Maroc : Près de 24 millions de personnes vont bénéficier de la campagne de vaccination contre la Covid-19

Près de 24 millions de Marocains vont bénéficier de la campagne de vaccination entre novembre et avril prochain, rapporte le quotidien +Al Ahdath Al Maghribia+ dans son numéro à paraitre vendredi.Selon le quotidien, le vaccin qui sera administré lors de cette opération, du moins lors sa première phase, est celui développé par le laboratoire chinois Sinopharm CNBG. Un vaccin pour lequel le Maroc participe à des essais cliniques depuis septembre dernier. Ces essais devraient prendre fin le 15 novembre prochain, selon le cahier des charges signé le 20 août dernier par les deux parties.

Pour rappel, 600 volontaires sains, hommes et femmes, ont été concernés par ces essais cliniques, selon une méthode en double aveugle. En effet, 300 volontaires ont reçu le vaccin, tandis que les 300 autres se sont vu injecter un placebo. Ni les volontaires, ni même les volontaires, ne savaient qui avait reçu quoi.

D’après les premiers résultats des essais cliniques, aucun volontaire n’a contracté une réaction négative. Seules des douleurs passagères liées à l’injection du vaccin ont été constatées.

Toujours selon la même source, le système immunitaire des volontaires âgés de plus de 60 ans a pris plus de temps à se renforcer, tandis que les patients âgés de moins de 60 ans ont pu développer des anticorps pour empêcher le virus d’infecter les cellules hôtes et de se répliquer.

A noter que l’administration de ce genre de vaccin se déroule en double inoculation, qui nécessite deux injections du même vaccin, où le virus est inactivé, à intervalle de 21 jours.

Le Maroc, pays très touché par la pandémie de la COVID-19, s’apprête à lancer dans les semaines à venir une campagne massive de vaccination contre le coronavirus, un ennemi invisible qui ne cesse de faire des ravages parmi la population tant en termes de décès qu’en termes de contamination et de complications sanitaires qui y sont liées.

Cette campagne, qui sera lancée sur hautes orientations du Roi Mohammed VI, dénote de l’implication effective royale pour réussir cette opération de grande envergure tout en mettant en œuvre tous les moyens sanitaires, logistiques et techniques nécessaires.

Certes, cette opération, de vaccination massive constitue une nouvelle anticipation royale contre la pandémie de coronavirus, et va servir de riposte efficace visant à mettre fin à l’étape critique que la pandémie a enregistrée au Maroc, pays qui a recensé ce jeudi un record de contamination avec 6.195 nouveaux cas portant le bilan à 276.821 cas confirmés et 4.570 morts depuis l’apparition du premier cas dans le Royaume le 2 mars dernier.

Af’Sud: deuil national de cinq jours pour les victimes de la Covid-19

Le président Cyril Ramaphosa a décrété un deuil national de cinq jours à la fin du mois de novembre pour les victimes de la pandémie de Covid-19 qui a fait à ce jour, plus de 20.000 morts dans le pays depuis mars dernier.Dans une allocution à la nation, mercredi soir, Ramaphosa a annoncé que son Cabinet a décidé que la nation observer cinq jours de deuil pour les victimes de la Covid-19 du 25 au 29 novembre.

« Nous laisserons le drapeau national en berne dans tout le pays de 6 heures (04h00 GMT) à 18 heures du mercredi 25 novembre au dimanche 29 novembre », a-t-il déclaré.

L’Afrique du Sud a enregistré à ce jour 742.394 cas de coronavirus, dont 92% se sont rétablis, tandis que 20.011 ont succombé au virus.

Ramaphosa a appelé tous les Sud-Africains à porter des brassards noirs ou d’autres signes de deuil pendant les cinq jours « pour signifier notre respect pour ceux qui sont partis ».

« Nous appelons tous les Sud-Africains à manifester leur solidarité et à le faire en souvenir de nos compatriotes et de nos femmes, en reconnaissance du chagrin que nous partageons en tant que nation, et comme une affirmation de notre détermination à vaincre cette maladie dévastatrice », a-t-il poursuivi.

La période de deuil coïncidera avec le début des 16 jours d’activisme contre la violence basée sur le genre qui sont commémorés du 25 novembre au 10 décembre chaque année.

Football: Sidy Diallo testé positif à la Covid-19 entre en confinement (Officiel)

Le président de la Fédération ivoirienne de football ( FIF), Augustin Sidy Diallo qui a été testé positif à la Covid-19, lundi, est entré en confinement conformément aux dispositions en vigueur, a appris APA de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.« M. Augustin Sidy Diallo, président de la FIF informe les membres actifs et le public sportif qu’il a été testé positif à la Covid-19 ce jour. Il demande en conséquence à tous ceux qui ont eu un contact avec lui ces deniers jours, de bien vouloir procéder à leur test. Dès ce jour, il rentre en confinement conformément aux dispositions en vigueur », rapporte un communiqué de la FIF signé par son directeur exécutif, le préfet hors-grade, Jean-Baptiste Sam Etiassé. 

 A ce jour, la Côte d’Ivoire compte 20 835 cas confirmés de maladie de la Covid-19  dont 20 516 personnes guéries, 126 décès et 193 cas actifs.

Covid-19: Ramaphosa appelle à la vigilance avant les fêtes de décembre

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a exhorté lundi ses compatriotes à rester vigilants contre la pandémie de Covid-19 pour empêcher qu’une « deuxième vague » ne s’installe avant les prochaines fêtes de Noël et du Nouvel an dans le pays.Dans son message hebdomadaire à la Nation, Ramaphosa a déclaré que le pays était sur la voie de la reprise économique après des mois d’opérations de secours et que les citoyens devraient être vigilants pour assurer un rétablissement complet après huit mois de lutte contre le virus.

« Cette vigilance est d’autant plus importante en ce moment, que la saison des fêtes approche, ne devenons pas les architectes de notre propre perte » , a déclaré Ramaphosa.

Selon le président, « la plus grande vigilance est requise de notre part à tous, pour garder le virus à distance ».

Ramaphosa a déclaré qu’une résurgence de la maladie à quelque échelle que ce soit ne se limiterait pas seulement à inverser radicalement les progrès de la santé du pays, mais qu’elle « étoufferait les progrès dans la reprise économique qui ont émergé et nous ramènerait du printemps à l’hiver » .

Pour éviter une deuxième vague d’infections virales, le pays doit continuer à observer les directives de santé publique qui restent toujours en place, a ajouté le président.

« Lorsque nous ne portons pas de masque lors de réunions sociales ; lorsque nous assistons à des événements bondés, nous ne nous mettons pas seulement en danger mais nous les autres en danger.

« Nous mettons également en péril notre reprise économique. Continuons tous à jouer notre rôle », a-t-il poursuivi.

La maladie respiratoire mortelle, qui est apparue en mars 2020 dans ce pays, a tué près de 20.000 personnes, selon le ministère sud-africain de la Santé.

Covid-19: le Sénégal invité à augmenter les budgets des secteurs sociaux

Pour une bonne prise en charge des enfants les plus vulnérables dans cette période de pandémie, le Gouvernement sénégalais doit augment les budgets des secteurs sociaux comme la santé et l’éducation, plaident le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) et l’ONG Save the Children dans une note conjointe parvenue vendredi à APA.Dans leur document, les deux structures demandent à l’Etat sénégalais d’augmenter les budgets des secteurs sociaux afin de se rapprocher des normes internationales, particulièrement ceux des secteurs de la Santé pour atteindre les 15 % fixée par la Déclaration d’Abuja et de la Protection de l’enfant jusqu’aux 3% fixée par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Elles plaident également pour le renforcement de la continuité des services de santé pour éviter de mettre en danger les progrès enregistrés, par exemple, en matière d’utilisation des services de vaccination ou de baisse de la mortalité néonatale, infanto-juvénile et maternelle.

