Lancement officiel à Abidjan de la première édition des BRVM Awards

Les Awards de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) dénommés «BRVM Awards» destinés à récompenser les acteurs du marché financier les plus méritants, ont été lancés mardi à Abidjan, au cours d’une cérémonie présidée par le Directeur général de cette institution boursière régionale, Dr Edoh Kossi Amenounvé, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Les Awards de la BRVM qui sont à leur première édition s’adressent notamment aux sociétés cotées à la BRVM, aux émetteurs d’obligations (Etats, institutions financières, entreprises du secteur privé, etc) et aux intervenants commerciaux (Sociétés de gestion et d’intermédiation, sociétés de gestion des organismes de placement collectif en valeur mobilières).

« Le but est de mettre en exergue les plus méritants avec des critères objectifs», a expliqué le patron de la BRVM, Dr Edoh Kossi Amenounvé, ajoutant que « les BRVM Awards sont la concrétisation d’une volonté de mettre en avant des valeurs telles que l’excellence et les bonnes pratiques sur le marché, valeurs très importantes gage de crédibilité et de confiance ».

« Les BRVM Awards entendent renforcer la crédibilité de l’institution car ils incarneront l’excellence dans le secteur boursier, le dynamisme de ses secteurs et l’attractivité de la BRVM », souligne la plaquette de présentation de ces awards qui « se positionnement comme un catalyseur pour le marché financier qui se veut une place financière attractive pour un financement durable des économies de l’UEMOA ».

Les BRVM Awards réuniront en seul lieu, le temps d’un dîner-gala et d’une cérémonie de récompense, tous les acteurs du marché financier régional de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).

Ca sera un cadre d’échange privilégié pour partager des expériences, discuter des dernières tendances du marché, trouver et tisser d’éventuels partenariats pour renforcer le dynamisme du marché en fédérant l’ensemble des acteurs du marché financier.

Ces awards visent également à afficher le dynamisme boursier de la sous-région, accroître la visibilité du marché financier, promouvoir l’excellence et les bonnes pratiques professionnelles.

Les lauréats seront sélectionnés, selon des critères établis par un jury indépendant dans sept catégories.

Il s’agit du meilleur investisseur institutionnel, de la meilleure société de gestion et d’intermédiation, de la meilleure société cotée, du meilleur émetteur obligataire, de la meilleure société de gestion d’OCPVM (organismes de placement collectif en valeurs mobilières) , de la meilleure PME et du Grand Prix du Jury.

Organisée sous forme d’un dîner-gala avec une animation artistique, la première édition des BRVM Awards aura lieu le 08 février 2020 à Abidjan, la capitale économique ivoirienne.

La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) est commune à l’ensemble des huit pays de l’UEMOA à savoir: le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo.

Autonomisation des femmes: le projet SWEDD Côte d’Ivoire vise un million de bénéficiaires entre 2021 et 2023

Le projet SWEDD Côte d’Ivoire, initiative régionale visant l’Autonomisation des Femmes et Dividende Démographique au Sahel, vise entre huit cent mille et un million de bénéficiaires directs à partir de 2021, a annoncé, mardi à Abidjan, le Coordonnateur de ce projet en Côte d’Ivoire, Dr Clément Kouassi au cours d’une conférence de presse-bilan.Ce projet dont le financement initial est estimé à 15 milliards Fcfa couvre la période 2015-2019. Au regard des « résultats encourageants enregistrés », la Banque Mondiale a approuvé son extension jusqu’en fin décembre 2020 et la seconde phase devrait couvrir la période 2021-2023 pour un montant de 30 milliards de FCFA, a expliqué Dr Kouassi.

Les prochaines étapes consisteront à mobiliser des ressources additionnelles pour la poursuite du projet jusqu’en 2020 et d’étendre le projet SWEDD à de nouvelles régions pour un passage à échelle dans le cadre de la phase II du SWEDD en vue de toucher au moins entre huit cent mille et un million de bénéficiaires directs, a-t-il souligné, évaluant la cible globale  à deux millions de personnes.

L’initiative SWEDD, projet d’Autonomisation des Femmes et Dividende Démographique au Sahel, cible principalement les femmes et les adolescentes, et secondairement les enfants, les hommes, les travailleurs du système de santé et les communautés.

En Côte d’Ivoire, le projet SWEDD est sous la tutelle du ministère de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté. La ministre, en charge de ce portefeuille, le professeur Mariatou Koné, assure la présidence du Comité régional de pilotage depuis mars 2019.

Le projet SWEDD Côte d’Ivoire est rentré dans sa phase active depuis l’année 2018 en menant des actions directes à l’endroit des populations cibles au niveau de ses zones d’intervention. Au niveau de la composante 1, trois sous projets sont mis en œuvre en faveur des populations cibles.

Ces sous projets se font sous la supervision des ministères de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, du ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle et du Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique qui travaillent avec des ONG.

Selon Clément Kouassi, le sous projet genre et développement des compétences de vie qui se fait dans 10 régions du pays a permis, la formation de 982 mentors féminins pour l’encadrement des jeunes filles non scolarisées ou déscolarisées en milieu communautaire.

Il a également permis l’ouverture de 1 067 espaces ouverts sur 1 131 prévus, soit un taux de réalisation de 94, 3% avec 15 681 filles participantes aux activités des espaces sûrs dans le cadre de l’autonomisation de la femme pour la quête du dividende démographique.  

Les bénéficiaires ont désormais de bonnes connaissances en matière de la santé de la reproduction et des compétences de vie. Le sous projet genre a permis la formation de 290 mentors masculins pour l’encadrement de 5 800 jeunes et adolescents à travers les clubs de maris ou de futurs maris.

En outre, 1 181 filles ont été formées en notions entrepreneuriales, selon le coordonnateur SWEDD Côte d’Ivoire,  qui mentionne qu’il s’agira à terme de former 5 292 bénéficiaires en vue de les installer dans des activités génératrices de revenus dans l’optique de favoriser leur intégration socio-économique et professionnelle, notamment en milieu rural.

Grâce au projet SWEDD, l’on note en Côte d’Ivoire une réduction de cas de VBG (violences basées sur le genre) dans les zones d’intervention grâce aux activités de sensibilisation dans la communauté avec l’implication des leaders religieux et communautaire à travers l’appui institutionnel et financier et à l’Alliance des religieux pour la santé intégrale et la promotion de la personne humaine en Côte d’Ivoire (ARSIP).

Quant au sous projet éducation, il vise à toucher 28 000 filles scolarisées vulnérables (de la 6ème à la 3ème) dans les espaces sûrs issus de 12 directions régionales du ministère de l’éducation nationale (DREN) dans 120 collèges.

Dans cette optique,  l’animation des espaces sûrs en milieu scolaire a démarré en début de cette année scolaire 2019-2020. Il a permis à ce jour la formation de 468 mentors féminins pour l’encadrement des jeunes filles en milieu scolaire dans 12 directions régionales de l’éducation nationale, de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle.

Pour assurer la réussite du volet éducation du projet, 415 espaces sûrs sur 934 ont été ouverts soit 44% avec 10 306 filles participantes aux animations dans les collèges concernés. L’on note par ailleurs qu’un appui alimentaire a été fait au profit de 2 270 jeunes filles vulnérables (6ème – 3ème) dans 10 collèges de Bondoukou (Nord-Est) et Korhogo (Extrême Nord).

L’objectif est de maintenir ces jeunes filles à l’école au premier cycle de l’enseignement secondaire et améliorer leur résultat scolaire. Il ressort que 82% des filles bénéficiaires scolarisées ont amélioré leurs performances et 85% ont une moyenne supérieure à 10 en 2018 et en 2019, 88% des bénéficiaires ont été admises en classe supérieure.   

Le sous projet santé, lui, est mis en œuvre dans cinq districts sanitaires (Bouaflé, Zuenoula, Sinfra, Issia , Vavoua). Ce sont 396 agents de Santé Communautaires qui ont été identifiés par les communautés, formés et équipés pour offrir le service de Planification Familiale en milieu rural, péri urbain et urbain.

Leurs activités consistent en des visites à domicile, des animations de groupe, à la distribution des produits contraceptifs et à la référence des clientes vers les centres de santé. Leurs actions ont permis de sensibiliser 36 2471 personnes et de mettre 7 429 jeunes et adolescentes sous les méthodes de contraceptions modernes. 

Au niveau de la composante 2, des actions ont été menées pour le renforcement du cadre institutionnel et légal du secteur pharmaceutique avec la validation de la liste nationale des médicaments essentiels (LNME) par le ministre de la Santé et de l’hygiène publique de Côte d’Ivoire.

Le projet SWEDD a permis l’acquisition du matériel et équipement bio médical pour le laboratoire nationale de santé publique en vue de renforcer ses capacités en matière de contrôle qualité des médicaments « SRMNIN » ainsi que l’accroissement des ressources humaines en santé à travers la formation de 300 tuteurs de stage pour améliorer l’encadrement des stagiaires.

Au niveau de la composante 3, le projet contribue à la mise en place d’un Observatoire National du Dividende Démographique. On note pour cette composante la formation des 15 acteurs nationaux sur le NTA (comptes nationaux de transfert), la formation de 36 cadres nationaux sur la mise en place de l’Observatoire, ainsi que l’élaboration du Profil (2015) pays du Dividende Démographique.

Il faut noter également que sous l’impulsion du SWEDD, un Master en sciences infirmières et obstétricales a été initié dans 3 écoles supérieures d’agents de santé. Il s’agit de l’Institut national de formation des agents de santé (INFAS) de Côte d’Ivoire et des écoles de santé de Bamako et de Niamey. Ce sont au total 37 étudiants qui sont pris en charge par le SWEDD.

