Accord pour la paix : la CMA dénonce une violation du cessez-le-feu

Dans un communiqué en date de ce lundi 7 août, la CMA dit détenir des preuves que l’attaque de sa position avancée relevant de la base de Foyta a été perpétrée par les FAMa et Wagner selon le document. Le groupe armé dénonce je cite une attitude dite « belliqueuse » et conclut qu’il s’agit d’une remise en cause délibérée du cessez-le-feu du 23 Mai 2014 et des arrangements sécuritaires. Ce n’est pas la première fois que la CMA dénonce une violation du cessez-le-feu. En avril dernier, des avions de chasse de l’armée malienne, ont survolé plusieurs villes du Nord, dont Kidal principalement, ce qui avait entrainé des tirs de membres de la CMA en direction des avions. Le mois d’avril a été particulièrement tendu. Le 27 avril, la CMA a annoncé l’interpellation de 10 de ses combattants, ces derniers ont été présentés par l’armée comme étant des terroristes. Le processus de paix au Mali s’est graduellement dégradé depuis plusieurs mois. En décembre 2022, les groupes armés signataires avaient suspendu leur participation aux mécanismes de mise en œuvre de l’Accord. Les autorités de la Transition qui ont dénoncé dans une correspondance en février dernier les violations de l’Accord par la CMA ont également suspendu aux groupes armés le paiement des émoluments dans le cadre de la participation aux réunions du suivi de l’Accord.

Par ailleurs, réunis au sein du Cadre stratégique permanent pour la paix, la sécurité et le développement (CSP-CSD), les groupes armés ont rejeté la nouvelle Constitution. Le scrutin référendaire ne s’est pas tenu à Kidal.  Ce nouvel épisode intervient alors qu’une certaine embellie était perceptible. Le 16 juillet dernier, le Colonel Modibo Koné, patron de la sécurité d’Etat s’est rendu à Kidal pour échanger avec les responsables de la CMA. Il s’en est suivie selon plusieurs sources la libération de détenus liés au groupe armé signataire de l’accord pour la paix.

Cessez-le-feu au centre : Vers la fin des violences?

Le 1er juillet, deux groupes d’autodéfense peulh et dogon ont signé à Sévaré  un document actant leur volonté d’aller vers un cessez-le feu. Les derniers massacres dans la région de Mopti interpellent la conscience de tous les acteurs. Ce pas en avant est-il synonyme de la fin des violences dans cette zone ?

Après les différents massacres qui ont particulièrement endeuillé la région de Mopti, les différentes milices qui y sont actives se mobilisent pour éviter de nouvelles tragédies. Deux groupes d’autodéfense peul et dogon, le MSA et Dana Ambassagou, convergent pour le retour de la paix dans la région. C’est dans ce cadre que les responsables de ces mouvements ont signé le 1er juillet un communiqué conjoint, qui est un préliminaire à la signature d’un accord de cessez-le feu. « Ce n’est pas un cessez-le-feu qu’on a signé, c’est juste que l’on va s’abstenir d’agir pour aller vers la signature d’un accord. Pour le moment, nous n’en sommes pas à l’accord lui-même », précise Marcellin Guengueré, porte-parole de Dana Ambassagou. La rencontre a été l’occasion d’amorcer les bases d’une accalmie dans cette partie en crise humanitaire. « Nous avons dit que désormais il faut que chacun, de son côté, reste dans son coin. Que personne ne se déplace pour attaquer. Toute paix commence par cela. S’il n’y a pas d’attaques, il n’y aura pas de ripostes et le calme reviendra », souligne le porte-parole, ajoutant « il faut d’abord faire taire les armes et ensuite négocier sur les conditions qu’il faut pour aller à la paix ».

Pour l’analyste politique Boubacar Bocoum,  ce communiqué conjoint ne signifie pas forcément la fin des hostilités, « parce que ces deux mouvements ne contrôlent pas toute la zone et ne sont pas suffisamment structurés ». Il ajoute aussi que « derrière ces attaques il y a du banditisme organisé. Il y a des gens qui étaient dans la logique de l’autodéfense et en même temps d’autres qui profitent de la situation d’insécurité et de l’absence de l’État pour créer le désordre », estime-t-il.

