Le Covid-19, sujet dominant dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, traitent principalement du coronavirus avec le récent franchissement du millier de cas confirmés qui impose aux autorités sanitaires de nouvelles stratégies.Abdoulaye Diouf Sarr, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, effectuant le bilan après deux mois de présence de la maladie au Sénégal, signale dans Le Soleil que « l’épidémie ne faiblit pas. Ces trente derniers jours, le nombre cas positifs a plus que quintuplé, passant de 190 à 1024 entre le 2 avril et le 2 mai avec une augmentation des cas communautaires ».

Ce constat pousse son ministère, à en croire Le Quotidien, à changer « de stratégie » dans la lutte contre le nouveau coronavirus. En effet, rapporte ce journal, « après avoir dépassé la barre des 1000 cas, le Sénégal a l’obligation de prendre des mesures additionnelles pour stopper la propagation du Covid-19 ».

Dans Le Quotidien, le gouvernement du Sénégal annonce le renforcement de « la capacité d’alerte, de détection, d’isolement mais aussi de prise en charge (et la hausse du) nombre de tests » pour faire face au virus. A cela s’ajoute, « la prise en charge extrahospitalière des cas asymptomatiques », rapporte ce journal.

L’AS informe que « le Sénégal réajuste son plan de riposte ». Selon ce quotidien, « l’appel des médecins urgentistes est entendu. Ces derniers craignaient une saturation des structures hospitalières avec la multiplication exponentielle des cas ».

Poursuivant, L’AS fait savoir que « le pic de la contamination est attendu par les autorités sanitaires dans 10 jours. C’est la projection annoncée par la Directrice Générale de la Santé, Docteure Marie Khémesse Ngom Ndiaye ».

Dans l’analyse de la recrudescence du coronavirus au Sénégal, EnQuête s’intéresse à la cité religieuse de Touba (centre) où « le déni de (la) réalité, la défiance des règles (et) l’ignorance des gestes barrières » préoccupent.

A bâtons rompus, Abdoulaye Diouf Sarr, le ministre de la Santé et de l’Action sociale livre à L’Observateur sa « vérité sur la gestion du coronavirus » au Sénégal.

Selon M. Sarr, un confinement total ou partiel des zones les plus touchées n’est pas encore envisagé : « Pour l’instant, ce n’est pas l’option qui a été prise dans le cadre de la réflexion stratégique du Comité national de gestion des épidémies. Nous faisons confiance à nos experts qui sont dans une posture très responsable ».

A la tête du service des maladies infectieuses du Centre Hospitalier et Universitaire de Fann (Dakar), le Professeur Moussa Seydi a partagé, dans Vox Populi, les résultats de son traitement : « Sur une analyse préliminaire portant sur 181 patients, nous avons observé que la durée médiane d’hospitalisation était de 13 jours (pour) les malades qui n’avaient pris aucun traitement. Elle est de 11 jours pour les patients ayant pris l’hydroxychloroquine et de 9 jours pour ceux qui ont pris l’hydroxychloroquine associée à l’azithromycine ».

Pour sa part, Sud Quotidien indique que le président de la République Macky Sall partage l’espoir d’une reprise « progressive et maîtrisée » des cours au niveau des écoles et universités « dans le respect des mesures édictées ».

Covid-19 et sécurité alimentaire: un chercheur prône l’agriculture urbaine

Pour préserver la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations, il est nécessaire de promouvoir une agriculture urbaine qui transcende les crises comme celle née de la pandémie du Covid-19, selon le chercheur sénégalais, Sidy Tounkara.« En se fondant sur les multiples fonctionnalités de l’agriculture urbaine dont l’approvisionnement des villes, non pas spécifiquement en temps de crise mais aussi en temps normal, il est préférable de légitimer une agriculture urbaine dans le cadre d’une politique alimentaire territoriale au-delà des crises. Cette agriculture doit s’inscrire dans une logique d’agriculture de renfort et de complémentarité pour atteindre la sécurité alimentaire et nutritionnelle en ville au premier rang de laquelle se positionne évidemment l’agriculture rurale », explique M. Tounkara.

Dans un article scientifique intitulé « La pandémie du Covid-19 : une légitimation de la promotion de l’agriculture urbaine  », ce chercheur à l’Initiative prospective agricole et rurale (Ipar) note cependant une agriculture urbaine fortement menacée par le Covid-19.

A son avis, en dépit de son utilité cruciale, surtout en période de crise, la croissance démographique et urbaine et ses corollaires font planer des risques non négligeables sur le maintien de l’agriculture en ville.

« Cette croissance démographique des villes a nécessairement des impacts sur le foncier et l’eau dont les usages non agricoles (domestiques, industriels, infrastructures socio-économiques de base) concurrencent directement les usages agricoles (foncier agricole, eau d’irrigation) », souligne Sidy Tounkara.

Il ajoute que la croissance démographique des villes a aussi des impacts sur la disponibilité et l’accès à l’eau pour l’irrigation des cultures, surtout dans un contexte de changement climatique qui contribue à la perturbation du cycle pluviométrique, mais aussi à la baisse du niveau de la nappe phréatique qui est exploitée par les maraîchers urbains.

Hausse de 339.500 tonnes des embarquements de marchandises au Port de Dakar

Les embarquements de marchandises au Port autonome de Dakar (PAD) durant les deux premiers mois de 2020 ont connu une augmentation de 339.500 tonnes comparés à la même période de l’année 2019, a appris APA auprès de l’entreprise portuaire.Ces embarquements se sont établis à 1.178.000 tonnes contre 838.500 tonnes au terme des deux premiers mois de 2019, soit une progression de 40,48% en valeur relative.

Cette situation est essentiellement due aux phosphates et aux produits de la mer.

Les embarquements de phosphates ont en effet enregistré une forte progression de 50,62%, passant de 92.300 tonnes en 2019 à 139.030 tonnes un an plus tard. Quant aux produits de la mer, ils ont cru de 4,73% à 48.700 tonnes contre 46.500 tonnes en 2019.

En revanche, les marchandises diverses ont connu une baisse de 19,72% à 561.670 tonnes contre 699.700 tonnes à fin février 2019.

Concernant les débarquements de marchandises, ils ont enregistré une hausse de 4,21%, passant de 2.415.200 tonnes à fin février 2019 à 2.516.900 tonnes un an plus tard. Cette situation est occasionnée principalement par les produits de la mer, les hydrocarbures raffinées et dans une moindre mesure les marchandises diverses.

Concernant les produits de la mer, ils augmenté de 16,83%, passant de 46.000 tonnes au terme des deux premiers mois de 2019 à 61.300 tonnes un an plus tard.

De leur côté, les débarquements d’hydrocarbures raffinés ont progressé de 12,05% à 245.750 tonnes contre 219.320 tonnes à fin février 2019.

Quant aux débarquements de marchandises diverses, ils ont augmenté de seulement 2,97% à 2.081.950 tonnes contre 2.021.820 tonnes en 2019.

En revanche, les débarquements de pétrole brut se sont établis à 127.930 tonnes contre 128.140 tonnes en février 2019, soit un léger repli de 0,16%.

Covid-19 : l’état d’urgence prolongé au Sénégal

Le président de la République Macky Sall a prorogé, pour une durée de 30 jours, l’état d’urgence en vigueur depuis le 23 mars dernier afin d’affronter le nouveau coronavirus.Le décret, prorogeant l’état d’urgence sur toute l’étendue du territoire national, a été signé par le chef de l’Etat ce dimanche. S’adressant à ses concitoyens, dans un discours retransmis sur la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (RTS, publique), Macky Sall avait souligné que « la vitesse de progression de la maladie nous impose de relever le niveau de la riposte. A défaut, nous courons un sérieux risque de calamité publique ».

Cet état d’urgence est assorti d’un couvre-feu de 20 heures à 6 heures. Les pouvoirs publics, constatant la circulation rapide du virus, ont ensuite interdit le transport transrégional.

La loi sur l’état d’urgence confère aux autorités administratives compétentes un certain nombre de pouvoirs. Il s’agit entre autres de la réglementation ou de l’interdiction de la circulation des personnes, des véhicules ou des biens dans certains lieux et à certaines heures, de l’interdiction, à titre général ou particulier, de tous cortèges, défilés, rassemblements et manifestations sur la voie publique, de l’interdiction, à titre général ou particulier, des réunions publiques ou privées de quelque nature qu’elles soient, susceptibles de provoquer ou d’entretenir le désordre et de la fermeture provisoire des lieux publics et lieux de réunions.

Dans sa stratégie de lutte contre le Covid-19, le gouvernement a ordonné la fermeture de tous les lieux de culte et prohibé les rassemblements publics. A ce jour, 1182 cas de coronavirus ont été déclarés au Sénégal dont 372 guérisons et 9 décès. 

La suspension des vols internationaux a porté ses fruits puisqu’il n’y a plus de cas importés mais les cas contacts suivis et surtout ceux communautaires se multiplient à un rythme inquiétant.

 

Egypte : 18 terroristes tués dans le Nord-Sinai

Par Mohamed Fayed – Les forces de police égyptiennes ont tué 18 terroristes lors d’une fusillade survenue dans la ville de Bir El-Abd située dans le Nord-Sinaï, une région en proie à l’instabilité sécuritaire, a déclaré dimanche le ministère égyptien de l’Intérieur.Dans un communiqué, le ministère a déclaré que le secteur de la sécurité nationale avait obtenu des informations sur une cachette d’éléments terroristes dans la ville de Bir El-Abd.