Justifiant leur plaidoyer, Kenneth Rhodes, Directeur pays de Save the Children a indiqué « les enfants sont surtout touchés par les effets cachés de la pandémie », expliquant que « la perturbation du mode de vie, la perte de revenus et la fermeture prolongée des écoles ont des répercussions qui risquent de ramener en arrière les progrès réalisés depuis plusieurs années, surtout pour les filles. Il est évident que personne ne dispose de toutes les réponses pour la gestion de cette crise mondiale et de ses conséquences. Il en va donc de notre responsabilité collective de concilier relance économique et développement social ».

De son côté, Silvia Danailov, Représentante de l’UNICEF au Sénégal a affirmé que « l’impact de la Covid-19 constitue une réelle menace sur les progrès réalisés au Sénégal en faveur des droits des enfants ». « Nous saluons les efforts de l’Etat du Sénégal et de tous les acteurs œuvrant pour l’assistance et la protection des enfants les plus vulnérables. Nous espérons que nos analyses et initiatives pourront contribuer à soutenir la mise en œuvre des actions déjà identifiées dans le cadre du Plan d’Actions Prioritaires Ajusté et Accéléré (PAP 2A) », a-t-elle affirmé.

Suffisant pour que l’UNICEF et Save the Children demandent un soutien pédagogique renforcé pour les élèves, en particulier les filles, qui n’ont pas pu bénéficier des dispositifs d’apprentissage à distance et une attention particulière pour les élèves en difficulté scolaire et le renforcement de la prise en charge des enfants et jeunes non scolarisés ou déscolarisés sont aussi demandés par les deux organisations.

Pour mieux prendre charge les nouveaux groupes vulnérables composés en majorité d’enfants, il est suggéré l’extension du Registre National Unique pour développer des mesures de protection sociale.

Covid-19 : l’Af’Sud veut l’aide des entreprises pour relancer son économie

Le vice-président sud-africain, David Mabuza a appelé, ce jeudi, les grandes entreprises à aider le gouvernement à revitaliser l’économie nationale en promouvant les économies rurales et les petites entreprises dans les townships du pays.Le vice-président répondait à des questions orales au Conseil national des provinces (NCOP) au Cap. Le NCOP est un forum permettant aux chefs traditionnels du pays de discuter des problèmes qui les concernent à l’échelle nationale.

Mabuza a déclaré que «comme guidé par le Plan de développement national, le gouvernement procède au prorata de la mise en œuvre des programmes qui ciblent la pauvreté et les inégalités et contribuent au programme de croissance d’une économie inclusive ».

« Nous ne pouvons pas être solidaires sur le plan social tant que nos concitoyens vivent dans des zones où les chances de réaliser leur plein potentiel sont minimales », a déclaré Mabuza.

Il a indiqué à ce sujet que le programme donne la priorité aux investissements dans les petites et moyennes entreprises, grâce à une participation accrue.

« Car les petites entreprises peuvent débloquer des opportunités d’emploi dans les cantons et les zones rurales », a-t-il poursuivi.

Le gouvernement sud-africain, avec un plan de reconstruction de 100 milliards de dollars américains, a déclaré qu’il se concentrerait sur le développement des infrastructures pour relancer l’économie et se remettre de la récession et de la pandémie de Covid-19.

Pour ce faire, le président Cyril Ramaphosa a exhorté le secteur privé à travailler avec le gouvernement dans cette initiative qui vise à créer des emplois, suite à la perte de deux millions d’emplois pendant la pandémie de Covid-19.

Le Rwanda détecte de nouveaux cas de Covid-19 dans un camp de réfugiés

Un camp accueillant des réfugiés burundais à Mahama dans le district de Kirehe, dans le sud du Rwanda, a enregistré jeudi, 40 nouveaux cas de Covid-19, ont déclaré des autorités sanitaires.Cela en fait le plus grand nombre d’infections dans ce village situé près de la frontière avec la Tanzanie, ont déclaré des responsables de la santé dans un rapport obtenu par APA à Kigali. Les rapports officiels indiquent que plus de 50.000 réfugiés vivent dans le camp, ce qui en fait le plus grand du Rwanda.

Depuis fin septembre, les réfugiés sont rentrés chez eux. S’il existe des mesures strictes au Rwanda, un pays qui maintient la fermeture de sa frontière, au Burundi, la situation semble être tout le contraire.

Aucun masque n’est porté au Burundi où il y a peu ou pas de mesures restrictives et le gouvernement affirme que le virus est sous contrôle. Pour le Rwanda, le nombre total d’infections a atteint 5.129 avec 45 nouveaux cas, notamment dans les camps de réfugiés de Mahama enregistrés au cours des dernières 24 heures.

Le camp de Mahama est divisé en 25 villages, avec un minimum de sept chefs dans chacun d’eux, selon l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).

Le Zimbabwe rouvre ses frontières terrestres à partir du 1er décembre

Le Zimbabwe a décidé de la réouverture de ses frontières aux véhicules de tourisme et aux piétons, à partir de début décembre, à un moment où le pays assouplit lentement les restrictions imposées il y a sept mois pour contenir la propagation de la Covid-19.La ministre de l’Information, Monica Mutsvangwa, a déclaré que six des dix postes frontaliers du pays seraient rouverts dès le 1er décembre tandis que les quatre autres resteraient fermés jusqu’en début 2021.

Les six à rouvrir en premier sont le poste frontière de Beitbridge qui est partagé avec l’Afrique du Sud, Plumtree (partagé avec le Botswana), Victoria Falls (Zambie), Chirundu (Zambie), Nyamapanda (Mozambique) et Forbes (Mozambique).

« Les frontières s’ouvriront d’abord aux véhicules particuliers et à la circulation des piétons à partir du 1er décembre 2020, tandis qu’une évaluation plus approfondie est en cours en ce qui concerne les préparatifs pour la gestion du transport public de passagers », a confié Mme Mutsvangwa aux journalistes après la réunion du Cabinet Harare.

Elle a annoncé que tous les postes frontaliers seraient fonctionnels de 6 heures (04h00 GMT) à 18h00 (16h00 GMT) « jusqu’à une évaluation plus approfondie de la situation ».

Les frontières ont été fermées le 30 mars lorsque le président Emmerson Mnangagwa a imposé un confinement national du fait de la Covid-19.

Covid-19: des échanges avant la réouverture des lieux de culte

Le gouvernement gabonais va, en amont de la réouverture des lieux de culte, le 30 octobre, discuter avec les différentes confessions pour intégrer le contexte de la Covid-19.Le Gabon prend très au sérieux la pandémie malgré sa tendance baissière ces dernières semaines. Le pays recense encore 335 cas actifs, mais déplore 54 décès depuis l’apparition du premier malade. Par ailleurs, 8548 sur 8937 personnes infectées sont guéries. Malgré tout, le couvre-feu est maintenu et les mosquées et églises ne seront rouvertes que dans trois jours.

« Dans la perspective de la réouverture ce vendredi 30 octobre des lieux de culte au Gabon, j’ai donné instruction au Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda et au Gouvernement de rencontrer les responsables des confessions religieuses présentes sur le territoire afin d’en affiner, de manière concertée et dans un esprit constructif, le protocole sanitaire », a posté hier lundi sur sa page Facebook Ali Bongo Ondimba.

Le chef de l’Etat présidait une séance de travail à laquelle ont pris part les ministres de l’Intérieur et de la Santé, en plus du chef du gouvernement. Les modalités étaient ainsi arrêtées au cours de la réunion en dépit d’une attente jugée longue par certains prêtres. Ils étaient décidés à rouvrir leurs paroisses malgré les mises en garde de l’Etat.

Les autorités voulaient avoir toutes les garanties techniques et sanitaires avant de prendre une décision. Désormais, un rassemblement de 30 personnes au maximum est autorisé dans les lieux de culte et restaurants.

« Je suis le garant de la liberté de culte au Gabon mais également de la protection de la santé des Gabonais. C’est cet équilibre que j’entends préserver », a dit Ali Bongo Ondimba.