Cette entente est intervenue deux jours avant le déplacement pour cinq jours du Premier ministre, Dr Boubou Cissé, dans la région. Il y a annoncé le redéploiement  prochain de 3 600 hommes supplémentaires pour sécuriser les populations. Cette visite du chef du gouvernement, accompagné de plusieurs de ses membres, est perçue comme une « avancée ».

Jean Kassogue : « Si l’Etat prend ses responsabilités, Dana Ambassagou n’a plus intérêt à faire la guerre »

Lors de la visite du Premier ministre dans la région de Mopti cette semaine, le groupe d’auto-défense Dana Ambassagou s’est engagé à déposer les armes. Après avoir combattu ceux qu’ils appellent les forces extrémistes, les responsables du mouvement affirment désormais « laisser faire » l’Etat. Enfin le bout du tunnel dans le centre ? Le nouveau porte-parole du groupe Jean Kassogué répond à nos questions.

Le mouvement s’est engagé le 2 octobre à déposer les armes. En juillet déjà, un cessez-le-feu unilatéral avait été entériné conduisant à une dissidence au sein du mouvement, quelle en était la cause ?

La première signature de cessez-le feu n’a pas permis de mettre fin au conflit. Au contraire, il s’est intensifié. Cela veut dire que les vrais acteurs n’ont pas été consultés. A l’époque Youssouf Toloba a été clair. Il a dit que depuis qu’il a commencé le combat, aucune autorité ne lui a tendu la main. Ils ont voulu le contourner, hors, c’est lui qui a créé le mouvement Dana Ambassagou. Il a nommé des personnes qui ont signé en sa place, sans le consulter, il s’estime donc trahit. Quand nous avons commencé à travailler avec lui, nous nous sommes rendu compte que ceux qui l’entouraient sur le plan politique n’étaient pas à la hauteur. Mais Toloba lui-même est une personne extrêmement intelligente. Il a dit être prêt au dialogue. Mais il a fait savoir que toute personne voulant agir au nom du mouvement sans passer par lui, il ne sera jamais d’accord. Il est le premier responsable. C’est lui qui répond en cas de problème. Toloba ne cherche qu’à défendre le pays dogon contre ceux qui l’attaque.

C’est donc le fait qu’il n’ait pas été associé qui le dérangeait ?

Ils ont fait croire à l’opinion que ceux qui ne sont pas venu signer sont des bandits, des ennemis à la paix. Ce n’était pas vrai. Le problème est que la personne derrière le mouvement n’avait pas été consultée. Mais à partir du moment où l’Etat lui a tendu la main, il s’est dit prêt pour la paix. Et cela n’a pas tardé. Il a été convaincu au bout de trois semaines de discussion. Maintenant, vu que l’armée à assurer vouloir prendre la situation à bras le corps, il a signé le document et il dit  vouloir observer la suite. S’ils ont besoin de lui, il répondra à l’appel et apportera toute l’assistance nécessaire.

Il existerait un accord tacite entre le gouvernement et le mouvement pour la sécurisation du centre ?

Je ne crois pas du tout. Avant lorsque l’armée était alertée sur la survenue d’une attaque, elle trainait des pieds pour répondre. C’est pour cela que le mouvement a pris les choses en main. Ceux qui sont payés pour assurer la sécurisation, il est grand temps de leur céder la place.

D’où proviennent donc vos armes ?                                                              

Les chasseurs sont nantis de pouvoirs magiques. Ils ont d’abord combattu avec leurs fusils de chasse, mais par la suite, ils ont gagné des butins de guerre au fil des succès contre ces terroristes.  Ces derniers acculés ont dit ne plus vouloir combattre contre les chasseurs, préférant l’armée malienne.  Quand les gens voient ces chasseurs avec des armes de dernière génération, ils y voient la main de l’Etat derrière. Mais non, au contraire l’Etat cherche à désarmer le mouvement. L’Etat n’arme ni de près, ni de loin Dana AmbaSagou. La situation était chaude et les chasseurs ont usé de leurs pouvoirs mystiques pour venir à bout de terroristes et prendre leurs armes par la suite.