L’attractivité de la Côte d’Ivoire présentée à des Ivoiriens et des investisseurs en France

L’inspecteur général d’Etat de Côte d’Ivoire, Théophile Ahoua N’Doli, a présenté le week-end dernier à Lille, en France, l’attractivité et le potentiel de l’économie ivoirienne, impulsée par le leadership du chef de l’Etat Alassane Ouattara.M. Ahoua N’Doli a exposé, le 14 décembre 2019, sur l’embellie économique de la Côte d’Ivoire, à l’occasion d’une conférence de presse de la Délégation France du Rassemblement des Alassanistes, autour du thème : « le bilan positif du président Alassane Ouattara et son impact sur l’attractivité de notre belle Nation, la Côte d’Ivoire ».

Invité d’honneur et  conférencier, l’inspecteur général d’Etat de Côte d’Ivoire avait à ses côtés, l’Ivoirien Ali Touré, président du Conseil international des céréales, venu de Londres pour soutenir son aîné. 

La Côte d’Ivoire, première puissance économique de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), recèle d’un potentiel de croissance des plus importants au monde. Le pays a réalisé au cours de cette décennie des acquis économiques importants grâce à des réformes majeures.

En 2018 et pour la septième année consécutive, la Côte d’Ivoire a atteint un taux de croissance au-dessus de 7%, porté par le secteur privé.

Le secteur privé ivoirien représente deux tiers du total des investissements, 83% des emplois et contribue pour 90% des ressources de l’Etat. Le pays a d’ailleurs élaboré une stratégie pays qui s’étend sur 2020-2030, et qui devrait permettre un « nouveau pacte » entre secteur privé/public avec un changement de paradigme visant à stimuler la croissance.  

Sur la période 2016-2018, les flux des Investissements directs étrangers (IDE), selon le rapport 2019 de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced), sont passés de 577 à 913 millions de dollars US, soit une croissance de 31%. La Côte d’Ivoire est le pays le plus attractif de la zone Uemoa avec une part captée de 28% en 2018 devant le Sénégal 20%, le Mali 15% et le Niger 15%.

L’invité d’honneur, Théophile N’Doli, s’est par ailleurs entretenu avec des opérateurs économiques de la ville. Il a également échangé avec la communauté ivoirienne des Hauts de France, notamment avec M. Arthur Dally, président des Ivoiriens des Hauts de France et M. Fofana, un des doyens de la ville.

Cette première conférence du Rassemblement des Alassanistes France était pilotée par Mme Matenin Marie Estelle Traoré. Elle a regroupé plusieurs personnalités remarquables dont M. Gilles Pergneaux député européen, ancien adjoint au maire de Lille, et président du Comité stratégique du cercle des ambassadeurs et Mme Nathalie André, élue du Nord, consultante pour le FMI travaillant avec l’Afrique. 

La conférence a également enregistré la présence de M. Landry Beldjeu, président de l’Amicale des Ivoiriens des Hauts de France, M. Kalifa président des étudiants de Lille et son équipe. Avant la conférence, M. Ahoua N’Doli a effectué une série de rencontres et d’entretiens individuels avec des politiques du Nord, à l’Hermitage Gantois. 

Côte d’Ivoire: plus de 10 milliards FCFA octroyés par l’État à la presse de 2009 à 2019 (Ministre)

Plus de 10 milliards FCFA ont été octroyés par l’Etat de Côte d’Ivoire de 2009 à 2019 au secteur de la presse dans le pays, a annoncé mardi à Abidjan, Sidi Tiémoko Touré, le ministre ivoirien de la Communication et des médias.« L’aide de l’État au secteur de la presse de 2009 à 2019 est de 10 113 429 052 milliards FCFA. Nous devons poursuivre le plaidoyer en vue d’une augmentation de l’aide publique aux médias », a indiqué M. Touré dans un discours prononcé lors de la cérémonie de présentation officielle des interventions du Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP).

Poursuivant, M. Touré qui est également le porte-parole du gouvernement ivoirien, a réitéré l’engagement de l’exécutif ivoirien à accompagner le secteur des médias, appelant les journalistes au respect de la déontologie de leur profession.

De son côté, Bernise N’Guessan, le directeur exécutif du FSDP a fait savoir dans un entretien avec APA en marge de cette cérémonie,  que plus de 1,25 milliard FCFA a été déboursé par l’État de Côte d’Ivoire en 2019  au profit des médias.

« Au titre de cette année, c’est un peu plus de 1,25 milliard FCFA qui a été déboursé par l’État de Côte d’Ivoire pour les divers appuis aux médias privés de Côte d’Ivoire», a dit Mme N’Guessan passant en revue les  actions de son institution en faveur des médias pour l’exercice 2019.  

Pour sa part, Jean-Claude Coulibaly, le président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) a, à son tour, plaidé pour une augmentation des fonds alloués par l’État à la presse, proposant l’octroi d’au moins 0,01% du budget de l’État ivoirien qui s’équilibre en ressources et en charges à 8061 milliards FCFA en 2020.

 Cette cérémonie de présentation des activités du FSDP a également été marquée  par des dons et subventions à des entreprises presse. 

Plusieurs organisations professionnelles des médias dont la Mutuelle sociale des agents des médias privés de Côte d’Ivoire (MS-Médias) ont reçu des véhicules. La MS-Médias qui a reçu une ambulance et un véhicule 4X2, se veut un outil de solidarité au service des journalistes et agents des médias privés ivoiriens. 

Elle a été portée sur les fonts baptismaux en février 2017 avec l’appui du Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP). Ses prestations ont démarré en janvier 2018.

Par ailleurs, le ministre de la Communication et des médias Sidi Touré a posé la première pierre de la salle de conférence de la maison de la presse d’Abidjan, un ouvrage d’une capacité d’environ 200 places.

Crise postélectorale: ouverture du procès de Blé Goudé à Abidjan mercredi

Renvoyé en procès dans le cadre de la crise postélectorale ivoirienne, Charles Blé Goudé, sera jugé dès mercredi pour « viol, torture et meurtres », a dit mardi à Abidjan, Me Claver Ndry, l’un des avocats de son Conseil, ajoutant face à la presse que «nous n’allons pas y être».«On vous confirme que nous n’allons pas y être parce que nous n’avons pas à y être, notre confrère Me Suy Bi, certainement, puisqu’il a exercé un recours, certainement qu’il va s’y rendre pour essayer de voir quelle suite sera donnée à cette affaire »,  a dit Me Claver Ndry.

Selon Me Claver Ndry, le fait que l’Etat ivoirien a décidé, en mars 2014, de remettre M. Blé Goudé à la Cour pénale internationale (CPI), cela veut dire que l’Etat s’est dessaisi.  Par conséquent, il ne peut être jugé en Côte d’Ivoire pour les mêmes faits que lui reproche cette juridiction pénale internationale.

Le Conseil de M. Blé Goudé s’est déporté le 6 novembre 2019 devant la Chambre d’instruction. Me Suy Bi, un avocat de la défense, a fait un pourvoi en cassation contre l’arrêt de la Chambre d’instruction.  Me Dohora Blédé, présent à cette conférence, a soutenu qu’« il ne peut pas être jugé devant un tribunal criminel ».

Me Blédé s’est insurgé du fait qu’il a été décidé de juger devant un tribunal criminel M. Blé Goudé, actuellement en liberté conditionnelle à la Haye, sans qu’il ne soit informé et ne puisse se défendre, alors qu’il attend un dénouement total de son jugement à la CPI.

Initialement poursuivi pour « crimes contre populations civiles et prisonniers de guerre », des faits abrogés par le Code pénal, la Chambre d’instruction a requalifié les infractions. Me Claver Ndry a fait savoir qu’ il est retenu contre lui des faits de « viol, torture, meurtres ».  

Le parquet, dit-on, « aurait demandé une requalification des infractions, c’est possible, mais pas au moment où nous étions dans la salle, la décision ayant été rendue le même jour, je me pose la question de savoir quand est-ce que le procureur a fait cette demande », s’est interrogé Me Claver Ndry.

« Le procureur général, en notre présence n’a jamais demandé la requalification (des infractions ) » contre M. Blé Goudé, a poursuivi Me Claver Ndry. Lors d’une conférence de presse, le procureur général avait laissé entendre une requalification des faits. 

En matière criminelle, en Côte d’Ivoire, on ne peut juger un accusé sans avocat. S’il n’y a pas d’avocat présent mercredi à l’audience, le procureur général devra adresser une demande au bâtonnier de l’Ordre des avocats aux fins de désigner un avocat pour que le procès puisse se ternir. 

Opération immobilière: plus de 500 villas réceptionnées pour les agents du Trésor ivoirien

Le ministre ivoirien de l’économie et des finances Adama Coulibaly a réceptionné symboliquement les clés de 505 villas prêtes à être habitées à Bingerville (Banlieue Est d’Abidjan) pour des agents de la direction générale du Trésor et de la comptabilité publique.Selon une note d’information transmise mardi à APA, cette opération immobilière a été initiée par la direction générale de cette régie financière.

« Permettre à ses collaborateurs d’avoir un logement décent, c’est une initiative heureuse qui leur donne l’opportunité de vivre de façon harmonieuse et d’améliorer leur contribution au travail », a indiqué le Ministre à l’endroit du directeur Général du Trésor et de la comptabilité publique, Assahoré Konan Jacques, saluant le management de proximité de celui-ci.

M. Coulibaly s’est félicité dans la foulée de la « certification globale» obtenue par la direction générale du Trésor et de la comptabilité publique estimant que c’est le « résultat de la densité du travail abattu».

Avant lui, le directeur général de cette institution, Assahoré Konan Jacques a dit sa fierté de constater, qu’un an après la pose de la première pierre, plus de 590 maisons sur les 941 attendues sortent de terre dont 505 sont déjà habitables.