Une fusillade opposant les forces de police aux terroristes a entraîné la mort de 18 terroristes, a affirmé le ministère, ajoutant que 13 fusils automatiques, trois bombes et deux ceintures d’explosifs avaient été retrouvés dans le repaire des terroristes.

Cette opération intervient deux jours après une attaque revendiquée par l’Etat Islamique contre un véhicule de l’armée égyptienne à Bir el-Abd, dans laquelle 10 militaires avaient été « tués ou blessés », selon les autorités militaires qui n’ont pas donné plus de précisions sur le bilan.

Le lendemain de l’attaque, l’armée avait déjà annoncé avoir tué deux djihadistes présumés «très dangereux» dans le Sinaï, péninsule en proie à une insurrection.

Dimanche, l’armée égyptienne a également publié un communiqué sous la forme d’une vidéo affirmant qu’un total de 126 suspects avaient été tués lors de 22 opérations, sans préciser sur quelle période. 

L’armée annonce aussi que, dans le même temps, 15 militaires ont été «tués ou blessés».

En outre, 228 «caches utilisées par les terroristes» ont été détruites et 266 «éléments criminels» ont été arrêtés, selon la même source.

Maroc/Covid-19 : Les techniques utilisées dans les tests sont « fiables » (ministère)

Le ministère marocain de la santé a affirmé les outils et techniques utilisés dans les tests du Covid-19 son « fiables » et se « basent sur des analyses de l’acide nucléique ».

 « C’est l’une des méthodes utilisées à l’échelle internationale », fait savoir un communiqué publié par le  ministère en réaction  à des publications sur les réseaux sociaux faisant état de supposées victimes de faux tests à Casablanca.

« Il est probable d’avoir des résultats différents sur des échantillons variés suite aux tests effectués sur un malade pendant des jours. Ceci est relié au volume du virus et son comportement dans le corps humain, ainsi que la manière de prélever les échantillons », rappelle la même source, soulignant que  pour ces raisons le Maroc ne se contente pas d’un test négatif pour déclarer une guérison, mais de deux analyses négatives à 24 heures d’intervalle.

Et de préciser que l’annonce de chaque nouveau cas du Covid-19 est de la responsabilité des médecins qui ont les moyens suffisants pour le faire, ajoutant que toute autre personne qui n’est pas habilité à le faire, ne peut intervenir dans ce processus ou mettre en doute le travail des professionnels de la santé. 

« Dans le cas de deux résultats différents, c’est le test positif qui est pris en compte », est-il précisé.

 Le ministère exhorte les citoyens de ne pas suivre les rumeurs qui visent à perturber le travail des parties responsables et à déstabiliser les Marocains par rapport à l’efficacité du travail du corps médical qui continuent à lutter, aux premiers rangs, contre ce virus, conclut le communiqué.

Côte d’Ivoire : un médecin de la gendarmerie nationale testé positif au Covid-19

Un médecin du Centre principal de santé de la gendarmerie nationale (CPS) d’Agban (le plus grand camp de gendarmerie du pays situé à Cocody) a été testé, dimanche, positif au Covid-19, rapporte un communiqué de la gendarmerie nationale transmis à APA.Selon le communiqué « l’ensemble du personnel du CPS et les patients du médecin pour la semaine du 27/04/2020 au 02/05/2020 seront testés et mis éventuellement en confinement ».

En outre, ajoute la même source,  le Commandant supérieur de la gendarmerie nationale a décidé de la fermeture du centre pour une durée de 48 heures afin de permettre aux services d’hygiène de procéder à une désinfection totale des lieux.

 Pendant cette période, la prise en charge des malades se fera à l’Hôpital militaire d’Abidjan (HMA) et dans tous les Centres de Santé des unités de la Gendarmerie de la place d’Abidjan.

« Le Commandant supérieur de la gendarmerie nationale exhorte l’ensemble des personnels de la Gendarmerie Nationale qui accomplissent un travail formidable au quotidien, dans le cadre de la lutte contre la pandémie de la maladie à Coronavirus, à persévérer dans l’exécution de leurs missions régaliennes tout en observant scrupuleusement les mesures barrières », conclut le texte.

La Côte d’Ivoire,  qui a pris plusieurs mesures pour lutter contre la propagation de cette pandémie, enregistre à ce jour, 1362 cas confirmés de maladie à Covid-19, 622 guéris et 15 décès.

Les journalistes ivoiriens célèbrent la 27è Journée de la liberté de la presse à travers un webinaire

Les journalistes ivoiriens ont célébré, dimanche, la 27ème Journée mondiale de la liberté de la presse à travers un webinaire (échanges interactifs via internet) organisé par l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) en partenariat avec l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), le Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP) et des Organisations professionnelles des médias (OPM) autour du thème central, « Le journalisme sans crainte ni complaisance ».Organisée à la Maison de la presse d’Abidjan avec la participation d’une vingtaine de personnes pour tenir compte des mesures barrières pour la lutte contre la pandémie du Coronavirus (Covid-19), cette Journée retransmise en direct via internet, a été meublée par trois sous-thèmes.

Le premier sous-thème consacré à l’indépendance des médias et des journalistes, a été animé par Mme Sidonie Amoikon,  Secrétaire générale de l’Autorité nationale de la presse (ANP, organe de régulation), quand le deuxième sous-thème porté sur « la sécurité des journalistes et la question de l’impunité » a été présenté par Dr Alfred Dan Moussa, Directeur général de l’ISTC Polytechnique.

L’égalité des genres au sein des rédactions, a constitué le troisième sous-thème animé par Agnès Kraidy, journaliste-consultante, présidente du Réseau des femmes journalistes et des professionnelles de la Communication de Côte d’Ivoire (REFJPCI).

Le président de l’UNJCI Jean-Claude Coulibaly ainsi que la représentante et chef du Bureau de l’UNESCO à Abidjan, Anne Lemaistre se sont félicités que ce «coup soit marqué» en dépit de la crise sanitaire que traverse le monde.

A ce propos, le ministre ivoirien de la Communication et des médias, Sidi Touré, a souligné dans une déclaration qu’à l’instar des acteurs du monde médical, les journalistes ivoiriens mènent le « combat pour la vie» contre la maladie à Covid-19 en Côte d’Ivoire.

« Sur le front de la lutte contre le Covid-19, les acteurs des médias, tout autant que les acteurs du monde médical que les chercheurs, mènent le combat pour la vie. Pour les journalistes, il est crucial que les populations aient accès à des informations fiables», a indiqué M. Touré.

Parlant de  la responsabilité des médias dans la lutte contre cette maladie, il a soutenu que les journalistes doivent faire connaître les gestes barrières qui nous préservent, faire savoir les comportements à adopter, les démarches à entreprendre, les décisions à prendre, aider à éviter l’intoxication par les fausses nouvelles.

 « La liberté n’a de sens que par rapport à la responsabilité qu’elle impose. Et cette responsabilité, les journalistes l’incarnent dans la pleine conscience du poids de leur profession», a-t-il estimé.

Plus que jamais, nous avons besoin des médias engagés pour le « bien commun», a ajouté M. Touré qui est également le porte-parole du gouvernement ivoirien.

 « A tous les journalistes du monde entier, aux journalistes et aux professionnels de la communication de notre pays, je vous dis merci au nom du Gouvernement ivoirien pour votre engagement à célébrer l’information qui sauve », a poursuivi M. Touré se félicitant de l’amélioration du rang de la Côte d’Ivoire dans le classement mondial de la liberté de la presse de Reporters sans frontières.

En effet, la Côte d’Ivoire est passée de la 159è place de ce classement en 2011 à la 68è en 2020 figurant ainsi dans le top 10 des pays les mieux classés en Afrique.

Transport public : 90 véhicules mis en fourrière à Abidjan pour non-respect des mesures contre le Covid-19

Quelque 90 véhicules ont été mis en fourrière à Abidjan pour non-respect des mesures gouvernementales de lutte contre la propagation de la maladie à Coronavirus dans le secteur du transport public, a annoncé le ministère ivoirien des transports dans une note d’information transmise dimanche à APA.« (…) Une opération de contrôle et de répression conduite par la gendarmerie nationale et la police spéciale de la sécurité routière police nationale a démarré le samedi 02 mai dans plusieurs communes d’Abidjan. Cette opération a permis aux forces de l’ordre de procéder à la mise en fourrière de 90 véhicules sur 5954 véhicules contrôlés en cette première journée», indique la note. 

Cette opération de contrôle et de répression,  qui intervient,  après plus d’un mois de campagne d’information et de sensibilisation, a débuté simultanément dans plusieurs communes d’Abidjan dont Port-Boüet, Abobo, Yopougon, Treichville, Koumassi, Adjamé, Marcory. 

« Partout les conducteurs et usagers de la route ont été rappelés à l’ordre, soit pour non-respect des mesures de réduction du nombre de passagers ou pour non-port de masque », a expliqué le ministère des transports précisant que cette opération de contrôle durera 45 jours.

 La Côte d’Ivoire,  qui a pris plusieurs mesures pour lutter contre la propagation de cette pandémie, enregistre à ce jour, 1362 cas confirmés de maladie à Covid-19, 622 guéris et 15 décès.