Avez-vous confiance en la capacité de l’armée à sécuriser la zone ?

Toloba a dit que ‘’si’’ sa signature  peut occasionner la paix définitive, il l’apposera. Le mot ‘’si’’ est une réserve. Si l’Etat prend toutes ses responsabilités pour faire face aux terroristes, Dana Ambassagou n’a plus intérêt à faire la guerre. Nous ne pouvons pas tous dire avoir confiance, il nous faut attendre de voir les forces à l’œuvre. Nous avons entendu beaucoup de choses, ce que nous voulons maintenant c’est du concret. Le gouverneur de Mopti a assuré à Toloba que l’Etat est prêt à prendre la relève à compter du 1er octobre. Nous verrons si cela est réel ou pas. Nous avons mis en place une équipe de suivi, maintenant avoir une confiance totale dépendra de l’Etat.

Pourparlers d’Alger: appel au respect du cessez-le-feu

Une avancée dans la capitale algérienne qui abrite le 5ème round des pourparlers inter-maliens. Alors que la matinée d’hier jeudi a été marquée par un calme plat, les choses se sont plutôt précipitées dans l’après-midi. En effet les différentes parties (le gouvernement malien, les mouvements de la plateforme et ceux de la coordination), ont signé en fin d’après-midi à  l’hôtel El Aurassi un accord de cessation des hostilités. La cérémonie de signature a été présidée par le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra. Cette signature doit certainement permettre de mettre fin à  la recrudescence de la violence et des attaques au nord du Mali qui hypothéquaient la conclusion prochaine d’un accord de paix. Le document en question s’articule autour de six points essentiels. Tout d’abord il est demandé aux protagonistes d’observer immédiatement toutes formes de violence et de s’abstenir de tout acte de provocation. Le respect des engagements contractés en vertu des accords antérieurs est demandé aux parties. Le document demande aux signataires de mettre rapidement en œuvre, avec le soutien de la Minusma et en étroite collaboration avec elle, toutes les mesures de confiance adoptées, notamment le mécanisme visant à  faciliter l’application du cessez-le-feu figurant dans la déclaration de cessation des hostilités, et à  assurer la protection des civils. Aussi le document recommande-t-il de «Â participer pleinement à  la CMS élargie et ses mécanismes de façon à  vérifier, constater et signaler chaque que à  la médiation tout acte contraire à  la présente déclaration ». l’avant dernier point de l’accord de cessation des hostilités concerne la poursuite de la mise en œuvre des mesures de confiance notamment la libération des personnes détenues. Mettre en œuvre les engagements Enfin il évoque la poursuite de la négociation dans le cadre du processus d’Alger de bonne foi et dans un esprit constructif, ouvert et inclusif en vue de s’attaquer durablement aux causes des tensions observées sur le terrain. Si le ministre des Affaires étrangères de l’Algérie, Ramtane Lamamra, a parlé d’avancée sur le terrain après cette signature, son homologue du Mali, Abdoulaye Diop a estimé que la signature de cet accord confirme la bonne foi et le sens de la responsabilité du gouvernement malien. Lequel a toujours manifesté son engagement d’aller vers la paix. Ce vendredi, le Chef de la MINUSMA, Mongi Hamdi a appelé les parties au processus d’Alger à  mettre en oeuvre leur déclaration sur la cessation des hostilités. «Il est maintenant impératif que les parties mettent immédiatement leurs engagements en oeuvre sur le terrain aux fins de créer l’environnement requis pour le succès des pourparlers de paix et de maintenir la crédibilité et la confiance du peuple malien en ce processus» a déclaré le n°1 de la mission onusienne au Mali.