«  Le risque que vous avez pris est aujourd’hui payant et je voudrais vous en féliciter », a déclaré M. Assahoré à l’endroit des bénéficiaires de la livraison de cette première tranche de maisons.

Ces derniers, par la voix de M. Francis Yao,  ont exprimé en retour leur gratitude à la direction générale du Trésor et de la comptabilité publique. «  Grâce à vous, nos jours et nos nuits seront désormais plus paisibles, car vous nous permettez de résoudre l’une des principales problématiques de la vie urbaine », s’est réjoui M. Yao.

Côte d’Ivoire: la Soirée des Ebony reportée au 18 janvier 2020 en raison de la visite de Macron

Initialement prévue le 21 décembre 2019, la « soirée des Ebony» célébrant annuellement les meilleurs journalistes ivoiriens est reportée au 18 janvier 2020 en raison de la visite officielle du président Emmanuel Macron en Côte d’Ivoire fixée du 20 au 22 décembre prochain, a annoncé mardi à Abidjan, Jean-Claude Coulibaly, le président de l’Union nationale de journalistes de Côte d’Ivoire ( UNJCI).«Initialement prévue pour le samedi 21 décembre 2019 à l’hôtel président de Yamoussoukro, cette cérémonie (Ebony) où les meilleurs journalistes de l’année sont récompensés, aura finalement lieu le samedi 18 janvier 2020 dans le même réceptif hôtelier», a indiqué M. Coulibaly dans une conférence de presse.

 Selon lui, la raison principale de ce report est la visite officielle du président français Emmanuel Macron en Côte d’Ivoire du 20 au 22 décembre 2019.

« Cette visite du président français mobilisera toute la Côte d’Ivoire officielle. Notre parrain le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly sera au premier plan de ces officiels. Notre ministre de tutelle et le ministre Amédée Kouakou, notre invité d’honneur seront tous à cette visite», a justifié le président de l’UNJCI soulignant que « nous ne voulons pas faire un Ebony au rabais ».

Poursuivant, il a expliqué  que la deuxième raison du report de cette « soirée des Ebony» est que cette visite du président français mobilisera en plus des officiels, les journalistes. « Il est clair qu’on ne peut pas faire Ebony ce jour-là au moment où les journalistes seront à Abidjan pour la couverture médiatique de la visite de M. Macron».

M. Coulibaly a conclu en assurant que cette soirée de distinction des journalistes ivoiriens  aura « bel et lieu dans les meilleurs conditions » le 18 janvier prochain.

Institué en 1998, le « Prix Ebony» du nom du célèbre journaliste ivoirien Noël X. Ebony organisé par l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire ( UNJCI), récompense chaque année les meilleurs journalistes ivoiriens.

Une ONG s’engage à accompagner les projets d’affaires des jeunes en Côte d’Ivoire

L’ONG internationale Technoserve, soutenue par la fondation Citi, s’est engagée les 10 et 13 décembre 2019, notamment dans la troisième phase du projet PAYED (Pan African Youth Dévelopment), à accompagner les jeunes en Côte d’Ivoire dans la réalisation de leurs projets d’affaires.Ce programme intervient après le succès des première et deuxième phases du projet PAYED. Pan African Youth Dévelopment (PAYED), vise notamment la réduction du problème du chômage des femmes et des jeunes.

Pour cette troisième édition, l’ONG a posé ses valises dans la capitale politique et administrative de la Côte d’Ivoire. Ce sont au total 560 participants sur Abidjan et 200 personnes sur Yamoussoukro parmi lesquels l’on décompte 322 femmes, soit plus de 60% de femmes.

Invitant l’ensemble des participants à s’impliquer entièrement dans les activités de cette édition, Axel Kadja, directeur pays chez Technoserve a profité pour faire de ces derniers des ambassadeurs de ce projet sociétal afin de contribuer à sa pleine réussite.

Pour cette phase du projet, Alexis Anouan, chef de projet chez Technoserve, a tenu à expliquer le déroulement de celui-ci : « C’est un projet de 12 mois de renforcement de capacités des entrepreneurs qui ont été sélectionnés ».

De façon pratique, dira-t-il, ces bénéficiaires vont recevoir des formations sur quatre mois en entrepreneuriat et  coaching associés. Un groupe recevra des visites régulières, un autre recevra une formation en digitale au travers de vidéos de formation qui seront envoyées via des smartphones qui les feront interagir avec le conseiller d’Entreprise à distance.

A l’issue de ces quatre mois, il est prévu une évaluation des performances en termes de chiffre d’affaires, d’amélioration de revenus et de création d’emplois. Suite à cela, 60% de l’effectif de départ sera retenu et recevra un accompagnement pour le montage de plan d’affaires, et la recherche de financement ».

Engagé dans la marche vers l’autonomisation de la femme et le développement de la jeunesse, la Citi Fondation représentée par Madame Edwige Folquet s’est dite heureuse d’accompagner ce projet. Elle s’est félicitée de ce que depuis plusieurs années Technoserve est un partenaire avec lequel le groupe a la même vision.

Citi Fondation a décidé d’investir 100 millions de dollars pour l’accompagnement de ces projets dans le monde, eu égard aux  projets de développement durable définis par les Nations-Unies dans lesquels la fondation est engagée.

La répartition de ce financement  devrait être faite en fonction des objectifs et besoins définis par chaque pays. La gente féminine devrait être  un peu plus privilégiée afin que soit réduites les inégalités constatées en matière d’autofinancement, d’autosuffisance et d’autonomisation.

Marie Laure Amonchot-Djoman, représentant le gouverneur du district d’Abidjan et Kouassi Emile, directeur du plan dans la région du bélier, a félicité les principaux acteurs pour la mise en œuvre du Projet PAYED.

« Nous remercions l’ONG  Technoserve et la Citi Fondation pour ces actions qui s’inscrivent dans la politique globale du gouvernement en matière d’autonomisation des jeunes et des femmes,  politique dans laquelle notre institution s’inscrit depuis longtemps», a-t-elle fait savoir.

Cette phase de projet voit une cible plus large à travers l’entrée en lice des boutiques de cosmétiques, des garagistes, menuisiers en plus des gérants et propriétaires de boutiques et supérettes.

Technoserve est une ONG internationale qui existe depuis plus d’une cinquantaine d’années et établie dans environ 30 pays. Elle a axé sa mission sur la recherche de solutions d’entreprise pour la réduction de la pauvreté sur la planète à travers plusieurs projets dont PAYED qui s’étend en  Côte d’Ivoire, au Nigeria, au Kenya et en Tanzanie.

Côte d’Ivoire: la question de viol « doit être jugée devant le tribunal criminel » (ministre)

Le Garde des sceaux, ministre de la Justice et des droits de l’Homme de Côte d’Ivoire, Sansan Kambilé, a déclaré lundi à Abidjan que la question de viol « doit être jugée devant le tribunal criminel », au regard de la réforme du Code pénal, montrant la ferme volonté du gouvernement de lutter contre ce phénomène.M. Sansan Kambilé s’exprimait notamment sur l’«effectivité» de l’égalité homme-femme dans les récents textes de loi votés à l’Assemblée, devant plusieurs femmes du Groupe des organisations féminines pour l’égalité homme-femme (GOFEHF), réunies dans la salle Houphouët-Boigny du District d’Abidjan.

Pour ce qui concerne les questions de viols, toutes ces préoccupations sont prises en charge, a-t-il dit, évoquant la réforme des procédures pénales qui instituent le tribunal criminel dont la session du tribunal criminel d’Abidjan s’est ouverte le 11 décembre dernier et est en cours.

Le ministre ivoirien de la Justice a indiqué être intervenu contre les requalifications des faits en matière de viol, insinuant faire « en sorte qu’il n’y ait plus de requalification, (car) un viol, c’est un viol et la question doit être jugée devant le tribunal criminel ».  

Il a assuré que « les dossiers de viols seront traités » et qu’il est « très très à cheval sur ces questions », indiquant que le dossier d’une jeune fille, récemment victime, est « en cours de traitement », toutefois les gens doivent comprendre qu’une accusation n’est pas forcément la vérité.

Le prévenu bénéficie d’une présomption d’innocence et il revient au juge d’instruction de mener les enquêtes et de définir les charges. Et dès lors que les faits sont établis, la personne peut être condamnée au regard des dispositions de la loi, a-t-il souligné.  

Pour sa part, la présidente du GOFEHF, Rachel Gogoua, a souhaité que « les mécanismes juridiques de protection des victimes et des témoins soient renforcés », donnant pour exemple des menaces à l’encontre de la famille d’une victime qui avait décidé de porter plainte. 

Le gouvernement doit « poser un acte d’éclat » qui va interpeller les gens afin que ce phénomène soit éradiqué, a-t-elle estimé tout en invitant les autorités à mettre en place des tribunaux spéciaux pour les violeurs comme en Sierra Léone, car ces actes sont « sadiques, criminels ».  

Concernant les droits successoraux du conjoint survivant, le ministre a fait observer que la loi de 1964 ne prenait pas en compte les réalités actuelles, car le conjoint survivant ne pouvait venir à la succession qu’à défaut d’enfants ou de descendants d’eux, et de frères et sœurs du défunt.

Aujourd’hui, son rang successoral est amélioré. Il vient désormais en concours avec les enfants du défunt pour le quart des biens successoraux. De plus, à défaut d’enfants, il recueille la moitié de la succession en présence soit des père et mère, soit des frères et sœurs.

« On n’est pas aux Etats-Unis, ici c’est l’Etat qui prend les décisions (…) Ne croyez pas que vous allez faire un testament où vous déshéritez tout le monde, on ne peut pas donner en Côte d’Ivoire tous ses biens à son chat ou à une œuvre de charité », a-t-il fait remarquer.

