires à l’octroi de la Facilité élargie de crédit.

L’enveloppe initiale du FMI destinée à la Centrafrique était de 66 milliards F CFA (115,97 millions de dollars) mais elle a été revue à la hausse pour atteindre finalement 107 milliards F CFA (185,56 millions de dollars).