Le Botswana autorise les vols internationaux affrétés à partir du 1er novembre

Le Botswana a décidé d’autoriser les vols internationaux directs affrétés vers certaines des principales stations touristiques du pays à partir du 1er novembre, a déclaré la ministre du Tourisme, Philda Kereng.Mme Kereng, cité dimanche par le Botswana Daily News (gouvernemental) a indiqué que l’équipe de travail mise sur pied par la Présidence contre la Covid-19 avait approuvé la proposition du ministère d’autoriser les vols internationaux affrétés directs vers les parcs nationaux de Chobe et Ngamiland à partir du mois prochain.

Ngamiland abrite le delta de l’Okavango, l’un des plus grands deltas intérieurs du monde.

Elle a déclaré que cette décision faisait partie d’une initiative pilote qui serait mise à profit pour guider l’industrie du tourisme vers une ouverture totale.

Comme la plupart des autres pays d’Afrique australe, le Botswana a suspendu les vols internationaux en avril à la suite de l’imposition d’une mesure de confinement pour contenir la propagation de la Covid-19.

Selon la ministre, bien que la réouverture des frontières du Botswana suscite un vif intérêt, « il est nécessaire de maintenir l’équilibre délicat entre l’économie et la santé ». Ceci est particulièrement important eu égard à la récente flambée des cas de Covid-19 dans le pays.

Eswatini lève l’interdiction de la vente et de la distribution d’alcool

Le gouvernement Eswatini a levé lundi l’interdiction de la vente et de la distribution d’alcool, mais a appelé au strict respect des mesures visant à contenir la propagation de la pandémie de coronavirus.Dans un communiqué, le gouvernement a déclaré que les bars et autres établissements seraient désormais autorisés à vendre de la bière, mais que « l’alcool ne sera vendu que pour un usage domestique ».

« Il est interdit de boire dans les lieux publics, lors des pique-niques et de l’organisation de fêtes à la maison », indique le communiqué. Les résidents de l’hôtel ne doivent consommer de l’alcool que dans leur chambre, a-t-il déclaré.

On s’attend à ce que les entreprises de boissons alcoolisées « imposent le port de masques et l’observation de la distanciation sociale par toutes les personnes qui pénètrent dans leurs locaux et veillent à ce qu’il n’y ait pas de flânerie dans leurs locaux ».

Dans une autre mesure, le gouvernement a appelé les Swatis à éviter de boire dans la même bouteille, car cela pourrait conduire à la propagation de la Covid-19. « L’alcool doit être servi dans des verres et strictement sans partage », indique le communiqué.

La levée de l’interdiction de la vente et de la distribution d’alcool s’inscrit dans le cadre des efforts du gouvernement visant à rouvrir l’économie et les autres activités socio-économiques à la suite d’un confinement national imposé en avril dernier pour contenir la propagation de la Covid-19.

Covid-19: une église rwandaise lance la numérisation de la collection d’offrandes

Suite aux inquiétudes quant aux possibles implications pour l’hygiène de la manipulation d’espèces en temps de Covid-19, l’Eglise adventiste du Septième jour au Rwanda s’est lancée dans la numérisation de la collection d’offrandes, afin de minimiser la possible propagation de la Covid-19, a appris APA lundi auprès du clergé.Désormais, les membres de l’église ayant des smartphones pourront télécharger l’application Mo-Pay et suivre les instructions pour retirer de l’argent de leurs comptes bancaires ou Mobile Money, et faire immédiatement un don ou payer leur dîme à l’église, a déclaré le clergé.

Les responsables rwandais de la santé ont déclaré que la possibilité pour les pièces et les billets de banque de contenir des bactéries a été rapidement reconnue en raison de la pandémie en cours et des risques graves associés à la maladie de Covid-19.

Le Pasteur Hesron Byilingiro, chef de l’Eglise adventiste du Septième jour a déclaré que le monde et le pays en particulier progressaient rapidement vers la numérisation des services et utilisent la technologie pour faire les choses différemment et que l’église ne devrait pas être laissée pour compte.
« Au Rwanda, nous avons vu que la technologie devient de plus en plus le moyen de faire les choses. Il n’y a aucune loi qui dit que l’église doit rester conservatrice et ne pas adopter l’utilisation de la technologie dans ce que nous faisons. Je n’ai jamais vu nulle part dans la Bible où il est dit que nous ne devrions pas faire de progrès en termes de technologie », a-t-il déclaré.

Selon lui, les paroisses adventistes ont clairement besoin d’introduire des installations sans contact et de les rendre disponibles.

Dans le même ordre d’idées, le Rwanda a connu ces dernières semaines une hausse des guérisons et une réduction du nombre de cas actifs de Covid-19.

Les cas actifs dans le pays ont chuté ces derniers jours, passant de plus de 1.600 le 6 octobre à 169 le 17 octobre, selon le ministère de la Santé.

Afrique du Sud: L’état d’urgence prolongé jusqu’au 15 novembre

L’Afrique du Sud a prolongé d’un mois l’état d’urgence imposé pour lutter contre la pandémie de Covid-19, a déclaré jeudi la ministre de la Gouvernance coopérative et des affaires traditionnelles, Nkosazana Dlamini-Zuma. Au plus fort de l’urgence, le pays a imposé des fermetures qui ont pratiquement empêché le bon fonctionnement de l’activité économique – sauf pour les services essentiels comme la nourriture et les structures de santé, les citoyens étant confinés à chez eux.

 Le cabinet et le ministère de la gouvernance coopérative et des affaires traditionnelles ont déclaré que l’état d’urgence avait été prolongé à la suite de consultations avec les parties prenantes.

 « La décision d’étendre l’état d’urgence nationale n’a pas été hâtive », a déclaré M. Dlamini-Zuma.

 Et d’ajouter : « la prise en compte des conditions matérielles dans le contexte de la stratégie ajustée aux risques a motivé la décision d’approuver cette nouvelle extension ».

 Les mesures actuelles contenues dans les règlements pour faire face à la catastrophe « sont nécessaires au-delà du 15 octobre 2020 », poursuit-elle.

 « Nous devons également maintenir notre engagement à rester réactifs, agiles et compatissants, alors que nous travaillons pour sauver des vies et protéger les moyens de subsistance de tous les Sud-Africains ».

 Par ailleurs, le pays a enregistré 696.414 cas de Covid-19 dont 18.151 décès depuis son apparition dans le pays en mars, a déclaré le ministère de la Santé jeudi.

Covid-19 : la Gambie assouplit les mesures restrictives

Le gouvernement gambien a assoupli les règles de sécurité sanitaire contre la propagation du coronavirus, déclarant jeudi l’ouverture de lieux publics, notamment des hôtels, des bars, des restaurants, des musées et des gymnases à travers le pays.Cette décision survient au lendemain de la réouverture des écoles pour la première fois depuis leur fermeture en raison de l’éclosion de la pandémie de Covid-19 dans le pays en mars 2020.

En vertu de la nouvelle réglementation assouplie, les lieux publics, y compris les écoles, observeront la distanciation physique, le lavage régulier des mains et le port obligatoire du masque facial.

Tous les élèves doivent se laver les mains avant d’entrer dans le périmètre de l’école et doivent également porter le masque.

On s’attend également à ce que les enseignants et le personnel entrant dans l’enceinte scolaire utilisent des masques, vérifient et enregistrent leur température.

Le ministère de la Santé a conseillé aux acteurs de l’éducation d’afficher dans des endroits, et bien en vue dans les écoles, des panneaux et des messages rappelant et faisant la promotion des mesures de protection contre la Covid-19.

Cependant, les boîtes de nuit et les casinos restent fermés, malgré l’assouplissement des restrictions.

Af’Sud : La « solidarité Covid-19 », un modèle pour mettre fin aux conflits africains (ministre)

L’Afrique devrait s’inspirer de la même unité et de la même résilience dont elle a fait preuve dans la lutte contre Covid-19 pour faire face à d’autres défis auxquels le continent est confronté, a déclaré la Ministre sud-africaine des relations internationales et de la coopération, Naledi Pandor.La ministre s’exprimait lors de la 37ème session du Conseil exécutif de l’Union africaine de deux jours qui doit prendre fin mercredi.