Soutenant les dispositifs législatifs qui prennent en compte un intérêt prononcé pour les femmes, M. Sansan Kambilé a soutenu qu’il fallait donner plus de force au conjoint survivant et particulièrement aux femmes, qui souvent rejetées par la belle-famille, rentrent dans une déchéance morale.

« Il ne faut pas permettre à ceux qui n’ont pas contribué à la richesse apparaître comme des rapaces et tout emporter », a-t-il insisté, notant que l’Etat veille aux intérêts des femmes dans les lois afin de permettre la parité entre l’homme et la femme.

L’Afrique a enregistré 76 coups d’Etat et 17 guerres civiles entre 1960 et 2009

L’Afrique a connu entre 1960 et 2009, 76 coups d’Etat, 234 tentatives de coup d’Etat et 17 guerres civiles, selon les statistiques en matière de conflits, de coups d’Etat et de guerres civiles sur le continent, qui relèvent que l’Afrique de l’Ouest a particulièrement payé un lourd tribut avec de graves violations des droits de l’Homme.Pour prévenir les conflits liés aux joutes électorales, les institutions nationales des Droits de l’Homme (INDH) des pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont entamé, lundi à Abidjan, un atelier de formation de 48 heures en vue de leur implication dans les processus électoraux pour des élections transparentes, inclusives et sans violences dans la sous-région.  

« Les statistiques en matière de conflit, de coup d’Etat et de guerre civile sur notre continent donnent froid dans le dos. Entre 1960 et 2009, l’Afrique a connu 76 coups d’Etat, 234 tentatives de coup d’Etat et 17 guerres civiles », a déclaré à l’ouverture des travaux, Namizata Sangaré, la présidente du Conseil national des droits de l’Homme de Côte d’Ivoire (CNDHCI) dont le pays accueille cet atelier de formation.  

« L’Afrique de l’Ouest, a payé particulièrement un lourd tribut de ces conflits avec de graves violations des droits de l’Homme », a-t-elle fait observer.

Cette rencontre se tient au moment où plusieurs pays en Afrique de l’Ouest préparent des élections présidentielles avec des enjeux élevés et des défis importants. En 2020, six scrutins pour élire les chefs d’Etats doivent être organisés au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, au Ghana, en Guinée, au Niger et au Togo.

« Ces processus électoraux ont cette particularité commune de se dérouler dans un environnement politique tendu avec de nouveaux défis à la fois pour ceux qui travaillent sur les élections et ceux qui se concentrent sur le respect des droits humains », a souligné Grâce Zoundé, représentante du Coordonnateur résident du système des Nations unies et du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) en Côte d’Ivoire.

Selon elle, l’insuffisante coordination entre les professionnels des droits humains et les professionnelles des élections  impacte malheureusement la capacité de ces deux communautés à développer des réponses collaboratives aux défis complexes auxquels elles font face et à faire en sorte que la pertinence continue des normes et standards pour les élections et la démocratie soit reconnue.

Cette rencontre d’Abidjan regroupe des représentants des INDH des Etats membres de la CEDEAO, des organes de gestion des élections, des représentants des forces de l’ordre et de sécurité, des rois et chefs de communautés et des responsables de presse. 

« On attend des INDH qu’elles s’impliquent pour s’assurer que ces élections soient crédibles, transparentes et apaisées; et qu’elles interagissent avec les organes de gestion des élections », a dit Mme Namizata Sangaré.  

Elle a soutenu que les élections sont un élément important pour l’exercice des droits fondamentaux de l’homme et des libertés publiques. Et, dans cette perspective, le droit de participer à la mise en place de gouvernements via l’organisation d’élection libre et sans violence, contribue à la préservation des conflits et à la construction de la paix. 

Depuis quelques années, la région ouest-africaine s’est engagée à résoudre les équations en matière des droits de l’Homme, notamment celles liées à la gouvernance démocratique, à l’Etat de droit et à des élections libres, équitables et apaisées. Cependant, des défis demeurent.

Selon Mme Namizata Sangaré, la démocratie est un système politique qui s’accompagne toujours d’une bonne santé de l’Etat de droit. Pour que la paix s’enracine durablement dans la région, les Etats devraient souscrire aux principes fondamentaux qui fondent la démocratie et les appliquer.

Dans ce contexte, la CEDEAO a pris des engagements pour faire adopter et faire respecter la démocratie par les Etats parties. Un protocole de l’organisation établi sur la démocratie et la bonne gouvernance indique d’ailleurs des mécanismes de prévention, de gestion, de règlement des conflits, ainsi que de maintien de la paix et de la sécurité.

En outre, la plupart des Etats ouest-africains ont ratifié la Charte de la démocratie, des élections et de la gouvernance. Pour la présidente du CNDHCI « c’est un pas de plus qui oblige nos pays à faire sienne l’approche basée sur les droits de l’Homme dans l’organisation des élections ».

La Charte Africaine des droits de l’Homme et des peuples, en son article 26 recommande également l’établissement dans les pays africains, des institutions nationales et locales en charge des droits de l’Homme. Celles-ci devant fonctionner selon les principes directeurs communément appelés «Principes de Paris ».

Les Institutions nationales des Droits de l’Homme (INDH), en Afrique, ont été créées dans plusieurs Etats. Actuellement, l’on en compte 46 au sein du Réseaux des Institutions africaines des droits de l’Homme. Presque tous les pays membres de la CEDEAO ont aujourd’hui leur INDH.

La résolution du 20 décembre 1993 de l’Assemblée générale de l’ONU recommande aux Etats de créer des institutions nationales qui auront pour missions principales de mettre en œuvre les politiques en matière de promotion et de protection des droits de l’homme et d’orienter les pouvoirs publics dans le domaine des droits de l’Homme en vue de l’enracinement de la démocratie. 

« Militer pour des élections apaisées a un impact sur la jouissance des droits civils et politiques, des droits sociaux, économiques et culturels et des droits dits de solidarité (…) c’est contribuer à l’amélioration des conditions de vie de nos populations », a ajouté Mme Sanagaré.

Cette démarche s’inscrit dans l’Agenda 2063 de l’Union Africaine et dans la Vision 2025 de la CEDEAO dont l’objectif final est le développement économique accéléré et durable des Etats membres en vue de l’aboutissement à une Union économique de l’Afrique de l’Ouest. 

L’objectif de cet atelier est de renforcer les capacités des INDH dans le monitoring des droits de l’Homme, avant, pendant et après les élections, obtenir leur participation effective dans le processus électoral, renforcer les capacités techniques de réseautage et la collaboration entre les INDH et les organes de gestions des élections, pour prévenir les conflits.  

Cette rencontre de haut niveau sur « l’implication des Institutions nationales des droits de l’Homme dans les processus électoraux pour des élections transparentes, apaisées, basées sur le respect des droits de l’Homme » est organisée par le CNDHCI avec l’appui technique et financier du Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD).

Le taux de prévalence de la planification familiale est de 21% en Côte d’Ivoire ( Dr Tanoh Gnou)

Le taux de prévalence de la planification familiale est «aujourd’hui» autour de 21% en Côte d’Ivoire, a indiqué lundi à Grand-Bassam (40km au Sud-Est d’Abidjan), Dr Tanoh Gnou, le directeur coordinateur du programme national de la santé mère et de l’enfant en Côte d’Ivoire.« La situation de la planification familiale en Côte d’Ivoire s’est nettement améliorée. Nous nous étions fixés comme objectif l’atteinte d’un taux de prévalence en 2020 de 36%, mais aujourd’hui, nous sommes autour de 21%. Nous nous étions fixés comme objectif d’atteindre 514 000 nouvelles utilisatrices et nous sommes au-delà», a dit M. Tanoh à APA en marge d’une  réunion-bilan de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur la délégation des tâches dans l’offre des services de planification familiale en Afrique.

Cette réunion qui réunit vingt pays africains et une centaine de participants,  a notamment pour objectif de faire le bilan de la « délégation des tâches» dans l’offre des services de la planification familiale dans la région et « mettre à jour» les pays africains relativement aux dernières directives de l’OMS sur les méthodes contraceptives.

La délégation des tâches en matière de planification familiale, c’est de pouvoir offrir des services de contraception à un large éventail de prestataires qui permet non seulement l’accès, mais, aussi la disponibilité de ces services. Selon M. Tanoh, la Côte d’Ivoire a fait un bond qualitatif dans les méthodes contraceptives.

Auparavant, dans la partie institutionnelle de cette activité, Eugène Aka Aouélé, le ministre ivoirien de la santé et de l’hygiène publique a déploré dans un discours d’ouverture que dans les pays africains, les indicateurs relatifs au couple mère-enfant sont largement en deçà des espérances.

 « La planification familiale est une intervention peu coûteuse et est efficace dans la lutte contre les décès maternels… Je suis persuadé que les résultats de vos assises seront pour nous une boussole », a poursuivi M. Aouélé regrettant la faiblesse de la prévalence contraceptive dans les pays africains qui est en moyenne de 28% selon l’OMS.

« Force est de constater que bien qu’ils soient essentiels pour la réalisation de la plupart des engagements pris au niveau global et régional, l’accès universel et l’utilisation de services de planification familiale de qualité restent ainsi un défi majeur dans la région africaine de l’OMS», a fait remarquer pour sa part, Dr Jean-Marie Yaméogo, le représentant résident de l’OMS en Côte d’Ivoire.

Ces assises qui interviennent trois ans après celle de 2016 à Ouagadougou ( Burkina Faso) sur la délégation des tâches dans l’offre des services de planification familiale, a souligné M. Yaméogo, permettront « de nous mettre à jour par rapport à certaines récentes directives de l’OMS, de faire le point  sur les progrès accomplis au niveau des pays et de partager les bonnes pratiques» en matière de planification familiale.