Le premier ministre ivoirien à Paris pour un « contrôle médical »

Le premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly s’est rendu samedi à Paris en France pour un « contrôle médical », a appris APA auprès de la présidence ivoirienne.L’intérim de M. Gon Coulibaly est assuré par Hamed Bakayoko, ministre d’État, ministre de la défense, précise un  communiqué de l’exécutif ivoirien signé par Patrick Achi, le secrétaire général de la présidence de la République. 

Le 24 mars dernier, le premier ministre ivoirien,  s’était mis en quarantaine après un contact avec une personne déclarée positive au Covid-19. Après cet auto-confinement, la primature ivoirienne a annoncé à nouveau dans un communiqué le 30 mars dernier que le chef du gouvernement ivoirien a été  testé négatif à deux reprises à la maladie à Coronavirus. 

gé de 61 ans, M. Gon Coulibaly,  qui est le premier ministre ivoirien depuis 2017, a été désigné comme candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix ( RHDP, parti d’Alassane Ouattara) à la présidentielle d’octobre prochain.

Covid-19 : la livraison express a le vent en poupe au Sénégal

En ces temps troublés, le coronavirus ne laisse pas le choix au gouvernement du Sénégal qui déconseille les déplacements non essentiels. Une aubaine pour les professionnels de la livraison rapide.Du haut du balcon, Oumar Basse donne délicatement des directives à quelques livreurs qui sont dans une camionnette garée sur le parking. A seulement 28 ans, il est le co-fondateur de Yobanté express (envoyer un colis en wolof, langue dominante au Sénégal). Cette start-up, en quinze mois d’exploitation, a fait son trou dans ce secteur.

Au siège de la société à Dakar, à proximité du Centre international de commerce extérieur du Sénégal (Cices), le natif de l’Île à Morphil (près de 400 kilomètres au nord de la capitale), supervise avec entrain les opérations.

« On a beaucoup plus d’activités en cette période de crise sanitaire. Les gens préférent rester à la maison et faire des commandes. Yobanté express leur présente une offre répondant à leurs besoins », explique Oumar.

Le Sénégal, comme 52 autres nations africaines, fait face au Covid-19. Ce pays a franchi, depuis le 1er mai, la barre du millier de cas. Et plus le virus se répand, plus la population a la boule au ventre. Certains s’enferment à double tour et se ruent vers les services de livraison.

Yobanté express (Yes) s’est rapidement adaptée à la nouvelle donne. « En partenariat avec plusieurs boutiques et magasins de la place, (on) vous propose de faire vos courses quotidiennes », annonce l’entreprise sur sa page Facebook.

Pour être livré, le client dresse sa liste de produits puis effectue le règlement via une application de paiement électronique. Par mesure de précaution, « on a sensibilisé nos livreurs internes et indépendants sur les comportements à adopter comme la distanciation sociale, le port de gants ou de masque et l’utilisation du gel hydroalcoolique », insiste M. Basse.

Grâce à une tarification « très abordable », Yes se positionne aujourd’hui comme un acteur de taille de la livraison dont l’essor fulgurant s’associe à celui du commerce en ligne.

Par exemple dans la région de Dakar, divisée en six zones, les coûts varient en temps normal de 1200 à 4000 F CFA (entre 1,8 et 6 euros). Si le poids du colis dépasse 10 kilogrammes, l’excédent est facturé à 250 F CFA (38 centimes d’euros) le kilo.

« Les clients sont rassurés qu’on leur livre les produits de leurs supermarchés et boutiques préférés. On fait des achats pour des particuliers et des entreprises. Cela augmente considérablement nos opérations », se réjouit cet entrepreneur au physique imposant.

Yobanté express possède une flotte composée de quatre camions, d’une trentaine de scooters et de deux tricyles. En plus, elle s’appuie sur un « réseau résilient » de 250 points relais et 300 transporteurs indépendants déployés sur toute l’étendue du territoire national.

Pour barrer la route au nouveau coronavirus, le chef de l’Etat du Sénégal Macky Sall a décrété l’état d’urgence assorti d’un couvre-feu de 20 heures à 6 heures. A Yes où les livraisons pouvaient s’exécuter de 9 heures jusqu’à 20 heures, un réaménagement du travail s’imposait.

Désormais, « on ouvre de 8 heures à 17 heures pour permettre aux employés de rentrer tranquillement chez eux. On privilégie également le télétravail pour l’équipe commerciale et celle de la communication », explique Oumar, doctorant en Machine learning (technologie d’intelligence artificielle) à l’Université de Piacenza, en Italie.

Avec l’interdiction formelle du transport transrégional, le patron de la start-up concentre principalement ses forces à Dakar. Pour lui, la mesure prise par le gouvernement sénégalais est « pertinente » dans le cadre de l’offensive contre l’envahisseur : le Covid-19.

A l’instar de Yobanté Express, les livreurs informels de la capitale tirent aussi profit de l’auto-confinement de bon nombre de citadins. Sous le couvert de l’anonymat, l’un d’entre eux confirme cette tendance haussière : « Mon activité a bondi avec la livraison de nombreux produits vendus dans des commerces en ligne ».

Dans ce contexte, de grandes surfaces comme Auchan comptent booster leurs ventes en misant sur un service de livraison sur mesure. L’enseigne d’origine française permet aux consommateurs sénégalais de faire leurs courses sur son site internet puis d’aller les récupérer en magasin.

A travers ce nouveau service, la multinationale veut « offrir à chacun la possibilité de se nourrir » sans risque de contamination. Auchan peut ainsi décongestionner ses supermarchés surtout en cette période où les autorités étatiques incitent les citoyens à rester chez eux afin de limiter les infections.

L’Afrique du Sud va créer une nouvelle compagnie aérienne

Le gouvernement sud-africain a annoncé la création d’une nouvelle compagnie aérienne pour remplacer South African Airways (SAA) au bord de la faillite a appris APA dans un communiqué .Lourdement endettée, South African Airways va bientôt disparaître pour laisser la place à une nouvelle compagnie  « restructurée qui sera le porte étendard de l’Afrique du Sud » selon communiqué du ministère des Entreprises publiques.

Les bases de cette nouvelle compagnie sont déjà posées ajoute le communiqué.  « Les parties prenantes (…) se sont mises d’accord sur une vision et une stratégie à long terme en vue de la création d’une nouvelle compagnie aérienne dynamique ». 

 La future compagne prendra les airs pour remplacer South African Airways (SAA) devenue un gouffre financier et symbole de la mauvaise gestion des entreprises publiques sud-africaines ces dernières années. 

Le mois dernier, le gouvernement a refusé de verser une énième aide d’urgence de 10 milliards de rands (500 millions d’euros) à la compagnie, la condamnant à une mort programmée.

SAA est sous perfusion permanente avec l’argent public et n’a plus réalisé de bénéficie depuis 2011. 

La pandémie du Covid-19 a porté le coup de grâce avec l’arrêt de la quasi totalité du trafic aérien mondial pour ce fleuron de l’économie sud-africaine qui emploie aujourd’hui 5.200 salariés.

L’Afrique du Sud  va tourner près d’un siècle d’histoire d’une compagnie créée en 1934 et qui était considérée comme une fierté nationale.

« Ce ne sera pas l’ancienne SAA mais le début d’un nouveau voyage vers la constitution d’une nouvelle compagnie. La transition vers la nouvelle compagnie pourrait exiger des sacrifices », a indiqué le communiqué qui précise qu’une partie des salariés de l’actuelle SAA “pourraient être déplacés ». 

La pandémie de Covid-19 devrait causer un recul de -5,8% de la croissance du pays en 2020, selon les prévisions du Fonds monétaire international (FMI).

Selon le dernier bilan, plus de 5.600 cas d’infection, dont 103 mortels, ont été répertoriés en Afrique du Sud.

Covid-19: le PM ivoirien annonce des mécanismes pour un minimum de revenu aux travailleurs mis en chômage

Le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly a indiqué vendredi que le gouvernement était activement au travail pour trouver des mécanismes afin que les travailleurs mis en chômage technique du fait du Covid-19, bénéficient d’un minimum de revenu, à l’occasion de la fête du travail.« Pour sa part, le gouvernement est activement au travail pour opérationnaliser les différents instruments de soutien économique et social, en liaison avec le secteur privé », a dit le Premier ministre ivoirien Gon Coulibaly, dans une déclaration face à des centrales syndicales à la Primature. 

Selon le chef du gouvernement ivoirien,  « il s’agira de trouver des mécanismes afin que les travailleurs mis en chômage technique bénéficient d’un minimum de revenu pour satisfaire à leurs besoins » en cette période.  

« Je me propose d’ouvrir des discussions avec le Patronat sur cet important sujet afin de parvenir à des points d’accord, dans l’intérêt des entreprises et des travailleurs », a assuré le Premier ministre ivoirien. 

Le point fait au gouvernement par le ministre de l’Emploi et de la protection sociale, à la date du 17 avril 2020, ressort « 706 entreprises qui ont pris des mesures de mise en chômage technique d’une partie de leurs employés », a fait savoir M. Gon Coulibaly. 

« Il s’agit de 18 755 travailleurs qui sont concernés; autant de familles qui risquent de se retrouver dans la précarité (et) j’appelle le Patronat à privilégier l’utilisation des mécanismes mis en place pour préserver les emplois », a ajouté M. Gon Coulibaly. 

Selon lui, « c’est seulement lorsque toutes les solutions auront été épuisées que le recours au chômage technique peut se comprendre, surtout dans une situation aussi inédite. (Mais), en tout état de cause, le licenciement ne devrait pas intervenir dans cette situation ». 