« Alors que nous continuons à lutter contre la pandémie, nous ne devons pas perdre de vue les défis auxquels nous continuons de faire face en tant que continent », a déclaré Pandor en sa qualité de présidente du conseil.

Et d’ajouter : « Les conflits actuels en Afrique et les difficultés auxquelles nous continuons de faire face dans notre quête collective pour déposer les armes d’ici 2020 constituent une grave source de préoccupation et doivent être abordés avec l’urgence et la vigueur qu’ils méritent ».

La ministre a déclaré que les effets des changements climatiques, de la sécheresse, des niveaux extrêmes de pauvreté et de l’augmentation du chômage continuaient d’entraver le développement du continent africain.

« Cela nous oblige à n’épargner aucun effort ni aucune ressource pour nous assurer que le continent réalise son potentiel socio-économique et sa vision, comme indiqué dans l’Agenda 2063 de l’UA », a-t-elle poursuivi.

Naledi Pandor a ajouté que les défis du continent nécessitaient une UA dotée de ressources suffisantes et capables de relever les défis du continent, qui se sont poursuivis sans relâche – même pendant la pandémie.

« L’UA doit développer sa capacité à soutenir le continent dans la mise en place d’institutions fonctionnelles capables de résister aux urgences telles que Covid-19 », a déclaré Pandor.

La session devra également discuter des recommandations du Comité des représentants permanents concernant le budget 2021 de l’Union, ainsi que des progrès qui ont été réalisés à ce jour dans les efforts de l’UA pour améliorer sa gestion financière.

Le président  Cyril Ramaphosa est l’actuel président de l’UA, une organisation dont la création remonte au 25 mai 1963 à Addis-Abeba sous le nom d’Organisation de l’unité Africaine (OUA), qui deviendra Union africaine (UA) en 1990.

Covid-19/Fake news: le Repprelci, faîtière de la presse numérique en Côte d’Ivoire, remet un rapport final à l’Unesco

Le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI) a remis vendredi à la représentante résidente de l’Unesco à Abidjan, Anne Lemaistre, son rapport final sur le Projet Ivoire Check, visant à lutter contre la propagation des fake news (fausses informations) sur la pandémie de la Covid-19.Les résultats du Projet IvoireCheck, notamment financé par l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), a été présenté par Anderson Diédri, un membre du Repprelci, au Bureau de l’institution à Abidjan.   

Ce projet, expliquera-t-il, est justifié par le flot d’informations sur la pandémie de la Covid-19 qui a entraîné une floraison de fake news ou infox, particulièrement diffusées par des médias traditionnels et sur les réseaux sociaux.

A travers ce projet, le Repprelci a contribué à lutter contre la propagation des fausses informations sur la pandémie de la Covid-19, un défi majeur en cette période de pandémie à Covid-19. Et ce, via le Fact checking, un procédé consistant à certifier une information ou une rumeur.   

Le projet Ivoire Check a permis de rectifier les fake news, de limiter leur propagation pour mieux sensibiliser le public en Côte d’Ivoire sur la Covid-19, a relevé M. Diédri, souhaitant qu’il soit répliqué dans le cadre de la présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020 afin de mettre à la disposition des citoyens des informations justes et vérifiées.

Du 3 mai au 30 juillet 2020, le projet a permis de publier 76 articles, via un suivi de l’actualité, la fact checking, le monitoring du respect des mesures barrières, la diffusion de données infographiques, ainsi que des flashes d’information et des caricatures.

De façon spécifique, 35 articles de fact checking ont été publiés, a indiqué M. Diédri, avant de faire observer que l’IFCN, le réseau international de vérification des faits, basé aux Etats-Unis, exige dans le processus de certification la publication de 26 articles de fact checking sur une période de six mois. 

Le taux des articles portant sur des propos faussement attribués à des personnalités est de 25,71%. En outre, 25,71% des articles concernent les affirmations inexactes et des publications sans preuve, tandis que 29,55% des publications fausses ont été diffusées dans les médias contre 70,45% sur les réseaux sociaux.

En termes d’audience, le Repprelci revendique 252 042 visiteurs sur le site Internet www.ivoirecovid19check.com, 808 abonnés sur la page Facebook, avec une moyenne de 30 partages par publication.

Par ailleurs, 1,7 million de personnes ont été touchées sur les trois mois qu’a duré le projet Ivoire Check avec au moins 2 019 000 vues sur tous les supports (site web + réseaux sociaux) contre un objectif d’audience de 1,5 million de vues.

Pour atteindre ce résultat, le Repprelci a dû faire recours à des sources fiables, entre autres l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le ministère de la santé, ou encore des experts du secteur de la santé pour vérifier les informations, pour attester les publications.

La représentante de l’Unesco en Côte d’Ivoire, Mme Anne Lemaistre, s’est félicitée du résultat du projet Ivoire Check, qui a permis de toucher 1,7 million de personnes en quelques semaines, affirmant que son institution reconduit cette expérience pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.  

La plateforme  de fact checking a été une « réussite », a-t-elle ajouté, soutenant qu’elle participe à l’éducation des médias via le travail de vérification et à réagir sur les polémiques ou les rumeurs afin de donner l’information juste.

« Nous sommes disponibles pour exécuter avec vous la deuxième étape du projet » portant sur l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, a assuré le président du Repprelci, Lassina Sermé, qui a adressé des remerciements à l’Unesco pour avoir financé ce projet.

Le Projet Ivoire check sur l’élection présidentielle a pour coordonnateur général le journaliste Lacinan Ouattara. Il vise à offrir des contenus vérifiés à une plus large audience, à sensibiliser et éduquer les publics à la nécessité de consommer des informations crédibles.  

Gaborone inquiet de la hausse quotidienne des cas de Covid-19

Le gouvernement du Botswana a exprimé son inquiétude face à l’augmentation quotidienne des infections à la Covid-19, alors que le pays a révélé avoir enregistré plus de 1.200 nouveaux cas sur une période de 10 jours à partir de la fin septembre.Mosepele Mosepele, coordinateur adjoint du groupe de travail présidentiel en charge de la Covid-19, a déclaré au quotidien public Daily News que ce pays d’Afrique australe avait enregistré 1228 nouveaux cas entre le 24 septembre et le 4 octobre.

 Cela se traduit par une moyenne quotidienne de 120 cas, contre 20 par jour en août, a déclaré Mosepele.

 Le Botswana a jusqu’à présent réussi à contenir la propagation du coronavirus et est l’un des deux pays d’Afrique australe qui comptent moins de 5.000 cas confirmés. L’autre est le Lesotho, avec 1.767 cas signalés à la date de jeudi.

 Le même jour, le Botswana avait enregistré 3.172 cas de Covid-19, la capitale Gaborone étant considérée comme l’épicentre du virus.

 Selon M. Mosepele, il semblerait que la propagation du coronavirus soit endémique sur les lieux de travail où les employés se réunissaient habituellement pour des réunions et mangeaient ensemble sans adhérer aux protocoles Covid-19.

 Il a conseillé aux employés d’éviter de converger dans des zones fermées pour le déjeuner, mais de prendre plutôt leurs repas dans des espaces ouverts où ils pourraient pratiquer la distanciation sociale.

 Il a également appelé les employeurs à adopter la nouvelle norme du travail par roulement pour minimiser l’interaction entre employés.

Ramaphosa salue le dévouement des enseignants malgré la Covid-19

Le Président sud-africain, Cyril Ramaphosa a salué le dévouement des enseignants du pays à leur travail, malgré les risques encourus face à la pandémie de Covid-19.Ramaphosa faisait ces éloges mardi, lors des célébrations virtuelles du 30ème anniversaire du Syndicat démocratique sud-africain des enseignants.

«Votre dévouement au succès de nos enfants et à l’avenir de notre pays a été prouvé à maintes reprises, mais plus encore pendant la pandémie de Covid-19.