Gaza-Israel: accord de cessez-le-feu permanent

Les Palestiniens ont annoncé mardi un accord pour un cessez-le-feu permanent avec Israà«l après 50 jours d’une guerre qui a fait plus de 2 000 morts dans la bande de Gaza. Selon le quotidien « Haaretz », Israà«l a accepté cette trêve. Cet accord de cessez-le-feu prévoit un arrêt immédiat des hostilités, mais surtout la levée du blocus de la bande de Gaza mis en place par Israà«l en 2006, la principale exigence des Palestiniens depuis le début des négociations. Cela implique « l’ouverture des points de passage entre Israà«l, Gaza et l’à‰gypte pour permettre l’entrée des secours et des matériaux pour recontruire le territoire palestinien ainsi que l’extension de la zone de pêche pour les Gazaouis de 6 à  12 miles nautiques », apprend-on sur FRANCE 24. Dans un mois, l’Egypte réunira à  nouveau les deux parties pour discuter des points plus litigieux: que ce soit la construction d’un port dans la bande de Gaza, la libération de prisonniers palestiniens ou la remise des corps de soldats palestiniens. Si leur exigence n’était pas entendue, disent-ils, ils adhèreront à  la Cour pénale internationale (CPI), ce qui leur permettrait de poursuivre des responsables israéliens sur le déroulement des opérations dans la bande de Gaza. Une démarche qualifiée de « missile diplomatique » par un ministre israélien. Lors d’une conférence de presse prévue dans la soirée, Mahmoud Abbas pourrait donner plus de détails sur l’initiative des Palestiniens qui se préparent à  exiger que la communauté internationale fixe une date butoir pour la fin de l’occupation israélienne des Territoires palestiniens. Les négociations pour une trêve, menées jusqu’alors au Caire sous l’égide des renseignements égyptiens, avaient échoué à  accoucher d’un accord et les hostilités, qui avaient cessé durant neuf jours, ont repris de plus belle il y a une semaine. Les tirs de roquettes palestiniennes et les raids aériens israéliens se sont poursuivis ce mardi, journée marquée par la destruction des deux des plus hautes tours de bureaux et d’appartements de Gaza. Le conflit entre Israà«l et les groupes palestiniens de la bande de Gaza, qui a débuté le 8 juillet, a fait plus de 2 130 morts côté palestinien et 68 côté israélien.

Pierre Buyoya appelle à un cessez-le-feu immédiat!

Bamako, le 22 mai 2014 – Suite à  la reprise des violences à  Kidal M. Pierre Buyoya, Haut représentant de l’Union africaine (UA) pour le Mali et le Sahel, Chef de la Mission de l’UA pour le Mali et le Sahel (MISAHEL) appelle à  un cessez le feu inconditionnel et immédiat. Il appelle également au retour immédiat à  la situation antérieure au 16 mai 2014, date à  laquelle les hostilités ont repris lors de la visite à  Kidal du Premier ministre Moussa Mara, en vue d’arriver le plus rapidement possible à  un accord. M. Buyoya insiste sur le fait que «la solution ne réside pas dans la violence mais dans le cessez le feu et l’activation des mécanismes prévus dans le cadre de l’Accord de Ouagadougou ». A cet égard, il se réjouit de l’appel constructif au dialogue et à  la paix lancé par le Président Ibrahim Boubacar Keita dans son message à  la Nation du 19 mai et repris dans le communiqué du gouvernement du 21 mai. Le Chef de la MISAHEL exprime sa préoccupation face aux conséquences graves que la reprise des hostilités aura sur les populations dans une zone déjà  fragilisée par la crise, notamment leur déplacement massif vers les camps de déplacés et de réfugiés. M. Buyoya réitère l’attachement de l’UA à  l’intégrité territoriale et à  la souveraineté du Mali. Il renouvelle la disponibilité de l’UA à  aider au retour d’une paix durable.