Le gouvernement, dans le cadre de la mise en œuvre de sa stratégie de riposte à la pandémie, a pris des mesures de soutien aux entreprises afin de maintenir l’activité économique et d’assurer sa relance, en préservant l’outil de production et les emplois. 

Ces mesures sont la suspension des contrôles fiscaux, le report du paiement des impôts et taxes dus à l’Etat sur une période de trois mois, l’annulation des pénalités de retard dans le cadre de l’exécution des marchés et commandes publics durant la période de crise et le paiement de la dette intérieure. 

En outre, les autorités ivoiriennes ont mis en place un Fonds de soutien aux grandes entreprises, doté d’une enveloppe de 100 milliards de FCFA, un Fonds de soutien aux PME de 150 milliards de FCFA puis un fonds spécial de solidarité et de soutien d’urgence humanitaire qui est doté de 170 milliards FCFA. 

Il a été également mis en place un Fonds spécial d’appui aux acteurs du secteur informel, destiné notamment à octroyer des soutiens à ceux d’entre eux qui sont impactés par la crise sanitaire et à refinancer les institutions de crédits, dans le cadre de la mise en œuvre des programmes de financement des acteurs du secteur informel.

Dans le cadre du volet social de ce plan de riposte lié à la pandémie du Covid-19, depuis le 23 avril 2020, 177 198 ménages impactés bénéficient d’une aide directe de l’Etat de Côte d’Ivoire, d’un montant de 13,3 milliards de FCFA. 

COVID-19: Aide américaine de 5,7 millions de dollars au Maroc

Le gouvernement américain a annoncé vendredi avoir octroyé une aide de 5,7 millions de dollars au Maroc, dans le cadre du soutien à la lutte contre la pandémie du Covid-19, a indiqué le Département d’Etat américain dans un communiqué.Cette aide comprend 4 millions de dollars du Fonds de soutien économique pour favoriser la reprise socio-économique des populations marginalisées et vulnérables dans les milieux urbain et rural grâce à un programme de transferts monétaires.

Il s’agit également de 1,7 million de dollars pour aider à préparer les systèmes de laboratoire, activer la détection des cas et la surveillance épidémiologique basée sur les événements, soutenir les experts techniques en matière de réponse et de préparation, renforcer la communication sur les risques, entre autres, précise le communiqué.

« Cette aide s’appuie sur des investissements américains à long terme au Maroc de plus de 2,6 milliards de dollars d’aide au cours des 20 dernières années, dont 64,5 millions de dollars pour le secteur de la santé », ajoute la même source.

Le département d’Etat a affirmé que depuis le déclenchement de cette crise sanitaire, le gouvernement américain a mobilisé plus de 775 millions de dollars en aide d’urgence sanitaire, humanitaire, économique et de développement visant à aider les gouvernements, les organisations internationales et les ONG.

Déconfinement, politique et économie au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Le déconfinement, le rôle des partis politiques et l’impact du Coronavirus sur l’économie sont les principaux sujets commentés par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+La Vie Eco+ écrit qu’au Maroc, aux derniers chiffres, le taux de contagiosité du virus est inférieur à 1, ce qui constitue la preuve tangible que le confinement fonctionne.

Le peuple marocain, chaque jour et depuis 43 jours de confinement, prouve parfaitement qu’il a le sens de la mobilisation pour l’intérêt général, poursuit l’hebdomadaire, notant qu’il est capable de faire preuve d’engagement collectif, sans limites, à tous les niveaux et dans toutes ses composantes.

A présent, et au regard de la situation épidémiologique, il est fort à parier que dans quelques jours le plus dur sera derrière nous et une autre phase commencera: La sortie de crise, estime-t-il, soulignant qu’il est primordial de persévérer, et surtout ne rien lâcher, jusqu’au 20 mai.

+La Nouvelle Tribune+ relève que la sortie de la crise, sanitaire entre autres, devra s’accompagner d’une nouvelle vision du rôle des partis politiques.

Il s’agit notamment du report d’échéances électorales, de la mobilisation unanime, nationale peut-être, de toutes ces organisations qui ne devront pas se préoccuper de leur représentation parlementaire, mais de leur devoir d’encadrement et de conscientisation, insiste le journal.

Selon lui, les partis politiques devront saisir cette opportunité pour une réelle remise en question, une refondation de leurs méthodes et objectifs afin d’être, enfin, dans leur vrai rôle. Ou sinon, le politique disparaîtra avec la fin de la pandémie!

+Telquel+  estime que la crise pandémique est une chance énorme à saisir pour notre pays. Le Maroc a démontré ses capacités à ses partenaires étrangers. Son sens de l’anticipation et sa politique d’endiguement de la propagation du Covid-19 sont désormais salués à travers le monde.

Outre le volontarisme des pouvoirs publics, les initiatives privées sont également à saluer. Masques de protection, respirateurs…le re-engineering des infrastructures de production s’est accompli en un temps record. Aucune pénurie de médicament n’est à déplorer dans le pays. Notre base industrielle, ancrée et opérationnelle depuis au moins cinq décennies, y a veillé. Ce sens de l’excellence dont a fait preuve notre pays doit nous pousser à faire preuve davantage d’agilité et d’innovation sur le plan économique, écrit l’hebdomadaire.

+Finance News Hebdo+ fait observer que le secteur touristique accuse des pertes de 8,3 millions d’arrivées en 2020. « Nous risquons de perdre plus de 8,3 millions d’arrivées, dont 4,4 millions de touristes étrangers (et 3,8 millions de MRE) et plus de 15,2 millions de nuitées », avertit Zoubir Bouhoute, directeur du Conseil provincial du tourisme de Ouarzazate, cité par la publication.

Cela se traduirait par une contraction des recettes en devises de plus de 53,7 milliards de DH (43 milliards pour le tourisme et 10,7 milliards pour l’aérien). Selon les mêmes projections, les arrivées en provenance de France pourraient baisser de 64% en 2020 par rapport à 2019. Les arrivées en provenance d’Espagne, d’Allemagne et d’Italie baisseraient respectivement de 63%, 64% et 66%.

+Al Alam+ indique que les répercussions de la propagation du Covid-19 continuent de planer sur l’avenir de l’économie nationale, au moment où plusieurs secteurs vitaux sont à l’arrêt.

Malgré les efforts déployés pour venir en aide à l’économie, les rapports continuent de mentionner l’ampleur de l’impact de cette crise qui sévit depuis le 15 mars, date à laquelle beaucoup d’entreprises ont dû fermer boutique, écrit le quotidien.

 Dans ce sens, le ministère de l’Economie et des Finances a fait savoir que les exportations ont reculé de 80%, tandis que les exportations ont chuté de 43%, au moment où les transferts de fonds des MRE ont baissé de 10%.

+Challenge+ souligne qu’à cause de la crise économique, près de 10 millions de Marocains peuvent devenir pauvres ou risquent de tomber dans la pauvreté.

La publication qui  qui se réfère à un rapport réalisé par le PNUD, l’UNECA et la Banque mondiale sur l’impact social et économique du Covid-19 sur le Maroc, constate que l’impact de la crise sera probablement ressenti en premier lieu par ceux qui ont un emploi informel ainsi que par ceux qui ne peuvent pas travailler à distance, mais finira par s’étendre à d’autres secteurs de l’économie.

Les pertes de revenus pourraient également résulter de l’impact direct de l’épidémie sur la santé des soutiens de famille, déplore le journal.

Covid-19: Comores contaminés, Lesotho seul pays africain épargné

L’archipel des Comores est devenu le 53e pays africain frappé par le Covid-19 après la découverte d’un cas jeudi dernier.Jusque-là épargné par la pandémie, ce petit pays peuplé d’un peu moins d’un million d’habitants, a enregistré officiellement son premier cas jeudi dernier. Il s’agit d’un Comorien âgé d’une cinquante d’années, qui a été en contact avec un Français en séjour dans le pays depuis le 18 mars, a indiqué le président comorien, Azali Assoumani.

Le chef de l’Etat a rassuré sur l’état de santé du patient qui « s’améliore progressivement ».

Cette nation d’Afrique australe, est le 53e État africain touché par le Covid-19. Désormais, le Lesotho, petit royaume enclavé dans le territoire sud-africain, est le seul pays encore officiellement épargné par le coronavirus.

Les 1000 cas de coronavirus en exergue dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus samedi à APA s’arrêtent pour la plupart sur le dépassement de la barre symbolique des mille cas de personnes testées positives à la pandémie du Covid-19 dans le pays.« La garde présidentielle infectée », titre L’AS, précisant que c’est un gendarme de la garde présidentielle qui a été testé positif et que ses collègues sont mis en quarantaine.

Libération donne « les chiffres de la maladie », deux mois après la détection du premier cas positif au Sénégal. Jusqu’hier vendredi, souligne le journal, 658 patients étaient encore dans les hôpitaux et 4358 « contacts » isolés. Sur 1024 cas recensés depuis le 2 mars, les 627 proviennent de la capitale Dakar et la tranche d’âge 25-34 ans « est la plus atteinte ».

Pourtant, il y a un mois le pays « ne comptait que 190 cas positifs » au Covid-19, faisant dire désormais au ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr que « la guerre sera longue », ajoute le quotidien.

Malgré l’interdiction du transport interurbain et la fermeture de marchés etc., « le virus sévit », constate EnQuête dont la Une lance « l’appel au déconfinement » dans la gestion de la crise sanitaire. En effet, souligne le journal, quatre intellectuels alertent sur les conséquences « désastreuses » du confinement sur l’économie.