Une vingtaine de pays africains dont la Côte d’Ivoire,  le Mali, le Niger, le Malawi, le Ghana et le Bénin,  prennent part à cette réunion-bilan qui s’achèvera vendredi. 

Selon le groupe inter agences des Nations-Unies, chaque année en Afrique subsaharienne, 196 000 femmes meurent des complications liées à l’accouchement et à l’avortement. En Afrique, plus de 4 femmes sur 10 en âge de procréer veulent éviter une grossesse, soit 125 millions de femmes au total.

Cependant 47% des femmes qui ne veulent pas tomber enceintes,  soit 58 millions en 2017, n’utilisent aucune méthode contraceptive ou utilisent des méthodes traditionnelles dont l’efficacité n’est pas démontrée.

Ouattara inaugure à Abidjan l’échangeur ivoiro-japonais d’un coût de 32,5 milliards Fcfa

Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a procédé lundi à l’inauguration de l’échangeur de l’amitié ivoiro-japonaise dans la commune de Treichville, dans le Sud d’Abidjan, un ouvrage d’un investissement de 32,5 milliards de Fcfa.M. Ouattara s’est dit « très heureux » d’inaugurer la première phase de cet échangeur, symbole de la « solide coopération entre la Côte d’Ivoire et le Japon ». Un don du gouvernement japonais présentant un paysage moderne.   

La part du Japon dans la réalisation de ce projet est estimée à 28,2 milliards Fcfa dont 26,2 milliards de Fcfa pour les travaux et 2,05 milliards Fcfa pour la maîtrise d’œuvre. Quant à celle de l’Etat de Côte d’Ivoire, elle est de 4,3 milliards de Fcfa.  

Il s’agit d’un échangeur de type Fly-over composé de deux ponts en béton précontraint dont une courbe permettant d’enjamber le carrefour en venant du pont De Gaulle de longueur 210 mètres et l’autre droit, de 312 mètres, permettant d’enjamber le carrefour de Treichville vers l’aéroport.

Les deux ouvrages sont fondés sur 121 pieux forés de 30 m de longueur avec des tabliers en dalle creuse et en poutre caisson en béton précontraint. Chaque tablier offre deux voies de circulation en section courante et trois voies à partir de la jonction de ces deux tabliers.  

La circulation sur chaque voie est à sens unique. L’échangeur devrait permettre la réduction de la durée de passage au carrefour de 4 minutes à 19 secondes par véhicule à cette intercession du Boulevard Giscard d’Estaing et du Boulevard du pont De Gaulle.  

Le chargé des Affaires économiques de l’ambassade du Japon en Côte d’Ivoire, représentant l’ambassadeur, a annoncé que le Japon accompagnera l’Etat ivoirien dans la construction d’autres échangeurs.  

« Dès 2020, nous allons démarrer les travaux de trois nouveaux échangeurs sur le boulevard Mitterrand. Un autre échangeur est prévu au carrefour Akwaba (à Port-Bouët, cité balnéaire située dans le Sud du District d’Abidjan) », a indiqué le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara.  

Ce projet est financé par le gouvernement japonais par le biais de l’agence de coopération japonaise (JICA). Il prévoit un troisième ouvrage d’une longueur de 760 mètres devant assurer la liaison Marcory-Treichville en vue de compléter l’aménagement du carrefour. 

Côte d’Ivoire: sortie de la 2è promotion des experts en Ingénierie du Genre de la Chaire Unesco

Une collation de grades de la deuxième promotion des experts et expertes en Ingénierie du Genre et développement de la Chaire Unesco internationale «Eau, femmes et pouvoirs de décisions», a eu lieu samedi à Abidjan sous le parrainage du directeur général de l’Institution de prévoyance sociale – Caisse générale des retraités et agents de l’Etat (IPS-CGRAE), Abdrahamane Berté.M. Abdrahamane Berté a salué la qualité de la formation en Ingénierie du Genre, conçue par la Chaire Unesco « Eau, femmes et pouvoirs de décisions », dont les objectifs cadrent avec les actuelles préoccupations de l’Etat ivoirien, à savoir la valorisation, la promotion, l’autonomisation et l’égalité des Genres. 

Selon lui, la question du Genre est et demeure d’une importance capitale dans le cadre d’une approche durable de développement. Car, l’autonomie de la jeunesse et celle de la femme,  en particulier, constituent un des fondements de la politique sociale du gouvernement.

Il faut, dira-t-il, « un réel éveil de la conscience de la femme pour lui dire que ce que l’homme peut,  elle peut aussi et peut-être mieux. Et, la femme a le pouvoir de changer la donne ».  

A l’endroit de ses filleuls, vêtus de toges bleues, M. Abdrahamane Berté  a déclaré : « Je vous exhorte à être des ambassadeurs modèles de la Chaire Unesco, à être des acteurs du développement humain et social de notre pays, et à être des artisans à l’accès à la source vitale qu’est l’eau au profit des communautés ».   

Mme Euphrasie Kouassi Yao, conseillère du chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, en charge du Genre, a félicité la Promotion Abdrahamane Berté, la deuxième depuis l’existence du programme de formation en Ingénierie du Genre.

Elle a souligné que le bilan des deux années d’existence de la formation en Ingénierie du Genre ressort que 80% des auditeurs et auditrices ont « soit changé de position (sociale), soit créé leur propre entreprise ».

Cette cérémonie coïncide avec « la célébration de mes 30 ans d’engagement au service du Genre, de l’égalité des chances entre les hommes et les femmes, de la justice sociale et de la paix », a fait remarquer la conseillère du président ivoirien, Euphrasie Yao.

Elle a par ailleurs annoncé que dans quelques mois, il sera célébré les 20 ans de la Résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations-Unies sur les femmes, la paix et la sécurité dont la Côte d’Ivoire est le premier pays Africain à avoir élaboré un plan d’action.

La rentrée pour la troisième promotion en Ingénierie du Genre de la Chaire Unesco « Eau, femmes et pouvoirs de décisions » est prévue en janvier 2020. 

Côte d’Ivoire : l’ambassadeur de l’Allemagne souhaite « une année très paisible pour 2020 »

L’ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne en Côte d’Ivoire, Michael Grau, a souhaité vendredi soir, pour le pays, « une année très paisible pour 2020 », année électorale, à l’occasion d’un concert de Noël avec les enfants de Blockhauss, un village de la commune de Cocody, dans l’Est d’Abidjan.« Nous souhaitons une année très paisible pour 2020, pour tous », une année électorale marquée par l’élection présidentielle, le 31 octobre,  a dit l’ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne en Côte d’Ivoire, Michael Grau, face à l’auditoire.  

Cette soirée organisée par l’ambassade de la République fédérale d’Allemagne en Côte d’Ivoire, s’est tenue à la Paroisse Saint-Pierre de Blockhaus, avec un public mixte composée d’une forte communauté allemande et diverses formations musicales.  

Sous des notes musicales africaines et européennes, les enfants de Blockhauss, les choristes de Voice melediuos, de l’Ensemble polyphonique de l’INSAAC (Institut national supérieur des arts et de l’action culturelle) et l’Ensemble instrumental INSAAC, ont, sous la direction de Mme Marie Guillot, assuré une soirée féerique.  

Plusieurs ressortissants européens ont également pris part à ce concert festif dénommé « Noël Ebrié », langue locale, avec la participation du représentant de la délégation de l’Union européenne en Côte d’Ivoire, l’ambassadeur Jobst Von Kirchmann. 

Le diplomate allemande, Michael Grau, s’est félicité de ce que « la musique unit les peuples », au regard de la fusion des cultures musicales et rythmes musicaux d’ailleurs exécutés sous des slaves d’applaudissements du public visiblement accroché par les différentes interprètes.  

Le répertoire des chants était centré autour de la fête de Noël avec des styles d’interprétations différentes. Tenant des violons, des flûtes et plusieurs autres instruments,  les étudiants de l’INSAAC et de jeunes Allemands ont exécuté des mélodies très enlevées. 

L’ambassade de la République fédérale d’Allemagne qui organise, comme chaque année, ce concert de Noël avec les enfants du village de Blockhauss, compte en faire une tradition pour rapprocher les deux peuples afin de partager leurs cultures.   

Football/11è Journée ligue 1: l’Africa Sports d’Abidjan remporte le derby face à l’Asec (1-0)

Le club de football de l’Africa Sports d’Abidjan a remporté samedi le derby face à l’Asec Mimosas, son plus grand rival, sur le score de (1-0), à l’occasion de la 11è Journée de la ligue 1 du championnat national, au stade Félix Houphouët-Boigny.L’attaquant de l’Africa Sports d’Abidjan, Ousmane Diallo, a, sous le coup d’un penalty à la 65è minute, ouvert le score, lobant le portier des Mimos. Une marque qui restera jusqu’au terme de la seconde période, au profit des Aiglons qui s’arrogent ce derby.  

L’Asec Mimosas qui jusque-là imprimait un beau jeu et une pression sur l’Africa Sports, n’a pu concrétiser de nombreuses occasions de but. L’équipe a montré un dispositif cohérent,  mais a pêché sur la ligne d’attaque.   

L’équipe des Mimos a toutefois affiché une animation de jeu sur l’aile gauche. Plusieurs coups francs et d’excellentes passes ont malheureusement pris des trajectoires hors des filets gardés par Mohamed Gbané, le portier de l’Africa Sports.    

 Ce match entre ces deux clubs phares de la capitale économique ivoirienne qualifié de « Classico ivoirien » était très attendu des supporters des deux équipes et a enregistré la présence au stade de plusieurs personnalités ivoiriennes.

