Des suspects terroristes arrêtés à Ansongo

 

Lors d’une patrouille coordonnée  le 20  octobre entre les forces armées maliennes et la force Barkhane, deux suspects terroristes ont été arrêtés à Tin-Hamma, à 67  km au Nord du chef-lieu du cercle.

Dans la lutte contre le terrorisme et le banditisme les forces armées maliennes en collaboration avec la force Barkhane avaient annoncé il y a à peu près un mois qu’elles allaient intensifier les patrouilles le long du fleuve Niger et environnant  dans la région de Gao, vers la frontière nigérienne. C’est dans la continuité de ces opérations qu’elles ont arrêté le 20 octobre deux individus présumés djihadistes  dans la commune rurale  de Tin-Hamma. Ils ont été remis à la gendarmerie d’Ansongo pour des enquêtes selon certaines sources locales. Un habitant d’Ansongo a affirmé avoir entendu que le chef des présumés djihadistes, dénoncé par ses camarades auraient été relâché par la gendarmerie de la localité. Un autre qui a voulu garder l’anonymat a confirmé avoir entendu cette information mais reste prudent à cause des rumeurs qui sont courantes dans la zone. «  Nous sommes dans un  milieu de rumeurs, moi-même j’avais appris cela »  disait-il.

Des allégations que rejette le préfet d’Ansongo,  selon qui, Barkhane et les FAMAs avaient arrêté deux suspects qui ont été transférés à Gao après. «  C’est deux suspects qui ont été arrêtés mais ils n’étaient pas armés, mais soupçonnés d’avoir des liens avec des éléments terroristes. Apres les auditons, ils ont été transférés à Gao car on ne peut pas établir l’accusation du terrorisme » explique-t-il. Il faut rappeler que  la zone d’Ansongo reste un espace où opèrent des djihadistes, des coupeurs de route, qui dévalisent en longueur des passagers de tous leurs bien et violent souvent même les femmes. C’est à cause de l’insécurité grandissante que le transport routier avaient été un moment suspendu entre Ansongo et Ménaka. D’après une source qui a préféré garder l’anonymat, le représentant de l’Etat islamique, Adnan Abou Walid s’est replié dans une forêt entre Ansongo et Ménaka depuis quelques semaines et coordonnent des incursions meurtrières aux FAMAs et aux forces internationales.

 

Le tronçon Menaka-Ansongo de nouveau fermé

Après avoir été une première fois fermé durant trois jours (août 2016) par le syndicat des transporteurs, le tronçon Ansongo-Menaka, est depuis hier 20 septembre, de nouveau fermé, et ce pour 15 jours cette fois-ci. Cette décision a été prise à la suite d’une réunion entre les organisations des sociétés civiles de Gao et d’Ansongo qui s’est tenue le 19 septembre.

Elle a été motivée par l’insécurité qui règne sur cette route où de nombreux braquages et attaques ont été enregistrés. C’est sur ce même tronçon, qu’un convoi de l’armée malienne s’est fait attaquer hier, faisant une victime, et un blessé du côté des Famas.« La route n’est pas du tout sécurisée, il y’a énormément d’attaques, et nous savons tous qui sont les responsables de ces attaques, mais personne n’ose les dénoncer, ils continuent donc à faire régner leurs lois » explique cet habitant de Menaka, qui a requis l’anonymat pour des questions de sécurité. « Ce sujet est assez délicat, pour les habitants d’ici (Menaka), beaucoup s’abstiennent d’intervenir dessus, parce qu’il y’a des risques de représailles » confie-t-il.

Ces derniers jours de nombreux véhicules ont été braqués et d’autres ont même été enlevés par des hommes armés. « Il y’a des forces qui règnent en maitre sur ce tronçon, et pour l’heure nul n’arrive à s’opposer à eux, nous vivons dans une insécurité totale » conclut notre source.