A propos de la réouverture des écoles le 2 juin prochain, les enseignants restent « dubitatifs » là où les parents d’élèves demeurent « sceptiques », renseigne Vox Populi. Pour le syndicaliste Abdou Faty, « il faut choisir entre la vie sans école ou la mort avec l’école ». Cheikh Ndiaye, parent d’élève, déclare pour sa part qu’on « risque de voir nos enfants mourir en nombre ».

Au lendemain de la journée internationale des travailleurs, Le Quotidien fait « le défilé du Covid », faisant rejaillir par là les 1000 cas et plus de cas de coronavirus recensés au Sénégal. Un autre fait qui a sauté devant l’œil du journal est la mise en quarantaine dans la région de Tambacounda (est) de Khalilou Fadiga. L’ancien international de football venait de franchir les frontières, faisant dire à Vox Populi qu’il est « un cas particulier ».

Plus optimiste, la présidente de la plateforme Femmes debout, Haoua Dia Thiam, note que « le Covid va nous imposer un changement de mentalité ».

Par ailleurs, L’Observateur rapporte les « confessions du prêcheur qui a contaminé 25 personnes » et les déclarations du directeur des Infrastructures du ministère de la Santé qui dit « la vérité sur la saturation des hôpitaux ».

Après la « violation » de l’interdiction du transport interurbain, « l’Etat corse les sanctions », informe le quotidien national Le Soleil, ajoutant que « l’Armée va augmenter ses effectifs pour venir en renfort à la Police et à la Gendarmerie ».

Désormais c’est « un à cinq ans de prison pour les resquilleurs des déplacements interurbains », précise Vox Populi qui souligne également que l’amende est « corsée entre 1 million et 5 millions de francs CFA ».

En football, Stades fait focus sur l’arrêt définitif du championnat français de Ligue 1. Cette décision consacre « champion » le Paris Saint-Germain d’Idrissa Gana Guèye et permet à Rennes de Mbaye Niang et d’Edouard Mendy de se qualifier en Ligue des champions européenne. Toutefois, Amiens de Moussa « Konaté (est) relégué ».

Record insiste sur le nouveau sacre du club francilien avec la particularité que le milieu sénégalais Gana Guèye est partie prenante de ce résultat de 2020, « 34 ans après Omar Guèye Sène ». Son prédécesseur avait offert en 1986 son tout premier titre de champion de France au PSG en inscrivant un but face à Monaco au Parc des Princes, rappelle le quotidien sportif.

Maroc : Les IDE atteignent plus de 445 millions de dollars à fin mars 2020

Le flux net des Investissements directs étrangers (IDE) au Maroc a atteint près de de 446 millions de dollars (4,24 milliards de dirhams) à fin mars 2020, contre 414,7 millions de dollars (3,94 milliards DH) un an auparavant, soit une hausse de 7,5%, précise l’Office des changes.Selon l’office, ce résultat s’explique par une baisse des dépenses des IDE de 41,6% à 2,3 milliards DH (1 dollar = 9,5 DH), plus importante que celle des recettes (-17,1%).

Au titre des trois premiers mois de l’année, le flux net des investissements directs marocains à l’étranger a baissé de 1,5 milliard DH à près de 1,16 milliard DH, fait savoir l’office, ajoutant que les investissements directs marocains à l’étranger ont atteint 2,46 milliards DH (-24,8%), tandis que les cessions de ces investissements ont plus que doublé (+693 millions de dirhams).

Quant aux envois de fonds effectués par les Marocains Résidents à l’étranger, ils ont enregistré une baisse de 4,7% à 14,53 milliards DH à fin mars 2020.

Pour leur part, les recettes voyages ont atteint près de 16,85 milliards DH à fin mars 2020 contre 16,47 milliards DH une année auparavant, soit une hausse de 2,3%, tandis que les dépenses voyages ont baissé de 3,6% à 4,19 milliards.

Maroc : Le conseil des droits de l’Homme et l’UNFPA se joignent pour lutter contre la pratique du mariage des enfants

Le Conseil marocain des droits de l’Homme (CNDH) et le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) ont signé, jeudi à Rabat, un accord qui porte sur la promotion des droits des femmes et des filles, y compris les droits à la santé sexuelle et reproductive au Maroc. Paraphé par Mme Amina Bouayach, présidente du CNDH, et Luis Mora, représentant de UNFPA, l’accord vise à renforcer le plaidoyer pour lutter contre la pratique du mariage des enfants, promouvoir les droits à la santé sexuelle et reproductive, et renforcer la mobilisation pour la mise en œuvre des recommandations des instruments internationaux en la matière. Cette collaboration renforcera la contribution des deux parties aux efforts visant à mettre fin au mariage des enfants.

Ce partenariat, qui vient renforcer la coopération du CNDH avec le Système des Nations Unies pour le développement au Maroc, vise à développer une information claire et complète, intégrant les éléments normatifs, constitutionnels, juridiques et les éléments de politiques publiques nationales en matière des droits à la santé sexuelle et reproductive, qui sera mise à la disposition de l’ensemble des acteurs.

Il s’agit également de renforcer l’appropriation par les acteurs de la société civile, des mécanismes internationaux visant à améliorer la situation des droits humains en général et des droits à la santé sexuelle et reproductive en particulier.

L’UNFPA appuie 150 pays, dont le Maroc, dans la collecte des données démographiques à même de comprendre leurs tendances et de développer des politiques permettant d’assurer un développement durable et inclusif.

Covid-19 : l’OMS alerte sur l’assouplissement du confinement en Afrique

Maintenant que certains pays africains commencent à assouplir le confinement, il est important de maintenir des mesures fortes de surveillance, de détection des cas et de tests, entre autres mesures de contrôle pour mettre fin à la pandémie, a recommandé jeudi le Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique. « Les mesures de confinement sont en train d’être assouplies dans certaines régions d’Afrique, mais nous ne pouvons pas revenir à la situation qui prévalait avant l’épidémie » a déclaré Dr Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique. Selon elle, si les gouvernements mettent brusquement fin à ces mesures, il y aurait un risque de perte des gains que les pays ont réalisés jusqu’à présent contre le COVID-19.

Selon l’OMS, l’Afrique a enregistré à ce jour plus de 36 000 cas confirmés de COVID-19 et plus de 1 500 décès. L’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale sont des régions préoccupantes. Jusqu’à présent, 11 000 cas y ont été enregistrés et 300 personnes sont décédées. Dans la semaine du 13 avril, les cas ont augmenté de 113% en Afrique centrale et de 42% en Afrique de l’Ouest. Cependant, les pires craintes des spécialistes de santé publique et des gouvernements ne se sont pas encore concrétisées. L’Afrique n’a pas encore connu d’explosion du nombre de cas de COVID-19. L’organisation onusienne avance à ce titre que l’action rapide des gouvernements pour mettre en place des mesures de confinement et de distance physique, ainsi que des mesures de santé publique efficaces pour tester, retracer et traiter les cas, ont ralenti la propagation du virus.

 Le premier pays qui a mis en place le confinement dans la Région africaine de l’OMS a été le Rwanda le 21 mars, et depuis lors, 11 pays ont suivi. Dix autres pays ont instauré un confinement partiel des villes ou des communautés à haut risque. « Les données préliminaires indiquent que les pays qui ont mis en place un confinement national ont constaté que l’augmentation hebdomadaire du nombre de nouveaux cas a considérablement diminué, passant d’une hausse de 67 % la première semaine après le confinement à une hausse de 27 % la deuxième semaine », révèle l’OMS. En outre, elle note que l’analyse initiale indique que les pays qui ont mis en œuvre des confinements partiels et ciblés ainsi que des mesures fortes de santé publique ont peut-être été encore plus efficaces pour ralentir le virus. « Nous sommes toujours en train d’analyser les données. Si d’autres recherches corroborent nos conclusions initiales selon lesquelles les verrouillages ciblés, basés sur des données et accompagnés de mesures de santé publique contribuent à aplatir la courbe du COVID-19, cela pourrait aider à équilibrer les énormes coûts sociaux de ces mesures pour les pays », a estimé Dr Moeti. 

Fête du travail et déconfinement alimentent les quotidiens marocains

La commémoration de la fête du travail et le projet de sur l’utilisation des réseaux sociaux et les scénarios de déconfinement sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+Rissalat Al Oumma+ fait observer que la commémoration de la fête du travail se fera pour la première fois à distance, notant que les rassemblements, les marches et les manifestations sillonneront, cette fois-ci, les sites web et les réseaux sociaux au lieu des grandes artères.

Durant cette crise, c’est justement la classe ouvrière qui se trouve aux premières lignes, indique la publication, soulignant que les travailleurs sont les premières victimes des effets économiques de la pandémie, vu le nombre de salariés ayant perdu leur emploi ou ceux qui se sont vus privés de leurs salaires.

Pour ce 1er mai, la meilleure façon de féliciter et remercier la classe ouvrière est la consolidation des acquis sociaux des travailleurs, la préservation de leurs droits et leurs libertés syndicales, estime le journal, appelant par la même à assurer la protection des ouvriers contre la contamination par le Covid-19 sur les lieux de travail.

+Al Bayane+ se fait l’écho de la déclaration du secrétaire général de l’UMT, Miloudi Moukharik, qui a appelé les autorités compétentes à renforcer le dispositif des mesures préventives dans les lieux du travail, et les employeurs à ne pas exploiter cette crise pandémique pour mettre à la rue des salariés.