Ces deux équipes sont le tête  de pont du football ivoirien. Sur sept derbies depuis le 12 janvier 2014, le club de l’Asec Mimosas s’est imposé cinq fois contre une seule victoire des Aiglons de l’Africa Sports d’Abidjan qui remonte au 11 juin 2014. 

Dette intérieure: 171 milliards FCFA payés au secteur privé ivoirien en 2019

Un montant de 171 milliards FCFA a été payé au secteur privé ivoirien en terme de dette intérieure depuis le début de l’année jusqu’à ce jour, a annoncé vendredi à Abidjan, le ministre ivoirien de l’économie et des finances, Adama Coulibaly.Le ministre s’exprimait dans un discours d’ouverture d’une réunion du Comité technique de concertation État-secteur privé qui a réuni des membres du gouvernement et des organisations patronales.

«Le premier sujet portait sur les questions de dettes. Le secteur privé a émis le vœu de voir la question de la dette intérieure traitée avec beaucoup de diligence. Nous leur avons indiqué que beaucoup d’efforts ont été fait en rappelant que depuis le début de l’année jusqu’à maintenant il y a un montant de 171 milliards FCFA qui a été payé au secteur privé en terme de dette intérieure», a expliqué M. Coulibaly à la presse au terme de cette rencontre.

Dans le même élan, le gouvernement s’est engagé à renforcer les bases de son partenariat avec le secteur privé par la relance du dialogue au niveau du cadre de concertation État-secteur privé.  

« Il importe de créer les conditions les plus optimales en vue de permettre à notre secteur privé national de jouer pleinement sa partition en tant que créateur de richesses et grand pourvoyeur d’emplois. A ce titre, le gouvernement entend renforcer les bases du partenariat État-secteur privé», a dit Adama Coulibaly.

 «Nous leur avons dit également que conformément aux engagements que nous avons pris pour ce qu’on appelle la dette flottante, des efforts seront faits pour que cette dette flottante soit aussi traitée dans les délais. Nous avons évoqué aussi la question de la fiscalité. Ce que nous avons retenu c’est que ce dialogue puisse se poursuivre», a-t-il ajouté.

Soulignant le rôle déterminant du secteur privé dans la croissance économique du pays, M. Coulibaly a assuré que le gouvernement ne peut qu’être attentif aux préoccupations de ce secteur. 

Auparavant Faman Touré, le président de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire a salué l’appui du gouvernement ivoirien aux Petites et moyennes entreprises (PME) estimant que beaucoup d’efforts ont été faits.

Cependant, M. Touré a fait remarquer qu’il y a  beaucoup de préoccupations encore pendantes du secteur privé. Au nombre de ces préoccupations, il a cité entre autres, la fiscalité des PME au niveau de l’impôt synthétique et l’impôt foncier au niveau du secteur touristique.

« Nous sommes venus pour débattre, mais nous pouvons dire qu’il y a eu une avancée au niveau des préoccupations du secteur privé. Concrètement des efforts sont faits par le gouvernement, mais nous souhaitons que les choses s’améliorent », a soutenu M. Touré.

Le Comité de concertation État-Secteur privé est une tribune d’échanges entre le gouvernement ivoirien et les différents secteurs d’activités du privé en Côte d’Ivoire.

Lassina Sermé élu président du Repprelci, la faîtière de la presse numérique en Côte d’Ivoire

Le chef du Bureau de APA Côte d’Ivoire, Lassina Sermé, a été élu vendredi président du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci), à l’issue d’une d’Assemblée générale élective à Jacqueville, cité balnéaire à l’Ouest d’Abidjan.« Nous allons essayer très rapidement de nous mettre à la tâche  (…) pour relever le défi de la formalisation et de la régularisation des entreprises de presse numérique,  déjà entamée », a déclaré M. Sermé à l’issue de son élection au terme de deux jours de travaux.

Elu avec plus de 95% des suffrages exprimés,  M. Lassina Sermé, numéro deux de l’organisation était face à M. Adama Bakayoko du site local woroba.net qui  s’est finalement désisté peu avant le scrutin en faveur de M. Sermé.

Le nouveau président du Repprelci a lancé un « appel à l’unité et à l’union » du réseau, la première faîtière des entreprises de presse numériques en Côte d’Ivoire, créée en 2006, avec pour premier président Barthélemy Kouamé, PDG de Acturoutes.

M. Sermé envisage d’ « assainir le secteur afin de sortir de l’informel » des organes de presse en ligne avec l’appui des entités institutionnelles dont l’Autorité nationale de la presse (ANP), le régulateur de la presse écrite et la presse numérique en Côte d’Ivoire.

Selon son programme, il compte « labelliser les médias numériques avec une phase pilote à partir du mois de mars 2020 », créer en outre une cellule d’étude et de développement des médias numériques,  et mettre en place un fonds de soutien des médias numériques.

M. Sermé succède à Dr David Youant, directeur général de l’agence de presse privée Alerte Info,  auprès de qui il a travaillé pendant plus de six ans. Il compte mettre cette richesse expérience au profit de l’organisation.

Daouda Coulibaly élu président des banquiers de Côte d’Ivoire

Le directeur général de la Société ivoirienne de banque (SIB), Daouda Coulibaly, a été élu président de l’Association professionnelle des banques et établissements financiers de Côte d’Ivoire (APBEF-CI) à l’unanimité des membres, a rapporté vendredi à APA une source bancaire.M. Daouda Coulibaly, directeur général de la SIB, filiale du Groupe marocain Attijariwafa Bank, a été élu pour un mandat de deux ans. Il remplace l’ex-directeur général de Versus Bank (publique), Guy Koizan, par ailleurs frère cadet de Henriette Konan Bédié. 

L’ex-président de l’APBEF-CI, M. Koizan avait été réélu en avril 2019 à l’issue d’une Assemblée générale. En 2017, ce banquier a succédé à Souleymane Diarrassouba, l’actuel ministre du Commerce et de l’industrie, qui avait été appelé au gouvernement.   

Côte d’Ivoire: les lauréats d’un prix des secteurs hydrocarbures et énergie «retenus» mercredi

Les lauréats du Prix de l’innovation des secteurs hydrocarbures et de l’énergie, initié par le ministère ivoirien du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, devraient être « retenus » mercredi après une audition devant un jury, renseigne une note.Dix finalistes ont été sélectionnés sur « plus de 400 inscrits » pour le Prix de l’innovation des secteurs hydrocarbures et énergie, lancé le 16 septembre 2019, par le ministère du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables. 

Les candidats ont postulé sur la plateforme www.energie.gouv.ci sur la période du 16 septembre au 16 novembre 2019. Parmi ces dix finalistes retenus, cinq sont issus du secteur des hydrocarbures et cinq autres de celui de l’énergie.  

Ils devraient défendre « dans quelques jours » leurs projets devant un jury, souligne la note qui relève que le 18 décembre 2019 seront « retenus deux lauréats, un en hydrocarbures et un en énergie pour être distingués ».

Les projets retenus dans la catégorie énergie sont Cool Hub porté par Ghislain Tanoh, Gestion intelligente des mouvements d’énergie (GIME) projet initié par Yéo Lognigue, Multiprises temporisées conçu par Idrissa Koné, Le générateur à source d’énergie renouvelable de Jacques Delon Akaffou, Smart Mixenergy de Samuel Kouassi Kouamé.

Ceux de la catégorie hydrocarbure Uco biocarburant de Ibrahim Dosso, Fuel Tracker de Serge Assoumou, Application Saman station & gaz de Katienefota Soro, FlexiFirelight cuisinière Eco énergétique de Lambert Kouadio Asman et le projet Kubeko Biogaz de N’Guessan Kombo Ekra.

Chaque lauréat retenu à l’issue de l’audition devant les membres du jury devrait recevoir un chèque de 10 millions de FCFA et un accompagnement du ministère ivoirien du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables.    

Transports: des experts discutent à Abidjan pour une meilleure mobilité en Côte d’Ivoire

Des experts et professionnels des transports ont échangé jeudi à Abidjan sur les actions à mener pour une meilleure mobilité en Côte d’Ivoire, à l’occasion de la 12è édition du «Cub mobilité », un cadre de discussion des professionnels de la route, sur le thème: «Quels bénéfices pour la Côte d’Ivoire après le 26è congrès mondial de la route?».Selon Barthélémy Kouamé, le directeur général de l’entreprise de presse «Acturoutes» et organisateur du «Club Mobilité », l’objectif de cette tribune d’échanges est de communiquer et de mener des discussions sur des sujets d’actualités pour une meilleure mobilité.

 « L’idée ici, c’est de créer un cadre où les gens se rencontrent pour débattre des sujets d’actualité. Ici il s’agit de parler aussi du 26è congrès mondial de la route qui s’est tenu à Abu-dhabi (Émirats Arabes Unis) du 06 au 10 octobre 2019 et voir ce que la Côte d’Ivoire a gagné dans ce congrès», a également dit M. Kouamé à APA.  

« La Côte d’Ivoire tire beaucoup de bénéfices du congrès mondial de la route. Parce que les résultats des recherches des experts de la route sont mis à la disposition de tous les pays pendant ce congrès. Donc s’il y a des difficultés dans un pays au niveau des routes, vous avez déjà des réponses bien précises» a fait savoir, pour sa part, le colonel Séverin Benoît, le Président du Conseil d’administration de l’Agence de gestion des routes de Côte d’Ivoire ( Ageroute).  

Pour lui, les bénéfices de ce congrès  peuvent amener la Côte d’Ivoire à être beaucoup plus performants. Il a conclu en appelant les automobilistes à la prudence en cette fin d’année estimant « qu’il y a trop de folie pendant les fêtes». 