 

 

Affrontement à Ansongo : un mort et plusieurs blessés

Un violent accrochage a opposé tôt ce matin à  quatre heures trente minutes exactement, une unité des forces armées maliennes en poste sur le pont de Tissaga dans la commune rurale de Bourra cercle d’Ansongo à  des bandits armés. Cet affrontement mettant aux prises les FAMA et les assaillants a éclaté après que des éléments circulant sur neuf motos ont tenté de forcer un check-point de l’armée assurant la garde du pont de Tissaga détruit en janvier 2013 par les terroristes. Les échanges de tirs ont duré environ trente minutes (30mn). Subissant un déluge de feu, les assaillants ont pris la fuite en laissant dernière eux, un cadavre et plusieurs blessés. Pour l’instant si l’identité des assaillants ne sont pas connue, mais nos sources confirment que l’assaillant tué était de teint clair. s’agit –il des éléments du MNLA ou d’Ansar Dine ? Actuellement, les forces armées sont entrain de ratisser les lieux. Les traces de sang visible sur une longue distance, montre que les assaillants ont enregistré plusieurs blessés dans les rangs, soulignent nos sources. Selon un élu local, cette réactivité des forces armées rassure de plus en plus les populations civiles qui sont victimes de la barbarie des bandits et dénote la détermination des FAMA d’aller jusqu’au bout afin d’éradiquer l’insécurité grandissante la zone.

Second tour sous haute tension à Ansongo

Après un premier tour entaché d’irrégularités, l’URD et le RPM, qui ont obtenu respectivement 29,92% et 28,46%, s’affronteront au second tour de la législative partielle d’Ansongo le 31 janvier.

C’est dans la commune de Tessit, où 26 bureaux de vote étaient ouverts pour le premier tour, que l’on a constaté le plus de malversations. 98 % des électeurs sur 20 bureaux ont massivement voté pour le candidat RPM. Seules 512 voies sont revenues à l’URD, contre 34 pour l’Adéma. « La dernière fois que je me suis présenté à Tessit, en 2013, j’ai obtenu 4 800 voies. Je ne m’explique pas ce qui s’est passé », déclare Salerhom Talfo Touré, maire de Barra et candidat Adéma. Selon lui, sans les résultats de Tessit, le RPM ne serait pas au second tour, et c’est l’Adéma qui serait opposé à l’URD.

Pour le Dr Beffon Cissé, secrétaire mandataire national pour la liste URD d’Ansongo, preuve est faite qu’il y a eu falsification. « Nous avions des délégués dans cinq bureaux de vote à Tessit. Ils nous ont rapporté que c’est le général El Hadj Gamou et le commandant de brigade de la gendarmerie qui sont allés récupérer les résultats et ont falsifié les comptes pour donner des points au RPM », accuse-t-il. Selon Amadou Cissé, maire d’Ansongo, « la fraude est une chose généralisée et presque cautionnée. On ne vote pas pour le candidat d’un parti et son programme, mais pour un individu et son argent. L’argent et la parenté comptent plus que les partis ». Pourtant, la Cour constitutionnelle a estimé que ces irrégularités n’étaient pas de nature à entacher la régularité du scrutin.

Le second tour aura donc lieu et pour ce scrutin, majorité et opposition se préparent au duel. Adversaires d’hier, les mouvements de la majorité présidentielles devraient faire bloc derrière le candidat RPM. « Si les consignes sont respectées, les 4 partis seront unis derrière le candidat du second tour, mais ça risque d’être faussé par les achats de conscience qui changent la donne», explique encore Amadou Cissé. Du côté de l’URD, la stratégie restera inchangée, « nous proposerons une alternance réelle et constructive », mais on avertit tout de même que si les résultats sont à nouveau falsifiés, « les conséquences seront incalculables » !