« Il faut maintenir et entretenir l’élan de solidarité nationale et cette mobilisation de solidarité pour réussir une relance de l’économie nationale, en préservant la santé et la sécurité des travailleuses et des travailleurs », a indiqué pour sa part, Abdelkader Zair, secrétaire général de la (CDT).

De son côté, l’organisation démocratique du travail (ODT) a exhorté le ministère de l’emploi et de l’insertion professionnelle à indemniser les travailleurs et les travailleuses contaminés sur les lieux du travail par le nouveau coronavirus et de prendre en charge tous les frais occasionnés par les soins dans ce sens.

Revenant sur le projet de loi relatif à l’utilisation des réseaux sociaux, des réseaux de diffusion et réseaux similaires, +Bayane Al Yaoum+ écrit qu’on ne peut plus légiférer sans s’ouvrir sur la société et sans impliquer les acteurs concernés, ajoutant qu’il est inadmissible de profiter d’une situation délicate et surfer sur les dispositions de l’état d’urgence sanitaire pour faire adopter de tels textes de loi.

Le Maroc peut légiférer dans des domaines relatifs au crime électronique et des questions qui y sont liées, estime le quotidien, notant toutefois que ni le timing ni la méthode ne sont réussis.

Mener une réflexion en vue d’un encadrement juridique de ces questions nécessite le lancement de larges consultations, notamment auprès des experts techniques, juridiques et professionnels, souligne-t-il, ajoutant qu’il est primordial de tenir compte des débats engagés dans les différentes instances internationales.

Abondant dans le même sens, +l’Opinion+ note que même s’il ne s’agit que d’un draft, c’est l’intention qui compte et celle-ci, comme le dit le proverbe arabe, est « plus parlante que l’acte en lui-même », estimant que l’attitude opportuniste de ceux qui ont essayé de faire passer cette loi dans le tumulte du Coronavirus, dénote une mauvaise foi manifeste.

« Heureusement, la réaction des Marocains a été à la hauteur de leur déception, se félicite le journal, avançant que cette réaction est sans doute l’unique point positif à retenir de cette affaire.

+Libération+ rapporte que l’activité de la pêche maritime se poursuit afin de maintenir l’approvisionnement régulier du marché et l’offre en poisson est amenée à être renforcée actuellement, selon le ministère de l’Agriculture et de la Pêche maritime.

« La période actuelle devrait connaître une offre plus importante grâce à une montée en charge des activités de pêche qui traversaient lors du premier trimestre de l’année la basse saison habituelle du secteur de la pêche (particulièrement pour la pêcherie pélagique), ainsi que les mauvaises conditions météorologiques ayant marqué cette même période, souligne un communiqué du ministère, cité par la publication..

Les débarquements se situent ainsi au niveau des moyennes habituelles observées durant cette période (1.900 T/jour depuis début mars), note la même source.

+Akhbar Al Yaoum+ rapporte que les dispositions de déconfinement prévu pour le 20 mai, n’incluent pas la possibilité de circulation entre les villes.

Selon le le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, l’interdiction jusque-là du transport entre les villes de Royaume a aidé à limiter la propagation du Coronavirus, notant que « personne n’essaie de restreindre la liberté de circulation, mais la mesure est encore nécessaire ».

D’après les données recueillies à travers le monde, l’éradication du Covid-19 ne semble pas être pour bientôt, a-t-il ajouté, notant que les Marocains devront apprendre à cohabiter avec cette pandémie. Il a, par ailleurs, fait savoir que son département planche actuellement sur les scénarios de l’après 20 mai et ce, en fonction du développement de l’épidémie.

Pour sa part, +Al Massae+ souligne qu’à  l’heure où des scénarios pour la levée progressive de la quarantaine sont en cours d’élaboration, la Confédération Générale des Eentreprises du Maroc (CGEM) a mis en place une série de mesures pour permettre un retour sûr des travailleurs dans les lieux de travail.

Ces mesures, qui ont été présentées au Comité de Veille Economique, limiteraient l’apparition de nouveaux foyers de contamination qui pourraient gâcher toutes les réalisations du Royaume grâce, notamment, aux mesures d’urgence.

 Il est vrai que personne ne peut donner une idée claire sur l’évolution de la situation épidémiologique dans le pays après la levée progressive du confinement, mais ce qui est certain, c’est le strict respect des mesures qui seront prises, explique le journal.

COVID-19: l’UE consacre un soutien financier à l’administration pénitentiaire marocaine

En réponse à la crise sanitaire liée au COVID-19, l’Union européenne (UE) réaffirme sa solidarité envers le Maroc, en allouant une partie des fonds prévus dans son programme d’appui à la réforme de la délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion pour faire face aux conséquences de cette crise dans les établissements pénitenciers au Maroc.Cet appui se concrétisera à travers la mise à disposition d’un fonds de 2 millions de dirhams (1 euro = 10,7 DH) pour l’acquisition de matériel sanitaire pour lutter contre la propagation du virus dans les établissements pénitentiaires, indique un communiqué de la délégation de l’UE au Maroc, parvenu à APA.

Ce matériel vise à garantir la protection et la prévention de la contamination au COVID 19 aux fonctionnaires pénitentiaires dans l’exercice de leurs fonctions et de préserver les bonnes conditions sanitaires des détenus.

Le programme vise l’accompagnement de l’administration pénitentiaire à la mise en place de sa nouvelle stratégie et de sa prise en charge de ses nouvelles prérogatives qui a pour objectifs principaux la modernisation de la gouvernance du système pénitentiaire et le renforcement des capacités institutionnelles et techniques des acteurs ; et la mise en place des politiques de réinsertion sociale des détenus et de prévention de la récidive et de dynamiser la coopération et renforcer l’impact la société civile et les institutions des droits de l’Homme.

Condamnation de Soro à 20 ans de prison: «Il n’y a pas de chasse aux sorcières » ( Sidi Touré)

La condamnation à 20 ans de prison ferme de Guillaume Soro, l’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne pour recel de deniers publics et blanchiment de capitaux « n’est pas une chasse aux sorcières », a soutenu jeudi à Abidjan, Sidi Tiémoko Touré, le ministre ivoirien de la Communication et des médias, par ailleurs, porte-parole du gouvernement.« (…) Donc, vraiment il n’y a pas de chasse aux sorcières. Il y a juste des gens qui refusent d’assumer, qui disent qu’ils ont la télécommande. Des gens qui avouent avoir tenté un coup d’État en Côte d’Ivoire. Après il ne faut pas nous accuser de chasse aux sorcières», a affirmé M. Touré dans une «conférence de presse en ligne»  organisée par l’Association de la presse étrangère en Côte d’Ivoire (APECI) sur sa plateforme Whatsapp.

sous le coup d’un mandat d’arrêt international, M. Soro est également poursuivi pour atteinte à l’autorité de l’État.

« Est-ce parce que M. Guillaume Soro savait les casseroles qu’il traînait, qu’il a précipitamment annoncé sa candidature à la présidence de la République? En tout état de cause en tant que citoyen ivoirien, nous sommes tous justiciables», a estimé M. Touré invitant l’ancien chef de l’hémicycle ivoirien « à venir plutôt s’expliquer ».

Mardi dernier, le Tribunal correctionnel d’Abidjan a condamné M. Soro par contumace à 20 ans de prison ferme,7 ans de privation de droits civiques, 4,5 milliards de FCFA d’amende et 2 milliards de FCFA de dommages et intérêts à l’État de Côte d’Ivoire pour recel de deniers publics portant sur la somme de 1,5 milliard FCFA et de blanchiment de capitaux.

Covid-19: Kenyatta invite les pays africains à coopérer dans la lutte

Le président Uhuru Kenyatta a appelé mercredi les pays africains à renforcer leur collaboration dans la lutte contre la pandémie de coronavirus, prônant le partage d’informations et la mutualisation des moyens d’intervention.S’exprimant lors d’une réunion virtuelle du Bureau de l’Assemblée de l’Union africaine avec les présidents des communautés économiques régionales (CER), le chef d’Etat kenyan a d’abord exprimé son appréciation du soutien de la communauté internationale à l’Afrique, avant de souligner la nécessité pour le continent de se mobiliser contre cette maladie. Pour lui, l’unité garantira de meilleurs résultats.

« Je veux dire que nous devons être capables de travailler ensemble et de mettre en commun les faibles ressources dont nous disposons et de montrer que nous sommes également capables de nous unir pour vaincre ce virus », a déclaré le président kenyan, notant que le Covid-19 continue de frapper de plein fouet le monde et n’épargne pas les plus riches.

« Nous sommes confrontés à des contraintes financières, matérielles et structurelles. Cependant, nous devons également faire face à la réalité selon laquelle les ressources sont limitées partout et même les pays les plus riches luttent aujourd’hui à la suite de cette pandémie mondiale. Par conséquent, je suis très encouragé par ce que nous faisons pour nous-mêmes sur le continent », a dit Uhuru Kenyatta dans un communiqué publié jeudi à Nairobi. 

Les pays du continent, avec à leur tête l’Afrique du Sud et l’Egypte, ont promis 61 millions de dollars pour lutter contre le Covid-19. Mais Kenyatta a insisté sur la nécessité d’encourager les pays africains à sortir les moyens financiers pour intensifier la riposte continentale.