« Dans l’intérêt de nos enfants et de leurs progrès scolaires, vous avez bravé les dangers et les risques posés par la Covid-19 et vous êtes retourné en classe lorsqu’on vous a demandé de le faire », a déclaré le président.

Alors que le pays est toujours aux prises avec la pandémie, Ramaphosa a assuré aux enseignants que son gouvernement était « engagé pour la sécurité de tous nos éducateurs et apprenants, ainsi que de tout le personnel de soutien de notre environnement scolaire ».

Il a promis que le gouvernement continuerait de veiller à ce que les enseignants disposent d’un équipement de protection individuelle adéquat « et de tout le soutien dont ils ont besoin pour enseigner avec succès et en toute sécurité ».

« De même, je vous exhorte à rester vigilant. Nous devons assurer notre sécurité et celle des autres en continuant à observer à tout momentn les réglementations relatives à la distanciation sociale et aux bons protocoles d’hygiène.

Les écoles sud-africaines ont rouvert par étapes en septembre, alors que la pandémie faisait encore rage, tuant plus de 17.000 personnes sur 682.215 cas confirmés depuis mars, selon les derniers chiffres du ministère de la Santé.

La province de Gauteng est restée l’épicentre de la pandémie, avec 221.061 cas depuis le début de l’épidémie de mars.

Elle est suivie par la province du KwaZulu-Natal, avec 119.694 cas, tandis que les provinces du Cap-Occidental et du Cap-Oriental en comptaient respectivement 111.517 et 89.964 cas mercredi.

Covid-19: Maputo enquête sur la vente présumée de test négatifs

Les autorités mozambicaines ont ouvert une enquête sur les allégations de vente de faux tests négatifs à la Covid-19 afin de permettre aux voyageurs de traverser la frontière du pays avec l’Afrique du Sud, a appris APA mercredi.Le Directeur des services de santé de la province de Maputo, Daniel Chemane, a déclaré que son bureau avait reçu des informations selon lesquelles certaines personnes vendaient de faux résultats négatifs à la Covid-19 près du poste frontière de Ressano Garcia à des personnes souhaitant se rendre en Afrique du Sud.

 « Nous allons travailler sur les moyens d’identification et d’authentification pour rendre les résultats des tests plus fiables », a déclaré M. Chemane à Radio Mozambique.

 M. Chemane a déclaré que les autorités mozambicaines s’efforceraient de faire en sorte qu’il existe un document « plus contrôlable ou vérifiable » pour les résultats des tests Covid-19.

 L’on constaate un bourdonnement d’activité au poste frontalier de Ressano Garcia depuis le 1er octobre, date à laquelle l’Afrique du Sud a rouvert la plupart de ses frontières dans le cadre de l’assouplissement des restrictions sanitaires.

Covid-19: le Bénin 13e mondial sur une opération de lutte douanière

Le Bénin s’est classé 13e sur 99 pays après une opération d’urgence mondiale menée par l’Organisation mondiale des douanes (OMD) contre le trafic illicite lié à la Covid-19.

C’est une prouesse réalisée par l’administration douanière béninoise. Elle vient d’être classée treizième au niveau mondial après une opération d’urgence dénommée « STOP » à laquelle ont participé 99 pays. L’examen portait sur la réactivité de leurs dispositifs humains et techniques face à la circulatuion des faux médicaments et autres produits ou équipements illicites liés au traitement de la maladie de Covid-19. Il était initié par l’Organisation mondiale des douanes qui a rendu publics mardi 6 octobre les résultats lors d’une conférence virtuelle.

Le quotidien national La Nation a salué sur son site ce classement et note que ces résultats ont pu être obtenus grâce au dispositif de lutte contre les faux médicaments mis en place en 2017 sous l’impulsion du chef de l’Etat, Patrice Talon. En effet, les autorités béninoises s’étaient attaquées de façon simultanée et coordonnée aux sites de vente de faux médicaments. Plusieurs tonnes de médicaments illicites ont ainsi été confisquées et des dizaines de personnes arrêtées puis jugées.

A ce jour, fait remarquer le journal, la répression ne s’est pas arrêtée sur le terrain, avec la collaboration des douaniers et des policiers qui a surtout fait tâche d’huile dans l’obtention de ce résultat satisfaisant. 

En outre, précise l’OMD sur son site internet, la réponse immédiate et urgente de l’Opération STOP a été menée en collaboration avec 99 de ses administrations Membres et son réseau de Bureaux Régionaux de Liaison chargés du Renseignement (BRLR) face à la recrudescence du trafic illicite de médicaments et d’équipements médicaux et notamment de ceux utilisés dans le cadre de la pandémie de Covid-19.

Elle s’est déroulée du 11 mai au 12 juillet 2020 sous la supervision du Secrétariat de l’OMD, et a permis un total de 1683 interceptions. En tout, c’est plus de 300 millions d’unités de médicaments qui sont concernées, ainsi que plus de 47 millions d’unités d’équipements médicaux (masques, gants, kits de test Covid-19, thermomètres, blouses) et quelques 2,8 millions de litres de gel désinfectant. 

Durant 63 jours, les Membres ont procédé simultanément à des inspections ciblées des envois sur la base de la liste de contrôle des marchandises liées à la Covid-19 élaborée par l’OMD. Cette opération a été un « véritable baromètre » des trafics illicites liés à la pandémie à coronavirus. 

En plus d’avoir su préserver les marchés nationaux de l’infiltration de produits ou médicaments périmés, illicites ou contrefaisants, elle a permis de sauver « des milliers de vies » et « les frontières sont désormais plus sécurisées ». Par ailleurs, l’OMD assure continuer de « suivre de près l’évolution de la situation » pour d’éventuelles actions futures.

Dans son allocution d’ouverture, le Secrétaire Général de l’OMD, Dr Kunio Mikuriya, a noté avec grande satisfaction le succès de l’Opération STOP, qui, selon lui, «  démontre l’agilité et le savoir-faire des Douanes qui sont les seuls organismes publics habilités à surveiller tous les mouvements transfrontaliers internationaux de marchandises, surtout en temps de crise comme celle liée à la pandémie Covid-19 ». 

Aussi a-t-il félicité et remercié toutes les Administrations des Douanes ayant pris part à l’Opération ainsi que toutes les parties prenantes à savoir les organisations internationales telles qu’INTERPOL, ONUDC, OLAF, EUROPOL et le secteur privé représenté par Novartis, Servier, Pfizer, Sanofi et UL.

L’échange d’informations durant l’opération a été rendu possible grâce à l’outil de communication sécurisé de l’OMD « CENcomm DPI » lancé au début de la crise de la pandémie liée à la Covid-19  pour favoriser le partage d’informations et de données entre les Membres dans ce contexte spécifique.

L’analyse des données obtenues pendant l’opération donne des indications sur les principaux itinéraires et modes opératoires ainsi que sur les produits qui sont le plus couramment sujets au trafic illicite dans ce contexte de pandémie. 

Selon l’OMD, les résultats et les conclusions de l’Opération lui permettront ainsi qu’à ses Membres d’améliorer leurs systèmes  de gestion des risques opérationnels douaniers et de ciblage des marchandises illicites aux niveaux mondial, régional et national.

Covid-19: la star Sadio Mané contrôlé positif

L’international sénégalais de football, Sadio Mané, a été testé positif au nouveau coronavirus, a annoncé vendredi son club Liverpool.Le virus de la Covid-19 s’attaque de nouveau à un joueur de football, en l’occurence le dernier Ballon d’Or africain. L’attaquant sénégalais des Reds, auteur de trois buts pour autant de journées depuis le début de la saison de Premier League, est en effet infecté et placé en quatorzaine.

« Sadio Mané a été testé positif au COVID-19 et a été placé en quarantaine selon les réglementations en vigueur », explique le club anglais dans un communiqué, soulignant que son attaquant vedette a présenté des symptômes mineurs du virus mais se sent globalement en bonne santé.