Célébration à Abidjan de la fête nationale du Qatar

L’ambassade de l’État du Qatar en Côte d’Ivoire a célébré jeudi à Abidjan sa fête nationale marquant l’accession au pouvoir de son fondateur Sheick Jassim Bin Mohamed Bin Thani au cours d’une cérémonie festive en présence du vice-président ivoirien Daniel Kablan Duncan, a constaté APA sur place. A cette occasion, le vice-président ivoirien qui était accompagné de plusieurs membres du gouvernement ivoirien, a salué l’excellence de la coopération Ivoiro-Qatarie.

« Nous avons une excellente coopération avec le Qatar. Le président de la République Alassane Ouattara s’est rendu deux fois au Qatar en 2013 et en 2018. Nous avons tous les éléments pour renforcer cette coopération entre les deux pays»,  a indiqué M. Duncan.

Avant lui, l’ambassadeur du Qatar en Côte d’Ivoire, Jaber Jarallah Massoud Al-Meri, a passé en revue les performances économiques de son pays qui a enregistré « d’énormes progrès» et occupe la 29è place en terme de compétitivité mondiale.

« Au cours de ces deux dernières années les relations Ivoiro-Qataries ont évolué », s’est félicité le diplomate Qatari, soulignant à son tour l’excellence des relations entre les deux pays.

Poursuivant, il a dit la détermination de son pays à « avancer sur la voie d’un développement inclusif». Le Qatar est l’une des économies les plus fortes du monde et l’un des pays les plus riches de la planète en termes de PIB par habitant.

Identification: lancement de la phase opérationnelle du Registre national des personnes physiques

La phase opérationnelle du Registre national des personnes physiques (RNPP) destiné à attribuer à chaque personne, résidant ou de passage en Côte d’Ivoire, un numéro national d’identification (NNI) a été officiellement lancée, mercredi à Abidjan, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Procédant à ce lancement officiel, le ministre d’État, ministre de la Défense, Hamed Bakayoko a expliqué les enjeux de cette opération avant d’inviter les populations à s’en approprier.

« Le Registre national des personnes physiques est une réforme importante visant à transformer et à moderniser le système d’état civil et de l’identification », a-t-il expliqué, soulignant que « c’est un outil moderne qui participera au développement et à la sécurité de la Côte d’Ivoire ».

« Son appropriation par tous est une condition indispensable à sa réussite », a poursuivi Hamed Bakayoko qui représentait le premier ministre.

Auparavant, le ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation, Sidiki Diakité a rappelé que ce projet du RNPP fait suite à l’évaluation du système de l’état civil ivoirien qui a montré des insuffisances.  

Selon lui, la réponse du gouvernement a consisté à initier une «réforme profonde» qui a abouti au Registre national des personnes physiques.

Le RNPP est la base nationale de données qui centralise l’ensemble des informations sur l’état civil des personnes. Il s’agit d’un système intégré, global, fiable et sécurisé qui associe à chaque citoyen ivoirien et à tout étranger résident ou de passage en Côte d’Ivoire un Numéro national d’identification (NNI) unique. Ce numéro devra figurer sur tous les actes de la vie de chaque individu.

Ce projet de RNPP qui coûtera plusieurs milliards de FCFA s’inscrit dans le cadre du renforcement de la gouvernance administrative et sécuritaire de la Côte d’Ivoire en vue d’améliorer de façon substantielle les conditions de vie de la population.

Sa mise en œuvre  par l’Office national de l’état civil et de l’identification (ONECI), créé à la suite de la réforme institutionnelle de l’état civil permettra une bonne maîtrise de la production des titres d’identité et la gestion des flux migratoires. L’opérateur belge Semlex a signé une convention avec l’Etat ivoirien afin d’appuyer l’ONECI en matière d’identification.

Côte d’Ivoire: 3 élèves assassinés en dix jours dans des violences scolaires

Quelque trois élèves ont été assassinés en dix jours dans des violences scolaires orchestrées par des élèves pour réclamer des vacances anticipées de Noël, a annoncé mercredi à Abidjan, la ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle Kandia Camara.« Encore une fois nous avons le cœur en peine. Nous sommes attristés, la communauté éducative est en deuil (… )» a déclaré la ministre Kandia Camara, ajoutant que « depuis le 05 décembre (2019)  l’école ivoirienne  est secouée par des violences orchestrées » dans certains cas par des élèves et dans d’autres cas par des jeunes non élèves.

Un élève de la classe de 3è a été assassiné « éventré » le 04 décembre dernier à Anyama (Banlieue Nord d’Abidjan), quand le lundi dernier un autre de la classe de Terminale a été « égorgé » à Daloa dans le Centre-Ouest du pays. Le troisième assassinat est intervenu «ce matin (ndlr mercredi 11 décembre)» à Dimbokro dans le Centre du pays où une élève de la classe de 2nde « vient d’être assassinée».

« Certains élèves ont décidé eux-mêmes de la date des congés… des élèves décident de se donner des congés anticipés », a déploré Kandia Camara, au cours d’une rencontre urgente avec les acteurs du système scolaire, notamment les parents d’élèves et les guides religieux pour recueillir leurs avis sur cette situation.

 « Nous voulons que tous, nous assumons nos responsabilités parentales », a poursuivi Kandia Camara entourée de ses collègues Sidiki Diakité (Administration et décentralisation), le Général Vagondo Diomandé (Sécurité et protection civile) et des secrétaires d’Etat Aimée Zebeyoux (Droits de l’homme) et Brice Kouassi (Enseignement technique et formation professionnelle).

Par ailleurs, plusieurs blessés et dégâts matériels sont enregistrés au cours de ces violences. Au terme des échanges, la ministre Kandia Camara a annoncé que tous les responsables de ces violences seront désormais radiés des écoles du pays.

Emmanuel Macron en visite en Côte d’Ivoire à partir du 20 décembre (officiel)

Le président français, Emmanuel Macron, effectue une visite officielle en Côte d’Ivoire les 20, 21 et 22 décembre 2019, a annoncé mercredi le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Touré, à l’issue d’un Conseil des ministres.« La Côte d’Ivoire s’honore d’accueillir les 20, 21 et 22 décembre 2019, en visite officielle, M. Emmanuel Macron », a déclaré le porte-parole du gouvernement ivoirien Sidi Touré, à l’issue d’un Conseil des ministres.

Cette visite initialement prévue une dizaine de jours avant avait été reportée. M. Macron devrait, avec son homologue ivoirien Alassane Ouattara, poser la première pierre du marché central de Bouaké (centre ivoirien) dénommé « Grand marché de Bouaké ».   

Un projet de décret devant être ratifié mentionne un coût d’investissement de 60 millions d’euros, soit 39,35 milliards de Fcfa pour la construction du Grand marché de Bouaké, la métropole du Centre ivoirien.  

Ce marché, le plus grand marché ouvert de l’Afrique de l’Ouest, devrait être bâti sur une superficie de 8,7 hectares et pourra accueillir 10.000 commerçants dont 8.000 sur le grand marché et 2 000 sur un marché annexe.  

Le projet de décret prévoit en outre la construction d’un marché de détails et de demi-gros à Yopougon, une commune populaire dans l’Ouest d’Abidjan. Ce marché devrait permettre d’accueillir près de 2.500 détaillants sur ce site.

La visite de M. Macron intervient à près d’un an de l’élection présidentielle ivoirienne d’octobre 2020. La plateforme de l’opposition et Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS) organisation politique proche de l’ex-président Laurent Gbagbo tiennent un meeting conjoint le 21 décembre 2019.

«Il n’y a pas de problème de réconciliation en Côte d’Ivoire» estime le Reggaeman Fadal Dey

Le reggaeman ivoirien Koné Ibrahima Kalilou dit Fadal Dey a estimé mercredi à Abidjan qu’il n’y a pas de problème de réconciliation nationale entre les populations en Côte d’Ivoire, soutenant que « ce sont les politiciens qui doivent se réconcilier entre eux ».« Les populations de la Côte d’Ivoire n’ont pas de problème de réconciliation entre elles.  Ce sont les politiciens qui doivent se réconcilier entre eux. Il n’y a pas de problème de réconciliation en Côte d’Ivoire », a dit l’artiste-musicien.

 Fadal Dey s’exprimait lors d’une session de formation des journalistes organisée par la  représentation diplomatique américaine en Côte d’Ivoire à l’occasion de laquelle, il a présenté son prochain album ( 6è) intitulé « Je Suis l’Afrique » qui sortira en janvier 2020.

 De son avis,  l’actuel président ivoirien Alassane Ouattara a posé quelques actes de réconciliation dans le pays. «  Il a laissé la vie sauve à l’ex-président Laurent Gbagbo après la crise postélectorale ivoirienne de 2011», a-t-il indiqué.

Auparavant, Fadal Dey a présenté en exclusivité aux journalistes, son  nouvel « Je suis l’Afrique » qui sortira en janvier 2020. L’artiste qui se veut engagé dénonce,   entre autres,  dans cet nouvel album de 16 titres, le pillage des ressources de l’Afrique par l’Occident et la reproduction systématique des politiques européennes en Afrique.

« Le problème de l’Afrique n’est pas un problème de démographie. Le problème de l’Afrique, c’est le pillage de l’Afrique par l’Occident », s’est offusqué l’artiste-musicien. Présent sur la scène musicale depuis 22 ans, Fadal Dey  compte  à son actif cinq albums.

Ouattara enrôlé au lancement de l’identification pour la nouvelle CNI

Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a été enrôlé mercredi à la présidence de la République, au lancement officiel de l’opération d’identification pour la nouvelle Carte nationale d’identité (CNI).L’Office national de l’Etat civil et de l’identification (ONECI) pilote cette opération d’identification pour la production de la nouvelle Carte nationale d’identité (CNI), qui est couplée avec l’enrôlement pour le Registre national des personnes physiques (RNPP).    