« Alors que nous menons la lutte contre cette pandémie qui continue de représenter une menace existentielle pour bon nombre de nos pays, je pense également qu’il y a des signes encourageants si nous continuons de maintenir le cap, de rester concentrés, vigilants et, plus important encore, disciplinés », a-t-il ajouté.

En outre, le dirigeant kenyan a dit sa préoccupation au sujet de l’augmentation des infections de manière quotidienne, notant que dix pays en Afrique comptent plus d’un millier de cas et trois ayant franchi la barre des 4000.

Il a ainsi exhorté les pays à intensifier les actions visant à contenir la propagation de cette maladie respiratoire en augmentant les tests et en renforçant les mesures de surveillance.

 

Lancement de Solidarité Ramadan pour 2000 victimes des crises ivoiriennes

La ministre ivoirienne de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Pr Mariatou Koné, a lancé jeudi à Abidjan une opération baptisée « Solidarité Ramadan » qui vise à distribuer des kits alimentaires à environ 2000 « victimes vulnérables » des crises survenues en Côte d’Ivoire, a constaté APA sur place.« Aujourd’hui c’est solidarité Ramadan vis-à-vis des victimes des crises survenues en Côte d’Ivoire. Parmi ces victimes, il y a des vulnérables. Donc, nous leur avons fait appel pour leur donner un kit Ramadan. Nous avons appelé des victimes qui sont de confession musulmane mais également ceux qui ne sont pas de cette religion mais qui sont aussi affectés », a expliqué Mme Koné.

Poursuivant elle a précisé que cette opération de Solidarité Ramadan est différente de celle qui se fait actuellement en faveur des familles vulnérables pour les aider à lutter contre le Covid-19.

 Toutefois,  Mme Koné a souligné qu’ en plus des kits alimentaires, les victimes bénéficiaires de Solidarité Ramadan recevront aussi des kits sanitaires contre la maladie à Coronavirus.

En retour,  les bénéficiaires de cette opération ont successivement exprimé leur gratitude au gouvernement ivoirien et à la ministre de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté.

«Nous disons tous nos encouragements à la ministre car elle est vraiment au front social », a estimé Lassina Kanté, le président du Conseil d’administration de la confédération des organisations des victimes de la crise ivoirienne ( COVICI).

Côte d’Ivoire : le personnel soignant doté de matériel de protection pour « gagner la guerre» contre le Covid-19

Le Centre hospitalier universitaire (CHU) de Treichville au Sud d’Abidjan, un établissement sanitaire au cœur de la lutte contre le Covid-19 en Côte d’Ivoire, a été doté jeudi de matériels de protection de ses agents et d’équipements de télécommunication pour « gagner la guerre» contre cette pandémie.Ces équipements de protection et de communication d’une valeur de 17 874 811 FCFA et composés de masques de protection chirurgicaux, de lunettes de protection, de casaques stériles, de gants d’examen, de gels hydro-alcooliques et de matériels de communication, ont été offerts par la Fondation MTN, une filiale de la compagnie de téléphonie mobile du même nom.

En plus du CHU de Treichville, l’Association des internes des hôpitaux de Côte d’Ivoire a également reçu des dons de cette Fondation.  « Votre geste est une réponse tangible à l’appel lancé par le président de la République pour sauver des vies et préserver notre pays», a dit Eugène Aka Aouélé, le ministre ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique à l’endroit des donateurs.

Selon lui, toutes ces actions de solidarité de cette institution, font d’elle « une entreprises citoyenne». Dans la foulée, M. Aouélé a souligné que l’objectif du gouvernement ivoirien  est d’accélérer le processus de décroissance du Covid-19 afin de réduire les souffrances humaines et mettre fin à l’essoufflement économique liée à la pandémie. 

«Nous répondons à l’appel du président de la République pour accompagner le gouvernement en dotant l’ensemble des structures d’outils de technologies, d’information et de  télécommunication qui doit leur permettre de gagner cette guerre contre cette pandémie», a expliqué pour sa part, Djibril Ouattara, le directeur général de MTN Côte d’Ivoire.

 « Le service des maladies infectieuses et tropicale du CHU de Treichville est sur la ligne de front contre le Covid-19. Nous avons décidé de venir vous exprimer notre soutien », a ajouté M. Ouattara. 

« La Côte d’Ivoire à l’instar de tous les pays du monde est en guerre contre le Coronavirus, ce mal pernicieux qui est en train de détruire le monde», a soutenu de son côté Étienne Yao, le directeur général du CHU de Treichville, se félicitant de ce don qui est un « soulagement» pour son institution. La Côte d’Ivoire a enregistré officiellement à la date du jeudi 30 avril 2020, 1275  cas confirmés de maladie à Covid-19 avec 574 guéris et 14 morts.

Maroc : Une femme tue ses trois enfants et tente de se donner la mort

Un terrible drame a secoué la ville de Casablanca en ce mois sacré du Ramadan. Une femme a commis le forfait de tuer ses trois enfants en coupant les artères de leurs poignets à l’aide d’un objet contondant avant de tenter de se donner la mort en assénant avec le même objet des coups au niveau du poignet et du ventre. Et pour cause des différends familiaux.En effet, la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a indiqué que les techniciens de la scène du crime et les officiers de la police judiciaire du District de police de Hay Hassani à Casablanca ont entamé, jeudi après-midi, les procédures d’examen des corps de trois frères, âgés respectivement de 9, 7 et 3 ans, retrouvés au domicile familial avec les artères de leurs poignets tranchés avec un objet contondant.

Les techniciens de la scène du crime et les officiers de la police judiciaire ont également examiné la mère des trois victimes, trouvée inconsciente avec des blessures au niveau du poignet et du ventre, infligées par le même objet tranchant, a précisé la DGSN dans un communiqué, soulignant que la mère a laissé un message écrit qui fait référence à sa volonté de se donner la mort pour des différends familiaux.

Des médicaments susceptibles d’avoir été utilisés pour droguer les enfants victimes avant leur assassinat ont été saisis sur la scène de crime, a poursuivi la même source, notant que la mère blessée a été placée sous surveillance médicale à l’hôpital, alors qu’une enquête préliminaire a été ouverte par le service préfectoral de la police judiciaire sous la supervision du parquet compétent.

L’enquête se poursuit avec le mari pour déterminer les tenants et aboutissants de cette affaire, ajoute le communiqué, ajoutant que le message écrit ainsi que des contenues numériques échangés par la mère avec sa famille avant la commission de ces actes criminels ont été soumis à l’expertise technique et informatique, et ce pour s’assurer de l’éventualité d’un crime de meurtre accompagné de tentative de suicide.

Football ivoirien: report de l’AG ordinaire de la FIF en raison du Covid-19

Le Comité exécutif de la Fédération ivoirienne de football (FIF) a décidé jeudi de reporter son Assemblée générale ordinaire prévue le 16 mai 2020, en raison de la pandémie du Covid-19, selon une note publiée sur le site web de l’organisation.Faisant le constat de « l’impossibilité de la tenue de cette rencontre, le 16 mai 2020 », le Comité exécutif de la Fédération ivoirienne de football a décidé de « reporter ladite assemblée générale ordinaire », indique une note de la FIF.

Cette Assemblée générale ordinaire devrait le 16 mai prochain fixer la date de l’Assemblée élective et la Commission électorale. Et ce, afin de permettre l’organisation de l’élection à la présidence de la FIF, sensée renouveler les instances de la faîtière dont le président est en fin de mandat.  

L’Assemblée générale ordinaire qui se tient une fois par an, regroupe plus de 350 personnes issues du secteur du football ivoirien. En application des mesures sanitaires liées à la pandémie du Covid-19, le ministre des Sports a « interdit jusqu’à nouvel ordre tout regroupement à caractère sportif ». 

Pour la présidence de la FIF, trois candidats sont actuellement en lice, notamment l’ex-international du football ivoirien Didier Drogba, Sory Diabaté, vice-président dans le staff sortant et Idriss Diallo, ancien vice-président de la FIF, chargé de la Commission marketing sous l’ère Jacques Anouma. 

Evolution du coronavirus en Afrique

Le nouveau coronavirus provoque une crise sanitaire inédite dans le monde entier et l’Afrique est de plus en plus touchée. Avec cet article, mis à jour régulièrement, APA suit pour vous l’évolution du Covid-19 sur le continent.

NOMBRE DE PAYS TOUCHÉS

 
53

NOMBRE DE CAS RECENSÉS

38.330

NOMBRE DE DÉCÈS

1599

 Afrique du Sud : Cas (5647) – Guérisons (2073) – Décès(103)

La nation arc-en-ciel annonce ce jeudi 297 nouveaux cas de coronavirus.

Algérie : Cas (4006) – Guérisons (1779) – Décès (450)

158 nouveaux tests positifs ont été effectués aujourd’hui. En plus, il y a eu 6 décès.

Angola : Cas (27) – Guérisons (7) – Décès (2)

Luanda ne rapporte rien aujourd’hui.

Bénin : Cas (64) – Guérisons (33) – Décès (1)

L’ex-Dahomey n’indique rien ce jour. 

Botswana : Cas (23) – Guérisons (5) – Décès (1)

Ce pays de l’Afrique australe ne décompte rien ce jeudi.

Burkina Faso : Cas (645) – Guérisons (506) – Décès (43)

Au pays des hommes intègres, il y a quatre nouvelles contaminations.

Burundi : Cas (11) – Guérisons (4) – Décès (1)

Ce pays ne recense rien aujourd’hui.

Cameroun : Cas (1832) – Guérisons (934) – Décès (61)

Au pays de Paul Biya, on signale 26 nouveaux cas.