Calme précaire à Abidjan

16h41 Le calme semble revenu dans la capitale économique Abidjan. Cependant, selon plusieurs témoins cités sur le site de la chaà®ne France 24, des tirs sont entendus dans les quartier de Cocody et du Plateau, faisant pensant à  une ultime résistance des forces pro-Gbagbo. Des pillages sont aussi signalés dans le quartier de la Riviera, près de l’Hôtel du Golf. 16h39 Selon une information de l’AFP, reprise par le journal Le Monde, « l’entrée Nord d’Abidjan est jonchée de cadavres ». 16h15 Les hélicoptères de la force française Licorne ont détruit une dizaine de blindés et quatre canons anti-aériens des forces pro-Gbagbo, lors des opérations lancées lundi soir à  Abidjan, indique le ministre de la Défense Gérard Longuet devant les députés. 16h05 Le Nigeria estime que les Nations Unies devaient user de tous les moyens nécessaires pour protéger les civils de la violence en Côte d’Ivoire, à  la suite de l’engagement des forces de l’Onuci et des soldats de la mission française Licorne dans les combats à  Abidjan. 15h45 Alain Juppé, ministre des Affaires étrangères, déclare devant l’Assemblée: « Des tractactions sont en cours pour négocier le départ de Gbagbo et de sa famille. Ces conditions ne sont pas arrêtées. Nous exigeons que le départ de Gbagbo soit précédé par la publication d’un document sous sa signature dans lequel il renonce au pouvoir. Toutes les dispositions doivent être prises pour sécuriser physiquement Gbagbo et sa famille ». 15h41 La France et l’ONU devaient-ils intervenir en Côte d’Ivoire? La suite sur le site de France 24. 15h27 La confusion est patente en ce qui concerne les négociations de départ du président sortant Laurent Gbagbo. Sur France 24, le porte-parole du gouvernement Gbagbo affirme qu’il n’y a pas de négociation en vue du départ de Gbagbo. Il a en revanche confirmé le cessez-le-feu. 15h21 L’envoyé spécial de France 24, cité par Jeuneafrique.com, à  Abidjan affirme que les armes ont cessé de tonner depuis « quatre à  cinq heures ». Selon le commandant des FRCI qu’il a interrogé, ses hommes tiennent des positions à  Abobo, Yopougon et Adjamé. Ils auraient fait une incursion au Plateau cette nuit mais ne contrôleraient ni la résidence présidentielle ni le palais présidentiel. 14h59 Le président des Etats-Unis Barack Obama déclare soutenir « fermement » les actions entreprises par l’ONU et la France contre le régime du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo, qu’il a appelé à  « démissionner immédiatement ». 14h00 Le premier ministre François Fillon annonce, devant l’Assemblée nationale, que deux généraux proches de Gbagbo sont en train de négocier les conditions de sa reddition, selon l’AFP. 13h37 Les négociations se précisent, rapporte Lemonde.fr: Laurent Gbagbo engage des discussions sur un possible départ avec le président de la Mauritanie, pays qui exerce actuellement la présidence tournante de la Commission pour la paix et la sécurité de l’Union africaine, selon le commissaire de cette organisation. Prié de dire si le président sortant de Côte d’Ivoire est prêt à  se retirer, Ramtane Lamamra répond que c’est ce que le président mauritanien, qui a été en contact personnel avec lui, a compris. 13h14 Le ministre de la Défense Gérard Longuet estime que « tout peut se dénouer dans les quelques heures qui viennent » en Côte d’Ivoire, à  l’issue d’un entretien à  Paris avec son homologue allemand. 12h57 « La guerre est finie et on va négocier le reste », déclare le ministre des Affaires étrangères de Laurent Gbagbo, Alcide Djédjé, selon TV5Monde sur Twitter. 12h45 Laurent Gbagbo est en train de négocier son départ, annonce le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé. « On est au courant. […] S’il y a des possibilités de le voir quitter le pouvoir, nous sommes prêts », ajoute le ministre. Selon lui, la France est à  « deux doigts » de convaincre Gbagbo de quitter le pouvoir. Alcide Djédjé, ministre des affaires étrangères de Laurent Gbagbo réfugié en début d’après-midi chez l’ambassadeur de France à  Abidjan, déclare à  RFI être en train de négocier les termes du cessez-le-feu, rapporte Reuters. 