Talataye : les groupes armés empêchent l’élection À quelques jours du second tour de la législative partielle d’Ansongo, à Talataye, zone de non-droit, la tenue du scrutin semble inenvisageable. De toutes les communes du Cercle d’Ansongo, seule Talataye n’a pas voté lors du premier tour de la législative partielle. Dans cette localité, des manifestants soutenus par des combattants armés se sont violemment opposés aux élections, du 9 au 10 janvier. Selon une source locale, « il n’y a pas de sécurité à Talataye, seulement le désordre et l’anarchie. Le drapeau malien a disparu au profit de ceux du MNLA et d’Ansar Dine ! » Ces combattants qui se réclament de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) refuseraient l’élection sous prétexte que l’accord de paix issu du processus d’Alger ne serait pas appliqué. Selon la même source, malgré de longues négociations et le versement de fortes sommes d’argent, la tenue du scrutin à Talataye semble inenvisageable. « Ils disent qu’ils ne sont pas maliens, ils ne cachent ça à personne ». Pour le second tour, les 6 autres communes de la circonscription d’Ansongo voteront le 31 janvier, sans qu’on ne sache encore ce qui se passera à Talataye. Du côté des différents partis, on croit en une campagne civilisée, car dit-on : « dans le cercle d’Ansongo, tout ce qui peut-être problème vient d’ailleurs. Entre nous ici, on se connaît…»

A Ansongo, on crie à la fraude

Ansongo, région de Gao, a voté le dimanche 10 janvier dernier pour pourvoir le poste de député vacant depuis la mort de son titulaire. Selon les résultats provisoires publiés ce 12 janvier,le RPM (majorité) et l’URD (opposition) sont qualifiés pour le second tour. Un résultat contesté, de graves accusations de fraudes, de bourrages d’urnes, ayant été proférées. Le vote ne s’est pas déroulé dans l’une des sept communes du cercle d’Ansongo, des groupes armés rebelles qui occupent la localité de Talatay avaient refusé que les opérations de vote se tiennent sur place. Dans les six autres communes maliennes, le vote s’est déroulé, mais les regards se tournent vers la commune de Tessite o๠le taux de participation atteint 98 % des inscrits sur place. l’opposition évoque un bourrage d’urne, de grandes magouilles, avant de rappeler que la localité, à  cause de la crise, s’est vidée de ses électeurs, donc impossible d’avoir ce taux de participation qui profite essentiellement au candidat du parti au pouvoir. Du côté du parti au pouvoir, on accuse les opposants d’être de mauvais perdants. En face, on menace tout simplement de ne pas participer au second tour si les résultats ne sont pas remis en cause.

Partielles à Ansongo : En ordre de bataille !

Sur le terrain, candidats de la majorité présidentielle et de l’opposition s’affrontent pour mobiliser la population et s’assurer un autre siège à l’Assemblée nationale.

Depuis le 19 décembre 2015, dans la circonscription d’Ansongo (région de Gao), la campagne bat son plein. Cinq candidats sont en lice pour conquérir le siège laissé vacant par feu l’Honorable Halidou Bonzeye: Souleymane Ag Elmahmoud, éleveur, pour le RPM ; Ibrahim Abdoulaye Touré, enseignant, APR ; Salerhoum Talfo Touré, enseignant à la retraite, pour l’ADEMA-PASJ ; Abdoulbaki Ibrahim Diallo, médecin, URD et Djibril Hassimi Maïga, cultivateur, ASMA-CFP. Le scrutin aura lieu le dimanche 10 janvier 2016, et le 31 janvier prochain, en cas de second tour. Pour les candidats de la majorité présidentielle, au nombre de 4, remporter ce scrutin est crucial, comme l’explique le secrétaire général de l’ASMA-CFP et maire d’Ansongo, Amadou Mahamane Cissé : «Ansongo a deux députés, dont l’un de l’opposition. Il nous faut donc un élu supplémentaire pour la majorité ».

Aussi, une campagne de proximité a débuté dans les villages comme Tin Hama, où d’autres candidats ne se risquent pas. « Généralement, la plupart des voix qui font gagner les candidats viennent toujours de la « brousse », ce sont eux qui votent massivement », renchérit Mahamane Cissé. Selon ses pronostics, la majorité présidentielle est quasi assurée de remporter l’élection. « Nous avons convenu que le candidat de la majorité qui arrivera au second tour sera automatiquement soutenu par les autres ». Pour l’URD, premier parti de l’opposition, ces calculs ne tiennent pas. « En zones nomades, ce sont les chefs de tribus qui décident, et personne d’autre. Pour les zones sédentaires, ce sont les grandes familles. Notre candidat a le soutien des grandes familles ! », déclare le Dr Beffon Cissé, secrétaire mandataire national pour la liste URD d’Ansongo. Ce scrutin pourrait redistribuer les cartes de l’affrontement entre majorité et opposition.