« Cependant, comme avec Thiago Alcantara, le Liverpool Football Club suit – et continuera de – suivre tous les protocoles relatifs au COVID-19 et Mané s’auto-isolera pendant la période de temps requise », précisent les Reds.

Le quatrième du dernier classement du Ballon d’Or France Football va devoir alors manquer le match face à Aston Villa dimanche, avant la trêve internationale. 

La sélection sénégalaise doit affronter le 9 et le 13 octobre prochain, en amical, le Maroc et la Mauritanie et Mané figure dans la liste des 25 Lions rendue publique hier jeudi par le sélectionneur Aliou Cissé. Mais il devrait logiquement manquer le regroupement.

Voici la liste des joueurs appelés :

Gardiens : Edouard Mendy (Chelsea, Angleterre), Bingourou Kamara (RC Strasbourg, France), Clément Diop (Impact Montréal, Canada).

Défenseurs : Youssouf Sabaly (Bordeaux, France), Saliou Ciss (Nancy, France), Racine Coly (Nice, France), Kalidou Koulibaly (Naples, Italie), Ousseynou Ba et Pape Abdou Cissé (Olympiakos, Grèce), Lamine Gassama (Göztepe, Turquie), Salif Sané (Shalke 04, Allemagne).

Milieux : Sidy Sarr (Nîmes, France), Krépin Diatta (Bruges, Belgique), Pape Cheikh Diop (Dijon, France), Idrissa Gana Guèye (PSG, France), Cheikhou Kouyaté (Crystal Palace, Angleterre), Joseph Lopy (Sochaux, France).

Attaquants : Sadio Mané (Liverpool, Angleterre), Mame Baba Thiam (Fenerbahce, Turquie), Opa Nguette (Metz, France), Sada Thioub (Angers, France), Ismaila Sarr (Watford, Angleterre), Famara Diédhiou (Bristol, Angleterre), Boulaye Dia (Reims, France) et Habib Diallo (Metz, France).

Covid-19: Le président zimbabwéen souhaite bon rétablissement à Trump

Le président du Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa, a souhaité vendredi, bonne chance au président américain Donald Trump qui a été testé positif au coronavirus.Dans un message Twitter, Mnangagwa s’est dit confiant que Trump et son épouse Melania vont vaincre la maladie qui a infecté à ce jour plus de 34,5 millions de personnes dans le monde depuis le début de l’année, dont 7,5 millions pour les Etats-Unis.

« Mes meilleurs vœux au président Trump @realdonaldtrump et à la Première Dame @FLOTUS pour qu’ils se remettent complètement de la Covid-19 », a déclaré Mnangagwa.

Les Trump ont annoncé vendredi qu’ils avaient été testés positifs au virus et qu’ils étaient en train de récupérer en quarantaine.

L’Afrique du Sud rouvre ses frontières aux voyageurs africains

L’Afrique du Sud a rouvert jeudi ses frontières aux voyageurs africains, mettant fin à un confinement de six mois qui visait à freiner la propagation de la pandémie de coronavirus.Le ministre des Relations internationales et de la coopération, Naledi Pandor, a déclaré que la décision de rouvrir les ports d’entrée à ses frères africains visait à faciliter la libre circulation des personnes, des biens et des services entre l’Afrique du Sud et le reste du continent.

« Pour faciliter les déplacements depuis d’autres pays africains, 18 frontières ont été ouvertes. Les voyageurs doivent posséder les documents de voyage pertinents. Et ils seront dépistés pour les symptômes de la Covid-19 à leur arrivée aux ports d’entrée », a déclaré Pandor.

Elle a ajouté : « trente-cinq postes frontières continueront cependant à offrir des services restreints en raison d’une capacité insuffisante de dépistage et de mise en quarantaine ».

Selon les protocoles en vigueur, les navetteurs quotidiens résidant dans les villes transfrontalières et ceux qui viennent de pays voisins – notamment ceux qui ont des permis de travail, les écoliers et les enseignants – seraient autorisés à entrer et sortir du pays à des fins d’éducation et de travail, a déclaré la ministre.

Le dépistage des symptômes de Covid-19 serait en place et, si nécessaire, les voyageurs seraient soumis à la quarantaine et à l’isolement jusqu’à ce qu’ils se rétablissent, a déclaré la ministre.

Elle a ajouté que tous les navetteurs devraient donc observer tous les protocoles tels que le port de masques faciaux, se laver et se désinfecter les mains régulièrement – et respecter les mesures de distanciation sociale pendant la pandémie qui a tué plus de 16.600 personnes depuis son entrée dans la pays en mars dernier.

Le 21 septembre, le président Cyril Ramaphosa a annoncé pour la première fois la réouverture des frontières dans le cadre d’un important paquet visant à alléger les restrictions de confinement de l’économie, passant du niveau 3 au niveau 1.

Post-Covid-19 : «Il faut un travail d’équipe pour créer des emplois» (Ramaphosa)

Les Sud-Africains doivent travailler ensemble pour garantir le remplacement des emplois perdus pendant la pandémie de Covid-19, mais ils doivent également faire des efforts pour en créer d’autres afin de réduire le chômage dans le pays, a déclaré mercredi le président Ramaphosa.Il s’exprimait après que Statistics South Africa a révélé que le pays a réduit son taux de chômage au deuxième trimestre de cette année de 30% à 23%, ce qui s’est traduit par 10,8 millions de chômeurs.

Ramaphosa a déclaré que les Sud-Africains devaient travailler ensemble pour assurer un rebond rapide de l’emploi après la publication des derniers chiffres de l’emploi.

« Le moment est venu pour tous les Sud-Africains de se rassembler et de développer l’Afrique du Sud », a déclaré le président.

Il a ajouté : « En plus des mesures de secours que nous avons déjà mises en œuvre pendant la pandémie, nous devons veiller à ce que chaque emploi perdu pendant la crise soit remplacé et à ce que davantage d’emplois soient créés afin que nous puissions réduire le chômage de manière significative ».

Selon lui, le succès du pays dans sa réponse à cette crise sans précédent « sera mesuré par la rapidité de la reprise de notre marché du travail ».

Le président a rappelé à la nation que le gouvernement est en train de finaliser un plan pour un retour à la croissance et un rebond de l’emploi.

Il a indiqué que les réformes structurelles, les investissements dans les infrastructures et d’autres mesures pour faire croître l’économie joueraient un rôle crucial dans le soutien à la reprise du marché du travail à moyen terme.

« Pendant que le marché du travail se rétablit, le gouvernement continuera d’étendre ses programmes visant à maintenir les gens au travail et à maintenir leurs moyens de subsistance », a-t-il déclaré.

L’Afrique du Sud, comme la plupart des pays, a connu à la fois une forte augmentation du chômage et de l’inactivité économique en raison des mesures prises pour contenir la pandémie qui secoue le pays depuis mars dernier, tuant plus de 16.600 personnes sur un total de 672.572 cas de Covid-19.

Sénégal : l’agriculture et l’industrie pharmaceutique doivent être des secteurs de relance prioritaire (Macky)

L’agriculture et l’industrie pharmaceutique doivent être des secteurs de relance prioritaire de l’économie nationale lourdement affectée par la pandémie du nouveau coronavirus, a déclaré, mardi à Diamniadio (Dakar), le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall.Jugeant « inadmissible » que l’on importe encore des seringues ou du coton sanitaire, le président Macky Sall a indiqué « qu’il est temps que certains médicaments soient fabriqués sur place et que la production rizicole puisse nourrir le Sénégal ». 

S’exprimant à l’ouverture du Conseil présidentiel sur la relance économique, Macky Sall a aussi souligné qu’ « Il nous faut également booster l’industrie et l’économie numérique, le tourisme, le logement en favorisant l’équité sociale et territoriale, mais aussi l’inclusion social ».

Le chef de l’Etat sénégalais a par ailleurs assuré de la poursuite de la politique d’investissement massif dans la réalisation d’infrastructures notamment routières.