12h27 Laurent Gbagbo est « retranché » dans un « bunker », au sein de sa résidence de Cocody, annonce le porte-parole de la Mission de l’ONU en Côte d’Ivoire (Onuci), Hamadoun Touré. 12h04 Le président en exercice de l’Union africaine (UA), le chef d’Etat équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema, condame à  Genève les interventions étrangères en Côte d’Ivoire et en Libye. De son côté l’Afrique du Sud, exprime ses réserves face aux attaques de l’ONU et de la France, et insiste sur la nécessité de trouver « une solution pacifique » au conflit. 11h53 Le seul objectif des opérations militaires de la France en Côte d’Ivoire est d’aider la Mission de l’ONU (Onuci) à  « neutraliser les armes lourdes détenues par les forces » du président sortant Laurent Gbagbo, assure le Quai d’Orsay. « L’intervention de la France se terminera dès lors que la mission de l’Onuci sera remplie », déclare à  la presse le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bernard Valero. Par ailleurs, ce dernier indique que 2000 personnes sont actuellement réfugiées à  la base militaire française de Port-Bouà«t, près de l’aéroport d’Abidjan. Parmi ces personnes se trouvent 7 à  800 Français et plus de 600 Libanais, a précisé le porte-parole. 11h26 « Nous avons arrêté les combats » vient d’indiquer le chef de l’armée de Gbagbo. « Nous avons demandé au général commandant l’Onuci un cessez-le-feu », ajoute-t-il. Selon l’AFP, le chef de l’armée de Laurent Gbagbo serait Philippe Mangou, ce même militaire qui avait fait défection la semaine dernière, mais qui avait repris contact avec le président sortant ce lundi. Ce cessez-le-feu doit permettre de « protéger les populations, les militaires, partant la Garde républicaine commise à  la sécurité du président de la République, le président de la République lui-même et sa famille, et les membres du gouvernement » de son Premier ministre Gilbert Aké N’gbo, poursuit Philippe Mangou. « Nous demandons à  l’Onuci de faire en sorte qu’il n’y ait pas de pillages et de chasse aux sorcières », conclut-il. 11h10 La Russie dit « étudier la légalité » des frappes de l’ONU et de la France: « Nous étudions la question de la légalité de cette décision parce que le mandat des forces de maintien de la paix implique leur neutralité et leur impartialité », déclare le ministre russe des Affaires étrangères Sergue௠Lavrov, lors d’une conférence de presse. 10h41 Le ministre des Affaires étrangères de Laurent Gbagbo, Alcide Djédjé, s’est réfugié chez l’ambassadeur de France. Laurent Gbagbo se trouverait bien avec sa famille dans sa résidence qui est en train d’être attaquée par les forces d’Alassane Ouattara (depuis plusieurs jours, Laurent Gbagbo gardait le silence, et l’incertitude demeurait sur sa localisation et ses intentions). 10h21 Le gouvernement Gbagbo affirme toujours contrôler le palais, la résidence du président sortant, et le camp d’Agban. Laurent Gbagbo « est étonné que la France attaque directement la Côte d’Ivoire », affirme le porte-parole du gouvernement de M. Gbagbo, alors qu' »il n’a jamais fermé la porte au dialogue », notamment dans le cadre de l’Union africaine (UA), a ajouté à  l’AFP le porte-parole M. Ahoua Don Mello. Interrogé sur une possible reddition du président sortant, le porte-parole a répondu: « pour le moment, il n’en est pas là « . 