Pour complexifier la donne, dans cette circonscription forte de 7 communes, tous ceux qui sont candidats se connaissent, et sont soit camarades ou parents, seuls leurs partis respectifs les séparent. Le candidat Abdoulbaki Diallo, porte-étendard de l’URD, est par exemple soutenu par un autre parti de la majorité présidentielle, le Mouvement patriotique pour le renouveau (MPR), dont le président, Choguel K. Maïga, ministre de la Communication, est originaire de la région.

En attendant la réponse des urnes, une question subsiste. La campagne se déroulerat-elle dans la transparence et dans un climat apaisé ? Si certains candidats pensent que tout ira bien, d’autres signalent que les fraudes sont fréquentes dans certaines zones où les structures comme la Commission électorale nationale indépendante (CENI) sont insuffisamment représentées. « Nous allons faire des élections transparentes et apaisées pour démontrer qu’à Ansongo il y a la paix et la ré- conciliation », conclut Amadou Mahamane cissé, optimiste.

Permis d’exploitation pour Mali Manganèse

Les 4èmes Journées minières qui se sont achevées, avaient retenu pour thème, la diversification des ressources d’exploitations. C’’est ce qui justifie la présence de plusieurs sociétés minières orientées sur d’autres exploitations que l’or. C’’est sans doute le cas de la société Mali Manganèse qui en était à  sa 2è participation aux Journées prosaà¯quement désignées sous le vocable «Â Fête de l’or ». Le Stand de Mali Manganèse fut l’un des plus visités. La preuve, Mali Manganèse a reçu au minimum 100 visiteurs par jours sur son stand installé sur le site des journées minières. Mr Touré, Chef de Bureau à  la Direction générale de Mali Manganèse indique que sa Société est une structure de droit malien soumise aux règles de l’Organisation pour l’harmonisation du droit en Afrique, En effet, dit-il, Mali Manganèse Sa est détentrice d’un permis de recherche depuis décembre 2008. Et depuis, ses acticités ont commencé sur le terrain, dans une localité située dans le Cercle d’Ansongo dans la région de Gao. Avant l’amorce des travaux de recherches, la Direction de Mali Manganèse s’est acquittée de toutes les formalités afférentes à  l’implantation d’une mine. «Â En plus de l’étude d’impact environnemental qui a été sanctionnée par l’obtention du permis environnemental, nous avons fait l’étude de faisabilité qui a été défendue au niveau de la Direction nationale de la géologie et des mines ». Puis, dit-il, s’en est suivi l’introduction de la demande d’exploitation. Potentiel Manganèse Pour le Chef de bureau, M Touré, l’intérêt des journées minières est grand puisqu’elles permettent de nouer des partenariats féconds. «Â Nous étions pratiquement les premiers à  déposer nos dossiers pour une participation effective à  l’évènement. Nous encourageons l’initiative des Journées minières, surtout que d’année en année, les choses s’améliorent », a-t-il indiqué. Sur le permis octroyé à  la société Mali Manganèse, la quantité des rebenus est estimée à  8 millions de tonnes. Certaines sources indiquent que la région de Gao est l’un des plus grands gisement de Manganèse dans la sous région ouest africaine. Selon nos sources, d’autres sociétés disposent de permis dans la même zone. C’’est une zone manganifère, apprend-on d’autant que «Â sur environ 100 km au Mali, vous avez du manganèse ». Pour lui, la durée d’exploitation du manganèse malien peut atteindre un demi-siècle. Ce qui fait qu’en toute objectivité, le Mali pourrait être classé comme le 3ème pays producteur de manganèse. Après l’acquisition du permis, la société a consenti d’énormes investissements non seulement sur site, mais aussi dans la région o๠elle appuie pratiquement tout les cercles. «Â A Ménaka, nous sommes entrain de construire une école, dans le cercle d’Ansongo, on a prévu d’équiper non seulement le centre de santé mais aussi de l’agrandir et de le doter en médecin spécialisés en imagerie, en obstétrique. Sans compter qu’à  Gao, nous sommes sur le point d’appuyer l’hôpital régional ». Par ailleurs, dit-il, la Société Mali Manganèse témoigne de sa participation à  toutes les manifestations socio culturelles à  Gao. «Â Notre rôle n’est pas seulement d’enlever le Manganèse, d’aller le vendre, et mettre les dividendes dans la poche. C’’est aussi de faire profiter largement les populations. La société se dit soucieuse de l’environnement, ce qui justifie l’initiative d’un vaste programme de plantation d’arbres.