Cabo Verde : Cas (121) – Guérisons (4) – Décès (1)

Dans cet archipel, le virus est réapparu ces derniers jours. Huit cas de plus sont notés ce jeudi.

Centrafrique : Cas (50) – Guérisons (10) – Décès (0)

Le virus a récemment refait surface en RCA. Mais c’est le statu quo aujourd’hui.

Comores : Cas (1) – Guérisons (0) – Décès (0)

Les îles Comores sont désormais touchées par le coronavirus.Un cas a été détecté ce jeudi.

Congo : Cas (220) – Guérisons (19) – Décès (9)

Ce pays de l’Afrique centrale n’annonce rien.

Côte d’Ivoire : Cas (1275) – Guérisons (574) – Décès (14)

37 cas de Covid-19 ont été notés ce jeudi. 

Djibouti : Cas (1089) – Guérisons (642) – Décès (2)

Douze nouveaux cas sont signalés ce jour. 

Egypte : Cas (5537) – Guérisons (1381) – Décès (392)

Dans ce grand pays de l’Afrique du nord, on note aujourd’hui 269 nouveaux cas et 12 morts.

Erythrée : Cas (39) – Guérisons (26) – Décès (0)

Asmara enchaîne les jours sans cas notifiés. Mieux, sept patients ont recouvré la santé.

Eswatini : Cas (100) – Guérisons (12) – Décès (1)

L’ex-Swaziland rapporte neuf cas aujourd’hui. 

Ethiopie : Cas (131) – Guérisons (59) – Décès (3)

Ce pays, abritant le siège de l’Union Africaine (UA), déclare un cas ce jeudi.

Gabon : Cas (276) – Guérisons (67) – Décès (3)

Le pays d’Ali Bongo annonce 38 contaminations.

Gambie : Cas (11) – Guérisons (8) – Décès (1)

Ce pays enclavé signale un cas aujourd’hui.

Ghana : Cas (2074) – Guérisons (212) – Décès (17)

Accra rapporte aujourd’hui 403 cas et 1 décès.

Guinée : Cas (1495) – Guérisons (329) – Décès (7)

Conakry répertorie aujourd’hui 144 nouveaux cas.

Guinée-Bissau : Cas (205) – Guérisons (19) – Décès (1)

Ce pays lusophone ne déclare pas de cas supplémentaires. 

Guinée équatoriale : Cas (315) – Guérisons (9) – Décès (1)

Malabo ne déclare aucun nouveau cas ce jeudi.

Kenya : Cas (396) – Guérisons (144) – Décès (17)

Ce pays de l’Afrique de l’est a communiqué ce jeudi 12contaminations et 2 décès.

Lesotho : Cas (0) – Guérisons (0) – Décès (0)

Cet Etat enclavé échappe, pour le moment, au virus.

Liberia : Cas (141) – Guérisons (45) – Décès (16)

Monrovia respire ce jeudi.

Libye : Cas (61) – Guérisons (18) – Décès (3)

Aujourd’hui, Tripoli fait part d’un décès.

Madagascar : Cas (128) – Guérisons (92) – Décès (0)

Dans la Grande île, deux guérisons sont confirmées ce jour.

Malawi : Cas (37) – Guérisons (7) – Décès (3)

Rien à signaler aujourd’hui.

Mali : Cas (490) – Guérisons (135) – Décès (26)

Ce pays ouest-africain recense huit infections et un décès aujourd’hui.

Maroc : Cas (4423) – Guérisons (984) – Décès (170)

Ce jeudi, 102 personnes ont contracté le virus dans le Royaume. Deux patients sont morts. 

Maurice : Cas (332) – Guérisons (310) – Décès (10)

Aujourd’hui, quatre malades ont vaincu le virus.

Mauritanie : Cas (8) – Guérisons (6) – Décès (1)

La République islamique ne déclare rien ce jeudi après le cas positif d’hier.

Mozambique : Cas (76) – Guérisons (12) – Décès (0)

Maputo ne constate aucune nouvelle infection. 

Namibie : Cas (16) – Guérisons (8) – Décès (0)

Cet Etat n’a dénombré aucun cas ces derniers jours.

Niger : Cas (719) – Guérisons (452) – Décès (32)

Niamey déclare ce jeudi six nouveaux cas.

Nigeria : Cas (1728) – Guérisons (307) – Décès (51)

196 nouveaux cas et 7 morts recensés dans ce grand pays de l’Afrique de l’ouest. 

Ouganda : Cas (83) – Guérisons (52) – Décès (0)

Kampala constate deux infections.

RD Congo : Cas (500) – Guérisons (65) – Décès (31)

Kinshasa déclare neuf cas supplémentaires et un décès.

Rwanda : Cas (243) – Guérisons (104) – Décès (0)

Le pays de Paul Kagamé déclare 25 contaminations.

Sao Tomé-et-Principe : Cas (14) – Guérisons (4) – Décès (0)

Dans ce pays insulaire du Golfe de Guinée, le virus y a fait son entrée avec quatre cas. Six infections ont été annoncéesaujourd’hui.

Sénégal : Cas (933) – Guérisons (334) – Décès (9)

Ce jeudi, le Sénégal a réalisé 1161 tests dont 51 sont positifs. Il s’agit de 40 cas contacts suivis et de 11 cas issus de la transmission communautaire.

Seychelles : Cas (11) – Guérisons (6) – Décès  (0)

Ce pays n’a pas découvert de cas aujourd’hui.

Sierra Leone : Cas (124) – Guérisons (21) – Décès (7)

Ce pays anglophone indique ce jeudi vingt infections et trois morts.

Somalie : Cas (601) – Guérisons (31) – Décès (28)

Les autorités sanitaires ont déclaré aujourd’hui 19 cas.

Soudan : Cas (442) – Guérisons (39) – Décès (31)

Khartoum annonce 67 nouveaux cas et 3 décès. 

Soudan du Sud : Cas (35) – Guérisons (0) – Décès (0)

Le dernier Etat africain indépendant confirme une infection ce jeudi.

Tanzanie : Cas (480) – Guérisons (167) – Décès (16)

Ce pays n’annonce rien aujourd’hui.

Tchad : Cas (73) – Guérisons (33) – Décès (5)

Cet Etat dirigé par Idriss Déby indique ce jeudi 21 cas et 3 décès.

Togo : Cas (116) – Guérisons (65) – Décès (9)

Les autorités sanitaires annoncent aujourd’hui sept cas et deuxdécès.

Tunisie : Cas (994) – Guérisons (305) – Décès (41)

Tunis indique quatorze infections ce jeudi.

Zambie : Cas (106) – Guérisons (55) – Décès (3)

Lusaka rapporte aujourd’hui neuf contaminations.

Zimbabwe : Cas (40) – Guérisons (5) – Décès (4)

Dans ce pays de l’Afrique australe, il n’y a aucun nouveauporteur du virus ce jour.

Maroc : Naissance de la Confédération africaine des TPE-PME

La Confédération africaine des Très Petites, Petites et Moyennes entreprises TPE-PME a vu le jour après plus de 18 mois de discussions entre les responsables des structures africaines.Conscients du rôle essentiel des TPE-PME dans l’essor des économies Africaine, la confédération Africaine des TPE-PME se fixe comme objectifs majeurs de créer une synergie entre ces entreprises sur l’ensemble du continent, assurer un climat favorable des affaires, créer les conditions adéquates à la promotion des TPE-PME en Afrique ou encore relever de nouveaux défis dans le cadre de l’intégration des marchés et des économies africaines.

La Confédération reconnait également la nécessité, pour tous les Etats membres de se doter d’un instrument global d’orientation des politiques en faveur des TPE-PME africaines et l d’accroître les échanges commerciaux économiques et financiers entre les TPE-PME africaines, ainsi que l’importance de faciliter l’accès des TPE-PME aux marchés et aux financements publics et privés.

La nouvelle structure africaine, qui comprend à ce jour dix pays dont le Maroc, le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Tchad, la Guinée, le Cameron, le Burkina Faso, porte également la mission de développer l’esprit entrepreneurial chez la population africaine, affirmant par ailleurs que l’intégration des TPE-PME africaines est propre à un écosystème incitatif à la création d’emplois, aux transferts de technologies et au partage d’expériences.

Selon un communiqué de la confédération, les présidents des structures des TPE-PME africaines ont décidé de réaliser une plus grande unité et solidarité entre les TPE-PME africaines, de favoriser la coopération sous régionale et internationale des TPE-PME et de créer les conditions appropriées permettant aux TPE-PME de jouer le rôle qui est le sien dans l’économie africaine.

Il s’agit également de coordonner et harmoniser les politiques africaines en faveur des TPE-PME, d’oeuvrer de concert avec les partenaires techniques et les bailleurs de fonds en vue de lutter efficacement contre le chômage et la pauvreté et d’accélérer le développement du continent par la promotion de la recherche notamment dans le domaine de la science et de la technologie ainsi que de défendre et protéger les droits et intérêts des TPE-PME africaines.

Le bureau exécutif élu a confié la présidence à Abdellah Fergui, président de la confédération marocaine des TPE-PME. La première mission de ce bureau sera la relance des TPE-PME dans ces pays d’Afrique.

Un « Comité de Relance » sera créé dès la semaine prochaine pour préparer le redémarrage des TPE-PME africaines menacées de faillites si des mesures ne sont pas prises pour les accompagner, note le communiqué.