« L’Etat ne va pas abandonner sa politique de construction des infrastructures et va les poursuivre dans la mise en œuvre du deuxième Plan d’actions prioritaires(PAPII) du Plan Sénégal émergent(PSE) », a-t-il indiqué.

« La construction des infrastructures va se poursuivre. Nous n’allons pas abandonner la construction d’infrastructures notamment le système routier à travers une articulation des pistes de productions avec routes et les autoroutes », a-t-il dit.

Le coronavirus a révélé des vulnérabilités potentielles qui exposeraient tout pays à de pénuries en cas de rupture de fret ou de rétention de certains produits par les pays exportateurs pour satisfaire leurs propres besoins, a rappelé le président Macky Sall. 

Partant de ce constat, il a indiqué que « ces enseignements doivent  nous pousser à réarticuler nos politiques économiques. D’abord à pouvoir produire ce que nous consommons. Car Il est temps que cette question soit réglée ». 

Par ailleurs, tout en saluant les efforts fournis par les services du fisc pour recouvrer les ressources internes, il a invité les régies financières à œuvrer davantage pour la collecte des impôts et taxes. 

« On ne peut pas continuer à s’endetter si nous-mêmes, on ne peut pas générer les ressources qu’il faut pour assurer le fonctionnement de l’Etat et participer de façon active au financement de l’investissement », a fait remarquer Macky Sall.

A en croire le président sénégalais, aucun partenaire ne peut soutenir durablement un pays qui ne fait pas l’effort de mobiliser son épargne national et de créer ses recettes pour pouvoir être sur une trajectoire vertueuse de développement.

Le chef de l’Etat a par ailleurs signalé que le Plan d’actions prioritaire (PAP II) nécessitant un financement de 22,3 milliards d’Euros ne se substituait pas au Plan Sénégal émergent, lequel demeure la référentielle en matière de développement économique et social du pays. 

Covid-19 : L’Ouganda commence ses essais de vaccins en novembre

Les essais humains d’un vaccin contre le coronavirus encore en cours de recherche en Ouganda devraient commencer en novembre, ont confirmé de hauts responsables de la santé à Kampala.L’ARN autoréplicateur, fruit d’un effort de recherche conjoint de l’Imperial College de Londres et de l’Uganda Virus Research Institute, sera mené en trois étapes.

Les responsables de la santé expliquent que si les tests donnent des résultats positifs, le vaccin sera recommandé pour le traitement général des patients de la Covid-19 en Ouganda. 

Dix volontaires ougandais seront recherchés pour être utilisés pour les essais humains et pour observer leur réponse au vaccin. 

Au moins 100 volontaires seront testés avant qu’un test aléatoire ne soit effectué, ciblant entre 1000 et 3000 personnes.

Le financement de l’essai sera fourni par l’Imperial College de Londres. 

L’annonce des essais survient après que le président Yoweri Museveni a inauguré l’Initiative scientifique présidentielle sur les épidémies (PRESIDE) en vue de mener des recherches efficaces sur le nouveau coronavirus.

Gabon: grogne de religieux face à la longue fermeture des églises

Des prêtres au Gabon, mécontents de la fermeture de leurs églises depuis sept mois, ont demandé leur ouverture contre l’avis de l’Etat.L’attente est jugée longue par les hommes d’église du pays d’Ali Bongo Ondimba. Si le gouvernement veut d’abord avoir toutes les garanties techniques et sanitaires sur l’évolution de la pandémie de Covid-19 pour rouvrir les lieux de culte, la Fédération des Églises charismatiques, pentecôtistes et de réveil a appelé, il y a deux semaines, ses membres à passer à l’acte à partir d’hier dimanche 27 septembre. Une décision unilatérale « qui sonne dans l’opinion comme un défi à l’autorité publique », s’est emporté le ministre de l’Intérieur, Lambert Noël Matha, en conférence de presse samedi.

Toutes les églises sont restées fermées après cette menace à peine voilée du ministre à l’exception de celle de Bethsaïda, dirigée par le président du collectif des pasteurs, l’archevêque Jean Baptiste Moulacka. Arrêté vers 12 heures, il a été conduit au commissariat où il a passé deux heures environ avant d’être libéré. Il s’est toutefois défendu d’avoir ouvert l’église pour un quelconque office.

« Ils m’ont libéré parce que mon église n’était pas ouverte pour un culte mais pour un nettoyage. Et puis on ne fait pas un culte avec cinq personnes. Il y avait cinq fidèles qui nettoyaient l’église », a confié l’évêque sur le site Gabonactu.

« Je pense que les policiers ont été impressionnés par la foule qui commençait déjà à envahir les environs du commissariat », a-t-il ajouté, rejetant en outre l’accusation d’acte de défiance.

« Nous sommes victimes d’une injustice car l’Etat a ordonné la réouverture des marchés, des hôtels et restaurants mais reste sourd concernant les lieux de culte », a déploré Jean Baptiste Moulacka, demandant plus de considération de la part du gouvernement.

Au Gabon, l’état d’urgence sanitaire est toujours en vigueur. Samedi, le ministre Lambert Noël Matha a annoncé un allègement d’une heure du couvre-feu, soit de 20h à 5h. Il justifie cette mesure par le fait que les autorités ne veulent pas se laisser gagner par le relâchement malgré la baisse affichée des cas positifs du nouveau coronavirus. A la date du 27 septembre, le pays suit encore 740 patients après avoir déjà recensé 8728 cas dont 7934 guéris et 54 décédés.

En revanche, « il n’y a aucun conflit entre le gouvernement et les ordres religieux », a précisé le ministre, notant que le chef de l’Etat a demandé à son gouvernement de trouver les voies et moyens pour assouplir les mesures de fermeture des lieux de culte.

« Le gouvernement s’y emploie et voudrait s’assurer que, au regard de la résurgence de la pandémie ailleurs, la tendance baissière des contaminations observée chez nous, n’est pas éphémère et trompeuse », a dit Lambert Noël Matha.

Covid-19 : réouverture des écoles kenyanes dans un contexte de réglementation stricte

Les autorités sanitaires kenyanes ont promis que des règles de sécurité strictes seront mises en place avant la réouverture des écoles le mois prochain.Les écoles kenyanes devraient rouvrir par étapes entre le 5 et le 19 octobre, cinq mois après avoir été contraintes de fermer leurs portes en raison de la pandémie mondiale qui a durement frappé ce pays d’Afrique de l’est. 

 S’exprimant mercredi, le ministre de la Santé, Mutahi Kagwe a déclaré que des protocoles stricts seront respectés avant et après la réouverture des écoles.

 Il a ajouté que les élèves auront le temps de s’habituer aux règlements avant que les écoles ne recommencent à fonctionner normalement.

 Selon un ensemble de propositions du ministère de la Santé aux acteurs de l’éducation kenyans, les élèves seront gérés dans le cadre de la mise en œuvre des protocoles Covid-19.

 Le Kenya compte actuellement 38.348 cas de Covid-19.

Covid-19: les compagnies aériennes africaines pourraient perdre 4 900 milliards Fcfa de revenus passagers en 2020 (AFRAA)

La pandémie de Covid-19 a affecté le portefeuille des sociétés aériennes africaines, qui pourraient perdre en 2020, 4 933 milliards de Fcfa (8,8 milliards de dollars) de revenus passagers, selon le secrétaire général de l’Association des compagnies aériennes africaines (AFRAA), Abderahmane Berthé, dans un entretien à APA. »L’AFRAA estime que pour l’année 2020, les compagnies aériennes africaines pourraient perdre 8,8 milliards de dollars (4 933 milliards Fcfa) de revenus passagers par rapport à 2019″, tandis que les « pertes d’emplois dans l’aviation et les industries connexes pourraient atteindre 3,1 millions », indique M. Abderahmane Berthé.

La Covid-19, déclarée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) comme une pandémie en mars 2020, a fortement impacté le transport aérien international. En Afrique, de nombreux pays ont immédiatement adopté des mesures de fermeture des frontières aériennes et terrestres.