Ansongo : La « paix des braves » retrouvée

La rencontre intercommunautaire organisée le 26 juillet dernier au terme de la mission, conduite par le ministre Sadio Gassama, procède de la volonté de ce dernier à  rétablir la paix et la quiétude dans le cercle d’Ansongo. Une localité naguère déchirée par des conflits ethniques et une insécurité viscérale. En effet, voilà  une localité o๠les habitants se regardaient en chiens de faà¯ence, après de nombreux actes de banditisme, vols de bétail, et agression physiques. L’heure était aux des règlements de comptes tous azimut. Du coup, les familles, fractions et villages du cercle ne dormaient plus que d’un seul œil. Alerté par le problème, le Gouvernement du Mali, à  travers le Ministère de la Sécurité intérieure et de la Protection civile, l’Etat s’est vu obligé à  prendre ses responsabilités. Ce qui justifie le bien fondé de la mission conduite, la semaine dernière, par le ministre Sadio Gassama dans ladite localité. Sadio Gassama: le ministre doublé d’un charisme de « thérapeute »? Les bons offices du ministres ont-ils suffi pour émousser les ardeurs belliqueuses de la population d’Ansongo ? Assurément oui! Et ce, au regard de la grande foule d’habitants assoiffée de paix qui a prit d’assaut l’enceinte du Conseil de cercle le dimanche dernier. L’on avait même de la peine à  s’y frayer un passage. Tous les responsables locaux et régionaux étaient là . A la question du ministre de savoir pourquoi ces affrontements, certains notables ont apporté des réponses très mitigés et souvent sournoises. D’aucuns parlent d’une manipulation politicienne à  la base depuis Bamako. Du coup, il n’y a pas de famille de possède pas d’armes à  feu. Pour le ministre Sadio Gassama, le Cercle d’Ansongo apparait comme le plus dangereux dans la région de Gao. Juste après la rencontre inter-communautaire, le Général Gassama a rencontré les forces de l’ordre de la localité dans le but harmoniser et mener à  bien la stratégie de désarmement qui a déjà  démarré. Des échanges porteurs d’espoir Ainsi, l’enceinte du Conseil de cercle de Ansongo s’était illustré en un haut lieu de réconciliation pour des frères et sœurs d’un même cercle qui s’entredéchiraient inutilement depuis un certain temps. La rencontre a suscité une véritable prise de conscience chez la population qui naguère s’adonnait à  des affrontements mutuels. Rappelons que les affrontements s’étendaient à  toutes les ethnies, les Bella et les peulhs d’une part et entre les peulhs et les Arabes d’autres part. Et même les peuls et les Sonrha௠ne sont pas demeurés en reste. Les peulhs apparaissaient comme les seuls « bêtes » à  abattre eu égard aux actes de banditisme qu’ils posaient. Parmi les localités du Cercle d’Ansongo, la commune de Watagouna (frontière nigérienne) apparait comme la plus touchée. Ici, les conflits ethniques ont été exacerbés par la sécheresse. Du coup, certaines familles et même des fractions toute entière ont déserté pour regagner des cieux plus cléments. Le ministre Sadio Gassama a favorablement répondu à  la suggestion du Maire de Gao qui voudrait que les populations soient invitées à  désarmer dans un bref délai. Ainsi, point n’est besoin de préciser que la rencontre a posé les jalons d’une paix retrouvé. A la population de s’en approprier en déposant les armes. Une flamme de la paix sera organisée en début aout pour marquer le retour définitif de la paix à  Ansongo.