Selon un agent de l’ONECI les requérants peuvent entrer en possession de leur Carte nationale d’identité après «45 jours maximum ». L’office envisage de déployer « 2.500 valises » sur l’ensemble du territoire ivoirien.

La phase de généralisation de l’opération d’identification pour la confection des CNI est prévue « début janvier 2020 », a fait savoir le ministre ivoirien de l’Administration et de la décentralisation, Sidiki Diakité.

Le RNPP devrait permettre d’attribuer à chaque individu un identifiant unique aux fins de l’identifier dans tous les services d’identification et de l’état civil. L’opérateur Semlex a signé une convention avec l’Etat afin d’appuyer l’Oneci en matière d’identification. 

Un site Web (www.oneci.ci) a été mis en place et devrait être opérationnel après le lancement de l’identification. La nouvelle CNI ivoirienne vient révolutionner l’écosystème de l’identification en Côte d’Ivoire.

Cette carte de dernière génération, de type biométrique, pourra permettre au détenteur de rentrer sur la plate-forme de la Commission électorale indépendante (Cei), de la Société de distribution d’eau (Sodeci), des impôts et du trésor grâce à ses multiples fonctions.     

Guillaume Soro regagne la Côte d’Ivoire le 22 décembre après six mois d’absence

L’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Kigbaforo Soro regagne Abidjan le 22 décembre prochain en provenance de Paris, a annoncé mercredi le député Alain Lobognon au cours d’une conférence de presse du Comité d’organisation dans la capitale économique ivoirienne.Président de  Générations et Peuples Solidaires (GPS), dernier mouvement politique ivoirien créé le 26 juillet 2019, M. Soro après « mûres réflexions a fait connaître, depuis l’Espagne, le 12 octobre 2019, sa décision d’être candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 ».

«Nous avions promis vous donner la date officielle de ce retour tant attendu, de celui qui, ces derniers mois, n’a pas chômé à l’extérieur, focalisant sur son agenda, les attentions de ses adversaires politiques et admirateurs », a déclaré M. Lobognon, ajoutant que « le président Guillaume Soro, après un semestre, loin de sa terre natale, sera donc de retour en Côte d’Ivoire le 22 décembre 2019 ».  

M. Soro a quitté la Côte d’Ivoire en mai dernier pour l’Europe en passant par la RDC et le Maroc, a-t-il précisé.

« Depuis l’indépendance de notre pays en 1960, nos aînés ont fait, et bien fait leurs devoirs pour la Côte d’Ivoire, et les Ivoiriens le leur reconnaissent », a expliqué M. Lobognon, soulignant qu’il « est temps pour nous, de la nouvelle génération, de prendre le relais dans le respect de leur personne et de leur œuvre ».

Pour lui, M. Soro qui fait partie de la nouvelle génération est résolument décidé à contribuer à la construction de cette nation embryonnaire par la consolidation de la paix, en s’inscrivant dans la conquête démocratique du pouvoir d’Etat.

« C’est pourquoi, nous invitons les Ivoiriens à ne regarder comme seul intérêt, que l’avenir du pays, surtout le bien-être des générations futures en mettant fin aux guerres des personnes, qui confessons-le, ont freiné le développement de notre chère Côte d’Ivoire », a poursuivi Alain Lobognon, invitant à une « mobilisation partout en Côte d’Ivoire, afin de réserver un accueil chaleureux au Président Guillaume Soro, comme l’ont souvent fait les Ivoiriens ».

Par ailleurs,  il a appelé chacun à « mettre fin aux invectives et préparer sereinement » l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, afin d’offrir au peuple ivoirien, pour la première fois, depuis l’accession de la Côte d’Ivoire à l’indépendance, une « passation des charges entre le président en fin de mandats constitutionnels et le président de la République qui sera élu, au terme du processus électoral et du scrutin présidentiel que nous souhaitons sans violences ».

Abidjan abrite du 12 au 14 février 2020 un symposium mondial sur le cajou

La Côte d’Ivoire, premier pays producteur mondial de cajou, abrite du 12 au 14 février 2020 un symposium de la Convention mondiale du cajou, pour la première fois sur le continent africain, un événement couplé avec la 3è édition des Journées nationales des exportateurs du cajou.Ce symposium dont la 6è édition est prévue à Abidjan, du 12 au 14 février 2020, est à sa « première délocalisation sur le continent africain », a dit mardi à la presse Alex Nguettia, vice-président et porte-parole de la Convention mondiale du cajou.

Il se tiendra en collaboration avec le Bureau exécutif de l’Association des exportateurs de cajou de Côte d’Ivoire sous le thème « Quel écosystème durable pour le secteur mondial du cajou ? », et plus de 2 000 participants, a-t-il indiqué.

Selon le vice-président du Groupement des exportateurs et professionnels des produits agricoles et des acteurs de la filière anacarde, Issa Konaté, sont attendus à ce symposium toutes les grandes entreprises et les multinationales de la transformation de la noix brute de cajou.

La Côte d’Ivoire, leader mondial dans la filière, ambitionne de transformer localement au moins 50% de sa production de cajou. Cette plateforme est une opportunité pour l’Etat afin d’attirer des investisseurs dans ce secteur qui touche quelque 2,5 millions de personnes dans le pays.

Avec une production 710 000 tonnes en 2018, la Côte d’Ivoire occupe le premier rang mondial. Cette performance représente 22% de la production mondiale grâce aux efforts de 350 000 producteurs que compte le pays.

Quelque 600 experts et chefs d’entreprises sont attendus de l’Asie,  400 autres participants de l’Europe et du continent Américain. Concernant le continent africain, sont attendus environ 500 participants en provenance des pays producteurs.  

La 5è édition du symposium a eu lieu à Abu Dhabi, aux Émirats Arabes Unis, du 24 au 26 janvier 2019. La rencontre d’Abidjan a été décidée par le Commissariat général de la Convention mondiale du cajou dénommée WCC ou World Cashew Convention. 

Côte d’Ivoire : 2 policiers arrêtés pour extorsion de fonds

Deux policiers, un officier et un sous-officier ivoiriens qui sont poursuivis par le Tribunal d’Abidjan pour extorsion de fonds, ont été écroués à la Maison d’arrêt militaire d’Abidjan ( MAMA), a appris APA mardi auprès de cette juridiction.Dans une note d’information, le Tribunal militaire d’Abidjan explique que les deux policiers ont fait une perquisition sans ordre de mission chez le sieur L.D chez qui ils ont découvert 14 doses de cocaïne et à qui ils ont demandé par la suite de monnayer sa liberté contre la somme de 3 000 000 FCFA.

 « Sur le champ, L.D leur remet la somme de 600.000 FCFA», indique la note soulignant pour le reliquat, il a sollicité un de ses amis qui à son tour, a alerté les autorités policières. 

Une descente musclée des forces de sécurité a ainsi permis de s’assurer que les mis en cause sont effectivement des éléments de la police nationale ivoirienne. 

« Ces deux policiers qui n’ont reçu aucun ordre de mission et de surcroît négociaient une liberté, ont été arrêtés et conduit devant le commissaire du gouvernement. Ils sont poursuivis pour extorsion de fonds et écroués à la MAMA. Quant à L.D, il est poursuivi pour détention de drogue et a été mis à la disposition du parquet d’Abidjan», explique le parquet militaire d’Abidjan.

Guillaume Soro et Guikahué cités dans une saisine contestant la loi sur la réforme de la CEI

L’ex-président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro, et le secrétaire exécutif en chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), Kakou Guikahué, sont cités dans une saisine contestant la loi sur la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI).Ces personnalités et sept autres, ayant tous pour Conseil le Cabinet « Blessy et Blessy » du barreau de Côte d’Ivoire ont saisi la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples à l’effet de « surseoir provisoirement à la mise en œuvre des instances de la CEI telle que résultant de la loi querellée jusqu’à ce que la Cour rende sa décision sur le fond », a dit lundi à Abidjan Mme Abdoulaye Méïité, avocat de l’Etat ivoirien, face à la presse. 

Il s’agit de « Guillaume Soro, Kakou Guikahué, Djédjé Mady Alphonse, Suy Bi Emile, Kouassi Kouamé Patrice (avocat), Kouadio Francois (avocat), Yao Nguessan Justin Innocent secrétaire administratif, Gnonkonté Désiré ingénieur des travaux publics, Trazéré Olibé Célestine sans profession », a-t-il précisé.  

Le 28 novembre dernier, la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples a rendu une décision dans l’affaire Suy Bi Emile et huit autres contre la République de Côte d’Ivoire dans le cadre des contestations et griefs élevées contre la loi du 5 août 2019 portant recomposition de la CEI.

La Cour, dans son ordonnance, a estimé que la demande de sursis immédiat à la mise en œuvre des instances de la CEI est sans objet suite à la mise en place constatée de la Commission centrale et de la désignation effective de ses membres ainsi que les personnalités proposées par les différents organes officiels. 

Selon l’ordonnance, la Cour juge que « les circonstances de l’espace ne révèlent pas d’une situation dont la gravité et l’urgence présenteraient un risque de dommages irréparables ». En conséquence elle a rejeté la demande.   

Suite à une décision sur saisine de l’ONG Action pour la protection des droits de l’Homme (APDH), la Cour avait rendu le 18 novembre 2016 un arrêt qui mettait en cause la composition de la CEI au motif que cet organe était « déséquilibré » au point où son indépendance et son impartialité étaient suspectées.

Les juges avaient ordonné à la République de Côte d’Ivoire de modifier la loi sur la CEI en vue de la rendre conforme aux instruments internationaux de protection des droits de l’Homme que sont la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples et le protocole de la Cedeao sur la démocratie.