10h00 Polémique sur le nombre de victimes à  Abidjan depuis l’offensive des pro-Ouattara, appuyée depuis ce lundi par les frappes de la France. Les « bombardements » de l’ONU et de la France sur des cibles militaires à  Abidjan ont fait « beaucoup de morts », affirme le porte-parole du gouvernement du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo. De son côté, le Haut commissariat de l’ONU aux droits de l’homme fait état de « dizaines de morts » dans les combats à  l’arme lourde qui se sont déroulés ces derniers jours dans la capitale économique ivoirienne Abidjan. La situation humanitaire est « absolument dramatique », ajoute le haut commissaire. 9h30 Les ministres des Affaires étrangères et de la Défense, Alain Juppé et Gérard Longuet, seront auditionnés ce mardi à  17H15 en commission à  l’Assemblée nationale sur la Côte d’Ivoire, lors d’une réunion ouverte à  la presse, annonce son président Bernard Accoyer. 9h47 L’état-major français vient d’annoncer qu’il n’y avait pas de nouvelles attaques françaises en cours ce matin à  Abidjan. 7h35 Un gendarme français du GIGN assurant la protection de la résidence de l’ambassadeur de France à  Abidjan a été blessé à  la cuisse par des éclats de balle ou de roquette lundi soir, a-t-on appris mardi auprès de la gendarmerie à  Paris. 6h40 Gbagbo sur le point de se rendre? Le président sortant de Côte d’Ivoire Laurent Gbagbo « serait en négociations pour se rendre », a affirmé mardi sur Radio France Internationale (RFI) Ali Coulibaly, l’ambassadeur de Côte d’Ivoire en France nommé par son rival Alassane Ouattara. 5h50 Sur le terrain, des tirs à  l’arme lourde étaient entendus mardi matin dans Abidjan, o๠les forces pro-Ouattara affrontent celles de son rival. Les tirs étaient entendus depuis le quartier du Plateau, o๠se situe le palais présidentiel. Ils interviennent au deuxième jour d’une offensive des combattants pro-Ouattara contre les ultimes bastions de Laurent Gbagbo, qui s’accroche toujours au pouvoir. Les forces d’Alassane Ouattara, président reconnu par la communauté internationale, doivent lancer l' »assaut final » contre le palais présidentiel et la résidence de M. Gbagbo dans la nuit. Les évènements de ce lundi en Côte d’Ivoire Plus de quatre mois après le début d’une crise post-électorale qui a dégénéré en guerre civile, les Nations unies et l’ex-puissance coloniale française ont frappé lundi dans la soirée à  Abidjan les derniers bastions du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo, soit quatre sites qu’avaient échoué à  prendre ces derniers jours les combattants pro-Ouattara. L’Onuci et la force française Licorne ont tiré sur les camps militaires d’Agban et d’Akouédo ainsi que sur le palais et la résidence présidentielle, tout en indiquant que leur but était de « protéger les populations en mettant hors d’état de nuire les armes lourdes », en application de la résolution 1975 du Conseil de sécurité de l’ONU. Les frappes ont résulté d’une demande « urgente » du secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon au président français, selon des responsables des Nations unies. Les bombardements sont intervenus le jour o๠les forces pro-Ouattara sont passées à  l’offensive dans Abidjan, livrée au chaos depuis les combats qui ont suivi leur entrée jeudi soir dans la ville, après leur conquête du reste du pays en quatre jours. Le camp Gbagbo condamne l’entrée en guerre de la France Toussaint Alain, conseiller de Laurent Gbagbo en Europe, a condamné ce lundi à  Paris des « actes illégaux », « des actes de guerre ». « La finalité de cette action, c’est l’assassinat du président Gbagbo », a-t-il déclaré. Etrangers regroupés en trois points de la ville La France a entamé lundi matin le « regroupement » de ses ressortissants en trois points de la ville, notamment le camp de Licorne à  Port-Bouà«t. Quelque 1900 étrangers étaient lundi soir sous protection de l’armée française et 447 autres ont quitté Abidjan depuis dimanche, selon Licorne. Le Quai d’Orsay évalue à  quelque 12 200 le nombre de Français actuellement en Côte d’Ivoire, dont 11 800 à  Abidjan. Quelque 7300 ont la double nationalité.