Selon le secrétaire général de l’AFRAA, « plus de 95% de la flotte aérienne était effectivement clouée au sol ». Seulement des vols de fret aériens ont opéré pour satisfaire la demande de transport des équipements médicaux et des biens essentiels.

En dépit de cette situation, certaines compagnies ont pu opérer avec des vols fret qui ont généré des revenus sans pour autant atténuer substantiellement l’impact de la crise sur ces sociétés aériennes (Ethiopian Airlines, Kenya Airways, Egyptair, Rwandair …).

L’enjeu aujourd’hui pour l’AFRAA demeure avant tout le redémarrage des vols et la restauration des activités des compagnies aériennes africaines. Mais pour une reprise efficiente, « les compagnies ont besoin du soutien et de l’accompagnement des acteurs du secteur », fait observer M. Abderahmane Berthé.

Sur le terrain, dit-il, « la reprise est encore partielle ». La reprise des vols a ostensiblement commencé aux mois de « juillet, août et septembre », cependant, « le niveau d’activité reste encore faible (30-40%) » ainsi que les taux de remplissages des vols.

Pour contenir la crise sanitaire de la Covid-19, le Conseil de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) a adopté en juin 2020 le « CART », un document contenant les recommandations pour la reprise des vols sans risque de propagation du Coronavirus (Covid-19) et visant à ramener la confiance des voyageurs aériens.

Soutiens financiers 

La Covid-19 a grevé la bourse de la plupart des compagnies aériennes sur le continent. Le problème immédiat pour ces compagnies aériennes, est selon M. Berthé le manque de liquidité; et pour minimiser l’impact de la Covid-19, il est essentiel que les gouvernements intensifient leurs efforts pour soutenir l’industrie du transport aérien africain. 

Dans l’optique de l’accompagnement, l’AFRAA a lancé dès le 18 mars 2020, un appel aux gouvernements africains pour soutenir les compagnies aériennes, tout en exhortant à la discussion pour adapter ces différents appuis sous forme de « prêts, garanties sur prêts, allègement ou report de charges ».

Dans cette même veine, les organisations du secteur (AFRAA/IATA/AASA/OMT/WTTC) ont lancé le 6 mai 2020 un appel conjoint aux institutions financières internationales et de développement, ainsi qu’aux donateurs pour mettre en place une enveloppe d’aide de 10 milliards de dollars, soit 5 599 milliards de Fcfa.

Un soutien financier à l’industrie aérienne africaine dans le contexte de la pandémie de Covid-19, n’est pas facile pour les États. Pour ce faire, le secteur tente de se prendre en charge avec l’organisation de webinaire ou la sensibilisation des compagnies sur les opportunités et les mécanismes de financement offerts par des établissements de crédits.

Sous les auspices de la Commission de l’Union Africaine, le Groupe de travail africain de haut niveau sur la Covid-19 a formulé des recommandations pour les Etats et créé un fonds continental de relance estimé à 25 milliards USD pour soutenir les plans de relance à court, moyen et à long terme pour le secteur de l’aviation afin de favoriser le développement d’une connectivité aérienne durable et résiliente.  

Plusieurs pays africains ont déjà apporté un certain soutien à leur secteur du transport aérien. Cependant, « ces efforts doivent être amplifiés », soutient le secrétaire général de l’AFRAA, Abderahmane Berthé.

« Au niveau de l’AFRAA, nous avons élaboré un plan de relance à l’attention de nos membres, basé sur neuf piliers d’actions: Gouvernements et Etats, autorités de régulation, fournisseurs, clients/passagers, maintenance, réduction des coûts, cargo, personnel et les stratégies pour assurer la continuité des activités », assure M. Abderahmane Berthé.

Toutefois, estime-il que la coopération entre les compagnies aériennes africaines est aussi nécessaire pour atteindre une connectivité renforcée où elles seront économiquement plus performantes et contribueraient à l’intégration économique du continent.

Gestion post Covid-19

Selon M. Abderahmane Berthé, la gestion post Covid-19 de la situation commande que les compagnies aériennes concluent  des accords de coopération, y compris des fusions en tant que stratégie de survie.

L’AFRAA a également engagé dans cet élan de nouveaux projets en vue de réduire les coûts d’exploitation et accroître les revenus des compagnies aériennes africaines. Mais, pour l’organisation la coopération entre les compagnies sera essentielle pour améliorer la connectivité intra-africaine.

L’Association des compagnies aériennes africaines qui constate « beaucoup de disparités », lance aux autorités de régulation un appel pour l’harmonisation des mesures appliquées par les Etats, ce qui pourrait assurer  une pérennité des activités.

L’avènement de la Covid-19 montre que les technologies innovatrices et l’automatisation joueront un rôle essentiel dans l’avenir du transport aérien. La nécessité de réduire les points de contact dans les aéroports a révélé la portée de l’utilisation des technologies biométriques pour éviter les risques de contamination.

En vue de détecter et contenir la Covid-19, les États ont mis en place dans les aéroports des dispositifs de bio surveillance numérique. Et ce, pour rassurer les passagers. Le protocole de l’OACI édicte les mesures incluant le port du masque, la mise en place de technologies sans contact dans le processus de voyage et les mesures de contrôle.

Lancé par l’UA, le projet de Marché unique du transport aérien africain (MUTAA), devrait être rendu plus performant pour une meilleure connectivité aérienne, en termes de temps de trajet réduit, de tarifs réduits en vue d’une compétitivité des compagnies aériennes africaines.   

Le MUTAA, commente M. Berthé, contribuera « grandement à faciliter le rebondissement du transport aérien en Afrique pendant et après la période de reprise ». Car, le protocole de libre circulation des personnes complète le MUTAA en levant les restrictions sur les visas.

L’AFRAA a été créé il y a 52 ans et comprend aujourd’hui 45 compagnies membres. Elle revendique 35 partenaires de l’industrie. Mi 2020, le niveau de trafic enregistre un taux « très faible de l’ordre de 30% » par rapport au niveau habituel. Le niveau devrait atteindre 60% d’ici la fin de l’année 2020.

Covid-19: Le Maroc, 2ème pays le plus touché du continent

La montée en flèche des nouveaux cas de contamination à la Covid-19 ces derniers mois, a placé le Maroc au 2ème rang des pays les plus touchés par la pandémie en Afrique juste derrière l’Afrique du Sud qui compte 700.000 cas confirmés.Le Maroc, qui enregistre à ce jour 103.119 cas confirmés, dont 1855 décès, continue de gravir la sinistre hiérarchie mondiale et africaine des pays les plus touchés par le nouveau coronavirus.

En effet, en quelques semaines seulement, le Royaume a accumulé les cas de contaminations depuis la sortie d’un confinement généralisé de près de trois mois, (mars- juin 2020).  

Dans cette pente dangereuse où la moyenne de l’incidence quotidienne des nouveaux cas dépasse, désormais la barre des 2.000 contre à peine une centaine il y a encore trois mois, le Maroc vient de dépasser l’Egypte (102.015 cas), pays pourtant trois fois plus peuplé que le Royaume.

Aussi, le Maroc devance deux autres nations des plus peuplées à savoir l’Ethiopie et le Nigéria qui comptent respectivement 69.709 et 57.242 cas recensés.

Cette situation pandémique met à rude épreuve les responsables marocains qui se trouvent entre le marteau de la flambée des cas d’infection et l’enclume de prendre en charge des patients touchés.

Il est établi que la crise née du Covid-19 a lourdement impacté certains secteurs. Elle a eu un effet dévastateur sur tous les filets sociaux et économiques. De nombreux piliers du quotidien des citoyens ont été bousculés. Ceci ne manquera pas, non plus, de rebattre les cartes de larges pans économiques.

En espérant une baisse du nombre de cas de contamination, les Marocains se doivent de redoubler d’efforts et de se conformer aux règles d’hygiène et de sécurité sanitaire ainsi que les mesures préventives prises par les autorités marocaines.